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anti-national - Page 1155

  • La mondialisation à la source de l'endettement : l'heure de vérité !

    « Crise de l’euro », « crise de la dette » : les débats politiques et médiatiques passent à côté de l’essentiel. Il n’y a pas de crise de l’euro, il y a une crise de la dette. Et cette crise de la dette est due à la mondialisation sauvage. L’enjeu est simple : baisser massivement le niveau de vie des Européens ou bien réindustrialiser le continent européen en rétablissant des frontières. Un point de vue de François Thuillier pour Polémia.

    Crise de l’euro, crise de la dette, crise économique, tout le monde y va de son analyse, de ses pronostics, de ses solutions. Et chacun, qu’il soit politique, journaliste ou économiste, de nous faire part de ses inquiétudes, de ses commentaires ou de ses recommandations, quand il ne s’agit pas d’ouvrir une polémique sur les responsabilités des uns ou des autres. Pourtant, dans cette abondance de débats rien de clair n’émerge, ni sur la nature réelle du problème ni sur les remèdes à y apporter.

    L’euro est en crise mais son cours reste élevé

    Première incohérence : on nous parle d’une crise de l’euro. Or il n’y a pas de crise de l’euro. Certes, la monnaie européenne gêne aujourd’hui des pays comme la Grèce qui ne peuvent plus dévaluer pour redresser leur économie. Mais l’euro en tant que tel reste une monnaie forte. Si l’euro n’inspirait plus confiance, personne n’en voudrait plus et son cours s’effondrerait. Ce qui est loin d’être le cas.

    En revanche, il y a bien une crise de la dette due à des niveaux d’endettement auxquels beaucoup d’Etats européens ne peuvent plus faire face. Mais rares sont les observateurs qui avancent des explications convaincantes sur l’origine de cet endettement généralisé. On laisse entendre que cette dérive serait due au laxisme de nos dirigeants. Sans doute y a-t-il là une part de vérité, mais peut-on réellement expliquer un phénomène aussi généralisé et aussi continu par une simple dérive des comportements politiques ?

    L’endettement des pays européens, conséquence de la mondialisation sauvage

    En réalité, l’endettement massif des pays européens est principalement la conséquence de la mondialisation sauvage et du soutien idéologique indéfectible qu’elle reçoit des dirigeants du système. La mondialisation a en effet provoqué, avec la désindustrialisation, un transfert de richesse des pays européens vers les pays émergents, qui se traduit par un appauvrissement relatif de l’Europe. Or, nos gouvernants, qui n’ont cessé de vanter les mérites de cette mondialisation, n’ont jamais voulu admettre cette terrible vérité. Et pour supprimer les effets désastreux qui en résultent, ils ont cherché, malgré l’appauvrissement de notre nation, à maintenir le niveau de vie et de protection des citoyens en recourant massivement à l’emprunt. Pour ne pas avoir à réduire les prestations sociales, le service public et le pouvoir d’achat, ils ont fait vivre notre pays au-dessus de ses moyens.

    Il faut donc le dire haut et fort : la crise de l’endettement est la conséquence directe de la mondialisation sauvage. Comment expliquer autrement que l’endettement débute dans les années soixante-dix et aille croissant à mesure que les droits de douane sont supprimés et que la dérégulation commerciale se généralise ? Comment expliquer autrement que les pays européens soient tous largement endettés alors que les pays émergents disposent tous de larges excédents ?

    Il n’est plus possible de camoufler les effets néfastes de la mondialisation

    C’est donc clair : la crise que nous connaissons aujourd’hui vient du fait que la politique de camouflage des effets néfastes de la mondialisation est devenue impossible dès lors que le niveau d’endettement a atteint son seuil maximum.

    Si l’on comprend cela, on comprend pourquoi aucun gouvernement n’a jamais pu apporter une solution véritable à ce problème et pourquoi aucun des partis en présence ne peut résoudre cette crise. Attachés aveuglément à l’idéologie de la mondialisation, liés par les propos idylliques qu’ils tenaient il y a peu de temps encore sur ses supposés bienfaits, ils ne voudront jamais se déjuger et, en refusant de s’attaquer aux causes profondes de la crise, ils ne pourront qu’en développer les conséquences funestes.

    Mondialisation sauvage ou régulation aux frontières ?

    Nous sommes donc à la croisée des chemins, car quel que soit le discours de nos dirigeants il nous faut maintenant revenir à la réalité. Dès lors, deux voies et deux voies seulement nous sont ouvertes. Ou bien on remet en cause la mondialisation sauvage par une régulation réelle aux frontières de l’Europe qui permettrait de réindustrialiser notre continent et de retrouver une prospérité suffisante pour résorber nos dettes. Ou bien on laisse les frontières grandes ouvertes et il faudra alors se résoudre, contraint et forcé, à réduire le niveau de vie et de protection de nos compatriotes et à organiser l’appauvrissement et donc la régression inexorable des nations européennes.

    Tel est le véritable enjeu. Un enjeu que personne hélas ne présente clairement aux Français.

    François Thuillier
    24/11/2011

    Correspondance Polémia – 28/11/2011

  • Quand les députés PS veulent provoquer les catholiques et sont bloqués par les CRS…

    Alors qu’ils avaient, peu après 20 heures, quitté la séance qui se poursuivait à l’Assemblée sur le mariage pour tous, une dizaine de députés PS, accompagnés de leurs assistants et menés par Yann Galut, député du Cher, ont voulu se rendre place du Président Edouard-Herriot (ParisVIIe) où le mouvement Civitas, opposé au projet de loi sur le mariage pour tous, tenait une prière de protestation. Ils ont été stoppés par des CRS assurant l’ordre public autour de la manifestation. Le ton est alors vite monté, les élus prétendant qu’avec leurs badges de députés, ils pouvaient aller partout, et en toutes circonstances…


    Manifestation Civitas : accrochage entre... par leparisien

    http://www.contre-info.com/

  • La guerre au Mali ne profite pas à François Hollande

     Avec la prise de Tombouctou, François Hollande a remporté une première bataille mais pas encore la guerre tant les périls paraissent toujours grands pour la reconquête du nord du Mali. L'opération militaire est toujours soutenue par une majorité de Français mais ne bénéficie guère à François Hollande dans sa reconquête de l'opinion.

    Avec la prise très symbolique de Tombouctou, François Hollande semble avoir rassuré tout du moins les siens qui s’inquiétaient de son manque de décision. Moins de trois semaines après le lancement de l'opération Serval au Mali, la reconquête éclair des villes du Nord lui confère désormais l'apparence de celui qui n'a pas hésité à agir « vite et bien », loin des accusations d’hésitation qui, néanmoins, lui collent toujours à la peau.
     
    Une posture nouvelle pour le président, « plus grave et plus posée », sans doute bénéfique également sur la scène intérieure où il doit faire face à la gravité de la situation économique et sociale.
    Pour autant, et même si une majorité de Français soutient l'intervention au Mali, cette adhésion ne bénéficie encore guère à François Hollande dans les sondages. Malgré une très légère hausse, il reste une large majorité d'opinions négatives pour le président (58 à 60% de mécontents).
    Alors que la guerre au Mali s'annonce toujours périlleuse, que le chômage est toujours au plus haut en France, la reconquête de l'opinion française est donc encore loin d'être gagnée pour le « chef » de l'État.

    Avec RFI http://www.francepresseinfos.com/

  • La mondialisation a permis d'augmenter le pouvoir d'achat ? Balivernes !

    Quand les ressorts pervers de la mondialisation sont dévoilés, quelques bonnes âmes s’exclament : « Oui ! mais grâce à la mondialisation, les prix baissent, le pouvoir d’achat s’améliore. Qui lutte contre la mondialisation va donc renchérir le coût de la vie des plus pauvres, dont les tee-shirts ou les jouets en plastique vaudront soudain quelques euros de plus. » Cet argument est naïf et faux. H.de B. 

    Quelques produits ont vu baisser leurs coûts grâce à la mondialisation, comme l’électronique grand public, les jouets et une partie du textile. Mais les produits importés ne sont pas l’essentiel des dépenses obligatoires des ménages. Le coût du logement ne baisse pas grâce à la mondialisation, ni le prix des abonnements téléphoniques, de l’électricité, des transports, de l’assurance ou de la banque. Ni les impôts. Les quelques produits dont les prix ont baissé ont, en outre, souvent vu leur qualité s’effriter, comme les jouets en plastique qui connaissent une fin digne de Toy Story : la benne, vite. Dans le domaine alimentaire, la mondialisation a accéléré l’industrialisation de la production d’aliments, et provoqué une baisse effarante de la qualité des produits : poulets sans goût, saturés de déchets, viande de porc repue d’antibiotiques, viande de bœuf fourrée d’hormones de croissance, tomates hors sol truffées de pesticides, poisson d’élevage saturé d’antibiotiques. Pour cette nourriture sans goût, qui empoisonne à long terme et représente une régression majeure par rapport aux produits moins industriels, la baisse de la qualité a été bien plus forte que la baisse des prix... Le bénéfice pour le client final a été maigre.

    Pour d’autres produits, comme le textile ou l’électronique, la baisse des coûts liée au sourcing en Asie a servi à augmenter les marges des grandes marques plus qu’à baisser des prix. Apple, Nike ou Mattel pratiquent des prix élevés et des coûts bas. Ils n’ont guère contribué à l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages occidentaux. Au contraire, les marges fortes rendues possibles par la délocalisation leur ont permis d’investir massivement en marketing pour convaincre les consommateurs occidentaux d’acheter leurs produits de plus en plus cher

    Dans le textile et l’ameublement, les baisses les plus fortes de prix ne sont pas dues à la mondialisation, mais à l’adoption de nouveau business modèles par des entreprises comme Zara ou Ikea. Flux tendus, fabrication européenne mais intégrée, séries finies, rapidité dans la chaîne design/fabrication pèsent davantage sur les prix que la sous-traitance déloca- lisée. Le low-cost a été inventé dans l’aérien par Southwest et a migré en Europe grâce à Ryanair : rien à voir avec la mondialisation, pas plus que le low-cost hôtelier ou que le hard discount dans la distribution.

    Voir en la mondialisation la Jeanne d’Arc du pouvoir d’achat des classes moyennes ou inférieures relève de la stupidité ou de l’intégrisme. Il ne reste à la mondialisation venue de Chine que la baisse de prix des tee-shirts, des jouets, d’outils ou de meubles bas de gamme. Mince bilan.

    Au contraire, cette même mondialisation a pesé sur le pouvoir d’achat occidental, en faisant grimper le prix des matières premières, de l’énergie et même des produits alimentaire. L’adoption, par les milliards d’habitants des pays émergés, des pires habitudes des pays occidentaux, a créé une bulle des prix, amplifiée par les hedge funds. Les Chinois, vainqueurs et prisonniers de l’hypercapitalisme, veulent eux aussi se gaver de steaks, une des nourri- tures les plus coûteuses, les moins efficaces et les plus polluantes. Les classes moyennes inférieures et les classes pauvres occidentales ont ainsi la joie de combiner, grâce à la mondialisation, aliments de qualité douteuse et prix en augmentation.

    Au rebours de la vision des ravis du libre-échange heureux, la mondialisation a fait décliner, depuis vingt ans, le pouvoir d’achat réel de la majorité de la population des pays occidentaux. Des baisses limitées sur un nombre restreint de produits non indispensables ont été largement compensées par une dégradation de la qualité, pendant que s’envo- laient les dépenses de santé, le coût du logement et les tarifs des monopoles. La stagnation voire la baisse des salaires, ou le chômage, liés à la mondialisation, ont empiré la situation. La mondialisation, c’est l’enrichissement de quelques-uns et l’appauvrissement de presque tous.

    Henri de Bodinat http://www.polemia.com
    président de TIME Equity Partners 
    27/01/2013

  • « Rupture » et « subversion »

    Invité ce mercredi de l’antenne de RTL, Jean-Marc Ayrault a annoncé que la demande de manifestation déposée pour protester contre le film innocence of muslims,  instrumentalisé par l’internationale verte  sous forme de manifestations violentes qui ne faiblissent pas, sera rejetée.  il n’y a « pas de raison qu’on laisse venir dans notre pays des conflits qui ne concernent pas la France » a affirmé le locataire de Matignon,  qui feint d’ignorer que ce phénomène de libanisation est  justement le propre des sociétés soumises à l’immigration de masse. Bref, hors de question d’étaler de nouveau devant les caméras des images de prières publiques ou de barbus en colère dans les rues emblématiques de notre capitale…Le Premier ministre n’a pas caché  non plus sa gêne devant le nouveau coup de pub à moindre frais de l’hebdomadaire scato pour adulescents, Charlie hebdo.

     Le  patron du journal, Stéphane Charbonnier alias Charb,  avait annoncé de nouvelles caricatures de Mahomet, dévoilées ce mercredi, au nom  de la liberté d’expression au pays des droits de l’homme.  Chacun sait  en effet que l’une des conquêtes de la  philosophie des  lumières  est bien  le droit  au blasphème, car en  assimilant la  religion à une  idéologie, celle-ci peut être en tant que telle  critiquée, vilipendée et moquée.

     Ce matin, le Premier ministre a encore  observé: « Nous sommes dans un pays où la liberté d’expression est garantie, la liberté de caricature aussi ». « Si vraiment des personnes se sentent heurtées dans leurs convictions et pensent qu’il y a eu dépassement du droit – nous sommes dans un Etat de droit qui doit être totalement respecté -, elles peuvent saisir les tribunaux ». Certes. Attaché à la liberté d’expression, ce qui lui a valu les persécutions que l’on sait et d’être traîné dans la boue  par les petits kapos de Charlie et d’ailleurs, Bruno Gollnisch avait  condamné l’année dernière  l’attentat contre cet hebdomadaire, tandis que le pauvre  Charb confiait alors sa peur   que celui-ci  soit « instrumentalisé par l’extrême droite » (sic)- http://www.gollnisch.com/2011/11/03/charlie-bobo%e2%80%a6/.

    .Dans le nuit du 1er au 2 novembre 2011,    à la suite à la diffusion en avant première sur internet de la « une » d’un  numéro intitulé  « Charia Hebdo » et consacré sur un mode « humoristique » à la montée en puissance des islamistes en Tunisie et en Libye, un cocktail Molotov  avait  ravagé les locaux  du journal.  Par ailleurs le groupe de hackers islamistes Akincilar avait  revendiqué  le piratage du site de ce journal, au nom de la « lutte contre une publication qui attaque (ses) croyances et (ses) valeurs morales. »

     Bien sûr notions nous, les plus cyniques soulignaient  que l’incendie criminel de la rédaction de Charlie Hebdo était  une divine surprise  arrivant  à point nommé pour booster les ventes du journal qui se situaient  en moyenne autour de 48 000 exemplaires par semaine en 2011… contre 120 000 les années précédentes. Les petits comptables de Charlie visent ils aujourd’hui  le même effet d’aubaine en se dissimulant  derrière les grands principes ? ?

     A l’époque,  Yves Thréard, directeur adjoint du Figaro, soulignant implicitement que  l’hebdomadaire satirique a surtout pour habitude d’insulter l’église catholique, avait avancé  la probabilité d’un attentat émanant de « l’extrême droite catholique », au motif que celle-ci avait  été (également) pointée du doigt par Charlie hebdo dans son dernier numéro. L’Hercule Poirot du Figaro étayait  son hypothèse en signalant la présence de musulmans à la manifestation organisée par Civitas à Paris quelques jours  auparavant pour protester  pacifiquement contre deux pièces heurtant violemment  la sensibilité des croyants  mais  subventionnées par nos impôts – Sur le concept du visage du Fils de Dieu de Romeo Castellucci et Golgota Picnic de Rodrigo Garcia .

     Car la nébuleuse anti chrétienne est toujours aussi active, nous en voulons pour preuve l’incroyable cabbale déclenchée vendredi contre le cardinal de Lyon,  Philippe Barbarin, jouissant jusqu’alors d’une bonne image médiatique pour son « humanisme ». Au sujet de  l’offensive en faveur du mariage homosexuel,  l’homme d’Eglise a évoqué   au cours d’une émission  diffusée  par la radio RCF et la chaîne TLM « une rupture de société » qui  a des  « conséquences innombrables.  Après, ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera. »  Il n’en a pas fallu plus pour  que Mgr Barbarin soit cloué au pilori.

     Pourtant, le Secrétaire départemental et   Conseil régional FN du Rhône Christophe Boudot  l’a souligné, « Monseigneur Barbarin, est victime  d’une injuste tentative de déstabilisation. »  Il n’a fait que rappeler « la position de l’Eglise sur la question des revendications homosexuelles (…). Le Primat des Gaulles est dans son rôle quand il rappelle, l’équilibre du mariage entre un homme et une femme et la primauté de la famille composée d’un père et d’une mère ». Or, « Le Front National reconnait le principe fondamental de la liberté de chacun, mais se montre farouchement opposé au mariage homosexuel et à l’adoption d’enfants par des personnes de même sexe et de toutes les revendications politico-sociétales qui vont avec. »

     Alors que le projet de loi sur le mariage et l’adoption homosexuels sera présenté le 24 octobre au conseil des ministres,  la porte-parole du Collectif pour l’enfant, Béatrice Bourges,  rappelait dernièrement elle aussi   quelques dangers  (voir notre article en date du 12 septembre).  « Le mariage entre personnes de même sexe est la porte ouverte à la reconnaissance légale de la polygamie a-t-elle déclaré. Car, en ne réservant plus le mariage à l’homme et à la femme qui s’engagent dans la durée pour fonder une famille mais en l’ouvrant à des personnes de même sexe au motif qu’ils s’aiment, pourquoi ne pas, dès lors, le permettre entre plusieurs personnes qui peuvent également éprouver des sentiments les unes pour les autres ? Est-ce véritablement ce que nous souhaitons pour notre pays et nos enfants ? »

     Pas de quoi inquiéter le maire « rose » de Paris, Bertrand Delanoë,  qui a estimé lundi sur Europe 1 que le cardinal  Barbarin avait tenu des propos « très choquant ». « C’est même étonnant venant de lui, parce que c’est un homme que je considère comme un homme sage. Je ne sais pas ce qu’il lui a pris, il a un peu pété les plombs, et ce qu’il dit est franchement moche » a-t-il jugé.

     Ce qui est franchement moche c’est de ne pas comprendre ( ?),  quand on a l’intelligence de M. Delanoë,  les conséquences évidentes de cette rupture là,  pour satisfaire les revendications  très minoritaires d’une fraction toute aussi  minoritaire de la population.

     A la lumière de cette actualité, Bruno Gollnisch  constate que  du lobby de l’immigration qui s’étonne de la montée en puissance des revendications ethnico-religieuses,  au lobby progressiste qui s’attaque à la famille traditionnelle,  « ce sont les mêmes forces de destruction qui sont  l’œuvre. Renversement brutal ou corrosion progressive, décadence larvée ou subversion brutale. Subversion venue d’ailleurs ou subversion par le dedans. Ces phénomènes ne s’excluent pas nécessairement. Ils peuvent très bien se cumuler… »

    19 sept 2012 http://www.gollnisch.com/

  • Taubira ouvre la voie à la gestation pour autrui (GPA)

    Une circulaire de la garde des Sceaux vise à faciliter l'acquisition de la nationalité française pour les enfants nés de mère porteuse à l'étranger.

    La gestation pour autrui (GPA), il ne fallait surtout pas en parler. Le gouvernement le martelait: la légalisation des mères porteuses ne fait pas partie du projet de loi Taubira. François Hollande le répétait: il y est fermement opposé. Mais au moment même où le chef de l'État laissait transparaître ses doutes sur la procréation médicalement assistée, vendredi dernier, en annonçant la saisine du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), la garde des Sceaux, Christiane Taubira, envoyait une circulaire aux juridictions, leur demandant de délivrer «des certificats de nationalité française (CNF)» aux enfants nés à l'étranger d'un père français et d'une mère porteuse.

    En date du 25 janvier, avec «application immédiate», la circulaire recommande, «lorsqu'il apparaît avec suffisamment de vraisemblance qu'il a été fait recours à une convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui», de «veiller à ce qu'il soit fait droit» à de telles demandes, «dès lors que le lien de filiation avec un Français résulte d'un acte d'état civil étranger probant au regard de l'article 47 du Code civil».

    Le moins que l'on puisse dire, c'est que le calendrier est mal choisi… Alors que le débat s'est engagé mardi à l'Assemblée, cette décision surprise peut apparaître comme un début de marchandage entre le gouvernement et les Verts. Très en pointe sur la GPA, les écologistes comptent bien demander la retranscription au registre de l'État civil des actes de naissance des enfants concernés. Pour le député UMP du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle, ce n'est qu'une nouvelle preuve du «double langage de Mme Taubira et du gouvernement». «Le gouvernement avance masqué depuis le départ!, s'insurge-t-il. Alors qu'il jure qu'il ne saurait être question d'accepter la PMA et la GPA, c'est tout l'inverse dans les faits…»

    Professeur de droit, Daniel Fasquelle voit dans ce texte «une forme de légalisation, en douce, de la gestation pour autrui». «Des couples vont aller à l'étranger pratiquer la GPA, et conforter ensuite des situations qui en France sont illégales, explique-t-il. On ouvre la voie à bien d'autres dérives… Ce ne sont plus seulement les droits de l'enfant que l'on viole, mais aussi ceux de la personne humaine. Car la GPA est une forme de location du corps humain.»

    Cette circulaire annonce-t-elle la fin de l'interdiction de la GPA? «C'est en tout cas une atteinte très claire au principe de prohibition des mères porteuses, affirme Clotilde Brunetti-Pons, maître de conférences à l'université de Reims (Marne), spécialiste en droit de la famille. La ministre de la Justice est en train de contourner la jurisprudence de la Cour de cassation du 6 avril 2011. Dans trois arrêts, celle-ci avait refusé que la filiation des enfants soit établie en France à l'égard des intéressés, et notamment du père biologique, parce qu'il y avait violation du principe d'ordre public prohibant la GPA. Normalement, le CNF intervient après transcription de la filiation à l'état civil français, donc après que la filiation est reconnue en droit français».

    En la matière, la pratique de la Justice n'est pas forcément lisible. En février 2012, la cour d'appel de Rennes (Ille-et-Vilaine) avait validé la transcription à l'état civil français des actes de naissance de jumeaux nés en Inde en 2010 de mère porteuse pour un couple de Français. Selon Christiane Taubira, on compterait 38 cas d'enfants nés de père français et de mère porteuse à l'étranger ces quatre dernières années. Lors des débats en commission des lois du texte sur le mariage homosexuel, plusieurs députés PS, notamment le rapporteur du texte, Erwann Binet, ont plaidé pour une évolution, renvoyant au texte sur la famille promis par le gouvernement.

    Au ministère de la Justice, on assure avec un certain embarras qu'il ne s'agit «en aucun cas d'une légalisation de la GPA». Une déclaration qui ne convainc pas la droite. «Il faut que les masques tombent!, s'emporte Daniel Fasquelle, qui compare le projet Taubira à une «vente à la découpe». On doit dès maintenant connaître les intentions réelles du gouvernement!»

    Le Figaro - 29/01/13 http://gaelle.hautetfort.com/

  • Droit de vote des étrangers : Ayrault va brouiller les cartes

    Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi qu'il consulterait les groupes politiques de la majorité et de l'opposition pour vérifier s'il est possible de réunir la majorité nécessaire en vue d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales. En l’absence une nouvelle fois de référendum, une majorité de 60% des députés et sénateurs réunis en Parlement est nécessaire pour modifier la Constitution.

    Le Premier ministre a précisé que la consultation, qui débutera dans les tout prochains jours, porterait en réalité sur tous les sujets susceptibles de faire l'objet d'une réforme constitutionnelle. Il a cité "la démocratie sociale, l'indépendance de la justice, le statut pénal du chef de l'État" et même "les langues régionales" en plus du droit de vote des étrangers. En langage clair, cela s’appelle « brouiller les cartes ».

    Une consultation globale permettrait à l'exécutif d'arriver à des compromis susceptibles de rallier des parlementaires jusqu'ici hostiles au projet de vote des étrangers.

    "La réforme constitutionnelle portera sur beaucoup d'autres sujets. Par respect des uns et des autres, je vais prendre le temps de recevoir les uns et les autres", a dit Jean-Marc Ayrault à son arrivée à une réunion du Parti socialiste.

    "Il faut une majorité de trois cinquièmes. Dans un souci de rassemblement, pour créer les conditions d'une majorité large, je fais ces consultations", a-t-il dit. "Quand j'aurai terminé mes consultations, je pourrai faire l'état des lieux et discuter avec le président de la République de ce qui fait rassemblement et de ce qui ne le fait pas."

    Les services du Premier ministre ont assuré mardi que la promesse de campagne de François Hollande sur le vote des étrangers n'était pas enterrée, même si le président français a expliqué en novembre qu'il ne l'engagerait qu'une fois assuré d'obtenir la majorité requise des parlementaires.

    "ALLER CHERCHER LES VOIX UNE PAR UNE"

    Selon les calculs de parlementaires socialistes, il manquerait une quarantaine de voix pour faire passer le texte.

    "C'est un Premier ministre à l'offensive. On va aller chercher les voix une par une", a déclaré la secrétaire nationale du Parti socialiste Laurence Rossignol.

    La sénatrice de l'Oise a souligné qu'il fallait sortir de "la petite musique" selon laquelle l'exécutif chercherait à abandonner le projet. "Il n'y a pas de bataille perdue."

    François Hollande a déjà indiqué qu'il ne souhaitait pas passer par un référendum pour trancher une question qui divise une opinion publique déjà déchirée par la loi sur le mariage homosexuel ou la possible extension de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. Ben voyons : on ne demande pas l’avis du Peuple pour ne pas le diviser… voudrait-on nous faire croire !

    "J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans", avait promis le candidat socialiste dans son engagement de campagne numéro 50.

    Les députés PS avaient souhaité le mois dernier que le processus démarre et qu'un texte gouvernemental arrive rapidement.

    Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait alors indiqué qu'un texte ne serait inscrit qu'une fois assuré du soutien d'une majorité des trois cinquièmes qui fait aujourd'hui défaut.

    Jean-Marc Ayrault s'est défendu de "chercher à cliver" ou à faire diversion en relançant le projet, expliquant qu'il se devait "de vérifier l'état des rapports de force, l'état de l'opinion, des propositions" avant d'entreprendre une réforme constitutionnelle. Ça fait sérieux !

    Avec Reuters http://www.francepresseinfos.com/

  • La gauche gauche

    Ah ! que serait la gauche sans ses leçons de morale et de bon goût ? Christiane Taubira a tenté d’endosser le costume des grands figures républicaines que sont aux yeux de nos élites médiatiques une Simone Veil ou un Robert Badinter en s’essayant au discours à vocation « historique ». Elle a donc pris hier son ton habituel de procureur pour expliquer à l’Assemblée que le mariage pour tous était bien évidemment une avancée sociétale extraordinaire, bien dans le sens de l’histoire, du progrès, de l’égalité.  « Nous sommes fiers de ce que nous faisons ! »  a-t-elle hurlé citant en guise de conclusion le poète guyanais Léon-Gontran Damas : « L’acte que nous allons accomplir est beau comme une rose dont la tour Eiffel assiégée à l’aube voit s’épanouir enfin les pétales. Il est grand comme un besoin de changer d’air, fort comme l’accent aigu d’un appel dans la nuit longue. »Bof…vraiment pas terrible.

    Quelques heures auparavant sur France 2, invité des Quatre vérités, le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, recyclait en l’arrangeant un peu un vieux tract de SOS racisme et dénonçait « une espèce d’alliance » entre l’UMP, «sous les mêmes mots d’ordre d’intolérance », « avec le groupe extrémiste Civitas, avec Bruno Gollnisch, avec Marion Maréchal-Le Pen. » Toujours fin et original Harlem!

    Lutte contre l’intolérance et pour la fraternité  comme d’habitude à géométrie variable. Ainsi nous avons pu lire la confidence gourmande de Laurent Fabius au journaliste du Parisien dans l’avion qui l’emmenait à la conférence des donateurs qui s’est tenue mardi à Addis Abeba. Le ministre des Affaires étrangères se réjouissait ainsi de ce que nos soldats aient « tué beaucoup » d’islamistes depuis le début de l’intervention au Mali.

    C’est ce même Laurent Fabius qui nous explique avec ses amis du gouvernement, de l’UMP et des officines mondialistes que le régime syrien est un régime criminel qui se bat indûment, pour sa survie et celle de la société multiconfessionnelle syrienne, contre les milices djihadistes. Oui mais voilà Bachar el Assad est un obstacle sur la route du remodelage du proche-Orient région  qui se doit  elle aussi grâce aux efforts des humanistes, de passer de l ombre à la lumière.

    Et peu importe si un nouveau massacre a été perpétré par des combattants islamistes à Boustane al-Kasr, un quartier d’Alep tenu par les « rebelles ». Selon un bilan provisoire, il s’est soldé par l’exécution d’une soixantaine de jeunes hommes. Ces derniers ont été retrouvés dans la rivière, les mains attachés dans le dos, tués d’une balle dans la tête. Enlevés par les terroristes, ils ont été accusés d’être favorables au régime laïc en place.

    Mais cela n’est rien bien sûr  comparé au terrible dérapage  qui a horrifié la gauche européenne et  auquel s’est livré dimanche dernier Silvio Berlusconi, ancien président du conseil italien et chef de file du parti «Peuple de la Liberté» (PDL). A quelques semaines des élections législatives (24 et 25 février) et en marge d’une cérémonie à Milan à l’occasion de la journée (internationale) de la mémoire de l’holocauste, M. Berlusconi a fauté. Il a certes dénoncé les «lois raciales» antisémites, « la pire faute de Benito  Mussolini », édictées par le pouvoir fasciste en Italie en 1938. La veille, Angela Merkel avait estimé que l‘Allemagne avait «une responsabilité permanente pour les crimes du national-socialisme».

     Oui mais voila,   M. Berlusconi a osé ajouter quel’Italie «n’a pas les mêmes responsabilités que l’Allemagne», et que Mussolini a aussi a fait de bonnes choses dans tant d’autres domaines.»

     Un sentiment qui n’est pas très politiquement  correct mais qui est partagé par beaucoup d’Italiens si l’on en croit des sondages récents. Le chef du groupe Peuple de la Liberté (PDL) à la Chambre, Fabrizio Cicchitto  a donc énoncé l’avis d’une très grande majorité des électeurs de son parti en constatant l’évidence, à savoir que «la dictature fasciste n’a jamais atteint l’horreur de celle des nazis et de celle de Staline » ,et en affirmant que « le sens des paroles de Berlusconi, se référait évidemment aux politiques d’aide sociale et de soutien aux familles » du Duce.

     Une politique sociale certes beaucoup plus avancée que celle conduite en France par un Front Populaire au bilan très majoritairement négatif, mais mythifié par notre actuel Parti socialiste. Même si les contemporains de gauche de Léon Blum seraient bien horrifiés, et à juste titre, par les dérives multiples de leurs héritiers putatifs.

    Dernier exemple en date, la boucle est bouclée, avec la circulaire signée vendredi par le ministre de la Justice et applicable immédiatement, dixit les révélations du Figaro et du Parisien ce mercredi. Ce texte recommande d’accorder la nationalité française aux enfants nés «par procréation ou gestation pour le compte d’autrui (GPA)». Le certificat de nationalité sera désormais accordé à tout enfant né à l’étranger d’un père français et d’une mère porteuse.

    Christiane Taubira a donc décidé de se plier aux vœux du lobby LGBT  alors même que les questions relatives à la PMA et à la GPA avaient été écartées du texte sur «le mariage pour tous»…pour faire passer la pilule. Elles devaient être examinées en mars dans le futur texte « sur la famille ».

    Une provocation, une de plus,  de la part de l’ex militante indépendantiste guyanaise souligne Bruno Gollnisch, car elle n’ignore pas que la gestation par autrui est interdite en France et constitue un délit puni d’un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende. Elle sait aussi que la possibilité d’adoption pour les couples homosexuels est rejetée par une nette majorité de Français…

    http://www.gollnisch.com