- Page 15
-
-
Des policiers attaqués à coups de tirs de mortiers et de cocktails Molotov la nuit du 23 avril en région parisienne
Les forces de l’ordre ont une nouvelle fois été prises pour cible dans la nuit de jeudi à vendredi en région parisienne, notamment par des tirs de mortiers mais également par des jets de cocktails Molotov. Un homme a été interpellé à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), deux autres à Évry (Essonne), rapporte le site Actu17.
Jets de pavés, tir de mortiers et cocktails Molotov
(…) Peu avant minuit dans la cité du Luth à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), deux équipages de CRS venus en renfort pour faire face aux violences urbaines, ont été soudainement pris pour cible par le jet de deux cocktails Molotov. Plusieurs individus les auraient lancés à partir du toit de la tour Léonard de Vinci. Les engins incendiaires n’ont toutefois pas atteint leur cible.
-
Nicolas Dupont-Aignan, sur la crise Covid-19 : “ce qui se passe dans les Ehpad est une indignité nationale”
Nicolas Dupont-Aignan estime que l’Etat a décidé de ne pas envoyer les personnes âgées malades en réanimation. Il se dit choqué de la gestion “en dépit du bon sens” de la crise sanitaire dans les Ehpad en France et réclame une commission d’enquête.
-
Xavier Raufer sur les émeutes dans les banlieues : « Il y a une grande lâcheté de l’appareil d’État »
Les banlieues françaises sont-elles en train de s’embraser ? Quelle est la réalité du terrain dans les banlieues ? Ces quartiers « sensibles » vivent-ils un nouveau 2005 ?
Xavier Raufer, criminologue, enseignant au CNAM (Conservatoire national des arts & métiers) au pôle sécurité-défense/criminologie répond à toutes ces questions.
-
Le COVID-19 est-il sorti du laboratoire de Wuhan ?
Et si le COVID-19 avait été inventé par l’homme ? Si on veut réellement demander des comptes sur la gestion de la crise sanitaire aux politiques, il faudra certainement remonter à l’origine de l’apparition de ce virus.
Vendredi 17 avril, le professeur Luc Montagnier semait la panique sur le plateau de Pascal Praud, sur CNews. « L’histoire du marché aux poissons est une belle légende. Ce n’est pas possible », indiquait-il, allant à contre-courant de la communauté scientifique et de l’OMS. Prix Nobel de médecine pour sa découverte du VIH, le professeur dénonçait un virus qui « a échappé peut-être à ses promoteurs ». « Au départ, ils ont travaillé sur un modèle qui est le virus de la chauve-souris, et c’est ce virus-là qu’ils ont modifié. Je pense – c’est l’hypothèse la plus raisonnable – qu’ils voulaient faire un vaccin contre le VIH. Donc, ils ont utilisé un coronavirus, qui en principe pouvait atténuer et ne pas donner de maladie, comme porteur des parties de molécules du virus du Sida », avait-il expliqué.
-
Gérard Bardy : « Le plus grave est le silence complice des journalistes sur la mortalité dans les EHPAD »
Le journaliste et écrivain Gérard Bardy, ancien rédacteur en chef à l’AFP, analyse la façon dont les médias français couvrent la crise du Covid-19 et partage son inquiétude sur l’avenir de cette profession en pleine mutation.
Comment analysez-vous la manière dont la presse française traite cette crise ?
Pour suivre les informations concernant le Covid-19 sur plusieurs grands médias étrangers, je peux dire, par comparaison, que la presse française ne devrait pas sortir grandie de cet épisode ! À de rares exceptions près, dont il faut saluer le courage, les journalistes font du suivisme, relayant en boucle les informations officielles sans oser poser la moindre question qui dérange.
Sur la suppression des stocks de masques sous Hollande/Touraine, sur la non-reconstitution de ces stocks et la non-préparation d’une stratégie de crise sanitaire sous Macron/Buzyn, sur l’absence de masques, de combinaisons, de gants, etc., dans de nombreux établissements hospitaliers et maisons de grand âge, plus de deux mois après le début de la crise… sur tout cela, c’est-à-dire ce qui préoccupe quotidiennement les Français, aucune enquête de fond dans les médias ! -
MAIS OÙ EST L'ARGENT DES COLONIES ?
-
Eric Zemmour : « Si on autorise les musulmans à fêter le Ramadan tous les soirs entre voisins, pourquoi ne pas avoir autorisé les chrétiens à fêter Pâques ? »
Pour Éric Zemmour, c’est très clair! Si on autorise les musulmans à fêter le Ramadan tous les soirs entre voisins, pourquoi n’avoir pas autorisé les Juifs à fêter Pessah et les Chrétiens Pâques!! Extrait de Face à l’info sur Cnews.
-
Le pire est à venir, par Maxime Tandonnet
L’objectif n’est pas de faire peur, mais de se préparer au moins mentalement. Dix millions de personnes au chômage, (même « partiel »), soit un tiers de la population active, des centaines de milliers de petits commerces, entreprises de restauration, PME ruinés, plus de 20 000 morts, la liberté d’aller et venir saccagée, l’explosion de violence dans les banlieues: la France comme le monde occidental connait un ébranlement titanesque. Le virus n’est sans doute que l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. La crise de civilisation couvait. Attention! Nous n’en sommes sans doute qu’au début de la catastrophe.
-
L'apocalypse molle Entretien avec Nicolas Bonnal
Cela faisait quelque temps que l'on avait perdu la trace de Nicolas Bonnal, conservateur vagabond dont on lisait les chroniques dans Le Libre Journal de la France courtoise de Serge de Beketch. Il nous revient avec Mal a droite, son dernier livre, qu'il faut lire de toute urgence. S'il est vrai que la culture, c est ce qu'il reste quand on a tout oublié, eh bien, Nicolas Bonnal est la culture à lui tout seul un îlot de science dans un océan d'insignifiance.
Le Choc du mois : Il y a des apocalypses dures, d'autres qui sont molles. C'est le propos de votre dernier livre, Mal à droite...
Nicolas Bonnal : Peut-être y a-t-il dans l'histoire un mouvement de balancier permanent que l'on pourrait résumer en termes schopenhaueriens en un va-et-vient de souffrance et d'ennui. La souffrance correspondant aux époques de brutalité, famines et guerres. L’ennui, où nous nous trouvons présentement, aux époques molles. Car l'apocalypse, aujourd'hui, est fatiguée. Elle a la gueule de bois, la gueule de Moi, la gueule du Mal de vivre générationnel. On l'a trop attendue et elle n'est pas venue. Ou plutôt, elle nous est arrivée toute ramollie. Notez que c'était le cas de l'empire romain. Prenez Cléopâtre de Mankiewicz avec Elizabeth Taylor et Richard Burton, c'est déjà l'apocalypse molle. Du pain, des jeux et des « people », avec les amours de Cléopâtre. Rien de nouveau sous le soleil. On disposait alors d'un confort matériel relatif imposé par la force impériale. Le modèle américain s'est imposé grâce à la bombe atomique le modèle romain, grâce aux conquêtes et à la réduction en esclavage des peuples qui avaient résisté. Ensuite, on allait aux thermes, aux bains, aux jeux, voir les chrétiens se faire massacrer et les lions dévorer les petites filles. À cela, notre époque a ajouté la dimension technologique, forme aiguë d'aliénation. Les Romains n'avaient pas d'iPod. Aujourd'hui, c'est l'iPod qui fait l'homme, et non pas l'inverse. Plutôt que de télécharger sur Internet les grands textes latins, on va sur Facebook exhiber ses fesses ou son visage.