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anti-national - Page 1157

  • Jacques Bompard : « Il est temps de se pencher sur les comptes d’associations comme SOS Ra­cisme »

     

    Jacques Bompard, le député du Vaucluse, maire d’Orange et président de la Ligue du Sud, de­mande la constitution d’une commission d’enquête parlementaire sur les associations antiracis­tes vivant des subventions publiques.

    Face au développement du racisme anti-Blanc et au déni de réalité de certaines associations antiracistes, le député Bompard estime qu’il devient nécessaire de se pencher sur le fonctionnement de la lutte contre le racisme en France. Interview.

    Jacques Bompard, les associations antiracistes profitent-elles de subventions publiques ?

    Oui, et dans une large mesure.

    Une commission d’enquête parlementaire devrait faire la lumière à ce sujet.

    Je vais vous citer quelques exemples : en 2012, les associations dépendant de la mission « Intégration et accès à la nationalité française » ont vu leurs subventions passer de 11,5 millions à 42 millions €, celles affectées aux associations dépendant de la mission « Développement solidaire et immigration » ont progressé de 50% en passant de 6,9 millions à 9,3 millions €.

    Il est temps de se pencher sur le fonctionnement de la lutte contre le racisme en France et notamment sur le finance­ment d’associations de type SOS Racisme qui ne font, par ailleurs, rien pour lutter contre le racisme antifrançais.

    De plus, SOS Racisme et d’autres ne publient pas leurs comptes. C’est anormal. Les Français ont le droit de savoir qui vit de quoi et comment on utilise l’argent public.

    Quelle est l’attitude des collectivités locales quant au financement d’associations comme SOS Racisme ?

    Elles les subventionnent largement. Chaque année, il se crée de nouvelles associations de défense de ceci, de cela. Beaucoup d’entre elles vont chercher des subsides locaux et les obtiennent. Les élus préfèrent les financer pour éviter d’être mis en cause et y voient aussi le moyen de s’assurer un réservoir de voix.

    Pensez vous que les subsides publics devraient être réservés aux associations bénéficiant d’une « certification » ?

    Je pense que la bureaucratie française est déjà très lourde et que l’obtention d’une certification se­rait aussi une occasion de tricher.

    La meilleure formule consisterait plutôt à ce que les associations comme le DAL, SOS Racisme… n’emploient pas de salariés mais uniquement des bé­névoles. Ainsi, elles n’entretiendraient pas de permanents qui sont souvent grassement payés.

    On l’ignore, mais les salaires que les associations versent à leurs permanents, à fonction équivalente, sont généralement plus élevés que dans le privé !

    Historiquement, qu’est-ce qui explique que ces associations aient pris un tel pouvoir ?

    Beaucoup d’associations sont des structures politisées qui militent en faveur du politiquement cor­rect. Peu à peu, leur rôle s’est institutionnalisé et certaines revendiquent aujourd’hui une sorte de magistère moral.

    Certaines ont même obtenu le droit de défendre et d’aider les hors-la-loi sans qu’elles puissent être incriminées pour cela, notamment dans le cas de l’assistance aux clandestins. Ces associations se sont placées en état d’impunité avec l’appui de députés pourtant chargés de faire appliquer les lois de la République.

    Le pire est que quand on parle avec ces députés en pri­vé, ils ne sont pas dupes. Mais, la plupart votent ces textes comme un seul homme, qu’ils soient de droite ou de gauche. Si le discours diffère entre le PS et l’UMP, dans les faits, la politique qu’ils mè­nent, une fois au pouvoir, est la même.

    Pourquoi les médias ne critiquent-ils pas ce système ?

    Parce que les médias, les politiques et les associations font partie du même ensemble. Du même système. Il y des intérêts communs, des collusions idéologiques.

    Un de vos confrères a récemment indiqué que 85 % des journalistes se disent de gauche et que les 15% restants, se cachent. Ces chif­fres expliquent pas mal de choses, non ?

    Le Cri du Contribuable

    http://fortune.fdesouche.com

  • Extirper la racine du mâle (mal), un impératif mondialiste

    Que le débat autour du mariage homo soit aussi un chiffon rouge concentrant les attentions et camouflant d’autres turpitudes et impuissances à agir de cet exécutif  est une évidence. Passé beaucoup plus inaperçu, et au nom de la lutte contre le chômage,  la gauche met ses pas dans ceux de l’UMP en souhaitant flexibiliser le Contrat à Durée Indéterminé  (CDI) pour faciliter les licenciements et… le chômage partiel. « Véritable exception française, relevait le huffington post, le CDI immunise (presque) du licenciement et s’apparente à un sésame ou un palier crucial dans une vie professionnelle. Il est quasiment obligatoire pour réaliser un emprunt immobilier, voire même seulement louer un logement. »

     Oui mais voilà  « Le pacte de compétitivité lancé en novembre dernier doit s’accompagner d’un assouplissement du marché du travail.» Et donc du CDI.  C’est aussi et surtout  une exigence  de la commission européenne, qui le juge trop « protecteur», protection qui favoriserait la « précarité »…

    Précarité que les amis de François Hollande savent  éviter…même en  « CDD » (de longue durée)  à l’instar d’un grand complice du chef de l’Etat, Olivier Schrameck.  Elu  à la tête du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) ,il  touchera un salaire de 100.500 euros par an, salaire qui a été doublé puisque l’année dernière , l’indemnité du président du CSA était de 55.300 euros. La crise, quelle crise ?

    Reste que Bruno Gollnisch ne minore pas non plus l’importance des débats à l’Assemblée nationale autour du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels. Dans un entretien publié  dans le dernier numéro de Valeurs  actuelles, même  l’ancien Premier ministre Michel Rocard se dit certes, du bout des lèvres,  favorable au mariage pour tous, mais pas à l’adoption   par des couples homosexuels qu’il juge « dangereux. »

    M. Rocard est  aussi  en phase avec ce que pense beaucoup de nos compatriotes quand il dit « (en vouloir)  un peu aux communautés homosexuelles de ne pas s’être contentées du Pacs et d’avoir poussé leur revendication jusqu’à des symboles, recherchant un peu une revanche ou la victoire sur les hétéros ».  « La communauté homosexuelle a tort de pousser jusqu’aux symboles qui appartiennent objectivement aux hétéros à raison de ce qu’ils sont ».

    Faut-il rappeler à nouveau comme l’a fait encore Bruno Gollnisch sur le plateau de Mots croisés,  que ce projet de loi contient en germe une marchandisation  des ventres –comme l’a souhaité ouvertement le prosélyte milliardaire rose Pierre Bergé – avec la Procréation Médicalement Assistée (PMA) accordée aux  couples de femmes et, au nom de l’égalité et  refus des discriminations, la Gestation Pour Autrui (GPA) avec le recours aux mères porteuses pour les couples d’hommes.

    Or, l’évolution du droit de l’enfant à un droit à l’enfant est éminemment condamnable et problématique, d’autant que le législateur socialiste est de nouveau  dans l’ inversion  intellectuelle la plus complète en refusant de  voir que la démarche d’adoption n’est pas faite pour donner un enfant à un couple, mais pour  donner une famille à un enfant.

    Aujourd’hui , l’Assemblée nationale s’est séparée  pratiquement  au petit matin  , sans avoir voté l’article 4 du projet de loi sur le mariage homosexuel, qui prévoit que dans le Code civil les termes de père et mère doivent être compris comme celui de parents en cas d’un couple homosexuel

    En Angleterre,  depuis décembre 2011 alors même que la loi sur le mariage pour tous n’avait pas encore été adoptée, les mots « père et « mère » ont été remplacés  dans les documents officiels par « parent 1 » et « parent 2 »

    Dans un très intéressant dossier consacré à « l’idéologie du genre », la revue Eléments, sous la plume d’Alain de Benoist, constatait que « La parenté tend aujourd’hui a être remplacé par la  parentalité , ce qui veut dire que tout le monde peut devenir parent sans avoir mis au monde ni engendré. La parenté était un fait biologique, elle devient un jeu de rôles ouvert à tous. La différence entre parents biologiques et parents adoptifs s’efface du même coup. Pour devenir  parent , il suffit de vouloir l’être (…). Les conjoints sont devenus des partenaires, les familles des couples avec enfants. La relation de couple de la cogestion, comme l’élevage des enfants relève désormais de la coparentalité égalitaire. »

    Cette question du mariage ajouterons nous, pose aussi celle encore plus générale de la dévirilisation de nos sociétés occidentales, dans lesquelles l’ homme blanc est sommé de faire taire ses mauvais instincts de survie,  de payer aujourd’hui pour  les pulsions dominatrices et conquérantes de ses parents et ancêtres. Pour cela, masochisme, repentance ,  antiracisme militant et institutionnalisés ont été chargés de castrer le mâle (mal)  européen. Tout aussi logiquement , il doit aussi renoncer à assumer la figure traditionnelle  du pater familias, gravé dans le marbre de notre civilisation depuis la Rome antique.

    C’est en  cela que cette question du mariage pour tous n’est pas anodine. Elle   est aussi, relève Bruno Gollnisch, une autre très glauque manifestation de l’entreprise de subversion mondialiste des esprits,  de nos nations et de nos peuples.

    Alain de Benoist, notait encore qu’ « une société dans laquelle le père n’assume plus cette fonction (de figure de la Loi, au sens symbolique de cet terme) soit qu’il ne le veuille plus, soit qu’il ne le puisse plus est une société qui fabrique par milliers des individus immatures, narcissiques (…) »

    «Jean-Claude Michéa a bien montré que cette reconfiguration anthropologique est en parfaite adéquation avec une civilisation capitaliste qui a tout intérêt à délégitimer toutes les figures de l’autorité, afin que se généralise ce  nouveau type d’individus artificiellement maintenu en enfance, dont le consommateur compulsif représente la figure emblématique et donc l’addiction à la jouissance immédiate est devenue le signe distinctif  ( Le complexe d’orphée). »

    « La civilisation libérale ajoute-t-il est la première dans l’histoire de l’humanité, qui tende par principe à priver le sujet individuel de tous les appuis symboliques collectifs nécessaires à son humanisation et qui rende ainsi de plus en plus probable ce décollage indispensable d’avec la mère sans lequel il n’y a pas d’autonomie personnelle concevable. »

    Décidemment oui, il est vraiment temps d’en finir avec ce Système  pourri jusqu’à la moelle !

    http://www.gollnisch.com

  • Le pourquoi de la chute brutale de François Hollande

    Le pourquoi de la chute célère de François Hollande Il ne serait pas bienséant de porter un jugement sur le quinquennat de François Hollande alors que seulement neuf mois se sont écoulés. Je ne rentrerai donc pas dans l’analyse des différentes mesures prises par le gouvernement Ayrault ou des prises de position en matière de diplomatie du président en exercice. Je ne souhaite aujourd’hui qu’à identifier les différents segments de la sociologie électorale sachant qu’ils sont désormais presque deux sur trois, les Français à être mécontents du président de la république et de son gouvernement.

    Il faut savoir que l’impopularité actuelle du chef de l’exécutif constitue un record dans l’histoire de la Vème république. Même François Mitterrand qui fut particulièrement rejeté durant son premier mandat, avant la phase de cohabitation, n’était tombé si bas. Ce qui frappe au sujet de François Hollande, c’est la rapidité avec laquelle la chute s’est opérée. Certes, on connait la particularité de la campagne présidentielle de 2012, marquée par une remontée progressive de Nicolas Sarkozy, crédité à l’origine de 40% des voix par les instituts de sondage et finissant à 49%. Par voie de conséquence, on peut en déduire que le désamour des Français pour François Hollande n’est pas tant la conséquence de l’exercice du pouvoir, usure et actions, que la connaissance qu’ont eue progressivement les Français de lui, ce dès la campagne électorale. Bien sur, il serait inutile de nier les qualités de Nicolas Sarkozy en tant que compétiteur, même si c’est le même homme qui connut la disgrâce au point de ne bénéficier que de 40% en début de campagne. Sa remontée fut d’ailleurs telle qu’en extrapolant la courbe des intentions de vote, quelques jours supplémentaires de confrontation, eurent suffi à inverser la tendance. On peut présumer que si François Hollande disposait à l’origine d’un capital de voix aussi important, c’est parce qu’il s’était positionné comme l’opposant majeur à l’ancien président ; nul vote d’adhésion donc puisque plus les Français le connurent, et plus ils le rejetèrent : le processus se poursuit...

    Bien sur, le gouvernement influe sur la côte du président de la république. Et on ne peut pas affirmer que la cohérence est toujours été au rendez-vous. Dès lors où deux ministres se contredisent, cela ne peut que donner aux Français, l’impression d’amateurisme, d’incohérence, qui ne siéent pas à ce que l’on peut attendre de la part de dirigeants. Or, et à plusieurs reprises, le fait est advenu. De la même façon, si entre socialistes l’harmonie n’a pas toujours la règle, le parlement et tout particulièrement le Sénat, connaît une fronde interne à la gauche, menée aussi bien par le parti communiste que par le parti de gauche : là encore, l’idée que peuvent se faire les Français d’une majorité quelquefois minoritaire, ne peut être favorable à l’actuel chef de l’Etat.

    Si tourmente il existe au sein des caciques de la gauche, il en est de même, et c’est probablement plus grave, en ce qui concerne l’électorat naturel de la gauche. C’est ainsi que parmi les personnes n’ayant pas effectué beaucoup d’études et je songe principalement aux ouvriers, le désaveu est flagrant; les ouvriers ne sont que 34% à avoir une image positive du parti socialiste. On en est donc presque au rapport deux tiers, un tiers. Similairement, même si le désamour est moins prononcé (39%), les plus de 65 ans qui furent les jeunes quadragénaires responsables en partie de la victoire en 1981, font grise mine ; on ne peut pourtant pas dire qu’ils sont à la fête en matière de rémunération, surtout pour ceux qui ont oeuvré dans le secteur privé (900 euros en moyenne de retraite mensuelle). On peut d’ailleurs remarquer qu’ils ne sont aussi que 39% les salariés du privé à avoir une bonne opinion du partie socialiste. Il semblerait donc que de manière générale, on est d’autant plus éloigné du parti socialiste que l’on est en difficulté ou en passe de l’être : contrepied de ce qui était traditionnellement l’électorat de gauche...

    Ce contrepied, cette métamorphose, trouve son équivalent puisque c’est au sein du segment non populaire que le parti socialiste conserve une certaine notoriété. Ainsi, les membres des professions intermédiaires ont une bonne image du parti socialiste à 52% ; A proportion à peu près égale (53% ) se situent les diplômés des second et troisième cycles de l’enseignement supérieur. Enfin, et ce n’est pas une surprise, les salariés du secteur public, à hauteur de 53% aussi, sont positifs quant à leur jugement au sujet du parti socialiste.

    On comprend donc le pourquoi du choix socialiste des électeurs des grandes villes comme Paris ou Lille sachant que l’opposition entre François Hollande et Nicolas Sarkozy fut aussi celui des villes et des campagnes : l’embourgeoisement progressif de toute une partie de la gauche que l’on peut qualifier de gouvernement. L’augmentation de la pression fiscale municipale ainsi que du montant des loyers a fait fuir des centre-villes un électorat qui constituait naguère l’ancienne gauche, rejeté depuis en banlieue.

    On assiste donc à une mue, pas si récente mais désormais flagrante, en matière de sociologie politique puisque ce sont ceux qui, à des degrés divers, subissent moins les affres de la société contemporaine, qui sont maintenant proches d’un parti socialiste devenu au fil du temps, conservateur. Quoi de plus emblématique au demeurant que l’augmentation du Smic limitée à 0.6% après presque vingt cinq ans d’attente pour l’électorat de gauche de l’arrivée au pouvoir d’un président socialiste ?

    La conclusion de cette analyse pourrait être l’avenir radieux dont peuvent bénéficier aussi bien le Front National que le Front de gauche. Dans les deux cas, ces deux mouvements peuvent devenir deux pôles majeurs, au point éventuellement que l’Ump et/ou le parti socialiste soient devancés dans le cadre d’échéances électorales à venir. Rappelons que Nicolas Sarkozy n’était crédité que de 40% au début de la campagne, ce qui témoigne pour un président de la république en exercice, d’un net désaveu. Qu’il soit remonté à 49% est probablement imputable à l’irrationalité que génèrent les campagnes ainsi qu’à la fadeur de la candidature Hollande.

    Il y a désormais bien longtemps qu’Alain de Benoist avait annoncé que le référentiel centre/périphérie au repère droite/gauche: je crois que nous commençons à assister au vrai changement.

    Alain Rebours http://www.voxnr.com

  • Jacques Attali déclare la guerre au catholicisme et à la civilisation française

    Merci au Salon Beige d’appeler l’attention sur le dernier article de l’inénarrable Attali, dont la haine du christianisme suinte de chacune des phrases de ce pamphlet à la fois antichrétien et antifrançais. Quand on sait qu’il a l’oreille du pouvoir socialiste... Tout est à craindre !

    De plus, l’article a un titre mensonger : il ne veut pas laïciser l’Etat (c’est fait depuis 1905) mais finir de déchristianiser la société française. Là aussi, une réforme de civilisation !

    Laïciser l’Etat, enfin !

    Si la question du mariage pour tous fait tant bondir toutes les Eglises, ce n’est pas tant parce que les droits et privilèges de l’union devant le maire seront ainsi étendus aux couples homosexuels, que parce que les autorités religieuses sont horrifiées par l’usage du mot » mariage » pour qualifier cette union.

    Et cette querelle de mots révèle une ambiguïté de l’Histoire de France, qu’il est urgent de clarifier : depuis plus d’un siècle au moins les Eglises ne doivent plus être maîtres des mots du droit ; elles sont en charge de la seule morale et pour leurs seuls fidèles. Le droit est laïc ; seule la morale est religieuse, pour ceux qui le désirent.

    Si on cède à cette demande, on s’apercevra bientôt que les extrémistes chrétiens font, sans le savoir, le jeu d’extrémistes d’autres religions qui voudront aussi un jour, imposer a une société laïque leur sens des mots et des rythmes de vie : comment refuser aux uns ce qu’on aurait continué d’accorder aux autres ? .

    De fait, le mot » mariage », introduit en français au 12ème siècle, utilisé d’abord par l’Eglise catholique, a été ensuite repris par les autorités laïques. Celles-ci auraient pu employer un autre vocable pour designer l’union contractuelle de deux personnes devant le maire de leur commune ; elles ne l’ont pas fait. Et désormais, le mot « mariage’ est un mot irréversiblement laïc. Et la représentation nationale a le droit, si elle en décide, d’accorder ce qualificatif à toute union dont elle souhaite renforcer la valeur contractuelle.

    Si les Eglises n’en sont pas contentes, elles n’ont qu’à trouver un autre mot, (peut être celui de « union religieuse « ) pour designer la cérémonie qu’elles proposent à leurs fidèles, en complément du mariage, devenu cérémonie civile. On notera d’ailleurs qu’il y a d’innombrables mariages sans sacrement religieux alors que l’inverse est exclus.

    Il convient même, désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine religieuse. Par exemple, les jours fériés ne devraient être que laïcs, tels le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une connotation religieuse (la Toussaint, Noel, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte, l’Assomption) devraient se voir attribuer des noms laïcs (« fête des enfants » pour Noel et « fête de la liberté » pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour, l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama).

    Cette proposition n’est pas un caprice de laïc, soucieux d’affirmer une illusoire victoire sur le religieux. C’est au contraire une mesure de salut public, qui rendrait à César ce qui est à César, si on ne veut pas que d’autres religions, aux pratiquants peut être un jour plus nombreux que les catholiques, ne réclament à bon droit que des jours soient fériés pour tous à l’occasion de leur propres fêtes.

    On rétorquera que la France est fille ainée de l’Eglise et que cela donne à celle-ci quelques privilèges. On aura pourtant du mal à convaincre les générations à venir que les privilèges de la noblesse aient été abolis et que ceux d’un clergé devraient rester toujours aussi vivaces.

    La religion est une affaire privée. Les mots qu’elle emploie et les rites qu’elle pratique ne sauraient en rien influer sur la démocratie de demain. La fraternité, au 21eme siècle, aurait tout à y gagner.

    j@attali.com - L’Express

    http://www.actionfrancaise.net

  • Euro : l’Elysée comprend enfin que la monnaie unique ne correspond pas au niveau économique de la France

    Mardi, à Strasbourg, soit peu avant le sommet de Bruxelles, le président français, François Hollande, s’en est pris à l’euro fort. À 1,35 dollar, Paris juge l’euro «trop fort» : «La parité de l’euro ne correspond pas à la valeur réelle de son économie» s’est en effet expliqué François Hollande. Une attaque surprise qui a suscité une réaction sèche du gouvernement allemand sur le niveau de l’euro : «La politique de change n’est pas un instrument adapté pour améliorer la compétitivité», a affirmé Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel. «Le gouvernement allemand est convaincu qu’en comparaison historique, l’euro n’est pas surévalué à l’heure actuelle», a-t-il poursuivi.

    Le président français soulève un vrai problème, en effet, mais il reste incapable d’en saisir les véritables implications, ni par conséquent de rechercher une vraie solution. Car l’euro est devenu un dogme idéologique, protégé par une vulgate intangible. Sauf que la monnaie n’est pas une fin, elle est un moyen : et un moyen doit s’adapter précisément à la fin qu’il poursuit.

    Or, précisément, le dogme de l’euro interdit aux États d’adapter leur monnaie à leur niveau économique. En contraignant les nations a abdiquer leurs prérogatives régaliennes, dont frapper monnaie, l’Union Européenne a confisqué leur souveraineté, également monétaire, leur niant ainsi toute maîtrise de leur politique économique. C’est ainsi que l’euro, taillé à la mesure des allemands, est une monnaie trop forte pour l’économie française qui, asphyxiée, et sans recours possible à la dévaluation, voit ses exportations plombées. Ce qui provoque enfin une réaction de l’Élysée…

    Le problème en cause, c’est évidemment le mondialisme qui, sous prétexte de la mondialisation, veut promouvoir un monde sans frontières, uniforme, dans lequel les nations seraient une structure historique dépassée. Mais la réalité se rappelle au souvenir des idéologues : car on peut bien nier les caractéristiques respectives des peuples, niveler leurs différences, et vouloir les couler dans le même moule, il est un moment où, l’homme vivant aussi de pain, les exigences propres des différentes économies se font plus revendicatrices et leur différences doivent êtres prises en compte…

    http://www.contre-info.com/

  • « Mariage » gay : les magouilles des députés au moment des votes !

    http://www.contre-info.com/

  • Logique nihiliste : Après le mariage et l'adoption homo, maintenant la drogue !

    Salles de shoot/Paris:feu vert de Matignon

    Matignon a donné son feu vert pour tenter l’expérience d’une salle de consommation de drogue à Paris, ont indiqué aujourd’hui à l’AFP les services du Premier ministre, confirmant une information de France Culture.

    C’est la Mildt (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies) qui est chargée de la mise en place de cette expérimentation, avec le ministère de la Santé, a ajouté Matignon, qui n’a pas précisé de calendrier de mise en oeuvre, ni le lieu d’implantation de cette salle dans la capitale.

    Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/

  • L’adoption/PMA/PGA ouverte au mariage homosexuel est un automatisme lié à l’absence de différence de statut juridique entre le mariage homosexuel et hétérosexuel

    Dans le cadre du débat français sur l’ouverture du mariage civil aux unions de personnes de même sexe, la question a été posée de savoir si les mariages dits "homosexuels" bénéficiaient automatiquement du droit à l’adoption, de la PMA et de la GPA, ou s’il était possible de distinguer l’obtention du droit au mariage homosexuel de celui de l’adoption (voire ensuite de celui à la GPA) pour les mariages homosexuels.

    Cette crainte est fondée : Le droit à l’adoption pour les mariages homosexuels est lié au statut du "mariage" en droit civil, et constitue donc un corollaire juridique inhérent et indissociable au statut de "mariage" civil.

    Dès lors que le statut juridique du mariage aura été amendé (ouverture du mariage aux personnes de même sexe), l’adoption par les couples mariés homosexuels leur sera automatiquement ouverte par voie juridique. Rien ni personne ne pourra s’y opposer. En effet, si l’adoption est reconnue aux couples mariés hétérosexuels, elle ne saurait être refusée aux couples mariés homosexuels (en raison de l’impossible discrimination fondée sur le sexe et/ou sur l’orientation sexuelle) ; le critère juridique reposant sur l’identité des statuts juridiques.

    Puisque l’objectif politique est d’ouvrir le statut juridique du "mariage" aux unions homosexuelles, mariage homosexuel et mariage hétérosexuel sont reconnus identiques, comparables, substituables. Ces statuts sont juridiquement indifférenciés et bénéficient donc de tous les droits attachés au mariage et en particulier de celui de l’adoption.

    Il suffit pour s’en persuader d’étudier l’acquis communautaire de l’Union européenne (c.f. reconnaissance mutuelle des documents de statut civil, problématique de la reconnaissance mutuelle des mariages et adoptions conclus dans un Etat Membre) ainsi que les arrêts de la Cour européenne des droits de l’Homme du Conseil de l’Europe sous l’angle de l’identité juridique des situations dès lors que les parties en cause se trouvent dans une situation juridique comparable à celle des couples mariés, indépendamment du sexe ou de l’orientation sexuelle (cf. l’arrêt "Gas Dubois" (requête no 25951/07) de la CEDH).

    Par conséquent, même si le gouvernement ou l’Assemblée parlementaire retirait de la proposition législative le droit à l’adoption pour les mariages homosexuels, ce droit serait, de toutes les manières, automatiquement reconnu par la jurisprudence européenne sur base de l’identité juridique des mariages homosexuels et hétérosexuels.

    Démonstration :
    - 1. L’arrêt "Gas Dubois" de la CEDH dit en résumé : les deux femmes plaignantes ne pouvaient faire valoir leur droit à l’adoption et donc à la discrimination car, en 2012, le mariage n’était ouvert qu’au couple homme-femme. L’argumentation est fondée sur l’identité différente des deux statuts juridiques.
    - 2. La loi Taubira passe, avec ou sans adoption mais hors PMA. Le gouvernement déclare que la PMA n’est pas à l’ordre du jour.
    - 3. Les Etats généraux sur la Famille et l’Ethique sont lancés sur la PMA
    - 4. Dès l’entrée en vigueur de la loi Taubira, la CEDH sera saisie et condamnera immanquablement la France puisque les deux mariages homosexuel et hétérosexuel seront reconnus identiques.
    - 5. La CEDH prime le droit français, elle retiendra la discrimination (pour les couples mariés homosexuels de ne pas pouvoir adopter) car en droit européen les mêmes droits sont applicables quels que soient les types de couple (non discrimination fondée sur le sexe et/ou l’orientation sexuelle) face aux situations juridiques identiques.
    - 6. L’adoption et la PMA seront donc imposées par la CEDH à la France.
    - 7. Le gouvernement peut se cacher derrière la jurisprudence européenne, et l’adoption pour les mariages homosexuels est assurée.

    Conclusion : On ne peut s’opposer à l’adoption par les couples homosexuels qu’en s’opposant au mariage pour tous, dès l’origine, car tout est lié.

    Tobias Teuscher. Parlement Européen.

    Martha Thès Institut de Politique Familiale France www.ipfe.org

    http://www.actionfrancaise.net

  • Vers la révolution médiévale à la française (I)

    Le premier des bienfaits dont nous soyons,
    positivement, redevables à la Science, est d’avoir placé
    les choses simples essentielles et "naturelles" de la vie
    HORS DE LA PORTEE DES PAUVRES.

    Villiers de l’Isle-Adam

    Il ne faut rien attendre des politiques. La crise qui frappe la France frappe partout, parfois plus fort, parfois moins fort. On sait qui est Hollande, on sait qui est Copé ou le suivant, on sait que la candidate en liquette n’a pas daigné se rendre à la manif cardinale, celle qui défendait la famille, la seule importante qui soit, puisque comme le dit Chesterton la famille est le seul état qui crée et qui aime ses citoyens. Les Etats en occident aujourd’hui ne rêvant que de les détruire ou de les polluer, leurs citoyens.

    Mes lecteurs savent que j’insiste beaucoup sur les leçons de l’histoire et des grands esprits ; si l’on peut appliquer Juvénal, La Boétie, Montesquieu ou bien Tocqueville à notre époque, c’est qu’il y a bien peu de chances d’améliorer les choses ! On aurait pu, dans la première moitié du siècle dernier, aux temps de Péguy et Bernanos, et l’on a complètement échoué, se contentant de la mécanisation et des guerres du Péloponnèse, comme dit Stoddard, qui ont exterminé l’élite guerrière et spirituelle de la race blanche et préparé une fin du monde molle et interminable, grise et polluée, flasque et fainéante. On ne l’emportera pas au paradis. De toute manière les temps heureux n’existent pas et les temps brillants sont bien courts ; la Grèce, le siècle de saint Louis, la renaissance italienne, l’époque romantique ? Mais assez de tourisme historique. Et assez de pensée globale et de commentaire creux sur l’actualité et sur ce monde soi-disant devenu fou.

    Pour se sauver, il faut commencer à se sauver soi-même, c’est ce que fait Noé avec sa famille et ses meilleurs animaux. Le système l’a compris et propose des milliers de bouquins aux damnés de la crise, entre deux salles d’attente, ces métaphores du purgatoire où nous passons nos vies. Mais il faut penser une révolution personnelle, immédiate, médiévale et pratique. Les outils sont déjà là, modestes solutions, depuis longtemps : on a Céline et le rigodon, Tolstoï et son mir russe, Tolkien et les Hobbits, William Morris et le socialisme artisanal du règne victorien. Une forme de retour à l’ancienne, une manière chic et étrange de se mettre en marge du monde en recomposant peut-être un passé hybride puisé aux bonnes idées de tous les passés... Cette mise en marge du monde mérite bien sûr un livre que j’écrirai peut-être, et qui s’articulera sur les points fondateurs suivants.

    - La famille et la communauté : il ne faut pas repenser à fonder la grosse société, elle est foutue et je dirai même qu’elle est une abstraction. Il faut penser à sauver les siens, et je dirai non pas tant chercher à sauver leurs corps (on vivra vieux de toute manière, car pour l’instant cela arrange la matrice) que toute leur âme. Le village est aussi à reconstituer avec son espace sacré, toujours attaqué par les médias, y compris et surtout par le prisonnier ; il est vrai qu’on a eu les villages de vacances et la tradition parodiée par la prostitution touristique. Mais Giono ou bien Pagnol y tenaient, à leur regain villageois, et ils avaient raison. On verra les cités médiévales après. Voyez le curieux film de Shyamalan sur Le Village.

    - La mise en colère. On ne se pose qu’en s’opposant. C’est ce qui manque aux chrétiens d’aujourd’hui, on les a rendus tristes et fatigués en interdisant la juste colère. Les pères de l’Eglise défendent la colère, et le Christ se met en colère, et saint Paul défend la colère. « Que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas votre entrée au démon »... Tocqueville l’a dit, que la démocratie vise les âmes. Je dirai en tombant parfois la télé qu’elle cherche à remplir l’enfer, la démocratie, et qu’elle y arrive peut-être, vu le tonnage d’abjections ahuries et vu surtout l’absence de réaction en face : les gens sont désensibilisés comme les zombis. La guerre que nous livre la brutalité technologique, la guerre que nous livre la salauderie médiatique, elle est métaphysique, elle est démiurgique pour qui sait la voir en face. Essayez une nuit de télé ou un jour de dessins animés pour voir. Et pensez au suicide pontifical de Tony Scott, le cinéaste luciférien.

    - Il faut donc fuir la matrice et les médias, comme dit déjà Thoreau en 1840, et je dirai aussi qu’il faut diaboliser ces outils matriciels et technologiques, parce que c’est en diabolisant que l’on crée une civilisation et c’est en diabolisant que l’on ne finit pas en enfer. Tout simplement. Lisez les pères de l’Eglise, ils ne disent pas autre chose, j’en parlerai un jour, mes preuves à l’appui, des pères de l’Eglise. On n’a pas besoin d’un psychiatre ou d’un diététicien ou bien d’un sexologue quand on est un chrétien. On a besoin de s’en tenir aux péchés capitaux. La technophilie est une addiction, une techno-syphilis et il faut s’en soigner avant. Je vois les effets dévastateurs sur l’enfance et sur l’adolescence mais sur la sénescence aussi. Mais je vois aussi que la jeunesse n’était pas très bien avant Internet et avant la télé : il faut donc en tenir compte, apprendre aussi à s’en passer et parfois bien l’utiliser, cette technique, et moins longtemps. Et proposer des vraies activités. Le petit monde fuit dans son iPad parce que le monde s’ennuie et crève à petit feu de sa petite vie. Il faut lui redonner une réalité à tolérer et à aimer. Il faut aussi qu’il se la donne et la vive. Car sinon gare aux vierges folles.

    - Il faut aussi fuir l’argent et penser moins à en gagner qu’à en dépenser peu. Il faut fuir l’idée de l’argent plus encore que l’argent. J’ai un ami millionnaire qui dit que maintenant la vie est tellement chère pour lui le riche qu’il se considère comme faisant partie de la classe moyenne supérieure. Ce n’est pas une blague : le fait que des centaines de millions vivent confortablement maintenant sur la terre retire au gain d’argent une bonne part de sa crédibilité. L’argent offre de moins en moins d’avantages. Pour vivre comme un bourgeois de jadis il leur faut des milliards. Il faut penser aux coins où d’être homme d’honneur on ait sa liberté, et utiliser la technologie pour économiser les transports : le système pas fou s’est bien gardé de le faire !

    - Je continue sur l’argent. Si ce système ne trichait pas, il éclaterait ce soir. La conspiration maintient la fiction d’un demi-million de milliards de dollars de dette planétaire ! lisez bien ce chiffre, car c’est le bon ! Les banques centrales ne cessent de fabriquer des billets pour racheter des dettes et sauver les marchés ! l’argent n’a jamais été à ce point une illusion, une matrice au sens du film. Bernanke, Draghi et les Goldman Guys ont dé-sublimé l’argent pour parler comme Marcuse (à propos du sexe, de l’art et de la culture). Il ne sert plus à grand-chose dans un monde saturé, bourré, obèse et trente mille fois revisité (je pense aux voyages les pauvres : qui est encore assez con pour voyager, comme disait Beckett ?). Je vois aussi que les gens se méfient avec raison du virtuel : ils veulent à nouveau de l’or, ils veulent même cultiver de la terre, revenir au concret, cultiver leur jardin. Personne ne se fie vraiment plus du dollar ou de l’euro, on ne sait à quelle sauce les gars de Goldman nous mangeront quand ils auront tout épuisé. Oublier l’argent, revenez au solide. Ce mot vient de sou d’ailleurs. Cultiver son jardin : l’avenir, disait Audiard, est au kolkhoze fleuri.

    - Il faut aussi fuir les transports. Celui qui ne se déplace pas passe pour un fou, mais il liquide vraiment le système. Rien ne rend plus triste que le métro, les embouteillages, rien n’aliène plus, rien n’ahurit plus à part le centre commercial. Il faut se débarrasser aussi des aéroports, ce monde repose sur les transports ce qui en termes raciniens désigne un mal-être suprême. Pour les transports on aura toutes les guerres que vous voulez, en Irak, Syrie, Libye ou bien ailleurs. C’est l’outil fou qui a détruit le monde, voyez Gautier : « Quand tout sera pareil, les voyages deviendront complètement inutiles, et c’est précisément alors, heureuse coïncidence, que les chemins de fer seront en pleine activité. »

    - Il faut fuir la médecine. A court grâce à Dieu de somnifères j’ai récemment retrouvé la liberté d’un sommeil plus léger, éthéré, moins abruti, plus vivace ; la liberté de mes songes aussi. J’étais aussi idiot que Diogène avec son écuelle. 80 % des dépenses et des gestes médicaux sont de la farce moliéresque. Il faut se libérer de la dictature médicale qui a ruiné l’occident, ajoute des cauchemars inutiles et nous a transformés en petits pleutres et en robots trans-humains. La médecine a couvert la déshumanisation de l’homme en permettant le conséquent recyclage des foetus avortés pour tout type d’industries et d’activités. Un individu qui meurt gâteux à l’hôpital n’est pas un chrétien qui meurt dans sa chambre : quelqu’un aura dévoré son âme avant, le suçant par les tubes.

    - En fuyant la médecine on se libère, et je crois que Molière l’avait très bien compris. On peut aussi se libérer de la drogue, de l’alcool, du tabac, du vin même qui na plus de vin que le nom. C’est ce que j’ai fait et sans être devenu musulman pour autant j’ai retrouvé une acuité et un dynamisme que j’avais perdus. Il faut libérer les enfants et même les adultes de tout type d’addiction en se rappelant que le mal est ancien maintenant (les mémés aimaient les Beatles, les papis dansaient le jerk, ce n’étaient pas des modèles d’ados, déjà, n’oublions pas).

    - Il faut aussi fuir l’université et même l’école. Elles ne servent plus à rien, sauf à la minorité cooptée qui mène le monde à l’abîme. Plus on a de diplômés, plus on a de bons à rien et de chômeurs, de mal payés, de mécontents. 80 % de nos diplômés des grandes écoles doivent s’expatrier : pourquoi avons-nous alors de grandes écoles ? la moitié des diplômés en Espagne sont au chômage ! De qui se moque-ton ? En Amérique, on est couvert de dettes en sortant de la fac. Mais de qui se fiche-ton ? Le chômage frappera ailleurs demain, les pays émergents et tout le monde : c’est la logique du capital, l’irrationalité acceptable du système. Il faut au contraire apprendre un travail, ou en effectuer un. Il faut oublier dans bien des cas le leurre universitaire, la farce planétaire du diplôme. La mondialisation c’est gagner trois fois plus pour payer dix fois plus, je l’ai bien vu partout où j’ai pu voyager. Et les diplômes de finance et autres ont tué l’humanisme. La culture générale n’est plus qu’un souvenir pour jeu télé ou dîner de cons.

    - Au niveau culturel, je dirai qu’il ne faut plus en consommer. Marcuse rejoint ici Tolstoï : la salle de concert, la salle de musique, le grand stade culturel, c’est déjà de la désublimation, c’est déjà de la mort, du consommer de surgelé, du Picard en pixels et décibels. La culture actuelle, elle, est nulle, satanique ou bien recyclée : tapez-vous MTV la journée ou même la soirée pour bien voir. Il faut plutôt en créer une, de culture et à usage interne. Là je retrouve les socialistes médiévaux anglais du règne de Victoria qui ont accompagné Morris et inspiré Tolkien. Pour le reste la liste des livres à lire des grands classiques s’entend, est vite établie. On laissera Peter Pan et les histoires pour enfants aux Illuminati ! Redécouvrir une vraie culture chrétienne, le chant par exemple qui vous enseigne le pourquoi d’une église médiévale, le pourquoi aussi de notre corps : « Puisque l’homme était un vivant apte à la parole, il fallait que l’instrument de son corps fût construit en rapport avec les besoins du langage », écrit Grégoire de Nysse de son style sublime. Elle est là, la culture réelle, pas dans le Pariscope et les listings.

    - La cuisine. Je la découvre depuis mon mariage et je découvre donc qu’elle est une clé, y compris pour comprendre la Cène ou les noces de Cana. Trouvez quelqu’un sachant cuisiner, ou apprenez-vous-même. Sinon... Il faut pratiquer la musique, créer son orchestre familial comme faisaient les Irlandais il y a encore deux générations, il faut peindre, filmer, composer ses poèmes, sculpter, bricoler, et surtout cuisiner, chacun s’exerçant et chacun pratiquant le domaine dans lequel il excelle. La cuisine est la maison dans la maison, c’est le foyer sacré, ne gâchez pas votre cuisine. Et évitez le restaurant surtout le soir.

    Les Français, nous dit-on, adorent le bricolage, ils n’ont de toute manière plus le choix, et c’est très bien. Retrouver la vraie maçonnerie, la médiévale, l’opérative, pas la spéculative. Il faut travailler de ses mains. Celui qui le fera comme Celui qui était charpentier pourra même en vivre, ce qui lui évitera de prendre sa voiture ou le métro pour aller gagner un salaire dévoré par l’Etat, le stress et les impôts. Qui est assez riche pour travailler ou pour donner du travail encore dans cette France exsangue ?

    - En redécouvrant la culture on peut aussi redécouvrir une donnée importante : penser à réussir sa journée plutôt qu’à réussir sa carrière, ce qui me semble à la fois plus dur et plus audacieux. Voyez et revoyez ce film US incroyable, le Jour de la marmotte en anglais, cette journée qui recommence sans cesse jusqu’au moment où Bill Muray (un monsieur météo d’ailleurs) comprend qu’il peut réussir sa vie en saisissant l’essence d’une journée. Ce n’est pas le meilleur film de tous les temps, c’est le meilleur film de tout le temps.

    - Evidemment, le problème important est celui de l’espace, d’où ma notion de catholique parc. Le premier rêve pour restaurer le monde serait de se passer de voiture. Imaginez un département, une province sans voiture. L’Amérique du Sud me fascine pour cela, on y vit à part plus facilement, la terre est parfois moins chère (même si l’éthanol est passé par-là...), et l’on pourrait s’y rassembler plus facilement en faisant un choix de civilisation comme les monastères chrétiens ou les communautés érémitiques égyptiennes à la fin de l’empire romain. Tout est possible en France dans le centre ou l’Auvergne, en s’organisant mieux même en région parisienne, ce Valois où depuis plus de mille ans bat le coeur de la France (Nerval). On reconnaît les siens à leur mouvement, pas à leur couleur, dit aussi McGoohan. On verra vite la différence. Il y a ceux qui auront été dévorés par la technique, aspirés par leur bouffe, et il y a ceux qui auront gardé la vraie vitalité.

    - Et se faire accuser de secte ? Ce serait presque un compliment. Les premiers chrétiens étaient traités de sectes par tout le monde, relisez Celte. Mais ils ont tenu bon et ont assisté à l’auto-liquidation de l’impériale et dégénérée population d’alors. Au réveil il était midi, à dit Rimbaud, au réveil il n’y aura plus que des chrétiens.

    Ce texte n’est pas un manifeste ; je l’écrirai plus tard, et mieux bien sûr. Mais je développerai tous les points indiqués ci-dessus. Le plus dur n’est pas de vaincre la Bête, le plus dur est de lui survivre. Un père de l’Eglise, encore, Basile, je crois, et j’en termine pour cette fois :

    « La colère est comme le ressort de l’âme ; elle lui donne de la force pour entreprendre et soutenir les bonnes actions. »

    Nicolas Bonnal http://www.france-courtoise.info

  • [DERNIÈRE MINUTE] MARIAGE GAY : LA TRAHISON DE CHRISTIAN JACOB ET DE L’UMP

    Christian Jacob vient de l’avouer sur France Inter à 8 heures 40, ce mardi 5 février 2013, en réponse à une question posée par un auditeur : si la droite revient au pouvoir, elle ne remettra en cause ni le mariage homo ni l’adoption homo. La seule ligne rouge, ce sont la PMA et la GPA... Pour l’instant !

    Pour l’instant, puisque en cas d’adoption du mariage homo, l’Europe, à laquelle l’UMPS nous a soumise, nous imposera le PMA et la GPA !

    Bref, l’UMP est à terme favorable au mariage homo, à l’adoption homo, à la GPA et à la PMA  !...

    ...puisque la ligne fixée par François Fillon est bien la ligne officielle de l’UMP. Celle-ci trahit donc déjà ceux qui lui font confiance sur les questions dites « sociétales ». Comme Rajoy en Espagne.

    Dans ces conditions pourquoi font-ils mine de s’opposer aujourd’hui à une loi qu’ils sont décidés à conserver, AVEC TOUTES SES CONSÉQUENCES, en cas de retour au pouvoir ?

    DÉCIDÉMENT, IL N’Y A RIEN À ATTENDRE DE CE RÉGIME NI DE SON PERSONNEL.

    POUR CEUX QUI S’INTERROGEAIENT SUR LA SINCÉRITÉ DE L’OPPOSITION DES LIBÉRAUX-CONSERVATEURS FRANÇAIS !

    http://www.actionfrancaise.net