« Faisons remarquer, en passant, que ce n'est pas être belliciste, que d'être partisan de la défense armée de la vie, pas plus que ce n'est pas être fasciste que d'être sincèrement DEMOPHILE, sous l'égide d'une direction sociale unique, continue et traditionnelle et non pas démocrate, dans le désordre permanent des multiplicités de directions incompétentes... » (Docteur P. CARTON). Nos études sur le sujet remontent aux années 80 où sous ce titre, une chronique était publiée dans « Le Paysan Biologiste » et dans « France Paysanne et Rurale ».
Dans la « Rubrique Ecologique » du journal : « Le Paysan Biologiste » (num. 55, 1er trimestre 1988), j'écrivais à propos du nucléaire : Cette forme d'énergie représente aux yeux de certains (EDF, gouvernement) une solution « propre ». On ne remplace pas le pétrole et le charbon par une source énergétique dont on ne maîtrise ni les conséquences (en général catastrophiques) en cas d'accident, ni le stockage illimité des rebus de sa production... Les cités et lieux de travail pourraient parfaitement jouir pour le chauffage et l'éclairage d'un mélange de gaz, de géothermie, de solaire, etc. Les solutions existent encore faut-il ne pas les nier. La radioactivité est une menace qui peut durer et se chiffrer en milliers d'années. Le péril chimique est plus contrôlable mais n'en demeure pas moins un grave danger. Le développement économique ne doit pas s'exercer, comme ce fut le cas pendant le XIXe siècle, sur la misère populaire. Cette fois-ci le martyre, serait dans une dégradation inévitable de la santé due aux retombées chimiques néfastes, mal contrôlées, d'une production industrielle ubuesque. Après Tchernobyl, de sinistre mémoire, ce fut une désinformation totale de la part de la république antisociale, qui nous a expliqués sans ciller que le nuage radioactif venu d'Ukraine s'était arrêté aux frontières de la France. La catastrophe Japonaise de Fukushima nous fut livrée, par les mass-médias, aux ordre de l’Etat, comme sans conséquence (sic) pour notre santé. Il est vrai que la situation avec le nucléaire vendu comme indispensable, à force d'arguments économiques et scientifiques, nous fait penser à une politique de « gribouille », d'apprentis sorciers des premiers âges de notre civilisation… A la moindre alerte catastrophique, cette énergie non maîtrisée entraîne de graves conséquences, souvent irréductibles. Il ne reste alors que les incantations, triste situation au XXIe siècle, de la part d'une société matérialiste redécouvrant l'humilité, en étant acculée à la prière dans un ultime appel à Dieu, bref pourquoi pas… On nous dit qu'il y avait plus de morts avec le charbon, mais doit-on pour cela faire de telles comparaisons et cela voudrait-il dire que nous regrettons le charbon ?