
La rumeur sur Brigitte Macron incite son mari à s’en prendre aux réseaux sociaux. Or le président commet une erreur d’analyse : il est lui-même, par sa parole démonétisée, la cause première de la cabale. Hier, le procureur de la République a requis, devant le tribunal correctionnel de Paris, des peines de prison avec sursis contre dix cyberharceleurs poursuivis pour avoir mis en doute le sexe de l’épouse du chef de l’Etat. Le même jour, Emmanuel Macron a lancé un débat sur l’impact des réseaux sociaux et d’internet sur la démocratie. Au prétexte de « créer les conditions d’un débat éclairé et apaisé », l’Elysée poursuit son idée fixe visant à mettre sous surveillance ce lieu indomptable et impertinent qu’est devenu le numérique et ses forums.






