
Macron voudrait se mettre à dos le monde enseignant qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Lors de sa conférence de presse, définissant l'école comme « un chantier majeur », il a fait preuve d'une méconnaissance totale du travail des professeurs, qui ne les incitera guère à soutenir sa politique. Aurait-il acté qu'il a perdu le vote des personnels de l'Éducation nationale et qu'il ne vaut pas la peine de les ménager ? En tout cas, par ses propositions démagogiques, il risque fort d'en pousser un grand nombre, même parmi ceux qui votaient à gauche, à préférer Marine Le Pen ou Éric Zemmour.






