Une action matinale qui a enflammé la classe politique toulousaine toute la journée. En cause, l’exécution symbolique de l’effigie de Marianne, et plus généralement du régime républicain. Face à la polémique, l’Action Française sort du silence.
Il y a des symboles auxquels il ne vaut mieux pas toucher. C’est le cas de Marianne, symbole de la République française qui a été symboliquement condamnée à mort par une poignée de militants royalistes, samedi 29 février sur le Pont-Neuf à Toulouse. Une action coup de poing qui a déclenché l’ire de toute la classe politique toulousaine, de l’ensemble des candidats aux élections municipales et même du président du département. Le porte-parole local de l’Action Française, Nicolas Viau s’explique dans nos colonnes.
Infos-Toulouse : En quoi consistait votre action ?
Nicolas Viau : Samedi 29 février à l’aube, nous sommes allés au Pont-Neuf de Toulouse pour pendre une effigie de Marianne sous l’arche principale. Nous avons lu un acte d’accusation du régime républicain et nous avons accompagné la pendaison de quelques slogans et fumigènes.
L’action a fait l’objet d’un clip.