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  • Aux origines de la question sociale en France. Partie 1 : Le royaume de France et la Monarchie avant 1789, par Jean-Philippe Chauvin.

    Illustration : La saline royale d'Arc et Senans : ce qu'aurait pu être l'usine et la condition ouvrière sans la Révolution, qui a livré les travailleurs au Capital...

    Le Cercle Lutétia a pour vocation de faire connaître les fondements et les raisons du royalisme et de la Monarchie en France, et d’étudier ceux-ci, avec l’aide des travaux et des réflexions menés sur la société française, ses évolutions et ses institutions, selon une perspective historique mais aussi et surtout politique. Le texte ci-dessous est la première partie d’un cercle d’études sur les origines de la question sociale en France, et il doit être l’occasion de discussions, de précisions ultérieures et de critiques constructives : il n’est donc qu’une ébauche, celle qui appelle à la formulation et à la rédaction d’une étude plus vaste et mieux construite sur cette question qui préoccupe tant nos contemporains et à laquelle les royalistes sociaux du Groupe d’Action Royaliste consacrent aussi tant de temps et d’énergie, dans leurs réunions et publications comme sur le terrain, dans la rue ou sur leur lieu de travail…

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  • Coronavirus : fermer une frontière ne la rend pas étanche

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    Entretien avec Alain de Benoist

    Breizh-info.com : De prime abord, que vous inspire ce coronavirus qui a touché la Chine d’abord, avant d’être détecté dans d’autres pays, et notamment en Europe ?

    Alain de Benoist : D’abord, un sentiment de déjà-vu. Des villes entièrement désertées, des avenues où ne circule plus aucune voiture, des populations confinées dans leurs logements, des régions entières mises en quarantaine, on a tous déjà vu ça. Mais c’était dans des films-catastrophes ou des films de science-fiction. Là, ce n’est pas du cinéma. On pouvait se faire une réflexion du même ordre en voyant s’écrouler les tours du World Trade Center. Cette fois, on est dans le réel. Le réel a rattrapé la fiction. Curieux sentiment.

    Ce qui frappe aussi, c’est la façon dont ressurgit immédiatement la logique du bouc émissaire. Au Moyen Age, quand il y avait une épidémie, on accusait les Juifs d’avoir empoisonné les puits. Aujourd’hui, des crétins s’en prennent aux restaurants japonais ou aux cars de touristes chinois. Permanence de l’irrationalité des foules.

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  • Les catholiques attachés aux principes non-négociables en faveur de Donald Trump

    Les catholiques attachés aux principes non-négociables en faveur de Donald Trump

    Nouveau sondage sur le vote des catholiques américains, réalisé pour EWTN et présenté par Catholic News Agency

    Le vote des catholiques américains reflète en général les tendances profondes de la société (un 50-50 légèrement en défaveur de Trump, ce qui peut surprendre).

    Mais on notera avec intérêt (et stupéfaction !) que la majorité des catholiques américains ne tient pour intrinsèquement mauvais ni l’avortement, ni l’euthanasie, ni le suicide assisté… Ceci explique cela.

    En revanche, le vote des catholiques américains tenant tout ce que l’Eglise enseigne est dans un rapport 2/3 1/3 en faveur de Trump.

    Il faut saluer l’engagement de l’épiscopat américain, qui a très largement fait connaître les principes non-négociables discernés par Jean-Paul II et Benoît XVI, et en a donné ex officio une analyse très fouillée.

    Dans un scrutin opposant un candidat favorable au ‘mariage’ homosexuel et à un ‘droit’ fondamental à l’avortement, et un candidat qui a clairement pris des mesures pro-vie, les consciences catholiques, bien formées par leurs pasteurs, savent qu’il faut nécessairement voter pour un bien…

    … et que les plus grands et irréparables et inacceptables maux sont ceux qui amènent la mort d’enfants innocents, ou mettent des enfants dans des conditions de vie néfaste à leur développement harmonieux.

    Bref, les catholiques américains, bien formés par leurs pasteurs, savent qu’il y a des principes non-négociables, une hiérarchie des biens à préserver, et quelle est cette hiérarchie !

    https://www.lesalonbeige.fr/les-catholiques-attaches-aux-principes-non-negociables-en-faveur-de-donald-trump/

  • Marc Trévidic sur les 43 jihadistes libérés en 2020

  • Voici revenues les grandes peurs…

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    Évidemment, ce ne sont plus celles du Moyen Âge : ni le diable, ni les sorcières, ni les loups ne rôdent plus dans l’imaginaire collectif en faisant trembler d’effroi les enfants. Mais quand même, la grande peste, celle de 1346, semble de retour. Certes, le Covid-19 est de son temps, un virus plus sournois que la bactérie de la peste, qui s’attaque à une humanité beaucoup mieux armée pour lutter contre les maladies et retarder la mort. La propagation est rapide et assez surprenante, mais les cas mortels demeurent très minoritaires.

    Toutefois, on ne peut éviter deux réflexions. La première s’appuie sur le point commun entre la grande peste et le coronavirus : tous deux sont liés aux échanges, à la circulation des marchandises et des personnes. En l’absence de vaccin et de traitement sûr, la réponse à l’épidémie actuelle consiste, avant tout, à mettre en marche arrière le processus d’ouverture qui anime l’idéologie dominante de la planète. Faute de fermer les frontières nationales pour refouler l’immigration irrégulière, l’Italie a mis en place le confinement de certaines villes pour isoler les personnes éventuellement contaminées. Le tourisme et les pèlerinages sont davantage endigués. Les manifestations qui rassemblent les foules sont annulées.

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