Un journaliste raconte les comparutions judiciaires immédiates des voyous interpellés ces dernières nuits :
Dans le box vitré, une dizaine de jeunes garçons, conduits les uns après les autres, menottés, par les policiers. Ils ont passé la nuit dans les cellules au sous-sol du bâtiment. Ils doivent répondre de «dégradations de biens publics» ou de «participation à un groupement en vue de préparer des actions violentes». Ils sont accusés, pêle-mêle, d’avoir renversé des voitures, fracassé des vitrines de magasins, tiré des mortiers de feux d’artifice sur les forces de l’ordre.