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  • Réflexion sur le phénomène d’un président conspué par le public lors d’une cérémonie d’ouverture de la coupe du monde de rugby en France

    [NB: le billet ci dessous fait partie d’une réflexion sur la nature et l’évolution de la fonction présidentielle en France]

    D’abord, le phénomène peut surprendre. Le public du rugby n’est pas celui du football, un monde traditionnellement provincial, assez bourgeois et de mœurs policées… à l’inverse du populaire football, même si les temps changent. Disons que siffler un chef de l’Etat n’est pas le réflexe naturel d’un public de rugby ou contrairement au football, par exemple, les joueurs chantent la marseillaise qui résonne aussi dans les tribunes. L’événement est significatif : devant des centaines de millions de spectateurs du monde entier, voici le président du pays organisateur, dans un moment solennel, comme humilié…

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  • L’humiliation constante du matériel de l’OTAN se poursuit

    par Andrei Martyanov

    Comme je le répète ad nauseam – personne n’échappe au Kornet.

    «L’armée russe a abattu le deuxième char britannique Challenger 2 dans la région de Zaporijia d’un seul tir du système de missiles antichars Kornet, a déclaré le chef du mouvement public «Nous sommes ensemble avec la Russie», Vladimir Rogov».

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  • Luc-Olivier d'Algange : « Le réenchantement du monde, causerie autour de Jünger »

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    L'écrivain Luc-Olivier d'Algange venait présenter au Cercle Aristote son dernier ouvrage sur la figure d'Ernst Jünger en compagnie de l'association Exil H.

    http://frontdelacontre-subversion.hautetfort.com/archive/2018/02/11/luc-olivier-d-algange-le-reenchantement-du-monde-causerie-au-6025587.html

  • [Livre] Le Grand Orient, sous l’œil critique de Michel Maffesoli

    À la fin du XVIIIe siècle, dans son opéra La Flûte enchantée, Mozart représentait une apologie de la franc-maçonnerie naissante. Aujourd’hui, deux siècles plus tard, les francs-maçons relèveraient plus de l'opérette. Tamino et Pamina, Sarastro ou Papageno pourraient être députés, maires, présidents d'un conseil départemental, chefs d’entreprise et autres. Leur quête initiatique serait de se servir au lieu de servir et d’élever leurs âmes. Mais lorsque l’arrivisme et la médiocrité du combat politicard remplacent la fraternité dans une quête spirituelle, le but est dévié, l’âme est corrompue, elle se détourne des chemins initiaux.

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  • Ces Français français qui détestent la France

    Ils sont Français, avec des prénoms français. Mais ils détestent la France française.  Ces traîtres en puissance la voient comme  « moisie », « rance », « nauséabonde », « pétainiste », « réactionnaire », etc. Jacques Julliard, qui vient de disparaître, parlait de « la sottise des gens intelligents » : l’intellectuel, sentimentalement de gauche, pointait le sectarisme du progressisme contemporain, perdu dans ses abstractions idéologiques et son dégoût du peuple ordinaire. Ces derniers jours, ces fossoyeurs de la nation, ardents collaborateurs des nouveaux occupants, ont offert un nouvel aperçu de l’auto-détestation qui les mine. « Allez la Rance ! », a titré Libération pour critiquer le spectacle d’ouverture, jugé trop franchouillard, de la Coupe du monde de rugby vendredi soir.

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  • Trois Europe, trois pays

    Sur plus d’un point, je marque mon accord avec mon ami français Guillaume Faye. Nous avons effectivement besoin d’une utopie positive, d’autant plus que la définition de celle-ci correspond à celle du mythe, telle qu’elle nous a été léguée par Georges Sorel : le mythe est le but des efforts déployés. Le mythe est réalisable mais sa réalisation est difficile et exige beaucoup d’efforts pour arriver au succès dans la lutte, exige aussi le sacrifice de soi mais non pas avec cette joie triste des chrétiens dévorés par les lions, plutôt avec l’extase dionysiaque. Le mythe est une projection du pouvoir, générée par des hommes rares qui forgent une conception de l’avenir. Avant de vouloir, il faut créer un projet, susciter l’émergence d’une vision du monde.

    Le mythe est donc un bon atout. Les sceptiques nous diront cependant que nos mythes n’inspirent plus que nous-mêmes. Et parmi ces mythes, il y a la conception fausse d’une Europe unie.

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  • Angers : Un homme mis en examen pour viol sur mineur de moins de 15 ans remis en liberté ; “L’idée est de vous insérer et non pas que vous entriez dans une spirale descendante”, a déclaré le juge

    Un homme a été remis en liberté, ce mercredi 6 septembre, par la chambre de l’instruction d’Angers (Maine-et-Loire). Il avait été mis en examen pour viol sur mineur de moins de 15 ans. Des faits commis entre octobre 2022 et avril 2023 en Mayenne.

    La chambre de l’instruction d’Angers (Maine-et-Loire) a remis en liberté un homme, ce mercredi 6 septembre. Ce dernier a été mis en examen, en avril dernier, pour des faits de viol sur mineur de moins de 15 ans et soustraction d’enfant. Des faits qui auraient été commis entre octobre 2022 et avril 2023 en Mayenne.

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  • Notre hommage à Jacques Julliard : « J’ai toujours milité pour une gauche qui croirait au péché originel » 2/2

    Notre hommage à Jacques Julliard : « J’ai toujours milité pour une gauche qui croirait au péché originel »

    ÉLÉMENTS : La gauche semble avoir renoncé à changer de société. Réformiste, elle s’adapte à ce qu’elle ne peut plus ou ne veut plus endiguer, en se contentant de corriger à la marge des évolutions qui la dépassent, ce qui revient à gérer la fin de sa propre histoire. Une fatalité ?

    JACQUES JULLIARD. La droite ne se préoccupe guère de l’évolution de la société. Elle croit que les sociétés sont autosuffisantes, que le libéralisme est la formule d’une société automatique, conforme à chaque instant à ce qu’elle doit être. De la gauche, qui a toujours été plus volontariste, on attend qu’elle propose des formes d’évolution de la société. On attend d’elle une conciliation de l’idéal collectif qui se dégageait de la société de classes et de l’individualisme qui est le fait des courants bourgeois libertaires, ce qui permettrait de réintégrer le peuple dans le jeu culturel d’abord, et dans le jeu politique ensuite. Mais le peuple se sent aujourd’hui exclu de la culture au sens le plus large, c’est-à-dire la manière dont on peut vivre son présent. Si la gauche ne prend pas en compte ce sentiment de déréliction, elle ne sert plus à rien. Or, malheureusement, les partis politiques de gauche en sont totalement incapables. Longtemps, j’ai cru que les syndicats pourraient le faire – la CFDT s’y efforce encore un peu –, mais il est clair qu’ils ont également perdu l’inventivité intellectuelle qui était la leur dans les années 1970 et 1980.

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