
[Ci-dessus : couverture du recueil d'entretiens avec de nombreux écrivains-guerriers : Bail, Bergot, Bigeard, Bolloré, Bourdier, Beketch, Guy Des Cars, Figueras, Fleury, Griotteray, Héduy, Holeindre, Jacquemard, Mabire, Saint-Loup, Sergent, Venner, Villemarest. Avec pour chacun, un résumé de sa vie et sa bibliographie]
Ils sont ici un peu moins d’une vingtaine — 2 groupes de combat avec leur équipe de voltige et leur pièce d’appui — qui seraient parfois surpris de se trouver ensemble. Les conflits qu’ils ont vécus se suivent et ne se ressemblent pas, tout au long de ce bref quart de siècle où la France a réussi à perdre 3 guerres et à n’en gagner qu’une seule, dans le sillage d’alliés qui ont fait le plus gros de la besogne. Mais ces hommes, quels sont-ils ? Des écrivains ou des guerriers ? Les 2, tour à tour et parfois en même temps. Remarquons d’abord qu’il y a peu de professionnels. Les guerres modernes ont été tragiquement vécues par ceux dont ce n’était pas le métier. Aussi ne se trouve-t-il qu’un seul saint-cyrien dans cette cohorte : Pierre Sergent. Et encore il intégra Coët en 1944, après avoir été volontaire dans un maquis.
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