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Les armes à l'uranium appauvri : un crime contre l'Humanité américain (par Vincent Reynouard
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Racisme anti-blanc
Jean-François Copé se met à parler de racisme anti-blanc alors qu'il a toujours - en tant qu'homme de la droite dite "républicaine" - condamné le Front National de la manière la plus solennelle précisément parce qu'il parlait de racisme anti-blanc. Jean-François Copé est d'une obscénité et d'un cynisme sans fond, c'est une affaire sur laquelle on ne devrait plus revenir.
J'ai vu la comédie française "Case Départ" sur la traite négrière. Les méchants y sont tous blancs et leurs victimes sont noires et juives. Ce qui m'a frappé, au-delà de la déformation historique, c'est la façon dont les esclavagistes sont représentés. Tous horribles physiquement, pas simplement désagréables non, particulièrement hideux, un peu comme les caricatures de Juifs à l'époque de la propagande nazie.
Christiane Taubira, ministre de la Justice, a affirmé "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les «jeunes Arabes» «ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes».". Dans le même temps elle est une militante de la mémoire de l'esclavage occidental imposée aux jeunes Français de souche.
Rokhaya Diallo, une jeune femme animatrice d'une émission sur La Chaîne Parlementaire - chaîne publique - a affirmé sur twitter que Mme. Taubira avait raison car comme nous sommes en France, nous devons parler de l'esclavage en rapport avec la France. Seulement Rokhaya Diallo milite aussi pour "adapter" les programmes scolaires à la nouvelle réalité française, aux Français d'origines africaines, en oubliant un peu nos Rois pour parler de leurs ancêtres. Mais pas de leurs ancêtres esclavagistes. Remplacer l'histoire des Français de souche par celle des Arabes, sauf quand cette dernière n'est pas glorieuse, donc. Pile je gagne, face tu perds.
Ségolène Royal a dit que Najat Vallaud-Belkacem "ne serait peut-être pas là où elle est si elle s'appelait Claudine Dupont". Jean-Luc Mélenchon écrit sur son blog "la couleur de peau : partout dominait en profondeur ce superbe marron que montrent les plus beaux êtres humains". Pour Yves Jégo, député UMP, le racisme anti-blanc est "une réalité que ne constate aucun Français de bonne foi". Pour Dominique Sopo, ex-président d'SOS-racisme, "le racisme anti-blanc est une notion forgée par le FN". Omar Djellil, ancien membre d'SOS-Racisme, affirme lui que le bureau national de l'association demande à ses membres de ne pas traiter les affaires dont les victimes sont blanches.
Le Figaro écrit "Il est difficile de savoir si un racisme antiblanc progresse parce qu’il n’existe aucun chiffre le mesurant", sans se demander pourquoi le FN progresse sans cesse. Le Monde titre "Comment l’extrême droite a fait du «racisme anti-blanc» une arme politique", j'ai cherché et ils n'ont en revanche jamais écrit d'article qui s'appellerait "Comment la gauche a fait du «racisme» une arme politique", de Julien Dray à Harlem Désir. Beaucoup disent que parler de racisme anti-blanc c'est en appeler au vote racial, c'est faire un grand signe communautariste. Personne ne dit que parler de racisme blanc contre les immigrés depuis 30 ans c'est appeler au vote racial, c'est faire un grand signe communautariste. On dit que parler de racisme anti-blanc est grave car le racisme ne se divise pas, mais on dissocie volontiers "racisme et antisémitisme".
BFMTV a fait un petit reportage à Lille ce matin, en demandant à trois Blancs s'ils étaient victimes de ce racisme. Deux ont dit que non, le troisième a dit que ça lui était déjà arrivé, plusieurs Noirs très agressifs le traitant de "Sale Blanc", mais il a aussitôt dit qu'il mettait cela sur le compte de la souffrance subie par ces gens, du fait qu'ils étaient "discriminés depuis des années". C'est le seul des trois à avoir témoigné sans vouloir montrer son visage. BFMTV n'a pas pensé à envoyer des journalistes vivre en banlieue pendant deux mois, pour enquêter sérieusement. BFMTV n'a pas non plus pensé à interroger des Arabes ou des Noirs dans la rue pour leur demander s'ils avaient déjà été victimes d'actes racistes, de ce racisme blanc qui justifie l'existence de dizaines d'associations subventionnées par l'Etat depuis quelques décennies, juste pour voir.
Je connais beaucoup de gens de gauche, qui ne parlent donc jamais de racisme anti-blanc, mais qui font tout pour vivre loin des quartiers à forte population d'origine immigrée, qui mettent leurs enfants dans des écoles privées, et qui ne s'éloignent pas du centre-ville le soir parce que passer dans tel quartier, selon leur propre avis, "ça craint trop". Ils sont toujours d'accord pour dire que pour quelqu'un à la peau bronzée, ça craint beaucoup moins. Je lis aussi des géographes qui parlent de l'exode des Français blancs fuyant massivement la banlieue pour s'installer plus loin, dans l'espace périurbain.
Un de mes collègues - un Blanc - m'a raconté l'autre jour qu'il s'était fait agresser par une racaille en quittant du travail, une racaille maghrébine. J'ai des collègues d'origine maghrébine aussi, ils n'ont jamais subi d'agression. Un de mes potes - un Blanc également - m'a dit qu'il s'était fait péter la mâchoire à la fête de la musique par une bande de Noirs qui emmerdaient sa copine, parce qu'il l'avait défendue. Elle et lui se sont fait traiter de "Faces de craie". J'ai des amis qui ne sont pas blancs aussi, et jamais ils n'ont connu ça. J'ai passé des années dans différentes banlieues, j'ai vécu sur le terrain le quotidien d'un visage pâle dans ce genre de zones et j'en ai écrit un petit texte qui a fait un peu de bruit.
Des histoires comme ça il y en a des centaines de milliers. Un site se propose de les répertorier, puisque personne ne s'en charge, il sert de base de données. Il s'appelle Fdesouche et en terme de visites il est le premier site politique français. Mais non, le racisme anti-blanc n'existe pas. D'ailleurs comment le pourrait-il, puisque les Blancs n'existent pas.dimanche 30 septembre 2012 http://www.lesheureslesplusclaires.com
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Pierre Hillard sur les progressions du Nouvel Ordre Mondial
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Pétition «irrecevable» contre le mariage gay déposée au CESE : Démission de Jean-François Bernardin
Addendum 26/02 : Jean-François Bernardin démissionne du CESE
L’ancien patron de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et d’industrie (ACFCI), Jean-François Bernardin, a annoncé, mardi 26 février, sa démission du Conseil économique, social et environnemental (Cese), après la décision de ce dernier de rendre irrecevable sur le fond la pétition des opposants au « mariage pour tous ».
Il dénonce «un choix purement politique » du Conseil, alors qu’il s’agit de la «première pétition qui rassemble autant de monde dans notre pays».
« On se ridiculise et on insulte les 700 000 pétitionnaires que l’on balaie d’un trait de plume, alors que l’on aurait pu au moins recevoir les représentants en séance plénière. Au-delà des opinions de chacun, il s’agit de la première pétition qui rassemble autant de monde dans notre pays », affirme-t-il.
Au sein du Conseil économique et social, «il y avait autant de pour que de contre. Cela méritait un débat, estime Jean-François Bernardin. Le Cese est une excellente idée, mais son mode de fonctionnement est totalement dépassé. Avec de telles décisions, il se déconsidère. C’est pourquoi je préfère partir.»
La Croix (Merci à Camulogenos)
Addendum 22/02 : Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), répondait aux questions de Romain Mazenod (RCF), Louis Daufresne (Radio Notre-Dame) et Mathieu Castagnet ( La Croix ).
Les pétitionnaires nous ont apporté plus de 690 000 signatures. Il y a là un fait politique évident. […]Les arguments avancés disant que le Cese a un pouvoir suspensif sont faux. Aucun pouvoir n’est suspensif pour arrêter un processus parlementaire. […]La pétition demande que le Cese se prononce pour ou contre la loi. Constitutionnellement, c’est impossible. C’est donc irrecevable sur le fond. […]
Nous ne pouvons pas intervenir sur le processus de la loi. Mais il y a aujourd’hui un sujet, au-delà même de la pétition, qui est celui des évolutions dans la société française de la configuration familiale, des modes de vie. Le 26 février, le bureau du Cese va donc analyser les conditions de recevabilité de la pétition, mais aussi des alternatives qu’il pourrait proposer pour intégrer cette expression politique qui nous a interpellés et à laquelle nous ne pouvons pas être insensibles.
Demain, vendredi 15 février, 694 428 pétitions seront déposées, de manière officielle et solennelle, pour la saisine du Conseil économique, social et environnemental. Un huissier a validé l’ensemble des caisses au départ. 173 cartons contenant 40 liasses de 100 pétitions. Un dernier carton numéroté 174 avec 2428 pétitions …
Pétition pour le CESE
Addendum 12/02 : A ce jour, mardi 12 février 2013, plus de 640 000 pétitions sont arrivées au Chesnay ! Depuis dix jours, 200 volontaires sont mobilisés pour ouvrir les enveloppes et faire le tri par région.
« Nous avons décidé aujourd’hui de maintenir la pression en allant jusqu’au million de pétitions pour le 28 février. Nous ne lâcherons rien : #Objectif 1Million »
Addendum 11/02. Philippe Brillault, le maire du Chesnay, annonce que 552 000 pétitions ont été récoltées. Il en espère 600 000. La date de clôture des envois est fixée au 12 février. Le rendez-vous avec le CESE est pris pour vendredi 15 février à 9h00
lamanifpourtous (Merci à Resistant)
Depuis une loi constitutionnelle de 2008, les citoyens français ont la possibilité de saisir le Conseil Économique et Social et Environnemental (CESE), au Palais d’Iéna à Paris, qui est la troisième assemblée constitutionnelle de notre république et, aux dires mêmes de son président, M. J.-P. Delevoye, « le lieu peut-être unique où la culture du dialogue permet de n’exclure personne. »
Saisi par 500 000 citoyens, le CESE, après avoir jugé la requête recevable, serait dans l’obligation constitutionelle de débattre en son sein sur ce projet de loi relative au mariage et à l’adoption par les personne de même sexe, afin de rendre un avis autorisé au Gouvernement et aux deux assemblées représentatives de notre pays. Il s’agit donc, tandis que nos institutions exécutives et représentatives sont tenues par une majorité favorable à l’imposition de ce projet, du dernier recours pour la vox populi et qui pourrait conduire à un référendum…
Au terme d’une semaine, nous avons collecté plus de 200 000 pétitions, c’est bien, mais pas encore suffisant ! Il faut poursuivre la mobilisation ! Une chaine est en train de se constituer dans toute la France.
C’est la raison pour laquelle, la date de clôture des envois fixée initialement au 5 février est prolongée jusqu’au 12 février.
NOUS DEVONS NOUS MOBILISER MASSIVEMENT POUR RÉUSSIR CETTE OPÉRATION, EN RESPECTANT LES CONSIGNES SUIVANTES :
Remplir scrupuleusement la pétition en mentionnant le nom, le prénom, la date de naissance et l’adresse complète
Être français
Mentionner le lieu de signature, date de signature et signature
Avoir 18 ans et plus (…) -
Crise identitaire à l’UMP : vers une stratégie de l’échec ?
PARIS (NOVOpress) — La campagne électorale en vue des élections municipales de mars 2014 est l’occasion de s’interroger sur l’état de santé de l’ex Union pour la majorité présidentielle. Deux constats s’imposent : d’un côté, une base qui a soutenu la ligne “identitaire” impulsée par Patrick Buisson lors de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012 puis la ligne de “droite décomplexée” conduite par Jean-François Copé. La même base militante s’est clairement prononcée en faveur d’alliances locales avec le Front National, et aura fourni le gros des troupes de la Manif pour tous contre l’adoption d’enfants par les homosexuels. D’un autre côté, des prises de position de responsables UMP aux antipodes de ce virage “droitier”. Sans prédire une explosion en plein vol, il y a de quoi s’interroger sur le devenir de cette formation politique, alors que FN et Bloc Identitaire appellent à des unions sacrées à droite.
Des cadres formatés au politiquement correct
Nous relations il y a peu la véritable armée mexicaine dont Jean-François Copé s’est doté, avec la création de plus de 50 postes de conseillers politiques, parmi lesquels certains peuvent surprendre.
Il en est ainsi d’Aurore Bergé. Chargée de mission auprès de Valérie Pecresse, Aurore Bergé, en couple avec le député PS Nicolas Bays, s’est illustrée dernièrement en faveur du “mariage” pour tous ; elle a par ailleurs vivement dénoncé l’aide que Génération Solidaire (émanation des identitaires) apporte aux SDF. Plus récemment encore, elle a fait l’apologie de Daniel Cohn Bendit. Aurore Bergé a toutes les chances d’obtenir la tête de liste UMP dans la commune de Magny-Les-Hameaux (Yvelines).
Cela ne s’arrange pas lorsque l’on monte dans l’échelle des responsabilités au sein du parti.
C’est le cas de responsables départementaux comme Stéphane Beaudet, maire de Courcouronnes et Secrétaire départemental adjoint de l’UMP dans l’Essonne, qui déclarait sur son blog dans un article intitulé « Mal à ma droite » le 8 octobre 2012 s’être : « senti bien des fois mal à l’aise au cours de la dernière campagne présidentielle et plus particulièrement dans l’entre-deux tours ».
D’anciens ministres, comme Benoist Apparu, se sont par ailleurs inquiétés de voir le centre de gravité de l’UMP « bouger vers la droite ».
Valérie Pecresse, nommée Secrétaire Générale déléguée à l’UMP par Jean-François Copé, a déclaré récemment qu’il « valait mieux perdre une ville que son âme » en refusant toute alliance, même locale, avec le FN. La même Valérie Pécresse s’était illustrée pendant la campagne interne dans un article où elle s’inquiétait des positions “à droite” de Jean-François Copé, qui risquaient selon elle de provoquer clivages et divisions…
La palme revient sans doute à Nathalie Kosciusko-Morizet, députée-maire de Longjumeau (Essonne) et apprentie parachutiste, puisqu’elle est désormais candidate UMP pour la Mairie de Paris. Rappelons qu’elle ne pourra pas voter aux primaires car elle n’est même pas inscrite sur les listes parisiennes. Il faut également rappeler que NKM avait déclaré un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, alors qu’elle était porte parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, qu’en cas de duel PS-FN, elle voterait pour le candidat socialiste.
Après la défaite de l’UMP aux présidentielles, puis aux législatives, elle a même enfoncé le clou encore un peu plus en déclarant : « Le principal reproche que je fais à Patrick Buisson c’est que son objectif, à mon avis, n’était pas de faire gagner Nicolas Sarkozy, il était de faire gagner Charles Maurras ». Référence subtile mais ô combien maladroite au théoricien du nationalisme français. Comme cela ne suffisait pas, elle a trouvé bon de s’abstenir, tout comme Bruno Le Maire, lors du vote sur le mariage homosexuel à l’Assemblée.
Il en va de même du député-maire de Nice, le fervent fillonniste (après avoir hésité à soutenir Jean-François Copé, et tout en se plaçant en bonne position dans l’association des amis de Nicolas Sarkozy) Christian Estrosi. Après avoir commencé sa carrière comme conseiller municipal du très droitier Jacques Médecin, Christian Estrosi n’en finit plus de dériver vers sa gauche. Fervent opposant au PACS lors de son adoption, il le célèbre aujourd’hui dans la salle des mariages de la mairie et finance sur les deniers municipaux un centre LGBT. Dans une ville où le FN réalise toujours de gros scores malgré sa faiblesse structurelle, et où les identitaires sont très bien implantés et pèsent 5 à 10% des électeurs, Christian Estrosi passe plus de temps à combattre les patriotes que les fondamentalistes musulmans de l’UOIF avec qui il collabore pour l’ouverture et la gestion de nouvelles mosquées.
Jean-François Copé aurait-il décidé d’alléger le pain au chocolat en nommant des personnes qui mèneront l’UMP vers une succession de défaites ? Alors que François Bayrou (MoDem), un temps présenté comme troisième homme potentiel, s’est déclaré prêt à voter une seconde fois pour François Hollande, l’alternative reste mince pour les militants et électeurs qui ne se reconnaissent pas dans ces prises de position.
Que l’on évoque l’échelle locale (à l’approche des municipales de 2014, mais aussi des régionales de 2015) ou nationale, seule l’émergence d’un “pôle populaire” à vocation majoritaire, axe “des droites” allant des identitaires à l’aile buissonnière de l’UMP en passant – bien entendu – par un FN cessant de lorgner vers une gauche souverainiste sans existence réelle (qu’il s’agisse des urnes ou de l’opinion), sera à même de reprendre le pouvoir à la gauche sociétale… pour le rendre au peuple.
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Le lobby contre l’Église : presque une guerre de religion
Le discours à contre-courant que tient l’Église sur la famille ou sur la sexualité n'a pas l'heur de plaire au lobby homosexuel, auquel l'hédonisme tient lieu de religion.
« une Vierge + un Saint-Esprit + une opération = la première PMA » ; « Célibat des prêtres, pédophilie dans l’Église, Immaculée conception, c'est contre nature »; « Marie 1re mère porteuse »; « Benoît tu te trompes de Fallope » ; « Benedict XVI, queen of homophobia » ; et bien sûr, le classique « Le cléricalisme, voilà l'ennemi » : voilà quelques-une des inscriptions que l'on pouvait lire sur les banderoles et panonceaux brandis par les manifestants favorables au « mariage » inverti et à l'adoption par les homosexuels, le 27 janvier. Pourquoi tant de haine ? D'abord, parce que les participants à ce cortège n'ignoraient pas la part prise par l’Église de France et par les paroisses catholiques au succès de la manif monstre organisée deux semaines auparavant par les adversaires du projet de loi. Mais aussi et peut-être surtout parce que l’Église catholique représente un obstacle considérable à la volonté du lobby de « normaliser » les pratiques homosexuelles en les mettant sur un pied d'égalité avec « l'hétérosexualité ». Il suffit de se souvenir de la polémique qui avaient suivi la déclaration du député Christian Vanneste, aux yeux duquel l'homosexualité était « inférieure à l'hétérosexualité » (puisqu'elle n'est pas féconde), pour comprendre l'exécration que vouent ces militants à une Église qui enseigne que la pratique homosexuelle est un péché.
Le Catéchisme de l’Église catholique rappelle en effet que « S'appuyant sur la Sainte Ecriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que "les actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés" (...) Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas. »
Quant aux personnes homosexuelles, le Catéchisme souligne qu'« un nombre non négligeable d'hommes et de femmes présentent des tendances homosexuelles foncières. Ils ne choisissent pas leur condition homosexuelle ; elle constitue pour la plupart d'entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. (...) Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la Croix du Seigneur les difficultés qu 'elles peuvent rencontrer du fait de leur condition. » Reste qu'elles « sont appelées à la chasteté » et que le chemin vers la sainteté auquel les convie l’Église est d'autant moins facile à emprunter qu'il rompt radicalement avec l'hédonisme triomphant de notre société.
C'est ce qui explique les procès à répétition que le lobby dresse à l’Église à propos du préservatif, qui a acquis une dimension symbolique depuis l'apparition du sida puisqu'il permet de conserver un mode de vie hédoniste. C'est ici que se noue la lutte entre deux systèmes de valeurs que tout oppose, et c'est en définitive une guerre de religion qui ne dit pas son nom.
C'est sur ce thème du préservatif que l'association Act-up, par exemple, se montre la plus offensive. C'est aussi l'un des chevaux de bataille préféré du réseau Voltaire, que dirige dans les années quatre-vingt-dix Thierry Meyssan, un ancien du mouvement charismatique revendiquant son homosexualité et devenu violemment anticatholique. Le réseau Voltaire, porté sur des fonts tout sauf baptismaux par Act-up, l'association homosexuelle Ornicar, le journal « gay » Illico et le lobby du minitel rose, est alors financé par Michel Sitbon, un magnat du minitel rose qui lancera un éphémère mensuel d'extrême-gauche, Maintenant, très anticlérical. Faisait alors partie du bureau du Réseau Voltaire un certain Christian Terras, patron du journal « catholique » Golias, spécialisé dans la dénonciation « interne » à l'Eglise de tout ce qui n'était pas estampillé progressiste. À la pointe du combat contre la venue en France du pape Jean Paul II pour le 15e centenaire du baptême de Clovis, Meyssan se discrédita au début des années 2000 en adoptant une position « révisionniste » à propos des attentats du 11 septembre. Hors l’Église, il est des péchés qui ne se pardonnent pas...
L'anticléricalisme du lobby homosexuel n'en est pas désarmé pour autant. Act-up relaie le Réseau Voltaire, avec encore plus de violence. Le 5 juin, une vingtaine de militants de ce groupuscule, au nombre desquels se compte le président d'Act-up Paris, pénètre dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, moleste son recteur, le père Patrick Jacquin et « célèbre » une parodie de mariage entre deux lesbiennes. En 2006, c'est encore Act-up, qui, avec l'appui de militants « écologistes », perturbe l'inauguration par Bertrand Delanoë du parvis Jean Paul II, devant Notre-Dame.
Benoît XVI est encore plus mal traité que son prédécesseur, en particulier lors de sa visite en Afrique, en mars 2009, au cours de laquelle il déclare que les distributions de préservatifs ne régleront pas le problème du Sida dans ce continent. Le magazine homosexuel Têtu l'attaque - pas plus violemment, il est vrai, que la plupart des magazines français - et les politiques s'en donnent à cœur joie, à l'image de Jean-Luc Roméro, homosexuel déclaré et président de l'association Elus locaux contre le sida, qui parle d' « un message de mort adressé aux Africains » et qualifie le discours du Saint-Père d'« inacceptable et irresponsable ». Ses propos ne passent pas non plus en violence ceux de Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé de Nicolas Sarkozy, ou d'Alain Juppé.
L'anticatholicisme est donc loin d'avoir désarmé au sein du petit lobby homosexuel. En témoignait encore, le 18 décembre 2012, l'agression perpétrée par le groupe des Femen contre la manifestation organisée par Civitas, avec l'active complicité de Caroline Fourest, lesbienne et anticatholique notoire. Les assaillantes presque nues avaient la tête couverte d'un voile de religieuse catholique et portaient, peintes sur le torse, des inscriptions qui se voulaient blasphématoires. Depuis 2000 ans, l’Église en a vu d'autres.
Hervé Bizien monde & vie 5 février 2013Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby, religion 0 commentaire -
Chômage : là aussi, Hollande ne tiendra pas ses promesses
François Hollande prépare l'opinion avant de faire marche arrière sur son objectif d'inverser la courbe du chômage en 2013. Il doit effectivement prendre en compte les prévisions de croissance de la Commission européenne de vendredi.
Même si dans les rangs de la majorité on assure que François Hollande tiendra ses promesses en 2013, l'inversion de la courbe du chômage est un objectif qui semble s'éloigner. Les chiffres du chômage dévoilés ce mardi devraient être en hausse pour le 21e mois consécutif.Dans ses vœux aux Français, François Hollande avait affirmé vouloir parvenir « coûte que coûte » à inverser la courbe du chômage d’ici fin 2013 laissant les Français sceptiques. Cette promesse aussi est aujourd'hui remise en question, après les prévisions européennes d'une croissance française quasi nulle.Le président l'a d’ailleurs reconnu lors de sa visite au Salon de l'agriculture ce week-end : « Avec une croissance faible, l'année 2013 sera marquée par une progression du chômage ».¢Mais certains membres du gouvernement veulent toujours y croire. « 2013 va jusqu'au 31 décembre », indique Jérôme Cahuzac, ministre du Budget. Son collègue Michel Sapin, ministre du Travail et de l'emploi assure que le président François Hollande ne renonce pas à sa promesse. « Même avec une croissance plus faible, les mesures prises par le gouvernement permettront d’y parvenir », affirme le ministre.
Sauf que du côté des socialistes on parle déjà de 2014. Pour la porte-parole du PS Frédérique Espagnac, il est clair que la promesse présidentielle sera retardée : « Le président de la République a fait cette annonce, il faudrait revoir cette perspective et donc la retarder puisque vraisemblablement on sera plus en 2014 qu’en fin 2013. »Et les chiffres du chômage qui vont être publiés ce mardi devraient être en hausse pour le 21e mois consécutif et flirter avec le record de 1997 (3,2 millions de demandeurs d’emploi).Avec RFI http://www.francepresseinfos.com/ -
Étienne Chouard - 10 raisons de sortir de l'Union Européenne
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Écoracialisme (5) - La réalisation politique de la Modernité en France
Cette fois, Frédéric Malaval se penche sur la Modernité. Il voit dans la période que nous vivons actuellement depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale un nouvel Age d’or pour aboutir à la mondialisation, étape ultime de la colonisation américaine. Polémia
Des trois étapes essentielles installant la Modernité nous éluderons le XIIIe siècle et le XVIe siècle en relevant toutefois que ces deux époques sont des Ages d’or succédant à des périodes troublées. Ainsi, le XVIe siècle conclut une période dominée par les grandes pestes qui décimèrent la population européenne. La période que nous vivons depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale est aussi un Age d’or. Aucune guerre, épidémie ou famine n’est venue dévaster l’Europe. Les hécatombes de la guerre de 1914-1945, les épidémies comme la grippe espagnole de 1919 ou la crise économique de 1929 relèvent de l’Histoire pour l’immense majorité d’entre nous qui n’a connu que la prospérité. Nous laisserons aux historiens le soin d’exposer pourquoi le XIIIe siècle et le XVIe siècle sont à ranger dans la catégorie des Ages d’or. Concentrons-nous sur la deuxième moitié du XXe siècle. Cette prospérité commence dans des conditions politiques où l’Europe est dominée par les deux porteurs de la Modernité : les USA capitalistes à l’ouest, l’URSS socialiste à l’est.
Le 14 juin 1940, le général allemand Rommel, à la tête de ses chars, faisait près de 260 km en une journée en Normandie. En face, il n’y avait plus rien. Le 10 juillet 1940, l’Assemblée nationale à l’origine du Front populaire de 1936 confiait les pleins pouvoirs au maréchal Pétain pour gérer la débâcle. La classe dirigeante française fut ébranlée par ce séisme, elle qui avait participé à la régence du monde après 1918.Le 6 juin 1944, le débarquement américain en Normandie eut comme conséquence de décapiter définitivement ce qui en restait après la débâcle de 1940. L’Epuration et la diffusion de listes d’infamie créèrent des vides au sommet de la hiérarchie sociale. Ceux-ci furent comblés à l’issue d’un processus méritocratique encadré par des protagonistes ayant fait allégeance au vainqueur. Puis, ce furent les Trente Glorieuses au cours desquelles le territoire français connut un bouleversement sans précédent. Géographique, avec la fin d’une France millénaire structurée par la paysannerie. L’exode rural vida les campagnes ; de rurale, la France devint urbaine. Social, avec un baby-boom entre 1945 et 1955. Ce sont ces enfants qui rompirent avec la France traditionnelle pour l’engager dans le matérialisme bourgeois. Le modèle politique qui s’impose repose sur la reconstruction, puis le développement. C’est au nom de ce développement que fut organisée l’arrivée massive de populations allogènes en Europe de l’Ouest, particulièrement en France et au Royaume-Uni dont les réservoirs issus de leurs empires éclatés ne cessaient de croître. Jusqu’alors les migrations ne concernaient que des peuples européens. L’américanisation est depuis irrépressible. Seule l’Europe de l’Est, dominée par l’URSS, échappa à cette politique. Depuis sa disparition, l’américanisation de l’Europe s’étend vers l’Est. Portée par toutes les institutions créées depuis, cette américanisation a assuré la paix et la prospérité dans un espace européen chroniquement affecté par la guerre et la misère. Chacun y succombe et accepte volontiers cette tutelle car, pour l’immense majorité, « on vit bien ».
Pour savoir où tout cela nous conduit et comment cela s’organise, regardons l’Amérique. Le déploiement de son modèle politique à l’ensemble du monde s’appelle désormais « la Mondialisation ». Le stade ultime de la Modernité, telle qu’elle est envisagée aujourd’hui, est une ploutocratie mondialisée garante de l’optimisation du bonheur collectif. La Mondialisation est le terme nuancé pour décrire l’américanisation de l’écosphère.
Alors que la crise financière de l’automne 2008 commençait, le président de la Banque centrale européenne, interrogé sur son origine, reconnaissait, sûr de lui, que le monde que lui et ses semblables cherchaient à édifier souffrait encore de quelques imperfections. Cette crise allait contribuer à les révéler et à les résoudre. Quel monde est-il donc envisagé ? Qui le construit ? Cette opacité sur la finalité du processus engendre rumeurs et fantasmes incessants, pourtant le but apparaît de plus en plus évident pour une multitude. Nous assistons à un processus d’américanisation du Monde uni par un même modèle politique, relayé par les bourgeoisies locales que les Etats-Unis ont promues. Le développement est le but et le moyen d’accéder au stade ultime.
Plusieurs références sont indiscutables. Deux ont déjà été évoquées : le Paradis, les USA. Se pose alors la question de l’identité et des motivations des protagonistes les plus actifs et de leur vision du monde. Une certitude s’impose alors : l’ambition ultime de la Modernité est d’artificialiser les écosystèmes, c’est-à-dire sortir l’Homme, conçu comme Unité, des contingences imposées par l’état naturel. La production de biens, matériels ou immatériels, est donc le but absolu. Cela s’appelle le Développement ; hier, la Civilisation. L’artificialisation de l’écosphère permet alors le découplage de l’Homme et de la Nature. Capitalistes et socialistes s’accordent sur la dissociation Homme/Nature, mais il y a divergence sur le mode d’appropriation des moyens de subsistance. Au nom de l’efficacité, pour les capitalistes, tout doit être fait pour favoriser le triomphe des intérêts privés ; pour les socialistes, ces moyens d’existence doivent être collectivisés. Les premiers ont gagné. Le pôle socialiste a implosé en 1991, les plus radicaux des capitalistes envisageant une Fin de l’Histoire (Fukuyama) par la réalisation d’un Nouvel Ordre mondial (George H.W. Bush). Tout ce qui s’oppose à cette promesse de l’Eden est alors éliminé. La certitude de participer à l’augmentation du bonheur collectif est ancrée dans leurs esprits. Les capitalistes se conçoivent, sous la protection armée des Etats-Unis, comme la classe dirigeante de nos sociétés ploutocratiques. Le triomphe du marché comme espace d’arbitrage des conflits est le but et le moyen de réaliser ce Paradis où les antagonismes de classes, de races, de nations, etc., auront disparu au profit du bien-être matériel garanti par cette élite capitaliste dans un monde unifié par une gouvernance mondiale. L’espérance du profit, donc l’enrichissement, est la ruse de l’Histoire pour amener des individus à réaliser cette entreprise collective. La Mondialisation est alors le but de toute politique. La combattre est un crime assimilable à ceux commis par les plus réactionnaires des ennemis du peuple. Tout ceci est fait et pensé au nom de la Modernité envisagée comme le paradigme inaliénable de la noosphère. Aussi, ce n’est plus le bonheur ou la prospérité de tel ou tel peuple qui importe, mais l’augmentation générale de la quantité de biens et de services accessibles au plus grand nombre. C’est l’esprit guidant une mondialisation heureuse, sacrifiant parfois un peu de confort chez les uns pour l’augmenter sensiblement chez les autres. (…). L’augmentation du bonheur collectif en est la justification.
Bien évidemment, les critiques fusent pour contester cette suprématie politique autoproclamée vertueuse. Ecologistes, philosophes, nationalistes, religieux, etc., sont en embuscade pour sortir du bois le jour où la fatuité de ces promesses s’imposera à tous. Déjà les premières failles ne cessent de s’agrandir. Tradition et PostModernité s’associent alors pour construire un discours alternatif. L’Ecologie comme science politique s’impose à l’interface de ces deux courants.
Frédéric Malaval http://www.polemia.com
22/02/2013
Ecoracialisme (5) - La réalisation politique de la Modernité en FranceÀ lire :
Écoracialisme (1) / Introduction
Écoracialisme (2) / Un homme, une femme ; un homme/femme, une femme/homme
Écoracialisme (3) / L’Âge d’or
Écoracialisme (4) / L’insondabilité de l’origine des peuples -
L’UMPS pour la diversité ethnique…mais pas pour la diversité politique
C’est aujourd’hui que devrait se dérouler, avec le soutien des familles, une « marche blanche », -mal vu par Manuel Valls…- à la mémoire des deux policiers tués le 21 février dans leur véhicule sur le périphérique parisien, Cyrille Genest et Boris Voelkel, tous deux mariés et pères de famille. Un troisième policier, Fred Kremer, a été gravement blessé. Ils ont été percutés à pleine vitesse par la voiture de grosse cylindrée qu’ils tentaient de ralentir, conduite par le délinquant multirécidiviste Malamine Traoré, qui roulait sans permis, avec à ses côtés le dénommé Mehdi Bensassou qui devait être jugé fin février pour son implication présumée dans un trafic de stupéfiants. C’est aujourd’hui également que le gouvernement, comme ce fut le cas également sous le tandem Sarkozy-Fillon, réuni un « comité interministériel de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, au cours duquel les ministres vont réfléchir aux moyens de lutter contre les préjugés liés à l’origine ou la religion » explique Libération. La Lettre A nous informe également que pour traquer les comportements discriminatoires, Christiane Taubira vient de s’adjoindre les services de Sihem Souid, fonctionnaire et journaliste gravitant dans l’orbite du PS. En 2010, Mme Souid dénonçait dans un livre très controversé, « Omerta dans la Police », le racisme qui régnerait en son sein. Le site fdesouche souligne que cette femme fut sanctionnée en 2011 « pour avoir participé au Jury des Ya bon Awards ! et se (vengea) en accusant des policiers de viols, avant d’être elle-même accusée de vol... ». Le CV adéquat pour travailler auprès du ministre de la Justice ?
C’est aussi dans ce contexte que vient d’être publié, dans le quotidien gratuit 20 minutes, un sondage Harris commandé par le Club Averroès portant sur la « diversité en politique ». Un club présidé par Amirouche Laïdi, adjoint au maire UMP de Suresnes, lequel a bénéficié notamment , comme Hakim El Karoui, fondateur du Club XXIe siècle, Karim Zeribi, président de la Régie des transports de Marseille ou encore Sihem Habchi, la présidente de Ni putes ni soumises, des programmes de recrutement développés par le gouvernement américain et relayés par son ambassade à Paris. Ils sont destinés à repérer dans les quartiers pluriels et à former de futurs «leaders français issus des minorités » favorables à Washington.
Au terme de cette enquête rapporte Libération, «deux tiers des Français (66%) ne voient aucune amélioration en matière d’égalité des chances depuis l’élection de François Hollande » ; « 61 % des Français considèrent que la société discrimine les citoyens selon des critères de sexe, d’âge, d’origine géographique ou de couleur de peau ». Toutefois, la majorité des Français se contrefiche d’une « amélioration » de ladite diversité.
Ainsi à la question « la diversité (terme qui renvoie aux citoyens issus de l’immigration est-il précisé) de la population devrait elle être plus, moins ou ni plus ni moins représentée qu’aujourd’hui ? », que ce soit « au gouvernement, à l’Assemblée nationale, au Sénat » ou « dans les organes de direction des partis politiques », 53% des sondés répondent « ni plus ni moins qu’aujourd’hui ». Environ une personne interrogée sur cinq souhaite une représentation de la diversité plus importante « qu’aujourd’hui » ; à l’inverse 22% à 23% des Français interrogées souhaitent à l’avenir une représentation de la diversité « moins présente qu’aujourd’hui. »
Ce sondage tend à prouver implicitement, constate Bruno Gollnisch, le rejet par nos compatriotes de la mise en place de quotas artificiels ou de toute autre forme de « discrimination positive », les Français restant attachés à la méritocratie. Il est d’ailleurs intéressant de relever, et 20 minutes le souligne, que «les personnes dont au moins l’un des deux parents était de nationalité étrangère à leur naissance sont à peine plus nombreuses que la moyenne à revendiquer une meilleure représentation de la diversité : 53 % se disent favorables au statu quo au gouvernement et au Parlement et 54 % au sein des partis politiques. »
Le vrai clivage sur cette question de la diversité est bien d’ordre politique : «La pression de l’opinion publique n’est pas forte sur ce sujet-là, constate Jean-Daniel Lévy, directeur du département opinion d’Harris Interactive. Mais l’opinion est en réalité très polarisée. En effet, près de 48 % des sympathisants de gauche estiment que la diversité devrait être plus représentée au gouvernement ou au Parlement (45 % en ce qui concerne les organes de direction des partis politiques), contre à peine 9 % des sympathisants de droite. »
Autre exemple, nous l’avons vu, si « 61 % des Français estiment que l’égalité des chances (…) ne correspond pas à une réalité en France aujourd’hui (contre 35 % qui pensent le contraire), les sympathisants de gauche se montrent plus pessimistes. 79 % d’entre eux estiment que l’égalité des chances n’est pas effective, alors qu’à droite, une majorité des sympathisants (57 %) pensent qu’elle est une réalité. « Cette perception de la société permet d’expliquer que les gens de droite se satisfont davantage de la représentation de la diversité en politique, décrypte Jean-Daniel Lévy. Mais c’est aussi leur regard sur les personnes immigrées qui est différent. »
Amirouche Laïdi, questionné dans ce même quotidien, a dit son souhait de « commander d’autres sondages deux fois par an environ tout au long du quinquennat et au-delà. Et nous nous attendons à ce que l’attente de l’opinion vis-à-vis de la diversité progresse ». Nous ne pouvons pas reprocher à M. Laïdi, une certaine logique, celle de prêcher pour sa vision du monde américanomorphe et obamaniaque, il serait plus intéressant d’entendre sur ce sujet les dirigeants de l’UMP…
D’un égalitarisme l’autre, l’Assemblée nationale a adopté le 20 février, malgré l’opposition de l’UMP, de l’UDI, d’EELV, des communistes, du FN, un projet de loi sur les élections locales voulu et défendu âprement par Manuel Valls. Soit la création du scrutin majoritaire paritaire pour les départements, avec deux candidats par canton, un homme et une femme. Ubu pas mort… L’article 3 prévoit la réduction de moitié du nombre de cantons, afin de garder le même nombre d’élus départementaux. Ce projet avait été rejeté par le Sénat en janvier. Les élections cantonales, au terme de cette réforme, seront rebaptisées élections départementales.
A l’évidence remarque Bruno Gollnisch, M. Valls prône la diversité ethnique, mais certainement pas la diversité politique dans les assemblées! Il entend en effet par cette réforme verrouiller à l’avance cette élection pour préserver le Système du danger d’une poussée du FN. Cette réforme sert en effet à asseoir la domination du bipartisme, du PS et de l’UMP. Le parti de MM. Copé et Fillon, a d’ailleurs joué pleinement son rôle de figurant en mimant l’opposition. Or, dans les faits, les avantages pour l’UMPS l’emportent grandement sur les inconvénients – la colère des supplétifs des petits partis servant de forces d’appoints. Faut-il rappeler encore que le mode de scrutin majoritaire en vigueur aux élections cantonales («départementales») donne en effet beaucoup plus de chance aux deux écuries qui se partagent le pouvoir de rafler des cantons. Espérons que ces tripatouillages se retournent rapidement contre leurs auteurs, en cas de tsunami électoral tricolore, la condition nécessaire au redressement de notre pays.