On sait que la première victime de la guerre c'est toujours la vérité. Le conflit en Ukraine nous le confirme jour après jour.
Or, un affrontement politique binaire tel que le deuxième tour de l'élection présidentielle à la française, s'inscrit dans la même logique, bafouant les principes dont se réclame la démocratie.
Le débat public a été bloqué par la non-campagne du premier tour. Or, il va manifestement s'investir maintenant, se cristalliser, sur un certain nombre de mensonges.
L'un des plus grossiers portera, – le plus important, aux yeux des Français nous prévient-on donc aimablement dans les gros médias, – sur la question dite du "pouvoir d'achat".