La gauche a gagné, le camp présidentiel également, le RN, oui aussi, allez tout le monde y va de sa satisfaction de soirée électorale, on a envie de dire, comme trop souvent. Il est certain, n’en déplaise à beaucoup que la gauche est victorieuse, pas assez pour obtenir la majorité absolue, tant s’en faut. La macronie peut se satisfaire d’avoir limité la casse et de garder une force qui fera jeu égal avec le RN qui ne parvient pas à concrétiser la large domination des urnes du premier tour, tout en restant majoritaire en nombre de voix. Les fameux républicains, pas ceux du parti du même nom qui eux s’en sortent honorablement, peuvent donc se soulager d’avoir évité ce qu’ils ont décrit pendant une semaine comme le pire, en écartant du pouvoir, le seul parti qui individuellement bat tous les autres et améliore son score du 30 juin. Cette satisfaction là est bien mince, sauf à tenter de se rassurer sur l’avenir. C’est là le jeu à la fois des désistements et du mode de scrutin. Personne ne peut gouverner, mieux, ceux qui même au second tour sont devant, se trouvent par le truchement des arrangements en troisième position. On appelle cela la démocratie parait-il, ou comment maquiller une défaite en victoire. En réalité, les partis perdants acoquinés se retrouvent gagnants au second tour, les Français héritant donc des perdants pour qui ils n’ont majoritairement pas voté : subtil.
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Antisémitisme et diabolisation : la vraie ligne rouge, c’est l’immigration
Jean-Yves Le Gallou
Alors que l’hystérie politico-médiatique se déchaîne contre le Rassemblement national avec une virulence qu’on n’avait pas vue depuis 2002 (et pour cause !), les macronistes et même des membres des Républicains se retrouvent alliés avec le Nouveau Front Populaire et La France Insoumise… malgré le fait que plusieurs membres de ce parti aient tenu des propos ou publié des contenus bien plus antisémites que toutes les sorties de Jean-Marie Le Pen à l’époque. Pour Jean-Yves Le Gallou, c’est la preuve que l’antisémitisme n’est finalement qu’un prétexte à la diabolisation…
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Réélection des députés LFI frondeurs : rififi au NFP, déjà !
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Les rencontres économiques (et communistes) d’Aix ! Le patrimoine est chez les vieux déplorent les économistes (vieux aussi et avec du patrimoine).
Notre pays et notre société souffrent d’un mal profond, mais d’un mal très simple à soigner.
Ce mal c’est la perte totale de bon sens et de raison.
Tout simplement.
Sur la sécurité nous avons juste oublié qu’un méchant est un méchant que la société ne doit pas laisser être méchant… sinon, il y a trop de méchanceté, et quand cela devient trop et bien le retour de baton dans le sens inverse est terrible. Les bons sentiments ne font jamais les bonnes politiques.
En économie, c’est la même chose.
Voir le cercle des économistes – à la notoriété usurpée mais c’est un autre sujet – sortir de telles inepties économiques continue de me surprendre.
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L'avenir de l'Europe : vers l'Empire ? (David Engels)
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3 millions 200 000 procurations, à qui profite la fraude
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Le retour de la Quatrième République...
« Tout désespoir en politique est une sottise absolue » : cette citation de Maurras a été confirmée dimanche par… la Gauche qui se l’est apparemment appropriée ! Effacée et fort minoritaire il y a un mois et encore la semaine dernière au soir du premier tour des élections législatives, elle sort première en nombre de sièges du second tour de ces mêmes élections grâce à un Front républicain fort opportuniste mais encore redoutablement efficace. En fait, cela confirme que, sans compromis viable (ce qui ne signifie pas durable ni même honnête) et alliance même saisonnière, aucun parti ne peut accéder au pouvoir, fut-il le premier de France en nombre d’électeurs : ce qui compte, c’est d’obtenir la majorité au second tour, pas forcément d’être en première position au premier.
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UE : Jordan Bardella va diriger un nouveau groupe nationaliste à Strasbourg
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Les élections ne suffiront pas...
Cette campagne électorale des législatives ne remettra évidemment pas en cause la République, malgré les grandes exclamations et déclamations des défenseurs autoproclamés de celle-ci, et les idées royalistes ou les propositions monarchiques n’ont guère été abordées alors que la question des institutions mériterait largement d’être évoquée aussi au moment même où celles de la Cinquième semblent compromises par l’attitude (suicidaire ?) du Président de la République et par les emballements d’un Nouveau Front Populaire dont certains partisans prônent l’établissement d’une Sixième qui ressemble furieusement à la Quatrième… Et pourtant ! Si le Rassemblement National et le NFP sont des alternances possibles au sein de la République française, la Monarchie royale pourrait bien constituer une alternative crédible, pour autant que les royalistes (entre autres) sachent la présenter et le Prince l’incarner. Bien sûr, pas pour tout de suite : non que la nécessité ne s’en fasse pas sentir aujourd’hui et depuis fort longtemps, mais parce que les esprits n’y sont pas préparés et que rien ne peut se faire sans une visibilité importante et un minimum d’accord sur la forme institutionnelle à instaurer. Cela impose aux actuels royalistes de travailler, y compris au sein des institutions républicaines, pour préparer la transition institutionnelle et constitutionnelle qui pourra mener à l’instauration pleine et entière d’une véritable Monarchie royale.
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L'armée ukrainienne a encore perdu sur le front un autre char Abrams, déclare la Défense russe
© Photo Ministère russe de la DéfenseAutres points clés du nouveau rapport quotidien du ministère sur l'opération spéciale menée en Ukraine: