En théorie, Macron reste le garant de la laïcité face à l’islamisation et de notre sécurité face au terrorisme islamique. En pratique, sa grande porosité aux thèses communautaristes, voire fondamentalistes, inquiète. Les Frères musulmans ne se contentent pas de le soutenir, ils le conseillent parfois directement, comme Yassine Bellatar.
Pour Ahmet Ogras, président du Conseil français du culte musulman (CFCM) l'absence d'Emmanuel Macron au dîner de rupture du jeûne le 12 juin « est perçue par la communauté musulmane comme un boycott ». Voilà qui en dit long sur la capacité de chantage victimaire dont est capable ce proche des Frères musulmans et voilà qui manifeste la dépendance dans laquelle il estime qu'Emmanuel Macron est tombé. S'il est le premier Président depuis 10 ans à avoir, l'an dernier, assisté à cette cérémonie, c'est loin d'être le seul gage qu'il a donné à un islam plus ou moins radical. À ce titre, est-il le mieux placé pour protéger la France de l'islamisation, dont l'expression paroxystique est le terrorisme islamique ? Poser la question, c'est déjà y répondre.