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  • Fusion des régions : au lieu d’alléger les dépenses, elle a fait augmenter le budget de plusieurs dizaines de millions d’€

    Encore un exemple de réforme à la petite semaine de la part du gouvernement Hollande. Les promesses d’économies se transforment en gouffre financier sans apporter quoi que ce soit de supplémentaire aux Français, sinon d’accentuer la centralisation du pouvoir politique…

    Trouvé sur L’Opinion : « Selon le rapport annuel sur les finances locales de la Cour des comptes, la fusion des régions devenue effective début 2016 « a occasionné dans un premier temps des surcoûts importants, notamment en matière de rémunération des personnels et d’indemnités des élus.  » Le congrès de l’association Régions de France se tiendra les 30 septembre et 1er octobre, à Bordeaux.

    Encore une réforme décidée sur un coin de table, sans évaluation en amont ni suivi en aval, qui aura coûté cher alors qu’elle devait apporter économies, simplification et efficacité. Bref, un cas typique de mauvaise politique publique. Les régions sont bien passées de 22 à 12 en métropole (la Corse a un statut particulier), le 1er janvier 2016, malgré un temps de préparation très court. Mais trois ans plus tard, « les gains d’efficience visés (…) restent aujourd’hui limités », euphémise ce mardi la Cour des comptes, dans
    son rapport annuel sur les finances locales.

    A l’époque, le secrétaire d’Etat chargé de la réforme territoriale, André Vallini, avait brandi l’ambition de réaliser 10 milliards d’euros d’économies à moyen terme. Un chiffrage « au doigt mouillé », reconnaît-il aujourd’hui, soufflé par son directeur de cabinet lors d’une interview. Le haut fonctionnaire avait simplement estimé les économies entre 5 % et 10 %, sur 250 milliards d’euros de dépenses. On en est loin.

    « Bien que la mise en place des “nouvelles régions” se soit déroulée sans incident majeur, les chambres régionales des comptes n’ont constaté que peu de gains d’efficience à l’heure actuelle », déplore la Cour. Hormis quelques économies non chiffrées sur les contrats d’assurance, les dépenses d’énergie, les frais postaux et les télécommunications, l’immobilier ou encore les systèmes d’information, « dans la majorité des cas, les gains d’efficience sont restés limités, faute de réorganisations structurelles importantes ».

    http://www.contre-info.com/fusion-des-regions-au-lieu-dalleger-les-depenses-elle-a-fait-augmenter-le-budget-de-plusieurs-dizaines-de-millions-de#more-59421

  • Mélenchon, l’insoumis face aux forces de l’ordre – Journal du jeudi 26 septembre 2019

    Mélenchon, l’insoumis face aux forces de l’ordre

    Après Mélenchon face aux juges, Mélenchon face aux policiers. Alors que l’Insoumis en chef a considéré les forces de l’ordre comme des barbares, une manifestation a été organisée devant le siège de LFI. Une nouvelle gesticulation pour exister dans les médias à 6 mois des municipales.

    Fusion des régions : le grand gâchis

    3 ans après la fusion des régions, la Cour des Comptes tire à boulets rouges sur la réforme voulue par François Hollande. Alors que le président socialiste promettait des économies,

    Youtube : un média du système comme les autres ?

    Propriété du géant Google depuis 2006, Youtube est devenu le leader incontournable des plateformes vidéos en ligne. Quelles lois régissent ce géant du numérique ? La réponse dans cette édition.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/melenchon-linsoumis-forces-de-lordre-journal-du-jeudi-26-septembre-2019

  • Joachim Véliocas : « L’Institut musulman de Lyon a été inauguré par Christophe Castaner et Gérard Collomb : c’est inquiétant ! »

    Joachim Véliocas décrypte les financements et l’idéologie wahhabite de certains intervenants de l’Institut français des civilisations musulmanes inauguré à Lyon par MM. Castaner et Collomb.

    Christophe Castaner a inauguré il y a six jours l’Institut français des civilisations musulmanes, un lieu censé pratiquer un islam ouvert. Qu’avez-vous relevé dans cette visite ?

    Plusieurs choses sont quand même assez curieuses.
    L’Institut français des civilisations musulmanes était un projet en gestation depuis déjà quelques années. Il n’est pas nouveau, il avait déjà commencé son fonctionnement en 2013. Des Frères musulmans avaient d’ailleurs été invités à prendre la parole dans des séminaires.
    Christophe Casterner était pour l’événement aux côtés de Gérard Collomb. La ville ainsi que la métropole de Lyon ont en effet financé l’Institut à hauteur d’un million d’euros chacune. La région Rhône Alpes s’était retirée in extremis après une campagne sur internet contre son financement.
    Son président est Kamel Kabtane, par ailleurs le recteur de la grande mosquée de Lyon. Notons que cette mosquée a été financée en partie par l’Arabie saoudite. De même, ce pays a donné beaucoup pour cet Institut. D’ailleurs, le secrétaire général de la ligue islamique mondiale, Mohammed Al-Issa était présent. Je rappelle que la ligue dépend directement de l’Arabie saoudite et que sa la fonction est de propager le wahhabisme dans le monde. 19 milliards de dollars ont déjà été dépensés pour cela en 30 ans.
    Le président est élu avec un imam suisse, Youssef Ibram. Lui défend mordicus la charia pratiquée en Arabie saoudite qu’il considère être la plus proche du Coran.
    Je crois qu’il est assez inquiétant que Christophe Castaner soit venu à l’inauguration de ce centre, surtout quand on voit les conférenciers invités depuis plusieurs années par cet institut. En juin 2013, Omar Abdel Cassi en était. Il s’agit d’un Frère musulman égyptien qui a déclaré que les attentats du Bataclan étaient une scène de théâtre, une mise en scène. C’est donc un complotiste, pour qui les femmes non voilées méritent le châtiment de la tombe. Cet institut a invité beaucoup de Frères musulmans comme Tarek Oubrou par exemple. Voilà le genre de personnages invités par cet Institut au nom pompeux.
    Quand on gratte un peu l’univers intellectuel de cet Institut qui est intimement lié à la grande mosquée de Lyon, c’est un peu inquiétant. C’est d’ailleurs le cas également pour la grande mosquée de Lyon. Si on se souvient de l’affaire de Abdelkader Bouziane, un imam salafiste de Lyon. Il avait été expulsé de France par Nicolas Sarkozy, car il défendait la lapidation des femmes. Il venait prêcher sur invitation officielle à la grande mosquée de Lyon.

    Al-Issa a été ministre et a publié une thèse évocatrice en 84 intitulée l’importance du djihad dans la diffusion de l’appel à l’islam. Il a également été très impliqué dans la condamnation de l’écrivain Rais Badawi dont on demande encore la libération aujourd’hui. Castaner pouvait-il ignorer les positions de cet homme ?

    Mohammed Al-Issa a été ministre de la Justice en Arabie Saoudite. C’est sa conférence parisienne avec Khaled Bencheikh avec la Fondation des œuvres de l’islam de France qui a créé davantage de réactions.
    Qu’un un ministre de l’Intérieur se déplace pour aller couper le ruban d’un Institut avec ce personnage controversé dont la thèse explique que les apostats qui ne se repentent pas doivent être exécutés est assez curieux et inquiétant. Cet homme défend la mise à mort des ex-musulmans qui ont abjuré l’islam. Il parle aussi clairement du djihad comme d’une notion défensive et offensive pour diffuser l’islam. C’est bien la thèse du wahhabisme officiel dont le fondateur a lui-même propagé l’islam par le glaive à travers toute la péninsule arabique. Le grand mufti d’Arabie saoudite a dit qu’il fallait détruire toutes les églises de la péninsule, car Mohammed sur son lit de mort l’avait demandé.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Allemagne : 40 % des allocations sociales sont versées à des étrangers

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    Au moins 40 % de tous les bénéficiaires d’aides sociales en Allemagne sont des étrangers, ce qui coûte aux contribuables allemands plus de 4 milliards d’euros par mois pour payer la nourriture, l’éducation, les médicaments et le logement de 2,7 étrangers qui ne cotisent pas et résident dans ce pays, selon de nouvelles informations officielles disponibles.

    Selon de nouveaux chiffres publiés par l’Agence fédérale allemande pour l’emploi, trois Syriens en âge de travailler sur quatre vivant en Allemagne sont entièrement ou partiellement soutenus par le système de protection sociale Hartz IV du pays, a rapporté Die Welt.

    En juin 2018, le taux de chômage officiel des Syriens en Allemagne était de 44,2 %, en légère baisse par rapport à l’an dernier (49,6 %). Cependant, comme le souligne le rapport, ce chiffre n’est pas tout à fait exact car les migrants syriens qui suivent des « cours d’intégration » ou des « cours de langue professionnelle » financés par l’État ne sont pas considérés comme des chômeurs, mais plutôt comme des « personnes sous-employées ».

    Ceux qui assistent à ces cours sont également payés un certain montant par le système Hartz IV.

    Les chiffres du rapport sont d’autant plus faussés que les chiffres de Hartz IV n’incluent pas tous les « demandeurs d’asile » arrivés mais pas encore « acceptés » ou « recensés » qui peuvent bénéficier de ces prestations.

    Ces personnes peuvent collecter des fonds à partir du budget de la loi sur les prestations aux demandeurs d’asile et ne sont pas incluses dans les chiffres de Hartz IV.

    Selon les chiffres de l’Office européen des statistiques, près de 900 000 « demandeurs d’asile » dans l’Union européenne attendent toujours que leur demande soit traitée. Près de 44 % de ces  » demandeurs d’asile  » en attente de traitement se trouvent en Allemagne.

    Ainsi, près de 396 000  » demandeurs d’asile  » vivant actuellement en Allemagne perçoivent des prestations en attendant que leur demande soit traitée.

    Suite à une demande d’information du député fédéral d’Alternative for Germany (AfD), René Springer, le rapport fédéral a révélé qu’à ce jour, près de 63,6 % des bénéficiaires de Hartz IV sont des « citoyens allemands ».

    En général, un bénéficiaire de Hartz IV avec une femme et un enfant reçoit environ 1 500 euros par mois en espèces. Au total, le nombre de personnes recevant Hartz IV s’élève à 6,73 millions. Si 40 % de ces bénéficiaires sont des étrangers, cela signifie que 2,7 d’entre eux demandent actuellement des prestations Hartz IV.

    Ainsi, les contribuables allemands productifs dépensent plus de 4 milliards d’euros chaque mois pour nourrir, loger, éduquer et soigner des étrangers non contributeurs.

    D’après ces chiffres, il est tout à fait clair que le grand nombre d’étrangers qui sont venus en Europe et en Allemagne ces dernières années n’a pas contribué à enrichir la société, n’a pas créé de richesse et n’a pas contribué à stimuler l’économie. En fait, ils ont fait tout le contraire.

    René Springer, de l’AfD, a souligné à juste titre que la seule « intégration » qui se produit actuellement est « l’intégration systématique dans les systèmes de protection sociale allemands ».

    Source: Voice of Europe, le 23 septembre 2019 – Traduction par Nouvelordremondial.cc

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/24/allemagne-40-des-allocations-sociales-sont-versees-a-des-etrangers/

  • Donald Trump, l’Iran et le détroit d’Ormuz

    Donald Trump, l’Iran et le détroit d’Ormuz

    D’Antoine de Lacoste sur Politique Magazine :

    Depuis que Donald Trump a choisi de se retirer de l’accord nucléaire conclu entre l’Iran et les principales puissances de la planète, la tension est à son comble au Proche-Orient. Trump avait d’ailleurs annoncé la couleur tout au long de sa campagne électorale. Pour lui, ce traité signé en 2015 faisait la part trop belle à l’Iran et il convenait de le renégocier. C’était bien sûr un argument électoral pour contrer le camp démocrate, mais pas seulement. Cet engagement de retrait relevait également de la ferme volonté de contenir la montée en puissance iranienne afin de protéger Israël et l’Arabie Saoudite, piliers des alliances américaines au Proche-Orient.

    Le retrait fut décidé en mai 2018, assorti de sanctions économiques destinées à mettre l’Iran à genoux. La manœuvre, dite de « pression maximum », devait obliger le régime des mollahs à négocier un nouvel accord en échange de la levée des sanctions. Cet accord serait naturellement plus contraignant pour l’Iran, allant au-delà du problème nucléaire, englobant en particulier les missiles balistiques. Bien évidemment, le noyau dur des sanctions concernait le pétrole dont les exportations seraient rendues impossibles. Privé de cette ressource vitale, l’Iran ne pouvait que demander grâce.

    Ce que Trump n’avait pas suffisamment anticipé, ce sont les luttes de pouvoir au sein du régime iranien. Le clan des conciliants, emmené par le Président Rohani, était farouchement pour cet accord nucléaire, premier pas vers un apaisement des relations avec le monde occidental qui serait suivi d’une relance des investissements et du tourisme. Le clan des durs, symbolisé par les gardiens de la révolution, perdit de l’influence après la signature solennelle du traité à Vienne. Naturellement, la décision de Trump les remit en selle et, aujourd’hui, ce sont eux qui organisent la résistance au diktat américain.

    Cette résistance, l’Iran a décidé de la faire porter principalement sur le terrain du pétrole, tout en poursuivant sa politique d’implantation en Irak et en Syrie. A cela s’ajoute un soutien actif aux rebelles houthis en guerre contre le régime yéménite et l’Arabie Saoudite.

    Ainsi des pétroliers de diverses nationalités naviguant dans le Golfe persique ont subi des attaques non revendiquées. Les Américains ont accusé l’Iran haut et fort et ont fait procéder à Gibraltar par son allié anglais à l’arraisonnement d’un pétrolier iranien soupçonné de vouloir ravitailler la Syrie en pétrole. De provocations en rodomontades réciproques, la tension est allée croissante. Le point d’orgue fut atteint lorsqu’un drone américain fut abattu par un missile iranien. A cent millions de dollars le drone, le monde attendait une réaction américaine violente.

    Elle n’eut pas lieu et Trump affirma dans un de ses fameux tweets (quelle époque étrange…) qu’il avait, à la dernière minute, rappelé ses avions partis bombarder l’Iran afin d’éviter de nombreux morts. Personne ne croit à cette thèse et, au fond, il apparaît bien que Trump veuille éviter la guerre à tout prix.

    Sa grande idée était plutôt de convaincre les Européens de participer à l’escorte militaire des pétroliers franchissant le détroit d’Ormuz.

    Depuis 1945 et le début de la grande alliance américano-saoudienne, pétrole contre protection, le détroit d’Ormuz est considéré comme le lieu stratégique de l’approvisionnement du monde en pétrole. Chaque jour, ce sont 18 millions de barils qui y transitent, assurant ainsi 20% de la consommation mondiale. Large de seulement 50 kilomètres il constituerait un point de fragilité majeur en cas d’aggravation du conflit. C’est pourquoi Trump a eu cette idée de coalition internationale.

    Mais les Européens n’ont guère montré d’enthousiasme. Outre le coût considérable de telles patrouilles, leur utilité n’est pas apparue comme évidente. En fait, personne ne croit que l’Iran tentera de bloquer le détroit d’Ormuz. Ce serait un défi absurde, complexe à mettre en œuvre et suicidaire. Même les Européens seraient obligés de forcer l’Iran à ne pas menacer la libre circulation du pétrole et du gaz.

    Le détroit d’Ormuz aujourd’hui, s’il reste très important, n’est plus vital pour l’économie mondiale. Depuis que les Américains ont ouvert la voie du pétrole et du gaz de schiste, leur production s’est considérablement accrue au point d’en faire maintenant le premier producteur mondial de pétrole. L’Europe, pour des raisons purement idéologiques, s’est interdit d’explorer cette voie et l’on reste accablé par un tel aveuglement doublé d’une telle veulerie face aux « khmers verts ».

    La dépendance américaine vis-à-vis de l’Arabie Saoudite et donc du détroit d’Ormuz a disparu, ce qui rebat les cartes de ses alliances et de son interventionnisme potentiel. L’Europe est également moins dépendante : la Russie, les pays du Caucase, l’Algérie sont des fournisseurs stables et, en cas de besoin, les énormes ressources du Venezuela (les plus importantes de la planète) sont potentiellement disponibles.

    Ce qui se passe au Proche-Orient relève donc d’avantage d’une lutte idéologique que d’une guerre du pétrole. Et cette lutte idéologique, Trump a décidé de ne pas en faire un conflit armé. Le début de sa campagne électorale préparatoire à un éventuel deuxième mandat, y est pour beaucoup bien sûr. Ses engagements avant son élection ont été entendus par le peuple américain et une aventure militaire en Iran pourrait sonner le glas d’une réélection.

    Les Emirats arabes unis ont également joué un rôle dans cette retenue américaine. Situés juste en face de l’Iran, de l’autre côté de du détroit, ils seraient en première ligne en cas de conflit. Peu désireux d’y participer, ce très fidèle allié des Américains a pris du champ. Il s’est permis de signaler qu’un peu de prudence dans cette région explosive serait de bon aloi et des échanges courtois ont eu lieu avec le voisin iranien, initiative bien osée de la part d’une puissance sunnite envers l’hérétique chiite.

    De plus les Emirats sont les seuls à disposer d’une armée à peu près fiable parmi les pays sunnites et ils sont las de pallier, au Yemen, l’invraisemblable incurie de l’armée saoudienne. Leurs pertes augmentent face aux rebelles houthis (d’obédience chiite) et leur sortie progressive de ce conflit calamiteux déclenché par les Saoudiens n’est plus à exclure.

    Trump n’ignore rien de la faiblesse de son allié saoudien. Les frasques de son nouveau dirigeant Mohamed ben Salman (MBS pour les intimes), en particulier la séquestration du Premier ministre libanais Hariri et l’assassinat d’un journaliste d’opposition dans les locaux de son consulat en Turquie, ont durablement dégradé son image. D’allié stratégique, l’Arabie Saoudite devient progressivement un allié nécessaire mais parfois encombrant.

    Dans ce contexte, la retenue américaine prend tout son sens ainsi que le renvoi du pire faucon, John Bolton, l’homme qui ne regrette même pas l’intervention en Irak.

    Mais les gardiens de la révolution iraniens ne l’entendent pas ainsi et, eux aussi, appliquent la méthode de la pression maximum.

    La récente attaque de drones contre deux installations pétrolières stratégiques de l’Arabie Saoudite a surpris tout le monde. On ne sait pas encore très bien d’où sont partis ces missiles mais la main iranienne semble évidente. Là aussi, l’absence (pour l’instant) de réaction américaine est très frappante alors que les dégâts sont tout de même très importants pour l’économie pétrolière saoudienne. Accessoirement, la vulnérabilité de ses installations est apparue criante. Les Américains viennent d’ailleurs d’envoyer quelques renforts en urgence pour protéger les-dites installations.

    La doctrine américaine évolue donc et pression maximum semble se substituer à « changement de régime hostile ». Sauf nouvelle escalade imprévue (et tout est possible), il n’y aura sans doute pas de guerre pour le détroit d’Ormuz.

    https://www.lesalonbeige.fr/donald-trump-liran-et-le-detroit-dormuz/

  • Gilets jaunes devant la justice : déjà 3 000 condamnations

    Gilets jaunes.jpgAvec les nombreuses interpellations réalisées lors des manifestations des Gilets jaunes au cours de l'hiver et jusqu'au printemps, la justice a dû se prononcer sur des milliers de comparutions immédiates. En ont résulté 3 000 condamnations.

    Selon les informations du site Bastamag !, pas moins de 3 000 condamnations ont été prononcées par la justice française en lien avec les opérations de maintien de l'ordre dans le cadre de la crise sociale des Gilets jaunes.
    Le site militant, marqué à gauche, précise qu'un tiers de ces condamnations ont été assorties de prison ferme pour les prévenus.
    S'appuyant sur les informations du site Streetpress, Bastamag ajoute que 440 mandats de dépôts avaient également été prononcés au mois de juillet 2019, c'est-à-dire que, consécutivement à leurs comparutions (généralement immédiates), les prévenus partaient directement en détention, sans aménagement de peine.
    Le site Bastamag ! s'est livré à un véritable travail de fourmi et a recensé un échantillon de 3000 condamnations à de la prison ferme ou en sursis. Parmi elles, les journalistes ont constaté une majorité de condamnations en lien avec des violences commises contre les forces de l'ordre et des dégradations.
    [...]
    En savoir plus sur francais.rt.com
  • Cette mécanique infernale qui mène les agriculteurs au suicide

    Tabou de la profession, le suicide des agriculteurs est pourtant un véritable fléau. Chaque jour, un agriculteur décide de mettre fin à sa vie.

    Au départ, il n’y a qu’une passion, qu’un héritage familial à chérir. Et puis, malgré les 70 heures de travail hebdomadaires, l’impression de devenir plus comptable qu’agriculteur. De prendre le temps de compter chaque centime qui vous échappe, de parler plus aux banquiers qu’à sa propre famille. Un quotidien qui use, et qui tue. Selon la sécurité sociale agricole (MSA), un paysan se suicide tous les jours. Une réalité taboue longtemps cachée. Aujourd’hui, les langues se délient. Le sujet est même à l’affiche d’un film, « Au nom de la terre », en salle ce mercredi. Deux veuves et un agriculteur ont accepté de nous raconter leur histoire.

    Lire la suite sur Le Parisien

    https://www.tvlibertes.com/actus/cette-mecanique-infernale-qui-mene-les-agriculteurs-au-suicide

  • Emmanuelle Ménard sur l’immigration : «La politique d’asile aujourd’hui est détournée de sa finalité»

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    Alors qu’Emmanuel Macron s’est emparé de la question migratoire en cette rentrée politique, Emmanuelle Ménard, députée non inscrite de l’Hérault, s’exprime sur ce «sujet qui préoccupe les Français».

    https://fr.novopress.info/215607/emmanuelle-menard-sur-limmigration-la-politique-dasile-aujourdhui-est-detournee-de-sa-finalite/

  • Suisse : il trouve un trésor, l’apporte au Service archéologique et il est condamné

    […] Le particulier qui avait découvert une main en bronze datant de 3500 ans à Prêles (BE) à l’aide d’un détecteur de métal a été condamné à une amende de 2500 francs suisses. Le tribunal l’a reconnu mercredi coupable d’infractions à la loi sur la protection du patrimoine.

    Ce détectoriste avait fait cette découverte archéologique qualifiée d’exceptionnelle le 7 octobre 2017 dans un champ situé près du village de Prêles, dans le Jura bernois. Une lame de poignard en bronze et une côte humaine étaient enfouies près de cette main sculptée en bronze avec une fine plaque d’or. […]

    « Le prévenu n’est pas un pilleur et il n’est pas non plus animé par la cupidité mais par l’enthousiasme« , a relevé le juge. « Mais il ne peut pas décider de faire de la détection de loisir où il l’entend« , a ajouté le magistrat en soulignant que le prévenu avait pour dessein de faire également des trouvailles archéologiques. […]

    RTS

    http://www.fdesouche.com/1267257-suisse-il-trouve-un-tresor-lapporte-au-service-archeologique-et-il-est-condamne

  • LR ne devient pas de plus en plus conservateur, il devient de plus en plus “progressiste”

    LR ne devient pas de plus en plus conservateur, il devient de plus en plus “progressiste”

    Vous ne verrez plus jamais ce genre de photo. C’est fini. Passez votre chemin ! Il est de plus en plus difficile de trouver un élu ou responsable LR qui ira manifester le 6 octobre. La peur et la soumission de ce parti politique à la pensée “progressiste” de gauche est triste et lamentable. François-Xavier Bellamy est courageux et bien seul sur ce radeau :

    Bruno Retailleau, qui lorgne sur les présidentielles de 2022, n’ira pas :

    Bruno Retailleau apprécie depuis longtemps François-Xavier Bellamy. Il partage nombre de ses positions, l’a beaucoup soutenu lors des élections européennes de mai, où le philosophe était tête de liste. Mais le président du groupe LR au Sénat a une vraie divergence avec le député européen : lui ne participera pas à la manifestation du 6 octobre, organisée à Paris, contre la PMA.

    « J’apporte mon soutien à tous ceux qui manifesteront le 6 octobre contre la PMA sans père. Dans ce débat essentiel, chacun doit pouvoir s’exprimer et défendre sa conception de la filiation. Aucune opinion ne peut être assignée à résidence. Je prendrai toute ma part dans le débat parlementaire au Sénat pour défendre le droit de chaque enfant d’avoir un père et une mère. Néanmoins, j’ai choisi de ne pas participer à cette manifestation pour ne pas politiser outre mesure un sujet qui dépasse largement les clivages partisans », déclare Bruno Retailleau à l’Opinion.

    Christian Jacob, probable futur président de LR, n’ira pas et a demandé aux députés de ne pas y aller :

    Alors que le président des LR à l’Assemblée nationale avait déclaré que la place des députés de son groupe n’était pas dans la rue, mais dans l’hémicycle, le député Guillaume Larrivé vient d’annoncer qu’il irait pour sa part manifester (…) Décidément, l’heure n’est pas à l’unisson chez les Républicains. Alors qu’approche le 6 octobre, date à laquelle est prévue une grande manifestation de contestation au projet de loi sur la bioéthique, Guillaume Larrivé est sorti de l’ambiguïté. Lui qui déclarait à Valeurs actuelles il y a quelques semaines encore qu’il serait « là où il est le plus utile » (sous-entendu, à l’Assemblée ?), a fait son coming-out ce mardi sur Twitter. « Je ne peux approuver, en conscience, le basculement insidieux vers le transhumanisme. Je voterai donc, comme député, contre le projet de loi de bioéthique. Et je serai parmi les Français, dimanche 6 octobre à Paris, qui exprimeront leur attachement à la dignité de la personne humaine. »

    Le président LR de la commission des Affaires sociales du Sénat, Alain Milon, amendera le projet de loi bioéthique pour y introduire la gestation pour autrui (GPA) :

    “(…) Le président de la commission des Affaires sociales du Sénat, Alain Milon, est très favorable à l’extension de la PMA aux couples de femmes. Il va même plus loin que les macronistes. A 71 ans, ce médecin de profession défend l’idée d’une GPA très encadrée. Lors de l’arrivée du projet de loi bioéthique au Palais du Luxembourg prévue début 2020, le sénateur LR du Vaucluse va porter un amendement pour légaliser la gestation pour autrui à partir du moment où elle se ferait sur la base de don et non de revenus. « Ce qui paraissait impensable avant-hier, inacceptable hier, sera inéluctable demain », argue-t-il.

    Eric Ciotti, qui ne rate pas une occasion pour critiquer la proximité avec LREM de Christian Estrosi (favorable à la PMA)  n’ira pas manifester non plus comme le précise Libération :

    “Contrairement à ce que nous écrivions, Eric Ciotti a précisé début septembre qu’il ne manifestera pas”

    Enfin, nombre d’élus LR, qui s’étaient refaits une santé dans les Manifs pour tous en 2013, n’iront pas non plus :

    Le député Jérôme Nury, élu pour la première fois à l’Assemblée nationale en 2017, avait défilé dans la rue en 2012 en tant que conseiller général de l’Orne. Pas question d’y retourner cette fois-ci, même s’il est contre la PMA pour toutes. « La situation a changé. En tant que parlementaire, j’ai d’autres moyens d’expression que de descendre dans la rue », argue-t-il. « Quand on est député, c’est au sein de l’Assemblée nationale que le débat s’établit », renchérit sa collègue Véronique Louwagie, qui hésite encore entre voter contre et s’abstenir (…)

    Philippe Gosselin, député LR de la Manche, était lui en pointe de la mobilisation en 2013. Mais il ne « pense pas » aller à la manifestation du 6 octobre, car il « privilegie le débat parlementaire ». « Un changement n’est pas à exclure, on verra la suite », nuance-t-il, prudent.

    Damien Abad, le vice-président du parti, n’a lui pas manifesté en 2013. S’il a voté contre le mariage pour tous, il assure avoir hésité jusqu’au bout avec l’abstention. « La rue est un lieu de confrontation. Et sur ce sujet, on n’attend pas de confrontation, mais des débats », assène-t-il. Sur ces questions « sensibles » de la PMA et de la bioéthique, il dit attendre – comme beaucoup – l’avancée des discussions pour prendre position.

    Même l’actuel président des députés Les Républicains, Christian Jacob, qui était en première ligne des cortèges en 2013, ne participera pas a priori à la mobilisation du 6 octobre. Il a prévu d’aller dans l’Ain, à la rencontre de militants du parti. « Il sera chez moi, donc je ne vois pas comment il pourrait être dans la manifestation à Paris », sourit Damien Abad, le député du coin.

    Son collègue Pierre-Henri Dumont a lui aussi une excuse pratique toute trouvée pour la date du 6 octobre. « J’ai de grosses activités en circonscription car j’organise une cérémonie de remise de médailles, donc ce sera compliqué de me libérer », assure-t-il. Mais le député assure qu’il votera contre le texte et il n’exclut pas de participer à d’autres cortèges par la suite.

    En 2013, le président de l’UMP lui-même, Jean-François Copé, avait mobilisé ses troupes pour descendre dans la rue. Une participation qu’il dit aujourd’hui totalement regretter. « Ça a pris un tour malsain, avec des extrémistes qui sont venus se mêler aux manifestants. Depuis, je me suis juré de ne plus participer à aucune manifestation », nous assène le maire de Meaux, qui a quitté l’Assemblée nationale en 2017.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-ne-devient-pas-de-plus-en-plus-conservateur-il-devient-de-plus-en-plus-progressiste/