Durant l’entre-deux-guerres, Jacques Bainville, considérant la faiblesse et l’inanité de la politique de la IIIe République, avait soupiré : « Tout cela finira mal. »
Tout cela a effectivement fini très mal.
Or, devant l’effondrement généralisé de l’autorité de l’État, comment ne pas se dire « tout cela finira mal » ? Car viendra l’heure où ceux qui respectent la loi crieront leur indignation de la voir tant de fois bafouée en toute impunité et se révolteront contre la violence et l’anarchie. Ainsi naissent les luttes civiles, et celle-ci peuvent dégénérer en guerre.