Nous assistons, ces derniers jours, à un véritable règlement de comptes dans la presse américaine. Les grands titres de gauche reprennent enfin les révélations des titres de droite, vieilles de plus de dix-sept mois.
En effet, et non sans douleur, la presse non mainstream (ou favorable à Trump, disons-le), et en première ligne le New York Post, clame, depuis plus d’un an à qui veut bien l’écouter, la corruption du fils de l’actuel président, Hunter Biden, et les possibles conflits d’intérêts de son père alors que ce dernier était vice-président de Barack Obama. À ces révélations fracassantes, et juste avant les élections présidentielles de novembre 2020, la presse bien-pensante n’avait que « manipulation russe » à la bouche.