Dénonciateur acharné de la « désinformation », Arnaud Raffard de Brienne déplore la rupture de l'homogénéité ethnique des nations occidentales, qui serait, selon lui, la conséquence de migrations planifiées des idéologues cosmopolites et des banquiers apatrides.
L'Action Française 2000 - Y a-t-il eu un projet politique pour faire disparaître la nation française sous le flot migratoire ?
Arnaud Raffard de Brienne - Oui, à condition de ne pas limiter l'acception de l'expression "projet politique" au sens communément accepté mais beaucoup trop galvaudé. La volonté d'affaiblir les nations occidentales, parmi lesquelles tout particulièrement la France, ne fait plus aucun doute et nous en avons aujourd'hui bien plus de preuves qu'il n'en faut. Le flot constant, depuis plusieurs décennies, d'une immigration massive et de prédation - car elle est venue pour prendre -, contre lequel aucun politicien au pouvoir ne s'est réellement élevé, devrait suffire à faire comprendre que la passivité et la lâcheté des uns ne constituent que le marchepied de forces déterminées à submerger la nation française sous les flux migratoires. Il y a une vingtaine ou une trentaine d'années, il était possible pour le plus grand nombre de douter d'une telle volonté de dissolution et de destruction de la nation française ; cela devenait beaucoup plus difficilement pardonnable il y a dix ans, -mais c'est rigoureusement impossible aujourd'hui à tout homme de bonne foi doté d'un équipement neuronal minimum. La négation d'un tel plan doit aujourd'hui être considérée comme suspecte a priori. Le vieux rêve messianique des milieux cosmopolites et cénacles maçonniques d'un monde sans frontières s'emboîte parfaitement avec la vision mercantile des banquiers, des dirigeants de multinationales et de la haute technocratie qui leur assurent l'intendance. Leur objectif prioritaire demeure l'affaiblissement des entités nationales et de l'ensemble des particularismes qui les structurent, au premier rang desquels l'homogénéité ethnique et la religion. La première cause de décadence puis d'effondrement d'une civilisation demeure la rupture d'une certaine homogénéité ethnique et l'importance trop grande qu'y prend l'étranger. Rien de nouveau sous le soleil.
Comment expliquez-vous la "babélisation" des nations européennes ?
Les prétendues élites xénophiles n'ont eu de cesse, depuis les années cinquante, de prôner plus ou moins activement l'avènement d'un monde multiracial, métissé et sans frontières, rêvé par une minorité de dangereux utopistes au service plus ou moins conscient du grand capitalisme apatride et des groupes multinationaux. Il n'est que de voir les publicités, émissions télévisées, la presse en général et les discours tenus de-puis une trentaine d'année. Les épigones de Benetton sont légion et aujourd'hui le cosmopolitisme s'étale partout sous l'œil blasé et, hélas, accoutumé de nos concitoyens. Pourtant, à regarder la situation, on ne peut plus parler de dissimulation volontaire, dangereuse et criminelle de la réalité de l'état de l'immigration de la part des dirigeants de droite et de gauche...
Aujourd'hui, droite et gauche sont tétanisées par le problème de l'immigration et ce qu'est devenue la France, ce qu'ils en ont fait après des décennies de pouvoir. Y penser toujours, mais n'en parler jamais, semble être leur ligne de conduite. Plus le problème devient crucial, plus ils déploient d'énergie pour faire diversion, mentir, truquer, bref pour gagner du temps. Cela dit, devant l'ampleur du désastre, le sujet ne peut plus être évité. Toutefois, jamais le souci de l'intérêt de nos concitoyens de souche n'est traité avec objectivité. L'ensemble du débat est biaisé, comme le sont le vocabulaire, les chiffres, les raisonnements et les pseudo-solutions ainsi que j'espère l'avoir amplement démontré dans mon livre. Elles sont bien loin les petites phrases et fugaces prises de conscience des De Gaulle, Giscard d'Estaing, Chirac ou autres. Aujourd'hui, l'écran de fumée s'impose et toute remise en cause d'une immigration massive se trouve assimilée au racisme et à la xénophobie, crime majeur et ultime transgression. Le tabou et l'invective permettent d'éviter tout débat. Quant à l'opinion de nos concitoyens, elle n'a bien entendu jamais été sollicitée, pas plus qu'elle ne lavait d'ailleurs été pour la peine de mort ou l'avortement.
Assisterions-nous, selon vous, au remplacement de notre peuple par un autre ?
C'est un processus sinon achevé, du moins bien avancé. Il est impressionnant de constater qu'une bonne partie de nos contemporains ne se rendent même plus compte de cet état de fait. Il est curieux d'observer ces indigènes, l'air détaché et serein, noyés dans des cohortes tiers-mondistes au milieu desquelles ils déambulent paisiblement, alors qu'ils ne sont plus que des étrangers chez eux. Chacun a le loisir, chaque jour malheureusement, de constater par lui-même, de procéder éventuellement à de petits comptages ou de se poser, en son for intérieur, quelques simples questions, notamment lorsqu'il fait ses courses ou dans les files d'attente des organismes sociaux ou autres. Il pourra ainsi répondre sans hésitation à votre question... Oui, nous assistons à un remplacement de notre peuple, remplacement voulu et planifié par une minorité d'hommes porteurs d'une folle idéologie destructrice.
Hélas, ne faut-il pas admettre que le thème de l'immigration ne permet pas aux Français de reprendre le pouvoir en France ?
La passivité de nos concitoyens est proprement effrayante. Ni la paupérisation de moins en moins rampante, ni le chômage, ni l'explosion de la délinquance, ni la disparition du peuple français ne semblent pouvoir les sortir de leur léthargie. Dépossédé, ruiné, humilié et sans avenir, le Français continue à alterner langue de bois et lâche silence. Le thème de l'immigration ne permettra pas de reprendre le pouvoir en France car, au fil des années, les votants sont et seront de moins en moins liés à notre héritage, notre histoire, notre façon de sentir et de penser, si vous voyez ce que je veux dire. Seul l'effondrement prévisible du système actuel ouvrira sans doute une étroite fenêtre.
Une seule certitude, les urnes ne régleront jamais rien. Cela se saurait. La démocratie et les forces de l'argent ne laisseront jamais élire un représentant des Français qui entendrait restaurer une certaine souveraineté nationale, une homogénéité ethnique et une défense prioritaire de nos intérêts car cela serait contraire aux leurs et au dessein qu'il poursuivent. D'ailleurs, qui vote aujourd'hui en France ? Les Français, certes, mais que sont devenus les Français ? En cas d'hésitation, regardez autour de vous dans la rue, les hypermarchés ou les transports en commun. Et puis, rappelons quand même que 93 % des musulmans ont voté François Hollande aux dernières élections présidentielles. Imaginez ce que cela donnera avec le vote des étrangers. Cela dit, la méthode Sarkozy n'était pas fondamentalement différente puisque son gouvernement naturalisait plus de 100 000 étrangers par an, les transformant ainsi en électeurs potentiels. À sa façon, il donnait le droit de vote aux étrangers mais à crédit. Aujourd'hui, il reste à s'instruire en lisant, à militer, informer autour de soi par tous les moyens. La création d'"isolats", tels que définis par Jean Raspail dans la préface de la réédition de son Camp des saints en 2011, me semble urgente et salutaire. Il reste aussi à témoigner, en toute humilité, pour les générations à venir.
Propos recueillis par François-Xavier Présent Action Française 2000 du 17 janvier 2013 au 6 février 2013
Arnaud Raffard de Brienne, La Désinformation autour de l'immigration, Atelier Fol'Fer, 226 p., 22 euros.
anti-national - Page 1157
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L’immigration, un phénomène « planifié »
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Manif pro mariage homo : LE BIDE !
Quelques dizaines de milliers de fanatiques vociférant ont défilé hier après-midi derrière la fine-fleur de la bobocratie parisienne pour défendre le projet de loi Taubira sur le mariage homosexuel.La Préfecture de police (entendez le ministère de l’Intérieur, donc le pouvoir socialiste) qui avait suscité l'hilarité générale il y a 15 jours en estimant à 340 000 le nombre des manifestants venus défendre la famille traditionnelle à Paris (alors que tout le monde s'accorde désormais sur un chiffre qui dépasse de loin le million), a compté ce dimanche 125 000 manifestants.Si l'on s'en tient à la logique de la police, il faut donc diviser par au moins 3 cette estimation pour le moins fantaisiste. On arrive ainsi à environs 42 000 personnes, et ce malgré les moyens énormes offerts aux organisateurs. Ce qui correspond d'ailleurs exactement au comptage effectué par nos observateurs envoyés sur place. En résumé : ILS ONT FAIT UN BIDE !Le gouvernement doit maintenant en tirer les conclusions qui s'imposent : se soumettre ou se démettre... -
"Deux piliers de l'électorat de Hollande sont ébranlés"
Depuis 2002, le ministère de l’Intérieur fournit des données numérisées du résultat des élections. Cette nouvelle disposition a permis à trois chercheurs en sciences politiques de décoder l’électorat qui a mis François Hollande au pouvoir.
Il est intéressant de voir quelle conséquence peut avoir le mariage pour tous sur cet électorat et d’évaluer ainsi le prix ou le bénéfice politique de cette loi.
Très schématiquement on peut conclure de ce travail très fouillé que l’électorat de François Hollande est constitué de trois viviers, de natures assez diverses mais dont les intérêts ont convergé le temps d’une élection. La cohésion de cette majorité s’établit cependant sur une plateforme assez large, surtout pour ce qui concerne les sujets économiques. En revanche, en ce qui concerne les grands thèmes de société, cette diversité est susceptible d’ébranler l’apparente homogénéité de l’édifice.
Les trois principaux "centre de gravité" de cette majorité sont :
Les populations des centres villes : cette population au pouvoir d’achat assez élevé et au haut niveau d’éducation est le moteur intellectuel de la majorité. Proche des cercles de pouvoirs, avec de nombreux fonctionnaires, et des sphères d’influence comme l’éducation et les médias, cet électorat est à la recherche de progrès sociétaux de nature libérale. Il promeut logiquement le mariage pour tous et en est le fervent défenseur. Cet électorat serait très déçu en cas de recul gouvernemental sur cette question mais c’est un électorat acquis qui, de toute façon, n’envisage pas de voter autrement.
Les campagnes : le second vivier électoral de François Hollande est constitué d’électeurs résidants à plus de 70 km d’une ville de plus de 200.000 habitants. Il s’agit là d’un électorat très différent du précédent. C’est dans cet électorat que François Hollande a enregistré la plus forte progression en 2012 et c’est sans doute là qu’il a joué sa victoire. Cet électorat du terroir, touché par la paupérisation des campagnes, vote régulièrement à gauche. Cet électorat ne se sent pas concerné par la loi sur le mariage pour tous, mais s’interroge : à mesure que le débat progresse sur cette question, les ruraux entrevoient que le mariage pour tous n’a de sens que s’il est accompagné de l’adoption et de la PMA. Autant de sujet pour lesquels ils sont bien plus perplexes voire inquiets. Cet électorat est donc fragilisé dans ces convictions et ne devrait pas suivre le gouvernement en cas de passage en force de la loi.
Les populations issues de l’immigration : en ce qui concerne cet électorat, surtout s’il est de tradition musulmane, la loi portant sur le mariage pour tous constitue un cas de conscience. D’une part, il y a une volonté de fidélité envers un gouvernement qui promet par ailleurs le vote aux étrangers -sujet cher à ces français- d’autres parts, il y a une vraie difficulté à accepter la perspective d’un mariage proposé aux homosexuels car cette perspective constitue un réel tabou selon leur tradition. Il est probable que cet électorat se désolidarisera de la majorité sur cette question.
Sur les trois piliers électoraux qui ont portés François Hollande au pouvoir, deux sont donc fortement ébranlés par le projet de loi portant sur le mariage pour tous. Le pouvoir saura-t-il l’analyser et le prendre en compte ? C’est assez peu probable car l’électorat urbain, proche du pouvoir et influant médiatiquement, pose un écran entre François Hollande et son électorat.
Analyse et compréhension du vote lors des élections présidentielles de 2012 - Michel Bussi, Jérôme Fourquet et Céline Colange - in la revue française de sciences politiques, volume 62, n° 5-6 - décembre 2012 - p 941
Par PMassart, contributeur du club Pol Story - L’Express
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Éducation, ou instruction ?
Dans le délire linguistique actuel, qui en réalité est logiquement et politiquement incorrect, la langue française devient de plus en plus un magma incohérent dans lequel toute pensée logique a été diluée puis dénaturée. C’était voulu, c’est évident.
Et, comme au cours de tout délire, les concepts ont été déformés puis finalement contredits, toute réalité étant finalement perçue à travers le filtre des slogans – tous mensongers par nature.
L’expression fondamentalement mensongère inventée par les socialistes, et hélas aujourd’hui très répandue et prise comme une vérité qu’elle n’est aucunement, est celle qui a le plus perturbé les cervelles ; c’est le slogan affirmant que l’on peut être « politiquement correct ».
Ce qui est, en fait, un double, voire triple mensonge. En fait, cette expression masque le fait que toute politique est partisane, et que de surcroît, comme toute politique, elle dépend de la situation nationale et internationale du moment, donc fluctuante : « correct signifierait donc éphémère, et même volatile !!!
Mais ce qui est plus grave encore, c’est l’abus de langage : car l’adjectif « correct » ne signifie pas, et n’ jamais été synonyme de « véridique ! Il signifie plutôt « conforme à » quelque chose ; et donc rien n’est plus superficiel ! « Politiquement correct » est donc un euphémisme, un slogan profondément mensonger, car il ne signifie que « provisoirement admis par un parti politique, donc au mépris possible de toute vérité ; Qu’on se le dise ! Et qu’on le dise à tous vents !
Cette ambiguïté dans les termes est encore plus évidente dans certains textes officiels, et ce, depuis trop longtemps. Le titre « Éducation nationale » en est un exemple. Car, en fait, ce n’est pas la fonction de l’école de procéder à l’éducation des jeunes : c’est la responsabilité première et fondamentale des parents. Le rôle de l’État, donc de l’école, c’est l’instruction, la transmission du savoir ? Grave confusion des genres.
De même, puisque l’on parle ici des enfants (je ne dis pas « des jeunes » car ce terme a été lui aussi dénaturé : les médias parlent aujourd’hui de « jeunes de trente ans !!!!), je vais ici dénoncer un grave abus de droit, fruit des délires verbaux qui mènent à inventer un « droit à l’enfant » (comme le « droit à une voiture ») qui mène à nier le « droit de l’enfant », droit absolu psychologique et sociétal à une enfance normale dans une société d’êtres humains et non de fourmis égoïstes et indifférenciées. Droit à un papa et une maman et non à une mascarade de « parent numéro 1, 2, et pourquoi pas 1984 comme le prévoyait Orwell... Non aussi à des phrases destructrices du genre « Ton père deux (ou perdu !!), c’est ta mère !!! »
Dans une telle société stupidement égalitariste, quels caps pourraient être transmis à l’enfant ? Quels exemples pourraient être invoqués ? Ablation des seins pour une femme-homme, ou castration pour un homme-femme ???
Mais en nos jours de troubles en tous « genres », si l’on n’obéit qu’à un individualisme et à un hédonisme perturbé, follement confondus avec un égalitarisme doctrinaire car mal compris et confondu avec une égalité des droits réels, l’on se dirige rapidement à des dictatures totalitaires comme celles qui ont amené la Terreur « guillotinesque » de Robespierre, l’eugénisme stalinien, le racisme hitlérien, les crimes des Khmers rouges ou de la Révolution culturelle chinoise... Le Crieur du Cœur
Oui, il est urgent de ramener le langage donc les pensées à la raison... Et pour cela, il faut faire comme Le Crieur du Cœur.
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Défaut de comptage : un policier témoigne
Témoignage : devant l’Elysée
“Un policier en civil qui m’a dit avoir été patron d’une équipe en charge de comptabiliser les manifestants du 13 janvier sur le trajet Denfert / Champs de Mars. Il a comptabilisé 470 000 personnes uniquement sur ce trajet en fin de journée. Il confirme que les chiffres donnés ne sont pas sortis de la préfecture de Police mais viennent du ministère de l’intérieur. Le policier m’a demandé pardon au nom de la police, il m’a confié avoir honte de ne pas dire cela au grand jour. Il m’a confié que son épouse était dans la manif avec leurs enfants.
Concernant la manif de dimanche, il m’a dit que les chiffres étaient déjà sortis pour la préfecture de police et qu’il y aurait 500 000 manifestants.”
source Michel Janva dans le Salon Beige
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L’intolérance du gouvernement Ayrault s’en prend à l’objection de conscience: êtes-vous d’accord ?
Signez la pétition contre l’intolérance des hautes autorités : la loi du « mariage nocif pour tous » pratiqué entre personnes de même sexe va passer en force fin janvier si vous ne réagissez pas vite
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Politiciens et journaleux dans le même sac !
82 % des Français estiment que « les hommes et les femmes politiques agissent principalement pour leurs intérêts personnels ». Ils sont même 62 % à penser qu’ils « sont corrompus » ! Mais ce n’est pas tout : toujours selon cette enquête d’Ipsos pour le journal Le Monde, 86 % des sondés considèrent que « l’autorité est une valeur trop souvent critiquée », 70 % jugent qu’il y a « trop d’étrangers en France » et 62 % que l’on « ne se sent plus chez soi comme avant ». Summum de l’horreur : 74 % d’entre nous estiment que l’Islam est « intolérant » et « incompatible avec la société française ».
Les bons esprits, les grandes âmes s’étranglent. La France basculerait « de la défiance au rejet, de l’inquiétude à l’anxiété, du repli sur soi à la peur de l’autre, du pessimisme au catastrophisme » pour reprendre les mots de notre confrère du Monde. La suite, vous n’aurez aucun mal à l’imaginer. C’est, bien sûr, le « populisme » qui est montré du doigt. Avec, en arrière-fond, l’habituelle comparaison avec les « années sombres », celles du « tous pourris », de l’appel au « chef », des boucs émissaires. On connaît la chanson.
Sur les responsables de ces « crispations », pas de doute pour le grand quotidien du soir : il faut aller les chercher du côté de ceux qui « loin de les apaiser, attisent les peurs », et de « leur travail d’incendiaire ». Mais rien, bien sûr, sur les politiciens au pouvoir depuis des décennies, sur leurs responsabilités, sur leurs mensonges, sur leurs prébendes, sur leur refus de voir ce que tout le monde voit, sur leur égoïsme de classe, de caste, sur leur soif de pouvoir…
Rien sur eux parce qu’au fond, ils font partie du même petit monde que les journalistes qui commentent ce sondage. Des éditorialistes, des analystes près, tout près du pouvoir, de droite comme de gauche. Jusque, parfois, dans les mêmes chambres à coucher…
Pas étonnant, du coup, que les Français jugent, pour 74 % d’entre eux, que les journalistes sont « coupés des réalités et ne parlent pas des vrais problèmes des Français ». Parions que cet article du Monde ne va pas les faire changer d’avis… Pas plus que les 58 % de ce peuple, tellement ingrat à l’égard de cette noble profession, qui sont persuadés que nos « nouveaux chiens de garde » font « assez mal ou très mal leur travail ». Populistes, vous dis-je…
Robert Ménard dans Boulevard Voltaire
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Éric Zemmour dénonce « le lobby gay » et « son maître », Pierre Bergé
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Ils tapent sur les dictateurs du pétrole et pleurent sur le prix du pain !
Pauvres bons gros média ! Plus le temps passe, et plus ils sont envahis d'intellos poudrés, façonnés dans les centres de formation pour élites à longues oreilles d'ânes bâtés. On les repère de plus en plus facilement, à la radio, à la télévision, dans la presse écrite, avec leurs trois cents mots stéréotypés. Régulièrement, au signal d'un mystérieux maître des cérémonies, ils découvrent une nouvelle formule - « j'dirais... Tout à fait... » -, un nouveau terme - « voilà... voilà... Ben voilà » -, sur lesquels ils se précipitent goulûment. Qu'ils mâchouillent, triturent, disséminent dans leurs interventions publiques ou leurs longs pensums. Ils ont la même voix, disent les mêmes phrases, se refilent les mêmes tics de langage, répètent les mêmes mots d'ordre. Les journalistes ! Vous en avez entendu un vous les avez tous entendus. Plus insupportable encore que l'uniformité de leur vocabulaire est la cadence qu'ils lui impriment. Ils parlent le français avec un accent tonique qu'ils ont emprunté à l'anglo-sabir qu'ils fréquentent sur Internet depuis dix ans. De plus en plus s'incruste dans les média français une sorte de patois phonétique, sans grammaire ni orthographe, - ouikenne, r'cherch' - , à l'image des langages primitifs, mi-borborygme, mi-gargouillement, qui se multiplient dans ce qu'il est convenu d'appeler « les quartiers défavorisés » parce qu'en effet ils n'ont pas mérité d'être ainsi traités.
C'est pousser le bouchon un peu loin, direz-vous ? Mais que se passe-t-il depuis quelques semaines quand tout ce qui parle et gesticule sur la place publique reprend à n'en plus finir une antienne affligeante où il n'est question que de « Printemps arabe », de "jasmin", de "démocratie", de féroces "dictateurs" mis en fuite par des révolutions à poings nus. Celui-là a pris l'avion avec 1,5 tonne d'or dans ses poches, cet autre serait la première fortune mondiale. On a vu un journaliste du Service Public nommé Omar Ouamane s'installer sur la place Tahrir du Caire et diffuser en direct les communiqués des manifestants dans un déferlement manichéen à abasourdir un général nord-coréen. Un nommé Richard Platz, lui aussi du Service Public, désormais courroie de transmission d'un Islam - « modéré, attention » - dont il entend où que ce soit favoriser l'expansion, a établi son quartier général à Benghazi d'où il lance toutes les heures des appels au meurtre de Kadhafi d'une mièvrerie sidérante. Depuis des semaines France-Culture réduit la plupart de ses bulletins d'information à la recension des "insurgés" et des "révolutionnaires" du Maghreb et du Machrek. Ah, encore un mot que les analphabètes ont découvert et dont ils soupoudrent leurs correspondances avec une visible délectation. Il reste encore à leur apprendre, à ces bavards incultes, que la plupart des pays dont ils se font les enthousiastes hérauts ne sont pas arabes, ne sont pas peuplés d'Arabes, mais sont, en revanche, des lieux de colonisation linguistique, culturelle, religieuse des Arabes et de l'Islam. Louable colonisation que celle-là ! Combien savent d'ailleurs que la plupart des savants, écrivains, poètes, philosophes, médecins, ingénieurs qui ont fait l'extraordinaire splendeur de la civilisation orientale du Moyen Age, culminant dans l'Al-Andalous, loin d'être Arabes étaient imprégnés de culture grecque, byzantine, perse. Or ce tintamarre accompagne une profonde incohérence intellectuelle. Ayant salué ces "révolutions" poussant dehors les méchants dictateurs, indifférents au fait que jamais dans leur Histoire ces pays n'avaient su s'accommoder d'autres régimes que fortement hiérarchisés, ils font mine de croire que ces bouleversements feraient le bonheur de l'humanité toute entière. Et de promouvoir en boucle les diatribes de beaux parleurs modelés par les universités occidentales, subornés par les officines des Droits de l'Homme que le système installe à travers le monde, qui tentent de faire accroire qu'ainsi s'ouvre une ère de paix et de sérénité universelles. Incitant vigoureusement les autres peuples de même configuration à en prendre de la graine.
Or il n'en est rien. La Libye, ce n'est que 2 millions de barils de pétrole chaque jour sur 82 millions. Et cependant cela aura suffi pour faire exploser le prix du carburant. Aussitôt les mêmes se sont répandus en jérémiades parce que les étiquettes alimentaires flambent. Eh bien oui, pour faire du blé, de la viande, des tomates, des pommes, il faut du gazole, des engrais, des pesticides, de l'irrigation, du transport, du plastique, de la réfrigération, du chauffage etc., il faut de plus en plus d'énergie. Il faut plus de pétrole dans un monde où il y a sans cesse plus de bouches à nourrir.
Ecoutez-les alors, ces imbéciles de média qui réclament des « révolutions jasmin », antichambres de l'anarchie, partout. En Arabie Séoudite, en Iran, en Algérie, dans le Golfe. Et un baril à 10$...
René BLANC. Rivarol du 11 mars 2011Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, géopolitique, insécurité, international 0 commentaire -
L’insulte et la dissimulation au secours du mariage gay
La réforme du « mariage pour tous » est soutenue très largement par la société. C’est du moins ce que l’opinion est priée de répéter et de retenir, à la suite des nombreux médias acquis à la cause.
Dimanche, en tout cas, le défilé parisien a mobilisé beaucoup moins de monde que la manifestation massive des opposants au projet de loi, il y a quinze jours. Ceci en dépit des soutiens apportés par les partis de gauche (PS, PC, Front de gauche, etc), les syndicats (CFDT,CGT, FSU, etc), les associations militantes ( SOS Racisme, Ligue des droits de l’homme, etc), et une grande partie des bobos parisiens. (Rectificatif, lundi 15 h: les tarifs très attractifs qu’aurait opportunément proposé la SNCF, évoqués ici dans un premier temps, se révèlent en revanche être une rumeur.) Le 13 janvier, le peuple de France était descendu dans les rues, venu de tout le pays. Le 27 janvier, c’est le people parisien qui s’est retrouvé pour une soirée branchée dans un théâtre des Champs Elysées. Rien n’illustre mieux la fracture entre la société civile et ses « élites » que cette caricature d’une intelligentsia mondaine parrainée par la compagne du Président de la République. (…)