Le 11 mars, Sébastien Falletti, correspondant du Figaro en Asie, alertait ses lecteurs du fait qu'en Chine, "Xi Jinping assoit encore plus son pouvoir personnel sur le régime communiste".
Dernier tour de vis observable à Pékin : ce jour-là la conférence de presse annuelle du premier ministre Li Qiang était annulée sans explication. Or, depuis 36 ans, cet exercice devenu traditionnel coïncidait avec la clôture de l’Assemblée nationale populaire. Ceci jusqu'alors pouvait rendre, approximativement crédible la petite apparence de démocratie et de transparence économique du pays. L'illusion se voyait désormais supprimée, y compris pour les années à venir. Place aux pleins pouvoirs du parti communiste.