Le chef du parti national populiste espagnol VOX a reproché à l’Union européenne d’avoir fait pression sur les politiciens italiens pour chasser Matteo Salvini du gouvernement.
Santiago Abascal, le leader du parti populiste espagnol VOX, est intervenu lors d’un événement annuel organisé par le Fratelli d’Italia (Frères d’Italie), un parti national-conservateur, à Rome. D’autres dirigeants populistes de droite de premier plan, comme le Premier ministre hongrois Viktor Orbán, étaient également présents.
Au cours de son discours, Abascal a déclaré qu’il croit que les technocrates à Bruxelles ont comploté pour retirer Salvini du gouvernement italien afin de maintenir le flux de main-d’œuvre bon marché qui arrive en Europe, a rapporté Il Giornale.
« L’Espagne et l’Italie ont des frontières communes et les Espagnols et les Italiens partagent le souci de protéger leurs frontières des invasions migratoires causées par les oligarchies européennes qui inondent nos pays d’une main-d’œuvre bon marché », a dit M. Abascal.
« Il est clair que le ministre Salvini a été victime de ce qu’il dénonçait depuis 18 mois, que les Italiens sont de moins en moins maîtres de leur destin, qui une fois de plus a été décidé entre Bruxelles et Strasbourg », a ajouté le populiste espagnol.
Tout au long de son intervention, le dirigeant de VOX a également longuement parlé de la nature insidieuse des bureaucrates mondialistes irresponsables qui contrôlent actuellement l’UE.
« Les oligarchies politiques, économiques et culturelles d’Europe ont trahi les Européens et mènent nos nations dans une impasse, et c’est pourquoi nous sommes tous ici. »
« Parce qu’avec leur politique relativiste, ils attaquent la tradition culturelle et religieuse européenne. Et avec la politique d’ouverture des frontières, ils érodent la sécurité et la liberté dans nos rues, surtout pour nos femmes, et ils détruisent notre culture et notre civilisation. »
« Ils nous attaquent avec des impôts massifs. Ils nous gouvernent de loin, des gens que nous n’avons pas élus. »
« Ils imposent des politiques pour lesquelles nous n’avons pas voté. Ils nous volent notre identité culturelle, le droit à la propriété, la famille, la nation. Ils nous volent l’Europe, l’Europe que nous aimons, et veulent convertir notre terre. »
Abascal a conclu son allocution par quelques commentaires sur les chances du parti aux prochaines élections en Espagne en novembre.
« Je suis convaincu que lors des prochaines élections générales du 10 novembre prochain, Vox consolidera sa présence au parlement espagnol, où nous avons prouvé que nous étions la seule alternative aux politiques progressistes imposées par la gauche et approuvées par la droite, » a-t-il déclaré.
Le populiste espagnol a critiqué les partis de l’establishment en disant qu’ils sont devenus « de plus en plus difficiles à différencier, il serait donc parfaitement compréhensible qu’ils se présentent ensemble aux élections ».
Source: Voice of Europe, le 26 septembre 2019 – Traduction par Nouvelordremondial.cc