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Débat entre Alain de Benoist, Frédéric Rouvillois et Eric Zemmour
Quand on parle de la droite, tout le monde sait de quoi il retourne. Et pourtant, personne n'est capable d'en donner une définition rigoureuse. Où la situer ? Qui retenir ? Sur quels critères ? Le style de préférence aux idées ? Les idées de préférence aux nuées ? Ou encore l'autorité plutôt que la liberté et la liberté plutôt que l'égalité ? Tout cela, et d'autres choses encore, tant la droite est hétéroclite et finalement dissemblable. Pour y voir un peu plus clair, nous avons fait se confronter trois spécialistes de la droite.
Le Choc du mois : Comment définiriez-vous la droite ? Est-il possible de dire : ici finit la gauche, ici commence la gauche ?
Alain de Benoist : On ne pourrait le dire que si le clivage droite-gauche constituait une sorte de bande continue sur laquelle il n'y aurait qu'à déplacer le curseur pour savoir où l'on se trouve. Ce n'est pas le cas. « La droite » et « la gauche » n'existent tout simplement pas en tant qu'essences intemporelles. Tout ce que l'historien peut saisir, ce sont des configurations « de droite » ou « de gauche », qui varient considérablement selon les époques et les pays. En outre, ces deux mots n'ont de sens qu'au pluriel, il y a toujours eu des droites (ou des gauches) très différentes les unes des autres, certaines d'entre elles ayant plus d'affinités avec certaines gauches (ou certaines droites) qu'avec les autres droites (ou les autres gauches). Notons encore que les idées voyagent souvent, de droite à gauche et vice-versa selon les époques, l'écologisme ou le régionalisme ont pu apparaître comme « de droite » ou « de gauche ». À la fin du XIXe siècle, être pour la République désignait clairement l'homme de gauche. Ce n'est évidemment plus le cas aujourd'hui. D'autres thématiques sont inclassables le sens de la gratuité est-il de gauche ou de droite? Et la philosophie tragique ? C'est la raison pour laquelle les politologues n'ont jamais pu donner de la droite ou de la gauche une définition unitaire qui fasse l'unanimité. Toutes les définitions qu'on a proposées de la « vraie droite » ou de la « vraie gauche » n'ont jamais reflété que des opinions subjectives ou des préférences personnelles.
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Devrons-nous remercier Emmanuel Macron pour ce confinement sans fin ?
Confinés. Prisonniers à l’intérieur de nos frontières familiales. Pour combattre un virus contre lequel, à ce jour, nos gouvernants ont été incapables d’agir avec efficacité.
Ah ! Si nous avions pu tester, village après village, ville après ville, quartier après quartier, tout aurait été différent et il eût été inutile de nous enfermer pour un temps indéterminé « chez nous ». Emmanuel Macron, pour qui le mot « frontière » est un péché mortel, n’a donc eu qu’une seule idée en tête : isoler 65 millions de Français chez eux, derrière nos portes devenues aussi infranchissables que le mur de Berlin.
Cette décision dont on ne connaîtra les effets désastreux, sur les plans économique, social, moral, qu’au retour à une vie normale, a été prise par la plupart des grands pays. À défaut d’avoir prévu comment lutter contre une telle pandémie. Mais ce n’est pas pour cela que nous devons nous satisfaire de ce confinement douloureux.
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Confinement et violence
Le 16 avril 1797, jour de Pâques, l’équipage du Queen Charlotte, navire de la Royal Navy, hisse le drapeau rouge, signale de la mutinerie. Après une longue expédition dans la Manche, Lord Bridport, Amiral de la flotte, vient en effet de donner l’ordre de reprendre la mer. Pour les marins, c’en est trop ! Immédiatement, le Royal George, le Royal Sovereign, le London, le Glory, le Dukes, le Mars, le Marlborouth, le Ramillies, le Robust, l’Impétueux, le Defence, le Terrible, le Pompée, le Minotaur et le Defiance, hissent à leur tour le pavillon de la révolte. Les marins débarquent des officiers dont certains manqueront d’être pendus. Des hommes sont tués. La mutinerie se répand bientôt dans toute la Royal Navy. Les équipages, divisés entre mutins et loyalistes, se battent au moment de l’appareillage des navires. L’Amirauté ne plie pas et fait tirer sur les navires rebelles. La répression mettra fin à la mutinerie le 13 juin. Des peines de mort par pendaison, des châtiments corporels (fouet) et la prison attendent les mutins qui ne parviennent pas à fuir à l’étranger.
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Le Pr Raoult sauve ses patients, ses détracteurs les laissent crever
Si la visite qu’Emmanuel Macron a rendue au Pr Raoult fut une surprise pour tout le monde, y compris pour ses ministres, c’est qu’elle fut préparée dans le plus grand secret.https://madeinmarseille.net/64908-visite-emmanuel-macron-lihu-professeur-raoult-chloroquine/
Didier Raoult a ainsi pu remettre au Président les résultats de sa dernière étude sur 1 062 patients, traités avec son protocole associant chloroquine et antibiotique.
Un succès incontestable et sans aucune toxicité cardiaque.
Sur 1 061 patients traités, 973 (92 %) ont été guéris en 10 jours. Et quelques jours de plus pour d’autres.
Pour 46 patients (4,3 %), les choses se sont compliquées.
5 sont décédés, ce qui donne un taux de mortalité de 0,47 %. Tous étaient âgés de 74 à 95 ans.
10 ont été placés en soins intensifs.
31 ont été hospitalisés 10 jours ou plus.
Sur ces 41 patients, 16 sont encore en traitement, 25 sont guéris.
Interprétation : « La combinaison HCQ-AZ, lorsqu’elle est démarrée immédiatement après le diagnostic, est un traitement sûr et efficace pour COVID-19, avec un taux de mortalité de 0,5 %, chez les patients âgés. Il évite l’aggravation et élimine la persistance et la contagiosité du virus dans la plupart des cas. » -
NOTRE PATRIE !
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Dictature de santé publique, par Frederic Rouvillois.
https://www.fondation-du-pont-neuf.fr/
« Le temps est venu » écrit Michel Chevalier le 9 avril 1832, au début de l’épidémie de choléra qui va frapper Paris de plein fouet, « où les peuples doivent, sous peine d’une mort hideuse, soigner leur corps à l’égal de leur esprit ; où la sollicitude des gouvernements doit embrasser aussi bien le développement matériel de la race humaine que son développement rationnel, et s’occuper autant (…) de leur chair (…) sous toutes les formes, qu’il s’occupe ou qu’il est censé s’occuper de leur intelligence[1] ».
Même si le parallèle paraît quelque peu artificiel, il n’est pas tout à fait sans intérêt de comparer, sur ces questions du corps et de la santé, les réactions des saint-simoniens, face à la terrible vague de choléra qui s’abat sur la France en 1832, et la manière dont leur lointain disciple Emmanuel Macron va tenter de répondre, à partir de mars 2020, à la crise du Coronavirus.
Même si le parallèle paraît quelque peu artificiel, il n’est pas tout à fait sans intérêt de comparer, sur ces questions du corps et de la santé, les réactions des saint-simoniens, face à la terrible vague de choléra qui s’abat sur la France en 1832, et la manière dont leur lointain disciple Emmanuel Macron va tenter de répondre, à partir de mars 2020, à la crise du Coronavirus. Dans l’un et l’autre cas, une épidémie mondiale, la première venant des Indes, la seconde de Chine, semble avoir pris par surprise un pays qui se croyait plus ou moins à l’abri de la contagion- mais qui ensuite comprend rapidement que le bilan humain risque d’être lourd : en 1832, le choléra emportera 19000 Parisiens et fera plus de 100 000 morts.
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Coronavirus: le nombre de décès des suites du Covid-19 aux États-Unis dépasse celui en Italie
Les États-Unis ont dépassé l’Italie pour le plus grand nombre de décès dans le monde liés au coronavirus ce samedi, approchant les 20.000 après un nombre record de décès de plus de 2.100 morts pour la journée de vendredi. Mais les États-Unis n’ont pas encore « atteint le pic » de la pandémie, a déclaré vendredi la docteure Deborah Birx, coordinatrice du groupe de travail sur les coronavirus de la Maison Blanche. Plus de 500.000 cas de coronavirus ont actuellement été recensés dans le pays.
Pendant ce temps, dans la ville durement touchée de New York, le maire Bill de Blasio a déclaré samedi que les écoles publiques seront fermées pour le reste de l’année pour ses 1,1 million d’élèves. Et dans un effort pour empêcher la propagation du virus, certains États prennent des mesures supplémentaires pour empêcher les grandes célébrations de Pâques.
Dans le Kentucky, le gouverneur Andy Beshear a annoncé que toute personne qui se rendait à un rassemblement de masse pourrait faire enregistrer sa plaque d’immatriculation, permettant aux services de santé locaux de délivrer des commandes d’auto-quarantaine. Un juge fédéral en Californie a rejeté la demande d’une église de San Diego d’organiser un service de Pâques, même avec des mesures de distanciation sociale, y compris éventuellement l’obligation pour les membres de porter des combinaisons dangereuses.
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Jean-Marie Le Pen : « Cette espèce de grève générale volontaire me paraît suicidaire »
Source Causeur cliquez ici
Il y a quelques jours, une méchante rumeur a couru au sujet de Jean-Marie Le Pen : il aurait été infecté par le Covid-19. Démentant ce bruit malveillant, le fondateur du Front national répond aux questions de Causeur. Confinement, causes de la pandémie, monde d’après : le Menhir, 92 ans, bon pied bon oeil, déplore notre impréparation et notre sujétion à la Chine mais récuse tout parallèle avec la guerre de 40. Entretien.
Jean-Marie Le Pen bonjour. Je commencerai par une question des plus simples : comment allez-vous en ces temps de pandémie ?
Jean-Marie Le Pen. Une fake news a annoncé que j’avais été touché par le coronavirus mais le cadavre bouge encore ! (rires) C’est inexact, je suis comme tout le monde obligé de rester chez moi mais cela ne me prive pas et me débarrasse d’un certain nombre de fâcheux.
Enfant, vous avez vécu la débâcle de 1940. Comme Emmanuel Macron, dressez-vous un parallèle entre cette guerre bien réelle et la « guerre sanitaire » en cours ?
Non, il n’y a rien de comparable. À part le terme de guerre, je ne vois aucune comparaison raisonnable entre la situation créée par la pandémie et un conflit de la dimension de la Seconde guerre mondiale ou peut-être de la future.
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Journal du chaos
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