
Quels sont les atouts du PS à 15 mois de la présidentielle ? La masse militante ? Il n’y a plus de militants. La cohérence de sa doctrine ? Personne n’est en mesure d’identifier une « ligne du parti » différente de celle des écolos ou même de LREM, dans sa phase actuelle, étatiste et centralisatrice. Sa culture du débat ? Mais pour qu’il y ait débat, il faut clivages, courants, motions. Il n’y a plus rien de tout cela au PS. Et pourtant les candidats se bousculent. Car, comme chez les généraux de l’Empire, chaque personnalité du PS peut penser que la gloire est à conquérir à la pointe du sabre. Hidalgo et Montebourg ont dégainé les premiers et lancé la charge.






