Bernard Plouvier
Dans la traversée de sa Vallée de larmes, l’humanité espère depuis l’aube des temps préhistoriques – et espèrera toujours, car la nature humaine est perpétuellement demanderesse de solutions exceptionnelles – qu’un génie ou qu’un grand initié en communication avec l’au-delà le guérisse des maux... même lorsque l’imprévoyance, l’irréflexion, l’avidité sont les principaux responsables du fléau.
En nos jours de pandémie, on s’accroche à des promesses fallacieuses, comme celle de « l’immunité à vie » après le contact avec un agent infectieux ou une vaccination. Alors même que l’on sait depuis la seconde moitié du XXe siècle que sont labiles l’immunité humorale – liée aux anticorps –, qui dure au mieux une vingtaine d’années. L’immunité cellulaire – liée au couple macrophages & T-lymphocytes – dépend d’un tas de facteurs exogènes (alcool, tabac, médicaments immuno-déprimants pour prendre des exemples très simples) ou endogènes (diabète, cancer, insuffisances rénale ou hépatique).