
Publié discrètement en plein été, le tableau 2024 des aides à la presse dresse un portrait sans fard d’un secteur toujours plus dépendant du contribuable. Derrière les grands principes — « pluralisme », « diffusion des idées », « modernisation » — se cache une mécanique financière devenue vitale pour nombre de rédactions. En additionnant les lignes, l’État (donc le contribuable) a versé 175,2 millions d’euros d’aides directes à 527 titres l’an dernier, auxquels s’ajoutent environ 300 millions d’aides indirectes (TVA super-réduite et tarifs postaux préférentiels).






