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La fin des cathos de gauche
Jérôme Fourquet est le directeur du département opinion et stratégie d’entreprises chez le plus célèbre de nos sondeurs, L'IFOP. Il propose aujourd’hui une réflexion sur le glissement à droite des catholiques, nourrie de sondages mais alimenté aussi de ces innombrables détails qui font l’histoire.
Le point de départ de Jérôme Fourquet, c'est sans doute le livre de Gaël Brustier sur la Manif pour tous intitulé significativement Le Mai 68 des conservateurs. Les Grandes Manifs de 2013 ont-elles constitué comme une révolution tranquille au cours de laquelle, malgré l'insuccès final, les catholiques, massivement représentés, auraient retrouvé leur fierté et leur identité sociale, perdue depuis longtemps, dans l'euphorie des Trente glorieuses ? Il fallait l'objectivité du sondeur pour vérifier ce diagnostic et, au besoin, le prolonger ou le moduler. Ce livre, À la droite de Dieu, offre une sorte d'inventaire chiffré des mutations droitières du catholicisme français, qui donnent une chance, dans notre pays à la droite tout entière…
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Le vaccin et la haine.
L'avenir dira si le vaccin russe contre le COVID-19 est efficace, fiable et performant.Mais le scepticisme aussi automatique que dégoulinant de haine contre Poutine affiché par les scientifiques de mes fesses qui pullulent depuis six mois sur les plateaux de télévision et font la pluie et le beau temps dans les coulisses du pouvoir, le doute janséniste des éditorialistes politiques uniformément formatés par les écoles de propaganda-journalisme, le mépris goguenard de ces "consultants" venus d'on ne sait où pour le plaisir de "consulter" la courbe d'évolution hebdomadaire de leurs piges, est ignoble.La détestation de ce grand pays résistant à l'ordre mondial autant que les pressions des laboratoires font que, par idéologie autant que par cupidité, le monde occidental et l'Europe, sont parfaitement capables d'inclure ce vaccin, même s'il s'avérait salvateur, dans la liste des produits interdits à l'importation dans le cadre des sanctions imposées à la Russie depuis sa légitime récupération de sa terre de Crimée.Le Système en est là... -
La République et la Question ouvrière 2/3
II. Causes politiques
À la nouvelle de l'atroce tuerie de Draveil, on crie un peu partout que c'est la guerre sociale. Ce n'est pas la guerre sociale, c'est la guerre civile. La cause première de ces massacres est politique. Si le travailleur et le soldat se sont rués l'un contre l'autre, c'est en vertu de la cause profonde qui égare à la fois l'ouvrier et le bourgeois, mais le bourgeois plus que l'ouvrier, celui-ci ne pouvant que s'agiter dans cette impasse, tandis que le bourgeois pourrait, s'il y voyait, découvrir une issue qui délivrerait tout le monde. On a mis sur les yeux de la bourgeoisie un obturateur.
Une condition absurde et inhumaine ne peut que provoquer des actes déraisonnables et inhumains : l'ouvrier, qui n'a que son travail et son salaire, doit naturellement appliquer son effort à gagner beaucoup en travaillant peu, sans souci d'épuiser l'industrie qui l'emploie. Pourquoi se soucierait-il de l'avenir des choses, dans un monde qui ne se soucie pas de l'avenir des gens ? Tout dans sa destinée le ramène au présent : il en tire ce que le présent peut donner. Qu'il le pressure, c'est possible. Il est le premier pressuré.
— Mais il n'en tue pas moins la poule aux œufs d'or, ce qui n'en est pas moins d'un pur idiot.
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Sur Valeurs Actuelles, « Le mot "féminicide" occulte les violences contre les hommes et les infanticides », par Charlotte d'Ornellas.
Le mot "féminicide" a été martelé dans les médias et par les institutions mais que nous dit cette expression féministe pour décrire le meurtre d'une femme ?
Qu'est-ce qui se cache derrière ce néologisme ? Pourquoi occulte-t-il les autres formes de violences intra-familiales, par Charlotte d'Ornellas.
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La République et la Question ouvrière 1/3
NOTICE des éditeurs : ces articles ont été publiées en quatre fois, dans l'Action française, du 30 juillet au 11 août 1908, en réaction aux événements de Draveil et Vigneux.
Dans ces deux villes ouvrières de Seine-et-Oise, les ouvriers des sablières se mirent en grève en juin 1908, après qu'une première bagarre avec la gendarmerie eut éclaté le 2 juin, faisant un mort chez les grévistes et plusieurs blessés de part et d'autre. Les meneurs ayant été arrêtés, la Fédération du bâtiment décida d'une journée de grève générale le 30 juillet et appela toute la population à manifester. Le gouvernement Clemenceau envoya la troupe à Draveil ; elle y fut accueillie à coups de pierres et répondit par des coups de feu. Il y eut trois morts et plusieurs dizaines de blessés. Le 1er août, le pouvoir fit arrêter huit des principaux chefs de la Confédération générale du Travail (C.G.T.), considérés comme les instigateurs des troubles. Ils furent relâchés le 31 octobre suivant, aucun fait matériel de rébellion n'ayant été relevé contre eux, ni aucun fait de provocation.
Le premier article, daté du 30 juillet, paraît le matin même des événements de Draveil. Le second, daté du 1er août, les commente à chaud ; le troisième, daté du 4 août, revient sur le drame et évoque la pendaison d'un buste de Marianne à la Bourse du travail, survenue la veille (on trouvera en note la reproduction d'une vignette de propagande exaltant ce fait d'armes des militants ouvriers royalistes). Enfin, le dernier article, daté du 11 août, prend quelque recul et tire la leçon politique des tragiques émeutes de Draveil.
Source du texte : Dictionnaire Politique et Critique, fascicule 13, p. 263-269. La notice s'inspire de la même source, donc d'une rédaction de 1932. Les notes en sont également tirées, à l'exception de la vignette reproduite dans la note 2, ajoutée par nos soins.
I. La Question ouvrière
Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, en temps de calme ou les jours de crise, la bourgeoisie ne comprend pas la question ouvrière, et cela, faute de la voir.
Quelques-uns apprennent par cœur un rudiment qui ne dit que des vérités : la Révolution a supprimé les organisations ouvrières et confisqué leur patrimoine, c'est depuis lors que l'ouvrier souffre et se révolte... Historique exact, conclusion parfaite et certaine. Mais le bourgeois qui récite cela en est-il moins tout possédé des passions et des préjugés de sa classe ? Comprend-il bien le mal dont il dit la raison ?
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Les catholiques et l’avortement
Dans la torpeur estivale et avec un hémicycle aux trois quarts vide, les députés ont voté la légalisation de l’infanticide avec des “garde-fous” si ténus que l’on peut dire que cette légalisation vaut en toute situation (je veux bien sûr parler de ce que la novlangue qualifier “d’interruption médicale de grossesse” pour “détresse psychosociale”).
Au même moment, un lecteur m’a fait découvrir un article universitaire relatif au débat sur la “dépénalisation” de l’avortement à titre expérimental (la loi Giscard-Chirac-Veil de 1974). Bien sûr, nous savons tous comment on est passé en 50 ans d’une logique de dépénalisation à une logique de “droit fondamental”, où ce sont désormais les défenseurs de la vie qui peuvent être sanctionnés par la “justice”. Mais il est fascinant – et terrifiant – de constater la responsabilité des catholiques dans le vote de la loi Veil. Alors que le vote fut serré, plusieurs théologiens de renom (et habitués, comme par hasard, des médias “bien-pensants”!) légitimèrent pas des arguties tordues une “réforme de la législation” et les évêques hésitèrent à rappeler nettement la doctrine catholique. Seule Rome parla clairement, mais elle était trop loin pour avoir une réelle influence sur le débat politique.
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La gestion douteuse de Christophe Castaner à Forcalquier épinglée dans un rapport
Dans un rapport de 42 pages, la chambre régionale des comptes de Provence-Alpes-Côte d’Azur pointe des « irrégularités » dans la gestion des comptes publics de la ville de Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence) par son ancien maire, Christophe Castaner, et son successeur, Gérard Avril, durant la période courant de 2014 à 2018.
Une série « d’erreurs et d’incohérences »
Christophe Castaner, à la tête de cette commune de 5.000 habitants de 2001 à 2017, a été remplacé, lorsqu’il est devenu ministre, par son premier adjoint, Gérard Avril. Ils sont donc comptables des « irrégularités » citées par le rapport. Rendu public le 21 juillet, il mentionne notamment le « report systématique de congés non pris et des heures supplémentaires non récupérées ni monétisées » pour les agents municipaux de la ville, précisant que cela s’est fait « d’année en année, sans limitation dans le temps ».
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L’étrange Rudolf Hess
46 années de détention, soit 19 de plus que saint Mandela, telle fut la tragique coda du parcours de l'étonnant Rudolf Hess, fidèle parmi les fidèles d'Adolf Hitler.
Le destin de Rudolf Hess était déjà relié à un grand conquérant puisqu'il naît dans la ville d'Alexandre le Grand (Alexandrie), le 26 avril 1894. Sa famille possède, dans cette Egypte sous tutelle anglaise, un prospère commerce d'import. Rudolf grandit dans une vaste maison de trois étages, avec un jardin luxuriant sur les toits. Il est très attaché à sa mère, son père, austère protestant patriote, étant plus distant.
En 1908, le patriarche fait ses valises pour revenir en Allemagne, à Bad Godesberg (Westphalie), ville du futur célèbre congrès social-démocrate. En 1914, Rudolf s'engage dans le 7e régiment bavarois d'artillerie avant d'être reversé dans l'infanterie. Il monte au feu le 4 novembre 1914, à la bataille d'Ypres. Il est ensuite dans la Somme et en Artois. Il obtient par son courage le grade de caporal et la croix de fer de deuxième classe. Le 21 septembre 1916, il est grièvement blessé par des éclats d'obus devant le fort de Douaumont. Il sera encore blessé dans les montagnes de Transylvanie (1916), et frôle la mort en recevant une balle au poumon à Focasani (Roumanie) durant l'été 1917. Il est nommé lieutenant pour sa bravoure. Déclaré inapte pour l'infanterie à cause de ses blessures, il devient pilote d'aviation mais ne livre qu'une seule bataille, au-dessus de Valenciennes, peu avant l'armistice.
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Covid 19 – Des milliers d’Allemands manifestent à Dortmund contre la dictature sanitaire
Allemagne – Dimanche, plus de 2.800 personnes – selon les chiffres de la police – ont manifesté à Dortmund contre la dictature sanitaire imposée sous prétexte de lutter contre le Covid 19.
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