Parce qu’un homme politique de premier plan qui fut porte-parole du pouvoir et dont l’ambition était d’être maire de Paris a eu un comportement d’adolescent boutonneux un rien pervers et a poussé l’irresponsabilité jusqu’à en fournir la preuve à une correspondante d’occasion, certains exigent de resserrer un peu plus l’espace de liberté que constituent les réseaux sociaux. Porte-parole de plus en plus allumé de la macronie méprisante, Barbier s’inquiète du rejet des élites et réclame une répression dans les réseaux sociaux de l »anomie » des citoyens lambda
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Retour de La Manif pour Tous devant l’Elysée mardi prochain le 3 mars
Après l’échec du préfet de police de Paris, qui a tenté d’interdire la manifestation de Marchons Enfants mardi, le collectif appelle à revenir le 3 mars place Clémenceau, devant l’Elysée, pour continuer à mettre la pression sur le président de la République.
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Des défenseurs du voile islamique trollent Matignon par erreur
Sur une vidéo circulant actuellement sur Twitter, une femme se plaint que son groupe ait été refusé au restaurant Le Matignon (Paris) car l’une des femmes portait le voile. Les guerriers du camp du Bien se sont empressé d’aller mettre une mauvaise note sur Google… à l’Hôtel Matignon, qui n’est autre que la demeure du Premier ministre…
https://www.tvlibertes.com/actus/des-defenseurs-du-voile-islamique-trollent-matignon-par-erreur
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Associations : par ici, la bonne soupe !
L’affaire est abjecte. Un natif d’Égypte, naturalisé français à 20 ans, se fait gravement injurier par un saltimbanque : « T’es le roi des chameaux ! », « …j’ai parlé au zoo de Thoiry, ils sont ok pour que tu fasses ton prochain meeting avec ta tête de chameau… » Jean Messiha – c’est le nom de l’insulté – appelle à la rescousse ces deux piliers de l’antiracisme que sont SOS Racisme et la LICRA. Le premier répond que l’affaire est grave et que « la comparaison est infamante pour les chameaux ». Il faut se lever tôt pour trouver repartie aussi dégueulasse que celle de ce Dominique Sopo, patron de SOS bla-bla. Le deuxième, la LICRA, s’en lave les mains en parlant de tartuferie. Ah ! J’oubliais de vous dire que Jean Messiha est membre du bureau national du Rassemblement national : ceci explique évidemment cela. La preuve : on se souvient que ces officines s’étaient étranglées d’indignation lorsque Christiane Taubira avait été traitée de guenon : colère courroucée, anathèmes vengeurs et tout le tremblement.
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Grenoble (38) : la Justice désemparée face à une série d’incendies criminels revendiqués par l’extrême-gauche
A chaque fois, l’origine criminelle de ces feux ne fait aucun doute. Car, après les flammes, vient le temps de la revendication. Sollicité par le procureur de Grenoble, le Parquet national antiterroriste ne s’est pas saisi des dossiers.
(…) Voilà trois ans que la métropole s’embrase par endroits. Une succession d’incendies sous le regard impuissant des autorités.
Dernier épisode en date : dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 février, un laboratoire de recherche et des salles de classe d’un campus universitaire ont pris feu. La piste accidentelle paraît exclue. « Une porte du bâtiment semble avoir été fracturée et plusieurs départs de feu ont été constatés », a déclaré le procureur de Grenoble, Eric Vaillant.
Depuis 2017, la liste ne cesse de s’allonger. Et les lieux visés, une vingtaine à ce jour, sont variés. Le 21 mars 2017, des véhicules du centre communal d’action sociale (CCAS) sont détruits par les flammes. Une semaine après, deux voitures de la métropole sont visées. Puis, le 30 mai, une douzaine de véhicules de la société Enedis. Le 21 septembre 2017, le feu ravage un garage de la gendarmerie Vigny-Musset, un quartier de Grenoble. Le 26 octobre 2017, c’est au tour de la gendarmerie de Meylan, à l’est de la métropole, d’être touchée
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49.3 et obstruction : quand l’Assemblée trahit le peuple
Par Natacha Polony
Obstruction contre passage en force. On peut jouer longtemps à savoir qui est coupable de poignarder encore un peu plus violemment la démocratie représentative. Du début à la n, le projet de réforme des retraites aura constitué un naufrage politique. D’une idée plébiscitée par une majorité de Français, l’obstination technocratique à faire travailler plus longtemps des citoyens soupçonnés de paresse congénitale aura fait une occasion de plus de construire l’image d’un pouvoir autoritaire et sourd. En face, la guerre de tranchées des députés insoumis à coups d’amendements prétextes aura davantage encore détruit ce qui reste de débat à l’Assemblée nationale. Et ces mots consternants du corapporteur de la loi, le député MoDem Nicolas Turquois, lançant à l’opposition sans même se rendre compte de l’énormité de ses propos : « Certains ont dit “la République, c’est moi”, eh bien, la République, c’est nous, et vous, vous n’êtes rien. » Irresponsabilité, mépris des institutions et réduction de la politique à une guerre de religion. On peut jouer longtemps à tout cela. Jusqu’à ce que les citoyens ne croient définitivement plus en la République comme moyen de tendre vers le bien commun.
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L214 : le ministère de l’Agriculture pris en flagrant délit de double langage
Pour préparer une contre-attaque avant la diffusion d’une vidéo de L214 sur les dysfonctionnements d’un abattoir, des fonctionnaires du ministère de l’Agriculture avaient échangé par mail des «éléments de langage» pour leur défense. Manque de bol, ces courriels ont aussi été adressés à une association proche de L214.
C’est un scénario bien improbable que L214 vient de rendre public. L’association antispéciste a en effet été destinataire de mails qu’elle n’aurait jamais dû recevoir. Et pour cause : ces échanges de courriels témoignaient de la fébrilité du ministère de l’Agriculture face aux accusations que L214 s’apprêtait à révéler concernant un abattoir.
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La secte LREM
Nous avait-on assez chanté les louanges du magnifique esprit d’ouverture de M. Macron et de ses amis ? Ils devaient dépasser tous les clivages, unir la droite et à la gauche “en même temps”. On voit ce qu’il en advient quand il s’agit de faire des choix politiques – et oui, même LREM doit parfois choisir ! L’inénarrable Buzyn (qui vient d’abandonner – ce qui augure bien de son sens des responsabilités! – la patate chaude de son ministère en pleine crise du coronavirus et alors que la grève la plus longue de l’histoire paralyse toujours nos hôpitaux ruinés par le collectivisme) a “débarqué” des listes LREM pour les municipales à Paris Jérôme Dubus, ancien secrétaire national de l’UMP et conseiller de Paris. Son crime ? Avoir publié des tweets favorables à la Manif pour tous et à Eric Zemmour. Toujours l’admirable intolérance des “tolérants”… Au passage, cela montre aussi qu’il ne sert à rien de “draguer” la Macronie, qui est manifestement une secte – et cela pourrait être une leçon pour bien d’autres élus de droite.
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De 1945 à 1968 Le prix de l’abdication de la droite
On a peine à croire aujourd'hui, au vu de ce que le « quotidien de référence » est devenu, que l'article ci-dessous a pu paraître dans Le Monde. C'est pourtant le cas. Il y fut publié le 4 juillet 1968 sous le titre : « La droite et les événements »(1). Gilbert Comte, qui y fut journaliste durant vingt ans, nous a permis de publier à nouveau(2) ce texte, écrit « à chaud », extraordinaire de lucidité.
Par Gilbert Comte
Par son désarroi moral devant la crise universitaire et une abdication politique peut-être sans exemple dans sa récente histoire, la droite française n'aura pas médiocrement contribué à rendre les troubles de mai fort périlleux pour la nation. Pendant trois semaines, l’anarchie estudiantine put battre l'Etat, tituber entre l'incohérence et le vandalisme, tomber certains soirs en Sorbonne dans d'inquiétantes névroses, sans produire autre chose parmi nos conservateurs qu'une courtisanerie apeurée, ou des lamentations inefficaces.
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Les guerres d'Ernst Jünger sont aussi les nôtres
« Le problème de Jünger est un problème du siècle. Sa première expérience n'a pas été les femmes, mais la guerre. »
Ce jugement de son compatriote, le dramaturge Heiner Muller, pourrait servir d'exergue aux deux volumes que Gallimard, dans la prestigieuse Pléiade, vient de publier, hommage à celui qui nous a quittes il y a dix ans déjà, à 102 ans.
Il s'agit bien de guerre, et seulement d'icelle, dans ces deux tomes, dont le second tient formellement plus du journal intime. Deux tomes, deux conflits, deux époques. D'une guerre l'autre, si l'on peut ainsi paraphraser Céline qu'il n'appréciait d'ailleurs guère (en témoigne une rameuse page assassine du Journal parisien), Jünger n'est plus le même. Entre Orages d'acier, récit tiré de son journal du front durant la Grande Guerre et La Cabane dans la vigne, journal commencé le 13 mai 1945, quelques jours après la capitulation du IIIe Reich - mais paru trois ans plus tard -, s'écoulent plus de quinze années, celles d'une entre-deux-guerres pleine de bruits de bottes et bientôt de Führer.