Tragique de répétition. L’expression d’Alain Finkielkraut, en 2015, pour qualifier les attentats islamistes n’a pas perdu, malheureusement, de sa justesse. Tout particulièrement dans le cas de l’attaque au couteau qui a eu lieu, vendredi après-midi, à Londres. Sur le London Bridge où, déjà en mai 2017, une camionnette avait foncé sur la foule avant que ses trois assaillants islamistes ne poignardent des passants aux terrasses des cafés, tuant huit personnes. Un vendredi, comme le soir du Bataclan.
Mais le tragique de répétition atteint, ici, un nouveau stade, proprement insupportable, depuis que l’on a appris que l’auteur de l’attaque, un certain Usman Khan, 28 ans, avait été condamné en 2012 pour… terrorisme, et qu’il avait été remis en liberté conditionnelle. D’après des médias britanniques, l’homme portait un bracelet électronique.