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Une « guerre » ne doit pas en cacher d’autres !, par Christian Vanneste.
Platon a écrit que « la perversion de la Cité commence avec la fraude des mots ». La France est une Cité, une nation affaiblie par la corruption d’un vocabulaire miné par les manipulations idéologiques de laboratoires lexicaux destinés à la mutation des idées du peuple. Lorsque les mots changent, c’est la pensée qui change et la conscience collective qui constitue la réalité d’une nation parce qu’elle correspond à son identité
Lorsque l’Etat de droit remplace subtilement la démocratie, que le mot populisme devient une marque de réprobation, que la culture ne s’écrit plus qu’au pluriel, que la discrimination positive justifie l’inégalité jusqu’à permettre la préférence étrangère, la mutation se produit : les défenses immunitaires s’effacent, et c’est tout un peuple qui peut mourir, qui peut subir une euthanasie, car il ne va même pas en avoir conscience puisque les moyens de le dire auront disparu. La mort d’une nation, d’une civilisation, est moins visible que celle d’un homme, parce qu’elle est plus lente et imperceptible, et pour cette raison, il faudrait être au moins aussi soupçonneux envers les laboratoires qui triturent les mots qu’à l’égard de ceux qui manipulent les virus.
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Repenser le patriotisme économique Aux armes (économiques), citoyens ! (article de 2011)
Aujourd'hui, la plupart des entreprises du CAC 40 sont des structures apatrides pour lesquelles la France n'est qu'un « site d'implantation » parmi d'autres, plus rarement un moyen de créer de la valeur ajoutée symbolique, en communiquant autour de la « french touch » ou du « luxe à la française ». Pour le reste, il n'y a plus, ou très peu, du point de vue industriel, de patriotisme économique. Mais est-ce là l'avenir ? Peut-être pas.
Notre confrère L'Expansion vient de publier(1) un intéressant dossier consacré aux entreprises dites « les plus patriotes », agrémenté d'un palmarès. Qui trouve-ton au premier rang de ce prétendu « patriotisme économique » ? Bouygues, l'entreprise qui a largement accompagné l'immigration de peuplement en France et contribué ainsi à augmenter le chômage des Français de souche. Si patriotisme il y a donc, c'est que celui-ci ne se mesure plus qu'en impôts payés en France et en gains d'images apportés pour notre pays sur les marchés à l'ex-port. Après tout, pourquoi pas ! Mais ne perdons pas de vue que le « patriotisme » de Bouygues n'est jamais qu'une conséquence subie de son activité, et non le moteur de celle-ci.
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Des masques pour tous... mais pas pour Stéphane Ravier et ses administrés marseillais
Voici ce qu’on peut lire sur Valeurs actuelles : « Antoine Baudino, attaché parlementaire de Stéphane Ravier et candidat RN à la mairie de Berre-l’Étang (Bouches-du-Rhône), cherchait en effet 1 000 visières de protection auprès des entreprises de la cité phocéenne afin de fournir les commerçants du 7e secteur de Marseille. Parmi plusieurs réponses positives accompagnées d’un devis, à sa grande surprise, il reçoit cette réponse quelque peu détonante de l’une de ces entreprises, nommée Make it Marseille : « Désolé, nous ne souhaitons pas contribuer à vos actions, ne partageant pas les mêmes valeurs que le Rassemblement National. » Contacté par Valeurs actuelles, le sénateur RN Stéphane Ravier ne mâche pas à ses mots à l’encontre de cette société : « Ça ressemble à une attitude de “salauds” ».
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Le responsable éco du figaro estime qu’« Un « tsunami » de licenciements, susceptible de détruire des millions d’emplois en France, est inévitable »
Pour Marc Landré, responsable du service EcoFrance (Le Figaro), un « tsunami » de licenciement est inévitable. Selon lui, la purge qui se prépare va être d’une violence inédite. Les suppressions de postes se chiffreront en centaines de milliers, si ce n’est en millions.
(…) Si le dispositif de chômage partiel permet de passer le cap de la crise, en suspendant les contrats de travail, il ne garantit en rien leur pérennité en sortie de confinement et reprise d’activité. Certes, l’État ne repliera pas son plan de soutien du jour au lendemain mais il ne va pas régler pendant des mois les salaires de plusieurs millions de personnes. Et sans cette perfusion, les entreprises exsangues après des semaines à l’arrêt ou au ralenti n’auront d’autre choix que de licencier. (…)
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Le numéro 1188 (20 avril 2020) de Royaliste est paru...
SOMMAIRE du numéro :Cible : monétiser !La Nation française
Économie : la fin d'un monde ? par Nicolas Palumbo.
Des fractures dans l’Union, par Sylvie Fernoy.
Cloud souverain, encore d’actualité ? par Guillaume Villers.
Covid 19 : ce qui nous a manqué, par André Grandier.
L’Écho du net : « New deal », par Loïc de Bentzmann.
La Quinzaine sociale.Les Chemins du Monde
Venezuela-USA : le conflit rampant, par Marc Sévrien
La crise sanitaire en Afrique de l’ouest, par Yves La Marck.
Voix étrangères, par Yves La Marck.Les Faits marquants.Synthèse
« Opération Barbarossa » : la guerre absolue, par Bertrand Renouvin.Les Idées
Les conditions de la renaissance, par Jean, comte de Paris.
Puisque tout s’est arrêté..., par Gérard Leclerc.
Montalembert, libéral empêché, par Annette Delranck.
Dans les revues.Correspondance
Les lecteurs de Royaliste face à la crise sanitaire.Le Mouvement royaliste
L’autorité morale du discours d'Élisabeth II, par Denis Cribier.
Brèves royales, par Frédéric de Natal.
Actualités de la Nouvelle Action Royaliste.Editorial
Il faudrait décider ! par Bertrand RenouvinPour acheter ce numéro : http://nouvelle-action-royaliste.fr/boutique/resultat/sous/royalistePour nous s’abonner et nous soutenir: http://nouvelle-action-royaliste.fr/presentation/royalistePour nous contacter : Royaliste, rédaction-administration :Bloc C, BAL 13 – 36,38, rue Sibuet, 75012 PARISlejournal@nouvelle-action-royaliste.frPour vous désinscrire de la liste de diffusion:ROYALISTE PARAIT RÉGULIÈREMENT ET ACCROÎT MÊME SA PAGINATION SUR 16 PAGES, malgré les difficultés liées à la crise sanitaire actuelle.Vous recevez donc votre journal en version numérique, sous format PDF, lors de sa parution.Cependant, nous avons été contraints de suspendre la diffusion en version papier jusqu’à la fin des mesures de confinement et le rétablissement complet du service postal.Dès que la situation sera redevenue normale, nous adresserons aux lecteurs qui en feront la demande les exemplaires papier qu’ils n’auront pas reçus.Nous vous remercions de votre compréhension. Royaliste a besoin de votre soutien dans cette période difficile. -
Sortir du confinement ? Emmanuel Macron et ses guildes n’y ont aucun intérêt
De Marion Duvauchel :
Emmanuel Macron veut-il tuer les Églises chrétiennes ou veut-il diminuer le pourcentage à venir de djihadistes ?
Contre la demande fort raisonnable des Évêques de France et des autres représentants des cultes chrétiens, notre président a tranché : pas de messe avant juin mais permission du Ramadan en famille. Il convient bien évidemment de vérifier si M. Macron, en politique avisé, a juridiquement fait préciser de quoi on parle quand on parle de réunion de famille : les oncles, tantes, cousins ? Ou les seuls parents et les enfants. S’il n’a pas précisé, alors nous pouvons tirer deux ou trois conclusions que je voudrais exposer avec la précision des scolastiques.
Une première hypothèse est que M. Macron est profondément attaché à la tradition catholique et sait parfaitement qu’elle vieillit comme la France entière, hormis les musulmans. Il nous protège. Un petit peu contre nos représentants, les prélats de France, mais enfin, il tient beaucoup à nous, selon toute apparence et ne souhaite pas voir nos paroisses se vider davantage. Mais autoriser la réouverture des écoles et refuse les célébrations cultuelles, c’est un « en même temps » qui laisse penser que l’imposture continue.
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Des banlieues en éruption et des policiers qui font irruption… dans une église ! Quand cessera ce cirque ?
Échange nocturne surréaliste, digne de l’Ancien Régime une heure moins le quart avant la Révolution, sur une page Facebook dédiée aux habitants de Versailles… question intriguée : « Vous entendez ces détonations au loin ? » Réponse candide : « Ce sont les Grandes Eaux du château, non ? » Sauf que le spectacle tant prisé des touristes, qui se termine traditionnellement, dans le parc, par un feu d’artifice au-dessus du bassin de Neptune a été évidemment, coronavirus oblige, annulé cette année.
N’ont pas été annulées, en revanche, de toute évidence les festivités des cités, qui n’entendent pas, elles, se priver de leurs Menus-Plaisirs.
C’est donc dans la très bourgeoise ville de Versailles, rue Hector-Berlioz, près du stade, au sein du quartier sensible de Jussieu, qui jouxte celui très résidentiel de Montreuil, que les policiers, appelés pour des blocs de béton déplacés et des poubelles en feu, sont tombés dans un guet-apens : ils ont essuyé des tirs de mortier (les feux d’artifice !), tandis qu’un véhicule était incendié et qu’une entrée de parking commençait, elle aussi, à être la proie des flammes (source policière).
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La Grèce, rempart face à l'invasion « migratoire »
Éclipsée par la pandémie de Covid-19, la « crise migratoire » ou plutôt la tentative d’invasion de la Grèce par des cohortes de migrants instrumentalisés par Erdogan n’en constitue pas moins un défi majeur pour l’ Europe. L'UE y répond par la lâcheté, quelques nations par la solidarité.
La « crise migratoire » à la frontière grecque a fait de brefs passages dans les journaux début mars, avant d'être chassée des écrans par l'arrivée d'un autre ennemi, invisible, celui-là, le coronavirus. Pourtant, la menace que fait planer la Turquie en lâchant sur les frontières européennes des dizaines de milliers de migrants agressifs est au moins aussi tangible, déstabilisatrice et mortelle que celle de la pandémie de Covid-19. C'est en tout cas ce qu'affirme le ministre turc de l'Intérieur, Sûleyman Soylu : « Les réfugiés qui traversent l'Europe seront bientôt un million, les gouvernements européens tomberont, leurs économies seront déstabilisées, leur bourse s'effondrera, ils ne pourront rien faire. »
Fin février donc, après avoir subi des revers en Syrie, où ses troupes interviennent aux côtés des djihadistes opposés à Assad, Erdogan décide de réactiver le chantage aux migrants pour arracher à l'Union européenne et à l'OTAN un soutien direct à son entreprise expansionniste. Ankara déclare « ne plus pouvoir garder les migrants » et en lâche donc 75 000 sur la frontière grecque. Rapidement, l'opération apparaît pour ce qu'elle est : l'envoi organisé et planifié d'une troupe de supplétifs pour agresser un pays voisin. Ankara a réquisitionné des cars pour acheminer lesdits migrants aux portes de la Grèce, notamment au poste-frontière de Kastanies, leur faisant miroiter un eldorado européen, menaçant - de l'aveu des intéressés - les plus récalcitrants.
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Banlieues : au diable la tiédeur – Confinez-moi ça !
Depuis l’accident ayant causé une fracture ouverte à un multirécidiviste à Villeneuve-la-Garenne, les banlieues s’embrasent à nouveau. Le feu ultra communicant touche une liste non négligeable de communes dans le 92 et le 93. Montreuil, Aulnay-sous-Bois, Villeneuve-la-Garenne, Nanterre, Gennevilliers, Asnières, Meudon, Clichy, Rueil-Malmaison, Saint-Denis, Clichy-sous-Bois, Drancy, Neuilly-sur-Marne, Montreuil, La Courneuve, Bobigny, Bondy, Villepinte, Fontenay-sous-Bois, Orly, Champigny, Boissy-Saint-Léger… Toute la litanie des cloaques, pardon des territoires perdus de la République, pardon à nouveau, des territoires en reconquête républicaine comme le dirait Christophe Castaner, se dévide sous les yeux impuissants des policiers, hallucinés des patriotes, sous le regard veule des politiques et biaisé des journalistes.