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  • Cette façon bien à nous d’être au monde

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    Par Natacha Polony

    Victor Hugo, ses visions de poète mystique, ses putains sanctifiées, ce peuple de Paris qu’il a porté au sublime et qui l’a accompagné au Panthéon dans une immense bacchanale... Victor Hugo, Régis Debray l’écrit avec son verbe mordant, porte en lui la capacité française à s’élever à l’universel. Il est l’écrivain qui recompose par l’épopée la devise républicaine, cette fraternité des humbles, cet appétit de liberté, cette volonté d’opposer l’égalité aux privilèges et aux injustices. Il est celui que seuls pouvaient faire naître la Révolution, Valmy, les soldats de l’an II. Il est celui qui dé nit dans une trilogie, Notre-Dame de Paris, les Misérables et les Travailleurs de la mer, les trois déterminismes qui enferment l’homme : les religions, l’injustice sociale et la nature dans toute sa rudesse.

    Mais si Victor Hugo peut apparaître, plus que Racine, plus que Molière, plus que Balzac ou Flaubert, comme l’incarnation littéraire du souffle national, c’est bien parce qu’il existe une spécificité, un esprit des peuples, que la globalisation consumériste et le divertissement généralisé n’ont pas éteint. La France, plus que toute autre, est une nation littéraire. Ce sont des œuvres qui la définissent, et non quelque texte de loi. Et sans doute est-ce pour cette raison qu’elle est particulièrement rétive aux uniformisations utilitaristes.

    Aussi, comment définir, par-delà la figure de l’écrivain national, le « génie français », ce caractère irréductible que le pays devrait défendre face aux assauts de l’indifférenciation et peut-être même proposer au monde comme un contre-modèle face au marché universel ? La France, pays d’ingénieurs et d’agronomes, pays de frondeurs et de jouis- seurs, pays où l’on cultive cet art de trancher autour d’une tablée les conflits et les débats. Il y a sans doute en premier lieu une géographie française. Nulle part sur Terre ne se retrouve ce qui se passe à cet endroit, sur le 35e parallèle, une telle concentration de climats et de paysages divers, une tempérance des éléments qui porte vers le bonheur. La notion de terroir est diffcilement traductible, mais elle est pourtant la plus belle arme contre cette expression du marché dévorant qu’est la marque. Un produit de terroir nous raconte une géographie et une histoire qu’il doit restituer avec authenticité, un produit de marque nous vend une étiquette pour nous faire oublier ce qui se cache derrière.

    Pas davantage traductible, notre conception de la laïcité,  c’est-à-dire d’un espace public neutre dans lequel tous les citoyens participent à la définition du bien commun, un espace qui garantit à chacun de ne pas être prisonnier de ses déterminismes, de pouvoir, dans ce monde d’exaltation de la « différence », être différent de sa différence. Et derrière, l’idée d’école républicaine, c’est-à-dire d’une émancipation par les savoirs universels, que la puissance publique garantit au peuple. Mais également cette conception si particulière de la bioéthique qui fait de la France le premier pays à s’être doté d’un comité pour en débattre. Une conception fondée sur l’idéal des Lumières : user de notre humanité toujours comme d’une n, jamais comme d’un moyen.

    Depuis quelques décennies, les gouvernants français, les élites françaises en général, ont pris l’habitude de s’excuser de n’être pas allemandes ou anglo-saxonnes. Nous pourrions pourtant proposer au monde, dans nombre de domaines, une alternative au modèle global de réduction de l’homme à un rouage de la machine économique.

    Source : Marianne 20/09/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ces utopistes de la création monétaire qui font tant de mal à la France !

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    Jacques Myard, dans sa dernière chronique sur Boulevard Voltaire, croit envisageable de relancer l’économie européenne grâce à des investissements qui seraient financés ex-nihilo par la BCE, par le biais des différentes banques centrales des pays membres de la zone euros.

    Ce député, grand patriote, a l’honnêteté de rappeler dans son texte que l’article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne – repris du traité de Maastricht – interdit à la BCE et aux banques centrales des États d’accorder des découverts aux institutions de l’Union et aux Etats membres.
    Pourquoi cet article ? Parce que ce serait sinon la porte ouverte pour tous les gouvernements de l’UE à la facilité, à ne pas pratiquer une saine gestion, à réserver les impôts pour payer les dépenses de fonctionnement, à financer les investissements en faisant tourner la planche à billets des banques centrales. Le risque serait très grand de déclencher une gigantesque inflation, d’accorder des crédits qui ne seraient jamais remboursés à des États en faillite au bord de la banqueroute.

    C’est une idée démagogique qui fait « tilt » et que l’on retrouve très souvent chez certains économistes utopiques de gauche, et chez certains hommes politiques, le plus souvent également à gauche où l’on aime raser demain gratis.
    Au lieu de travailler, de créer des richesses, d’épargner et de financer ainsi des investissements par des emprunts remboursables avec des intérêts, il est tentant d’aller se servir directement dans les banques centrales pour financer les investissements dans un premier temps et les dépenses de fonctionnement dans un deuxième temps. C’est exactement ce que pensent les théoriciens de la politique monétaire moderne.

    Or que voyons-nous aujourd’hui dans la zone euro ? Les limites d’une politique monétariste laxiste (assouplissement quantitatif) avec des taux d’intérêts ridicules de zéro, voire négatifs de la BCE. Dix gouverneurs se sont rebellés en criant : « halte au feu » ! Si la BCE continue à accorder des prêts gigantesques « LTRO » aux banques italiennes en faillite ou demain à la Deutsche Bank, à émettre de nouveau 20 milliards d’euros tous les mois en reprenant ses achats de titres sur le marché obligataire, à ponctionner les banques avec des taux d’intérêt négatifs de -0,5 %, la zone euro court le risque du déclenchement d’une hyper-inflation avec la perte de confiance totale dans la monnaie.

    Et qu’est-ce que « l’assouplissement quantitatif » des banques centrales qui consiste à racheter les obligations souveraines des États sur le marché secondaire des titres émis, si ce n’est justement le détournement scandaleux, dit « non conventionnel », de l’article 123 ci-dessus mentionné du Traité de fonctionnement de l’UE, interdisant les avances aux États ? On s’aperçoit aujourd’hui que détourner cet article ne fonctionne pas, et Jacques Myard semble ne nous proposer rien de mieux que de laisser les banques centrales prêter directement aux États !

    C’est alors que suit la belle envolée la main sur le cœur ! Oui, mais c’est pour la bonne cause !… Pour les investissements ! Eh bien si un État veut consacrer des ressources pour l’investissement, comme un particulier, il doit restreindre son train de vie en diminuant les dépenses publiques et les dépenses sociales (la France,1 % de la population mondiale, mais 14 % des dépenses sociales dans le monde), ce que ne fait justement pas Macron qui ne se préoccupe exclusivement que de réchauffement climatique.

    Le président de l’UE Jean-Claude Juncker a eu la même idée que Jacques Myard, mais il a demandé à ce que les investissements européens d’avenir soient financés par des emprunts avec un faible apport des Régions ou États, par des prêts ou des garanties accordées par la Banque Européenne d’Investissement.

    Contrairement à ce que pensent les économistes utopistes de la création monétaire, pour financer les investissements il faut donc libérer des ressources publiques en diminuant les dépenses publiques et sociales de fonctionnement ou en faisant appel à l’épargne des particuliers sous forme d’émission des obligations. Cette attitude naïve et très dangereuse en matière économique et monétaire est tout à fait comparable au droit de l’hommisme utopique, généreux dans son principe, mais catastrophique dans la réalité en matière d’immigration !

  • Mélenchon : un “rebelle” en opération promotion – Journal du jeudi 19 septembre 2019

     

    Mélenchon : un “rebelle” en opération promotion

    Jean-Luc Mélenchon part en campagne de rentrée. Son procès devant le tribunal correctionnel de Bobigny lui donne l’occasion de se victimiser et de faire la promotion de son dernier ouvrage… une manière de tenter de revenir sur le devant de la scène alors que le débat sur l’immigration semble plus que jamais bipolariser le débat politique.

    Panique sur les carburants

    Après l’attaque d’installations pétrolières en Arabie Saoudite le week-end dernier, les prix à la pompe devraient augmenter de quatre ou cinq centimes le litre. Une mauvaise nouvelle ayant provoqué un branle bas de combat gouvernemental face au risque de voir les gilets jaunes revenir sur le devant de la scène.

    Hong-Kong : la course pour préserver son anonymat

    Depuis 6 mois, les mouvements de protestations à Hong-Kong contre Pékin redoublent d’ingéniosité pour contourner les dispositifs de sécurité. Depuis 6 mois, les mouvements de protestations contre Pékin redoublent d’ingéniosité pour contourner les dispositifs de sécurité et de contrôle.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/melenchon-un-rebelle-en-operation-promotion-journal-du-jeudi-19-septembre-2019

  • Marine Le Pen : “Il y a une instrumentalisation de la justice contre les opposants politiques”

    Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, était l’invitée des “4 Vérités” de France 2, ce jeudi 19 septembre.

    La présidente du Rassemblement national a notamment estimé qu’un référendum sur l’immigration devrait être tenu. Par ailleurs, Marine Le Pen a dénoncé une “instrumentalisation de la justice contre les opposants politiques“.

    https://fr.novopress.info/

  • Fabrice Hadjadj | L'écologie contre le transhumanisme #CMRDS2019

  • Moment autoritaire ou moment conservateur ?

    6a00d8341c715453ef0240a4d388fd200b-320wi.jpgUn récent sondage est monté en épingle ces jours-ci dans certains cercles. Il émane de l'Institut Ipsos, au gré de son étude annuelle, si élégamment baptisée Global Advisor consacrée au "populisme", un mot qui ne veut rien dire, et au "nativisme", un concept nouveau, ça vient de sortir profitons-en.

    Le message est ainsi résumé, en date du 16 septembre : "Sondage : 77 % des Français espèrent l’arrivée d’un leader fort décomplexé, comme Trump, Salvini, Bolsonaro, Netanyahu ou Orban"[1].

    Reproduisant platement ici les informations aimablement fournies par le site Wikipedia, il faut certainement commencer par rappeler ce qu'est Ipsos : "De 1981 à 2007, Ipsos sera le prestataire attitré de la présidence de la République française. En raison de ce monopole qu'il exerçait de fait, Jean-Marc Lech se présente comme 'le sondeur privé de MM. Mitterrand et Chirac'. Homme de gauche, il est proche de François Mitterrand dont il avance que personne avant lui n'avait utilisé les méthodes reposant sur l'analyse des études d'opinion de façon aussi systématiqueDurant toutes les années 1980-1990, l'Ipsos travaille de concert avec Jacques Pilhan pour préparer les 'plans de communication' de la présidence bloquant la publication de sondages 'dont les résultats étaient navrants pour Fabius'. Pour la présidentielle de 1988, François Mitterrand va jusqu’à commander 'un sondage par jour' à l’institut collaborant avec son équipe de campagneJean-Marc Lech rapporte dans ses mémoires comment, payé avec l'argent des fonds secrets, il repartait de l'Élysée avec des valises de billets de banque."

    Sachant cela, on admettra sans peine que le caractère scientifique des travaux produits par cette officine, certes richement dotée, relève à l'évidence plus des techniques d'intoxication que de l'empirisme organisateur.

    Que cherche-t-on en l'occurrence à nous dire et à faire circuler ?

    La chose se révèle beaucoup plus claire qu'on pourrait le croire

    Le peuple français se situerait "en tête des pays en attente d'un leader fort pour casser les règles".

    Si cela était vrai, mais je n'en crois rien, cela appellerait une remarque attristée : pauvre peuple, serait-on en droit de penser.

    Souvenons-nous en effet qu'en 1900, dans son Roman de l'énergie nationale, Maurice Barrès consacrait déjà le tome II de cette sorte de bréviaire nationaliste à l'Appel au soldat.

    Les anciens blanquistes, bonapartistes et autres autoritaires, antiparlementaires, etc. avaient alors vécu, 10 ans plus tôt, l'expérience d'un "sauveur". Ils s'étaient investis dans la popularité délirante du brave général Boulanger, inventeur des guérites tricolores et des défilés du 14 juillet.

    Suicidé en 1891 sur la tombe de sa maîtresse, ce héros ne connut jamais le bonheur d'assister à la Revanche de 1918. Celle-ci comme chacun devrait le regretter, n'offrit d'ailleurs même pas, par la décision du génial et autoritaire Clemenceau, le loisir aux survivants de cette aventure "fraîche et joyeuse", vainqueurs certes, mutilés et gueules cassées en tête, défiler à Berlin unter den Linden. C'eût été grisant.

    Je ne veux pas croire qu'une nouvelle expérience boulangiste puisse tenter un peuple qui se voulait intelligent, et qui, probablement l'a été, autrefois, mais qui, aujourd'hui, sans doute gâté d'égalitarisme, de jacobinisme et de laïcisme a, déjà, laissé depuis 40 ans, ses gouvernants, contre sa volonté, lui imposer des décisions préfabriquées aussi bien l'ouverture des portes à l'invasion étrangère, tout en beuglant sur les stades "qu'un sang impur abreuve nos sillons" que d'autres inventions bioéthiques contraires au bon sens.

    Je veux croire que le moment n'est pas de faire appel à plus de présidentialisme, à plus de technocratie et plus de courtisanerie, mais au contraire à plus de liberté d'opinion, plus de libertés tout court.

    Alors oui, une révolution conservatrice à la française deviendra possible.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    [1] Sur le site d'Ipsos

    https://www.insolent.fr/

  • ONG en Méditerranée : la propagande immigrationniste ne prend jamais de vacances - Fin

    • Accoutumer l’opinion à l’idée que la poursuite de l’immigration est inévitable

    Le deuxième objectif des opérations organisées par les ONG est de conduire la population de souche à accepter l’idée que l’immigration est de toute façon un phénomène irrépressible.

    Les médias et les politiques répètent les éléments de langage : « Il faut lutter plus efficacement contre les passeurs et contribuer davantage au développement des pays africains. Mais en attendant que des solutions pérennes soient trouvées pour tarir les flux, il convient d’accueillir dignement ces immigrés et de répartir la charge de façon juste entre les différents pays européens, qui partagent les mêmes valeurs humanistes ».

    Ces éléments de langage intègrent désormais un argument supplémentaire, l’écologie, instrumentalisée pour justifier la poursuite et l’accentuation de l’immigration : l’Europe se devra d’accueillir, nous annonce-t-on, les flux inévitables de réfugiés climatiques.

    Le Monde, vecteur de référence de la propagande du Système, délivre doctement les principaux messages. Citons cet éditorial de 2016 : « L’Europe se reconstruira sur ce défi : (…) l’intégration d’une partie du grand flux migratoire qui va marquer ce siècle (…). L’Etat providence devra s’adapter à cette belle et difficile mission qu’est l’intégration (…). Calais illustre ce qui attend les Européens et que leurs responsables politiques pusillanimes se refusent à leur dire : l’immigration ne va pas cesser, elle commence ».

    Les idéologues et militants les plus radicaux du Système vont plus loin encore et poussent leurs pions, afin de préparer l’opinion aux étapes suivantes. On parle de faire sortir de terre, dans les campagnes vides, des villes nouvelles pour y intégrer les migrants (Sophie Wahnich, universitaire). De repeupler grâce aux migrants les villages français désertés (Esther Benbassa, sénatrice). Et même d’avoir moins d’enfants dans les pays riches afin de pouvoir mieux accueillir les migrants (Yves Cochet, ancien député et ancien ministre).

    On voit par là qu’il s’agit moins de convaincre l’opinion que de lui montrer qu’elle devra de toute façon se plier à la poursuite de l’immigration. C’est pourquoi ces opérations de sauvetage comportent une dimension importante de provocation : on nous parle ainsi de naufragés qui fuient la guerre et la famine… et l’on voit débarquer par centaines des hommes jeunes, en pleine santé, souriant à pleines dents. C’est que le Système ne cherche pas à convaincre et à rester crédible. Par la grossièreté même des mensonges, des invraisemblances et des provocations auxquelles il se livre, il vise à tétaniser la population de souche, à lui saper le moral, à lui faire prendre pleinement conscience qu’elle n’a aucune chance d’échapper au remplacement, ni aucun soutien à attendre des dirigeants. Bien loin de chercher à la protéger, la classe dirigeante est l’organisatrice même de l’invasion : lorsqu’elle en aura enfin pleinement conscience, la population de souche aura définitivement versé dans la dépression, la passivité et la résignation. Tel est le sens de ces opérations de sauvetage bidon : contribuer à démoraliser les Français de souche et briser leurs dernières résistances psychologiques.

    • Focaliser l’attention sur la Méditerranée afin d’occulter l’immigration légale et les naissances

    Le troisième objectif du feuilleton des ONG est de focaliser l’attention sur les quelques milliers d’immigrés qui arrivent en Europe par la Méditerranée. Pendant ce temps il n’est pas question de l’immigration légale, qui se poursuit et augmente encore : plus de 250.000 immigrés légaux supplémentaires s’installent en métropole chaque année. Mieux encore, il n’est jamais question des naissances, alors que c’est là que se situe la principe voie du remplacement : 300.000 naissances issues de l’immigration non européenne viennent chaque année s’ajouter au stock (voir cette chronique).

    Les médias, experts et commentateurs des forums téléguidés par le Système, tous présentent les naufrages comme s’il s’agissait en matière d’immigration du problème majeur et presque unique. Or la population de souche n’ignore pas qu’il existe également une immigration légale, notamment liée au regroupement familial. De même elle se doute bien que les naissances issues de l’immigration sont massives. L’occultation de ces phénomènes et la focalisation sur la Méditerranée sont l’un des éléments de la politique de provocation et de mensonge grossier visant à démoraliser la population de souche et à l’entretenir dans son état d’aveuglement volontaire, d’abattement et de résignation.

    Un autre récent éditorial du Monde mérite d’être cité. Après avoir affirmé que le sauvetage en mer était un impératif et procédé à l’invocation rituelle aux « valeurs européennes », Le Monde conclue son édito avec une mauvaise foi parfaitement assumée : « un ensemble de plus de 500 millions de citoyens, vivant dans une zone de prospérité sans équivalent dans le monde, ne peut pas se sentir menacé par l’arrivée d’une quarantaine de réfugiés ayant fui un pays en guerre à bord d’un bateau pneumatique ».

    Comme si tous les Européens étaient prospères… Comme s’il n’y avait qu’un bateau… Comme si les naufragés recueillis par les bateaux des ONG étaient les seuls immigrés arrivant en Europe… Comme si l’Europe n’en comptait pas déjà des dizaines de millions…

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    Comme nous l’avons déjà signalé à plusieurs reprises, la radicalité et la mauvaise foi de la propagande qu’il alimente sans un jour de répit sont des indices, parmi de nombreux autres, de ce que le Système mondialiste, immigrationniste et libéral-libertaire est un totalitarisme. Il ne reculera devant rien pour poursuivre et mener à bien sa politique de submersion et de dilution de l’Europe et des Européens dans le grand flux migratoire qu’il organise.

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/2019/09/01/ong-en-mediterranee-la-propagande-immigrationniste-ne-prend-jamais-de-vacances/

  • Emmanuel Macron veut que l’UE impose aux Etats des quotas de migrants

    Emmanuel Macron veut que l’UE impose aux Etats des quotas de migrants

    C’est ainsi qu’il faut comprendre le tweet d’Emmanuel Macron :

    Emmanuel Macron
    @EmmanuelMacron

    Sur le sujet migratoire, je crois que nous pourrons, avec la nouvelle Commission européenne, défendre une position commune pour que tous les pays membres de l'Union participent à la solidarité en la matière ou soient, le cas échéant, pénalisés financièrement.

    817 personnes parlent à ce sujet

    C’est pourquoi ses coups de menton sur le sujet de l’immigration ne trompent personne.

    Si Emmanuel Macron a fait exprès d’aller sur l’immigration maintenant (les élections municipales étant dans plus de 6 mois -les dates sont fixées aux dimanches 15 et 22 mars- il aurait pu attendre le 1er trimestre 2020) c’est pour détourner l’attention à l’approche de la manifestation du 6 octobre. Son idée est de faire croire aux gens de droite qu’il s’en préoccupe pour faire passer la pilule sur la bioéthique, l’immigration inquiétant beaucoup cet électorat.

    https://www.lesalonbeige.fr/emmanuel-macron-veut-que-lue-impose-aux-etats-des-quotas-de-migrants/

  • Communisme, pas mort ! La preuve par Piketty.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    En 2015, l'hebdomadaire américain Time magazine, arbitre planétaire des élégances politiques, économiques, sociétales, intellectuelles et artistiques, élevait Thomas Piketty et Marine Le Pen au rang de personnalités françaises les plus influentes.
    Un rapprochement d'autant plus cohérent que l'actuelle présidente du Rassemblement national n'a jamais caché l'intérêt que lui inspirait l'essayiste d'extrême gauche et que plusieurs de ses proches reconnaissaient en 2017 que ses idées avaient largement contribué à la rédaction du volet économique du projet présidentiel "Bleu marine" tout en "enrichissant" celui de Mélenchon.
    Après le succès mondial de son pavé "Le Capital au XXIe siècle", Thomas Piketty récidive avec un deuxième livre tout aussi volumineux (1232 pages) dont le titre, "Capital et Idéologie", ne laisse que peu de doutes quant à son orientation.
    Le propos central de cet essai que célèbre sans vergogne l'ensemble de l'intelligentsia française, sous couvert d'une réflexion panoramique et érudite sur les organisations sociales répartissant les richesses, est la dénonciation de la propriété considérée comme responsable des inégalités.  
    Pour en finir avec le capitalisme et la propriété (l'auteur se contente pudiquement d'appeler à "les dépasser" mais reconnaissait dans un entretien publié début septembre dans l'Obs qu'il s'agit bel et bien de les "remplacer et de les abolir"), Piketty propose toute une série de mesures allant de l'établissement de la cogestion dans les entreprises à la constitutionnalisation du principe de progressivité des impôts — les impôts sur les revenus et sur les succession voyant leurs tranches supérieures relevées jusqu'à 90 % —, de la répartition de la propriété par une dotation en "capital universel" à la transformation de la propriété privée en propriété sociale, le tout complété par toute une série de mesures liberticides, intrusives, bureaucratiques, contraignantes, étatistes de type totalitaire et kafkaïennes concernant l'éducation, la vie politique, l'inquisition fiscale et le contrôle de la population digne des plus lourdes heures brejneviennes.
    On le voit, selon Thomas Piketty, les 100 millions de mort du communisme, la ruine des économies qui avaient adopté le mode de fonctionnement marxiste, les famines et les destructions induites par ce système pervers, la barbarie opérationnelle des régimes rouges, n'ont pas servi d'exemple. Lui et ses disciples veulent leur revanche sur l'Histoire. Ils y travaillent.
    Pour Piketty et ses semblables, un seul cri de ralliement : les soviets, vite !
  • ONG en Méditerranée : la propagande immigrationniste ne prend jamais de vacances - première partie

    Chronique de Paysan Savoyard

    (n°223 – septembre 2019)

    Disons quelques mots du feuilleton estival,: les sauvetages en Méditerranée par les bateaux des ONG. L’année dernière l’Aquarius était en vedette, le Sea Watch, l’Open Arms et l’Ocean Viking se la partagent cette fois. Le feuilleton a le même contenu et le même enjeu que ceux des étés précédents : la manipulation et l’enfumage en règle de l’opinion.

    • Une opération d’enfumage construite sur le mensonge

    Tout est faux en effet, mensonger et manipulatoire dans ces scènes de sauvetages à répétition. Les immigrés recueillis sont présentés, premier point, comme des naufragés sauvés de la noyade. Le lexique des articles et des journaux télévisés est sélectionné pour susciter la compassion. On peut citer par exemple cet article du Monde, remarquable morceau de bravoure où se déploie en une trentaine de lignes tout le registre du pathos : « scène de désespoir », « situation désespérée », « angoisse », « scène de panique », « crise de larmes », « humiliation »… Les images de ces immigrés entassés sur des canots pneumatiques, sans vivres et démunis de tout, accompagnent cette logorrhée compassionnelle.

    Or la réalité n’a rien à voir avec cette mise en scène. Les naufragés en question n’ont le plus souvent été victimes d’aucun naufrage : ils sont embarqués par des réseaux de passeurs parce qu’ils savent qu’ils ont les plus grandes chances d’être rapidement recueillis par un bateau affrété pour ce faire, relevant d’un gouvernement européen ou d’une ONG. A cette fin les bateaux des ONG s’approchent le plus possible des côtes africaines, leur arrivée largement médiatisée déclenchant les départs des candidats à la traversée. Quelques ratés liés aux aléas météorologiques interviennent parfois dans cette comédie bien huilée : mais les noyades qui se produisent alors ont pour intérêt de renforcer encore la position des ONG et leur image de marque. Cette vidéo récemment diffusée illustre le fait que ces sauvetages sont des mises en scène : on y voit un chalutier qui, après avoir effectué l’essentiel de la traversée, transfère les migrants qu’il transporte sur des canots de sauvetage, une fois parvenu à quelques encablures des côtes européennes…

    Mensongers également les articles et commentaires qui présentent les naufragés comme des malheureux fuyant la famine et la guerre. La plupart de ces migrants sont des ressortissants de pays africains qui ne connaissent ni situation de guerre ni famine. Ces pseudo naufragés, le plus souvent des hommes jeunes et en bonne santé, ne fuient pas davantage la misère : ils appartiennent au contraire à la partie de la population africaine qui a les moyens de payer les sommes importantes exigées par les passeurs. Ces « naufragés » sont en réalité des migrants qui ont choisi la voie de la traversée de la Méditerranée faute d’avoir obtenu un visa, nécessaire à l’immigration légale. Les motivations de ces naufragés et des immigrés légaux sont au demeurant identiques. Les uns et les autres sont, dans la plupart des cas, envoyés en Europe par leur communauté de village ou de quartier ou leur communauté ethnique, avec la mission de leur transférer une partie des revenus que leur installation en Europe générera. Une fois installés, ces migrants obtiendront également la possibilité de faire venir une partie de leur entourage grâce au « regroupement familial ».

    Mensonges, bien sûr, les explications pseudo juridiques des journalistes et des experts concernant le droit international de la mer, qui, nous explique-t-on pompeusement, impose à tout navire de secourir un naufragé et de le déposer dans un « port sûr ». La notion de port sûr en droit maritime signifie en réalité que la victime d’un naufrage, après avoir été secourue, ne doit pas être débarquée sur une côte inhospitalière ou abandonnée sur une île déserte : la dite notion n’a donc rien à voir avec la situation politique du pays concerné. Les ports tunisiens par exemple sont tout à fait « sûrs » au sens du droit maritime : aucune cargaison de naufragés n’est y pourtant jamais débarquée. D’autre part, contrairement à ce que prétendent le Système et les médias, il n’existe aucune obligation juridique de donner satisfaction à quiconque souhaite immigrer : dans le cas où un Etat accepte de laisser accoster pour des raisons humanitaires un navire rempli de naufragés, aucune règle de droit international ne l’oblige à accepter ensuite leur installation sur son sol.

    On notera que les médias utilisent à propos de ces épisodes un vocabulaire fluctuant, évoquant tantôt des naufragés, tantôt des réfugiés, des demandeurs d’asile ou des migrants. Seul ce dernier terme correspond à la réalité : les pseudo naufrages organisés en Méditerranée sont depuis plusieurs années l’une des voies de l’immigration.

    Mensonges enfin et surtout sur le rôle véritable des différents acteurs de ces mises en scène. Présentés comme « humanitaires », les « bénévoles » des ONG sont en réalité des militants no border et des professionnels de l’agit-prop, sélectionnés pour jouer un rôle devant les caméras. Ces ONG sont financées par des institutions soit publiques (Europe, Etats, collectivités locales) soit privées, telles que l’emblématique fondation Soros qui mobilise tous les moyens possibles pour accélérer la décomposition de l’Europe. Les juges jouent également, bien entendu, leur rôle d’appui aux initiatives immigrationnistes. Quant aux gouvernements européens, ils font semblant d’être soumis à la pression des ONG et de rechercher dans l’urgence des solutions à la fois fermes, réalistes et humaines, alors qu’ils téléguident et financent les pseudo ONG en question et sont en sous-main les inspirateurs voire les initiateurs de leurs opérations. Tous ces acteurs sont en réalité des comparses, qui se répartissent les rôles dans ces opérations de sauvetage fabriquées de toutes pièces au service du projet immigrationniste de la classe dirigeante européenne. Avec ces opérations médiatico-humanitaires, celle-ci poursuit en effet un triple objectif :

    • S’efforcer de déstabiliser les populistes

    Il s’agit tout d’abord d’exercer une pression et si possible de déstabiliser le leader populiste italien Salvini, que l’on cherche à pousser à la faute. Soit en l’incitant à commettre une action qu’on exploitera contre lui. L’idéal pour le Système serait par exemple qu’un navire dont l’Italie aurait refusé l’accostage coule ensuite dans une tempête avec ses naufragés : une telle aubaine permettait sans doute de recourir aux grands moyens judiciaires ou diplomatiques pour se débarrasser de Salvini. En organisant ces opérations, le Système peut également espérer que Salvini finisse par céder sous la pression, ce qui le décrédibiliserait aux yeux de son électorat et des populistes.

    À suivre