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  • Alors que la France manque de tests, Emmanuel Macron veut les rendre accessibles “à tous les pays”

    VA – En pleine visioconférence avec le ministre de la Santé, Olivier Véran, et les membres de l’OMS pour une réunion sur la lutte contre le Covid-19, Emmanuel Macron a d’abord tenu à remercier tous les professionnels de la santé vendredi 24 avril : du personnel humanitaire à l’ensemble des membres des ONG qui « se battent activement contre le virus et ses conséquences ». Dans cette lutte, le président de la République a insisté sur quelques points pour gagner la bataille contre l’épidémie. « On a quatre piliers », a-t-il dévoilé. « Le premier est notre efficacité collective pour soutenir les systèmes de soin […] Cette initiative permettra d’aider les pays les plus vulnérables pour renforcer leur système de soin », a-t-il ajouté.

    Mais c’est sur le deuxième point qu’Emmanuel Macron a insisté : les tests de diagnostics. « On a tous ce défi de développer nos systèmes de tests. Il faut qu’on les rende accessibles dans tous les pays du monde, y compris les plus fragiles, les plus vulnérables », a-t-il martelé.

    (…) “Rendre les tests accessibles aux Français serait déjà un pas de géant…”, a réagi Eric Ciotti, sur Twitter.

  • En embuscade, le Rassemblement national prépare l’après-coronavirus

    Renforcé par une crise qui valide nombre de ses postulats politiques, le parti de Marine Le Pen s’impose comme le seul opposant audible depuis le début de la pandémie. Le RN s’active en coulisse sur un projet alternatif pour l’après-coronavirus. Et regarde vers 2022.

    En ce mois de janvier finissant, Steve Bannon est saisi par ce genre d’intuition qui lui a permis, il n’y a pas si longtemps, de déceler un président des États-Unis là où le reste du monde moquait un milliardaire fantasque. L’ancien conseiller de Donald Trump décroche son téléphone et s’émeut auprès du Français Jérôme Rivière, député européen du Rassemblement national: « Je ne comprends pas que vous ne parliez pas plus du virus. » L’Américain anticipe une crise sanitaire gravissime, un confinement généralisé, une récession mondiale. Quand Rivière relate sa conversation à la présidente de son parti, il la découvre tout aussi informée et inquiète que Bannon. Depuis mi-janvier, Marine Le Pen absorbe tout ce qu’elle peut sur le virus de Wuhan, se fait traduire des articles de la presse étrangère, alerte ses équipes sur l’imminence d’une crise qui révélera au monde notre extrême fragilité. Rivière jette un œil rétrospectif sur ce qui pour beaucoup relevait à l’époque de l’exagération : « Marine aurait-elle fait mieux qu’Emmanuel Macron ? Ça reste à démontrer, mais on dit que gouverner, c’est prévoir : elle vient de prouver qu’elle savait prévoir. »

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  • Et pendant ce temps, la police est priée d’éviter d’intervenir dans les territoires musulmans

    Et pendant ce temps, la police est priée d’éviter d’intervenir dans les territoires musulmans

    Le patron de la police nationale a demandé des «explications» :

    « Le directeur général de la police nationale (DGPN) a été informé de la diffusion d’un telex de la direction départementale de la sécurité publique du Calvados donnant des instructions restreignant les conditions d’intervention et de patrouille de la police nationale pendant la période du ramadan ». « La police nationale intervient en tout point du territoire pour assurer la sécurité des personnes et des biens quelles que soient les circonstances. Le DGPN a demandé qu’un rapport d’explications lui soit transmis dès ce soir ».

    Selon la note envoyée par le chef d’état-major de la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Calvados aux chefs de service du département,

    « il n’y a pas lieu d’intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un regroupement de personnes rassemblées après le coucher du soleil pour s’alimenter». «Le directeur demande à tous les personnels de la DDSP de faire preuve de discernement en la matière, afin d’éviter qu’un manquement aux règles de confinement ne dégénère et provoque un trouble supérieur de violences urbaines ».

    Et après on raconte que l’islamisation est un fantasme d’extrême-droaate !

    https://www.lesalonbeige.fr/et-pendant-ce-temps-la-police-est-priee-deviter-dintervenir-dans-les-territoires-musulmans/

  • Justice en coronavirus, par Jacques Trémolet de Villers.

    L’actualité judiciaire, évidemment, c'est le coronavirus, c'est-à-dire le néant : audiences supprimées, greffiers absents, délais de procédure repoussés. Seules demeurent les audiences pénales d'urgence sur les mises en liberté, par lesquelles les autorités aux abois envoient les prisonniers se faire confiner ailleurs.

    Cette situation dite exceptionnelle nous change peu puisque voici plusieurs semaines que les avocats en grève faisaient renvoyer toutes les affaires. L’après, dit le président de la République, ne sera pas comme l’avant. On veut bien le croire. Quand tout ce retard va déferler, il va falloir mettre les bouchées doubles. Notre magistrature est-elle prête pour soutenir cet assaut ? On déplore aujourd’hui l’état de misère dans lequel ont été laissées les urgences hospitalières. On déplorera la vétusté, le manque de moyens, l’abandon de la Justice.

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  • « Comprendre l'Empire » Entretien avec Alain Soral (mai 2011)

    Comprendre l'Empire.jpegFut un temps où on voyait régulièrement Alain Soral à la télévision. On ne l’y voit quasiment plus. L’affaire Dieudonné est passée par là. Il s'est réfugié sur Internet et à Egalité & Réconciliation, association qu’il anime Dans son dernier opus, qui rencontre un public assez large, il s'efforce de « comprendre l’Empire ». Ou comment on est passé de l’universalisme républicain, égalitaire et national, au cosmopolitisme impérial, inégalitaire et déraciné. C'est un succès de librairie d’autant plus inattendu que le livre s'est heurté à une conspiration du silence de la presse mainstream. C’est pour nous l’occasion de lui donner la parole.

    Le Choc du mois : Votre ouvrage représente une sorte « d'histoire de France et du monde de 1789 à nos jours » vue au travers de votre grille d'analyse politique, économique et sociale. Pour atteindre ce but ambitieux tout en restant dans le format d'un ouvrage grand public, vous avez recours à une multitude de courts paragraphes, condensés et incisifs. Cette formule donne une grande densité et une indéniable facilité d'accès à l'ouvrage, mais ne vous a-t-elle pas parfois contraint à un excès de « simplification » des problématiques traitées qui peut être « frustrant » pour un auteur ?

    Alain Soral : Je ne pense pas que le synthétique soit simplificateur. Je pense même que mes chapitres, additionnés les uns aux autres, produisent une analyse des plus complexe de la réalité. Mais l'habitude de la lourdeur universitaire et de sa poudre aux yeux bibliographique peut donner, c'est vrai, cette impression de légèreté au lecteur influençable.

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  • Deux poids deux mesures, plus facile d’intervenir dans une église

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    Témoignage exclusif du servant de messe, exerçant lui-même le métier de policier

    Dimanche dernier, trois policiers armés « requis par un voisin » font irruption dans l’église Saint-André-de-l’Europe, à Paris, pour demander l’arrêt d’une messe en raison du non-respect du confinement. L’un des servants de messe – lui-même gardien de la paix ! -, présent durant la cérémonie, témoigne au micro de Boulevard Voltaire.

    Dimanche dernier, vous étiez servant de messe à Saint-André-de-l’Europe, à Paris lorsque des policiers ont fait cesser la célébration dominicale. Comment cela s’est déroulé ?

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  • La première contre-révolution

    De nombreux historiens, moins sages analystes que propagandistes, ont souvent cantonné l'étude de la contre-révolution à l'éloge des vertus religieuses de la chouannerie ou à l'exégèse des maîtres de la théocratie. Cela a longtemps suffi à la droite « catholique et française toujours », cette ancienne droite de Mac Manon annexant les réactions au despotisme révolutionnaire à sa propre défense du trône de droit divin et de l'infaillibilité pontificale. Comme cela confortait l'histoire jacobine, trop heureuse d'assimiler l'opposition intellectuelle à la Révolution à de l'obscurantisme clérical ou à de l'illuminisme providentialiste, tout en réduisant les révoltes populaires contre l'absolutisme républicain à n'être qu'un combat d'arrière-garde livré par une coalition d'hobereaux et de paysans fanatisés.

    En étudiant les idées, les doctrines et les stratégies du parti aristocratique (le « Parti noir » entre 1789 et 1791, La Première contre-révolution de Jacques de Saint-Victor vient réviser judicieusement cette vision étroite de la résistance à la Révolution et ouvre un champ d'explorations intellectuel fertile pour qui veut dépasser l'horizon politique républicain. Cet essai nous révèle un continent méconnu de la pensée politique française aux racines vénérables et aux intuitions souvent lumineuses, un courant d'idées aussi éloigné de l'économisme libéral que du fétichisme de l'Etat et du volontarisme jacobin.

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  • Ubuesque

    Ubuesque

    Lu sur le blog d’Yves Daoudal :

    Le « centre Covid-19 » de Quimper a fermé ses portes aujourd’hui, faute de clients.

    Il avait ouvert le 30 mars. Quelque 250 curieux étaient allés voir. Seulement « 50 à 70 » d’entre eux s’étaient fait testés. Parmi eux, « quelques cas » de coronavirus. (On notera l’extrême précision des chiffres donnés par le médecin chef.) Mais depuis deux semaines, plus rien. Et les personnels de santé « s’épuisaient à ne rien faire ». Sic.

    Et Quimper – et toute la Cornouaille – va rester confiné, presque toute l’activité économique à l’arrêt, et toute l’activité culturelle et scolaire, pour une maladie qui n’existe pas…

  • Villeneuve-la-Garenne, pour en finir avec le mythe de la banlieue abandonnée

    Un fait divers en plein confinement a enflammé les réseaux sociaux puis les rues de cette commune des Hauts-de-Seine, une énième poussée de violence dans une ville pourtant loin d’avoir été défavorisée.
    À la fin du XIXe siècle, Villeneuve est un hameau charmant établi sur les bords de Seine, un lieu où l’on vient facilement depuis Paris avec l’arrivée du chemin de fer.
    On y compte alors près de trente bistrots et guinguettes.
    Ce lieu lumineux et pittoresque attire les peintres, et notamment l’impressionniste Alfred Sisley, qui y pose son chevalet en 1872.
    Caillebotte, Monet, Manet, Signac, Morisot peignent un peu plus loin sur les mêmes berges face à Argenteuil, autre charmante bourgade.
    , qui compte alors un peu plus de 3.000 habitants, se détache de Gennevilliers et devient une commune indépendante en 1929.
    Le bourg prospère, avec notamment deux usines automobiles, une usine à gaz, des ateliers de chantier naval et de nombreuses cultures maraîchères.
    Mais c’est dans l’après-guerre que la commune se transforme à toute allure : de 1954 à 1965, un programme immobilier incroyable entraîne la construction de près de 8.000 logements, essentiellement des barres juxtaposées les unes à côté des autres.
    La population est multipliée par six en quinze ans.

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  • Entretien avec Pierre Manent

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    Disciple de Raymond Aron, dont il fut l’assistant au Collège de France, le philosophe, auteur de remarquables travaux sur le libéralisme et l’État- nation, analyse la crise inédite que nous vivons et le rapport à la politique qu’elle révèle. Pour lui, nous subissons un retour des « traits les moins aimables de notre État ». Le confinement, mesure « primitive »
    et « brutale », est une suspension inédite de nos libertés. Il s’accompagne d’une prise de conscience collective des conséquences de l’abandon de l’idée d’indépendance nationale depuis des décennies. L’auteur de La Cité de l’homme voit dans la crise actuelle « la fin du bovarysme européen » et la confirmation de l’hégémonie allemande dans une Union délitée. C’est moins le libéralisme qui est remis en cause que l’idée d’un ordre humain réduit à la seule gestion des flux, juge Pierre Manent.

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    http://synthesenationale.hautetfort.com/