Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 298

  • Main arrachée pendant les gilets jaunes : le parquet général de Bordeaux relance l’affaire

    Le parquet de Bordeaux avait classé sans suite la plainte de ce jeune Bayonnais, qui a perdu une main dans une manifestation à Bordeaux. L’affaire est relancée

    Le parquet général de Bordeaux ordonne une information judiciaire pour « mutilation volontaire », dans le cas d’Antoine Boudinet. Ce jeune homme originaire de Bayonne, avait eu la main droite arrachée, le 8 décembre 2018, en marge d’une manifestation des gilets jaunes à Bordeaux.

    En cause: les grenades lacrymogènes GLI F4. Dans un premier temps, le parquet de Bordeaux avait classé sans suite la plainte d’Antoine Boudinet. Le procureur général Vincent Lesclous balaie cette décision et relance l’affaire.

    Sud Ouest

    https://www.tvlibertes.com/actus/main-arrachee-pendant-les-gilets-jaunes-le-parquet-general-de-bordeaux-relance-laffaire

  • Michel Maffesoli : « Nos politiques sont élus par 10 % de la population, d’où les soulèvements ! »

    michel-maffesoli-8220-nos-politiques-sont-lus-par-10-de-la-population-d-8217-o-les-soul-vements-8221-4zfDJP5d7jQ-845x475.jpg

    À l’occasion de la sortie de son livre La Faillite des élites et de l’anniversaire du mouvement des gilets jaunes, grand entretien avec le sociologue . À écouter pour prendre du recul, comprendre les révoltes mais aussi discerner l’avènement d’un nouveau monde.

    https://www.bvoltaire.fr/michel-maffesoli-nos-politiques-sont-elus-par-10-de-la-population-dou-les-soulevements/

  • Ils vont tuer le nucléaire français


    « La France fabriquera des t-shirts pendant que la Chine produira des voitures électriques » (Laurent Alexandre).
    Si la France avait depuis 25 ans ne serait-ce que gardé au même niveau son industrie, il y aurait aujourd’hui entre 1,5 et 2 millions d’emplois de plus en France et notre balance commerciale serait excédentaire.
    Nous étions les champions mondiaux dans l’aviation (Airbus l’est resté), les TGV, le nucléaire. Imprégnés de l’idéologie écologiste rétrograde et réactionnaire hostile à tout ce qui est vitesse et nucléaire, les gouvernements socialistes successifs ont abandonné l’industrie, la vérolant par une nuée de normes souvent irréfléchies, ou vendant ses meilleurs morceaux, comme les turbine Alsthom passées sous contrôle américain, ou encore en laissant partir ses meilleurs ingénieurs, comme ceux d’Areva, en Chine qui est maintenant à la pointe du nucléaire mondial.
    C’est ce domaine que l’un de ses meilleurs spécialistes défend dans cette interview réalisée par Le Point, où il dit qu’il est encore temps de sauver le nucléaire, seul espoir authentique et sûr d’une décarbonisation de l’atmosphère, ce que le GIEC reconnaît dans son dernier rapport de 2018.
    Il n’y a pas de ministre de l’industrie en France.
    C’est une secrétaire d’État qui en est chargée.
    Sciences Po-ENA comme il se doit, dont l’expérience professionnelle se limite aux voitures et stations de ski !
    Aucune formation scientifique, comme son patron Bruno Le Maire.
    Yves Bréchet, ingénieur, a été Haut commissaire au nucléaire jusqu’en 2018, membre de l’Académie des sciences et du Conseil scientifique de Framatome.
    Sa retraite le libère de son obligation de secret professionnel et défense, et ce qu’il dit est pour le moins surprenant.
    L’Imprécateur 27 octobre 2019

    Le Point : Nouveau dépassement de budget de 1,5 milliard d’euros pour l’EPR de Flamanville, arrêt du projet Astrid…
    Les mauvaises nouvelles s’accumulent pour le nucléaire en France.
    La filière est-elle en mauvaise passe ?
    Yves Bréchet : En France, le nucléaire a des difficultés, c’est vrai.
    Mais connaissez-vous une filière industrielle qui n’en aurait pas quand son principal client, l’Etat, ne sait pas ou n’ose plus dire ce qu’il veut et que l’on s’évertue à rendre le nucléaire honteux ?
    Dans les médias, on parle ainsi de manière obsessionnelle des déboires du nucléaire, on tresse des lauriers à ses concurrents énergétiques et on accumule des contrevérités sur les déchets, sans jamais se soucier de vérifier ces informations.
    Je ne connais pas beaucoup de filières industrielles qui pourraient survivre à ça.
    Dès qu’un chat se coince la queue dans la porte d’une centrale, c’est un accident nucléaire !
    Il ne s’agit pas de dire que tout va bien.
    Aujourd’hui, l’industrie a du mal à se remettre en marche après vingt ans (une génération !) sans avoir eu de grands projets.
    Ce n’est pas la même chose d’entretenir un parc nucléaire et d’en construire un nouveau.
    Dans les années 1970, l’industrie nucléaire construisait cinq centrales par an.
    Quand on parle aux vétérans, on se rend compte qu’à l’époque aussi, les débuts étaient compliqués. Mais l’Etat savait ce qu’il voulait.
    On était alors capable de mobiliser des capacités industrielles de haute valeur pour une mission qui était claire et durable.
    Le Point : C’est ce qui explique pourquoi la Chine est capable de construire des EPR alors que nous accumulons les difficultés ?
    Yves Bréchet : Les deux EPR de Taishan, construits en partenariat avec la France, ont eu des surcoûts de 50 %, liés à l’augmentation du prix de la main-d’œuvre chinoise.
    Mais les surcoûts des EPR en Europe, comme à Flamanville, n’ont rien à voir avec cela.
    Ils sont dus à une accumulation de bourdes.
    Dans le premier projet de Flamanville, il y avait par exemple 17 largeurs de porte différentes.
    Vous imaginez ça chez Ikea ?
    Quand vous n’avez plus construit de chantier depuis vingt ans, il faut réapprendre.
    Ces déboires sont la conséquence de la perte de compétences industrielles.
    Le nucléaire n’est que la partie émergée de l’iceberg.
    Nous avons complètement détruit notre industrie depuis trente ans.
    Dans les ministères, ils ont ainsi oublié que fabriquer des choses ce n’est pas juste concevoir des applis pour votre iPhone.
    Mais la situation pour le nucléaire n’est pas désespérée si on en prend conscience !
    Et, pour cela, il faut une ligne de conduite claire avec des réglementations qui ne changent pas tous les six mois au fil de la construction, ainsi qu’une vision sur plusieurs années.
    Le Point : Que pensez-vous de la lettre envoyée au président d’EDF par le gouvernement, qui évoque la construction de six EPR ?
    Yves Bréchet : Si c’est vrai, c’est une lueur d’espoir – et un courage politique.
    On ne peut avoir une industrie fiable et rentable que si elle a une perspective et qu’on standardise les nouvelles centrales.
    Mais j’attends de voir les actes suivre les discours, car j’ai l’habitude de voir des manœuvres de jésuite autour du nucléaire…
    Le Point : Sommes-nous passés d’un pays capable de grands projets industriels à une vision à court terme ?
    Yves Bréchet : Nous assistons à la lente dégradation de l’Etat stratège.
    La capacité de l’Etat à mener une vision à long terme se délite, alors qu’en même temps il bavarde de plus en plus.
    Bien sûr, l’Etat ne peut pas être stratège en tout.
    A titre personnel, cela ne me dérange pas que les avions fassent des vols privés.
    Mais l’énergie, comme la santé, ce n’est pas n’importe quoi.
    L’énergie nécessite de se projeter dans trente ans, car il n’y a pas de retour sur investissement immédiat.
    Nous sommes par exemple dans un pays où 90 % de l’électricité (nucléaire + hydraulique) dépend des turbines, et on vend ces turbines conçues par Alstom à une entreprise américaine, General Electric.
    En apprenant cela, l’ingénieur et le citoyen que je suis tombe de sa chaise.
    On a longtemps reproché à l’Etat français de s’appuyer sur des élites techniques (Polytechnique) et administratives (l’Ena).
    Mais songez que, de 1947 à 1975, Louis Armand, père de la SNCF et d’Euratom, donnait un cours fabuleux sur les technologies de l’industrie française à l’Ena.
    Ces élites avaient au moins conscience des compétences qui leur manquaient !
    Inutile de préciser que tout cela a disparu.
    Robert Dautray, qui a travaillé sur la bombe H, me confiait que, quand on sortait du corps des Mines, c’était un honneur d’aller d’abord dans les mines.
    On n’aurait pas confié des missions de conseil à ces élites avant qu’elles n’aient fait leurs armes sur des sujets concrets.
    Aujourd’hui, des jeunes gens frais émoulus donnent des conseils dans des domaines qu’ils ne connaissent pas, essentiellement pour remplir leur carnet d’adresses.
    Je le sais, car je suis un pur produit du système.
    La génération qui a construit le parc nucléaire français a aussi élaboré le TGV ou la filière aéronautique.
    Elle savait qu’il fallait reconstruire le pays et assurer sa souveraineté à la suite des chocs pétroliers, là où nos élites actuelles n’ont plus qu’à construire leur carrière.
    Le Point : Aucun membre du gouvernement ne trouve-t-il grâce à vos yeux ?
    Yves Bréchet : Agnès Buzyn est l’une des rares ministres compétentes et courageuses.
    Il faut la mettre sous cloche pour la préserver !
    Sinon, si vous cherchez une réflexion un peu construite sur l’industrie chez les politiques, il faut aller voir Jean-Pierre Chevènement.
    C’est quand même inquiétant que, dans un pays comme la France, ce soit un octogénaire qui ait la vision la plus claire sur l’énergie.
    Et je précise que je ne suis pas politiquement proche de lui.
    Le Point : Pourtant, avec le réchauffement climatique, il y a urgence…
    Yves Bréchet : L’urgence climatique n’autorise pas les effets de manches.
    Et nous sommes en plus dans une guerre économique qui a succédé à la guerre froide.
    Dans cette configuration, on a plus que jamais besoin d’un Etat stratège.
    La problématique est de décarboner notre énergie.
    Mais, aujourd’hui, on s’évertue à décarboner une électricité déjà décarbonée !
    Remplacer le nucléaire décarboné par les énergies renouvelables ne réduit en rien le dioxyde de carbone.
    L’Allemagne avait 20 % de nucléaire, mais a décidé d’en sortir, rouvrant ainsi ses usines à charbon, sans parler des milliards par an que coûte cette transition énergétique.
    Vous pensez que la France peut se permettre d’investir 1 200 milliards d’euros dans un parc de production éolien, avec des turbines à gaz pour pallier les absences de vent quinze jours par an ?
    Tout ça sans aucune diminution des gaz à effet de serre ?
    C’est autant d’argent qui n’ira pas dans la rénovation du bâtiment et dans l’électrification des transports.
    Mais plutôt que de se demander : « Qu’est-ce qu’on peut faire d’efficace ? », on se demande : « Qu’est-ce qu’on peut annoncer ? »
     Les énergies renouvelables locales font sens.
    Mais les mettre sur le réseau électrique, c’est beaucoup plus compliqué.
    Il faut pour cela des investissements massifs dans la recherche sur le stockage.
    Au lieu de cela, on subventionne des panneaux photovoltaïques importés de Chine…
    Le Point : Les coûts de l’éolien ne sont-ils pas aujourd’hui moins élevés que ceux du nucléaire ?
    Yves Bréchet : L’EPR coûte cher et nécessite des délais.
    A supposer qu’il coûte 13 milliards – ce qui est bien trop cher –, il faut cependant avoir conscience qu’il va durer soixante ans.
    Il produira 600 millions de mégawatt/heures et rapportera près de 60 milliards d’euros.
    Non seulement nous sommes myopes en ne voyant plus le long terme, mais nous avons aussi des verres déformants.
    Le prix au pied de l’éolienne est certes légèrement moins élevé que celui du nucléaire, mais les éoliennes auront une durée de vie deux à trois fois plus courte et fonctionnent un tiers du temps, ce qui multiplie le prix par cinq ou six.
    Et je ne vous parle pas des problèmes de stabilité du réseau.
    Le Point : Regrettez-vous l’abandon du projet Astrid, prototype de réacteur de quatrième génération ?
    Yves Bréchet : Le nucléaire est une énergie qui consomme une matière inutile, l’uranium, et qui, en plus, la consomme mal.
    Il crée ainsi des déchets à longue durée de vie dont le plus problématique est le plutonium (90 % des déchets à vie longue).
    L’uranium appauvri laisse 300 000 tonnes de déchets qui ne sont pas nocifs, mais inutiles.
    L’idée des réacteurs à neutrons rapides, dont Astrid devait être le démonstrateur, c’est de transformer le plutonium et l’uranium appauvri en combustible : on multiplie par 500 les réserves uranifères et on divise par 10 les déchets à longue durée de vie.
    C’est la technologie industrielle la plus mature pour fermer le cycle, c’est-à-dire aboutir à un recyclage complet des matières.
    Arrêter Astrid, c’est nous priver de la souveraineté en termes de ressources.
    Ce n’est pas un hasard si de grandes nations comme la Chine, mais aussi Bill Gates, financent d’importants travaux de recherche sur ces réacteurs à neutrons rapides.
    En France, c’est un summum d’hypocrisie, car on nous dit que les études papier vont continuer et qu’un jour on saura faire, comme par magie.
    Mais les gens qui prennent ces décisions n’ont pas la moindre idée de ce qu’est une industrie !
    Ce n’est pas le même métier que de faire des fusions-acquisitions dans une banque, si vous voyez ce que je veux dire…
    Le Point : Comment expliquez-vous les incompréhensions sur le nucléaire ?
    Selon un récent sondage BVA, 69 % des Français pensent que le nucléaire participe à la production de gaz à effet de serre.
    Yves Bréchet : Le nucléaire rejette 200 fois moins de dioxyde de carbone que le charbon, soit 100 fois moins que le gaz et autant que l’éolien.
    Même le Giec a rappelé, dans son rapport de 2018, qu’on ne fera pas l’économie du nucléaire.
    Par ailleurs, on sait parfaitement démanteler des centrales en fin de vie : plus de 40 d’entre elles ont été rendues « au vert » dans le monde.
    Si on n’arrive pas à achever le démantèlement de celle de Brennilis, c’est pour des raisons d’obstruction juridique !
    On sait aussi parfaitement gérer les déchets nucléaires par vitrification puis entreposage géologique profond en sous-sol argileux.
    Et pourtant, on nous répète des désinformations ad nauseam, selon le principe d’Herriot qui explique qu’un mensonge qui a longtemps servi devient une vérité.
    Ce qui est choquant, ce ne sont pas tant les contrevérités propagées par les associations antinucléaires et véhiculées par les médias que le fait que l’Etat s’en désintéresse.
    Après un tel sondage, le gouvernement aurait dû réagir pour rappeler que le nucléaire ne contribue pas au réchauffement climatique.
    Mais nos responsables préfèrent acheter la paix dans les dîners mondains plutôt que de remplir leur devoir d’information.
    Dans une démocratie, le vrai poison est le mensonge toléré et, dans le cas du nucléaire, c’est presque un mensonge instrumentalisé.
    Le Point : Est-ce un problème d’éducation scientifique ?
    Les journalistes, comme les politiques, ne brillent pas forcément dans cette matière…
    Yves Bréchet : Un journaliste scientifique comme Sylvestre Huet, qui est l’honneur de votre profession, n’est à ma connaissance pas un scientifique de formation.
    Ce n’est pas une question de formation, mais de temps passé à comprendre.
    Si la pratique de la science est un métier, la rationalité scientifique, elle, relève du bien commun. Je ne suis pas un adepte d’une scientocratie, c’est-à-dire de l’idée que les scientifiques prennent toutes les décisions.
    En revanche, il faut apprendre à distinguer ce que l’on sait de ce que l’on croit, ne pas confondre le fait d’être concerné et d’être compétent.
    Nous sommes dans une période où la science est omniprésente, mais où les obscurantistes ne se sont jamais fait autant entendre.
    Le nucléaire n’est que le révélateur d’un mal du siècle : la disqualification des experts.
    Il témoigne par ailleurs du mépris qu’on peut avoir pour les citoyens tout en faisant mine de les écouter.
    En Suède, ils ont ainsi organisé un vrai débat citoyen sur le sujet, et le responsable de la gestion des déchets n’a pas hésité à discuter avec la population très régulièrement, et toujours avec des groupes inférieurs à 20 personnes.
    Comme remède, il faut développer une éducation au raisonnement qui commence dès l’école primaire, reconnaître que la connaissance scientifique est un bien commun essentiel, prendre le temps de parler avec les citoyens, et pas uniquement avec ceux qui confisquent leur parole en s’autoproclamant « représentatifs et non gouvernementaux ».
    Le Point : Mais que répondez-vous à ceux qui disent que le nucléaire civil est dangereux ?
    Yves Bréchet : Par kilowattheure produit, le nucléaire tue 1 700 fois moins que le charbon, 350 fois moins que le pétrole et 4 moins que le solaire ou l’éolien, si l’on compte les chutes lors de la pose et de l’entretien.
    Une centrale n’explosera pas comme une bombe.
    Ce qui ne veut pas dire que ce n’est pas un secteur intrinsèquement dangereux.
    Chaque accident – Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima – a conduit au développement de nouvelles mesures de sûreté.
    J’aimerais qu’on puisse en dire autant de toutes les industries dangereuses.
    Le nucléaire est très contrôlé, avec en France une Autorité de sûreté nucléaire qui compte un millier de personnes, totalement indépendantes – vous pouvez demander à EDF.
    Mais je pense surtout que les citoyens devraient aller visiter les centrales, et que ce soit les gens qui y travaillent qui les accueillent et non pas des communicants.
    Nos concitoyens verraient des grands professionnels fournissant une électricité deux fois moins chère qu’en Allemagne avec une stabilité d’approvisionnement inégalée, alors même qu’on les traîne dans la boue.
    Et ils réaliseront qu’on a là un fleuron industriel, qui mérite d’être apprécié à sa juste valeur, loin des manœuvres électorales qui le prennent comme victime expiatoire.

    https://www.minurne.org/billets/21879

  • Alain Duhamel invoque Montaigne dans sa propagande pour Macron…

    image-6-845x456.png

    Lorsque Alain Duhamel ouvre le robinet d’eau tiède de ses commentaires sur l’actualité, on hésite entre le respect que suscite le ton et l’irritation provoquée par la vacuité du propos. Duhamel ne dit jamais rien, mais il le dit bien. Il est si convenable, si rassurant et tellement en phase avec la bourgeoisie qui a voté Macron par crainte du populaire et frayeur de voir ses économies menacées. Il est tellement réconfortant de voir nos médiocres sentiments étroitement égoïstes emballés proprement dans du papier de soie culturel. Faire partie de la France de Montaigne qui vote Macron est quand même plus reluisant que de voter Marine Le Pen avec la France populiste de Houellebecq, comme le dit si élégamment ce bon monsieur Duhamel avec son analyse si délicatement saupoudrée de références culturelles. Sauf que c’est tout, à part une analyse. C’est un message de publicité subliminale macronien qui tend d’abord à suggérer que le duel du second tour pour 2022 est déjà connu et que le vainqueur ne l’est pas moins. Le commentateur institutionnel explique pourquoi puis souligne que, quand même, il y a un risque qu’il ne faut pas négliger. Et c’est bien ce « mol oreiller du doute » qui est la seule chose qu’il emprunte à Montaigne, pour distiller une petite peur, un léger tremblement, appuyés sur un sondage. L’élection de la présidente du Rassemblement national n’est pas probable, mais elle est possible. Or, 57 % des Français pensent qu’elle serait une menace pour les libertés, 58 % un danger pour l’économie, 60 % pour la paix civile et 64 % un péril pour l’euro. Celle qui est « challenger naturelle de Macron », malgré « ses limites personnelles cruellement exhibées lors du débat entre les deux tours », ne doit donc pas être élue… L’onctuosité pleine d’autosatisfaction de l’oracle a délivré sa prophétie aux fidèles : ne soyez pas des particules élémentaires, retrouvez la France humaniste et sereine. Macron sera réélu grâce à vous.

    Une véritable analyse aurait dû s’interroger sur les questions du sondage plutôt que de se contenter d’en aligner les réponses. Qu’en est-il donc des menaces sur les libertés ? Nos libertés ne sont-elles pas déjà en capilotade, Macron régnant ? La statue de Michel de Montaigne, qui fut Maire de Bordeaux, est à deux pas de la Sorbonne. L’université Montaigne de Bordeaux vient de céder aux pressions et menaces. Elle a annulé la conférence que devait y donner Sylviane Agacinsky, philosophe opposée à la PMA pour les femmes seules ou vivant en duos, et à la GPA. Des « collectifs étudiants » estimaient inacceptable que l’on puisse débattre des droits des homosexuels. Si ces « étudiants » avaient lu Le Meilleur des mondes d’Huxley, ils auraient compris la pertinence du sujet abordé : « la reproductibilité technique de l’être humain ». Ils auraient peut-être vu le lien établi dans cette dictature douce, imaginée par Huxley, entre la fabrication des bébés et l’intolérance, l’effacement des libertés avec la complicité des esclaves heureux. Que des étudiants puissent exercer une censure par la menace sans que l’Université, l’État, la France entière s’en émeuvent est un signe que nos libertés sont déjà piétinées. À la Sorbonne, c’est une formation sur la radicalisation, et notamment ses signaux faibles, qui a été supprimée, cette fois pour ne pas « stigmatiser » les musulmans. Dans les deux cas, des communautarismes, d’ailleurs contradictoires, ont contraint le plus haut lieu de la pensée libre dans « la patrie des droits de l’homme » à une « soumission » déshonorante. Et la France ne serait pas celle de Houellebecq ? Il y aurait encore de la place pour Montaigne ? Quand la Justice permet à un amuseur public, un « animatueur » audiovisuel, plus ou moins déguisé en journaliste-chroniqueur, de comparer Marine Le Pen à un étron tandis que Zemmour est condamné pour avoir eu le courage de désigner une menace mortelle pour notre pays, nos libertés ne sont-elles pas déjà laminées ? Quand les gilets jaunes sont matraqués, éborgnés, mutilés sur ordre tandis que les pompiers et policiers sont l’objet de traquenards dans certains quartiers, sans la moindre interpellation des agresseurs, la première de nos libertés, la sûreté, selon cet autre Bordelais, Montesquieu, n’est-elle pas exilée du pays ? Et c’est la défaite de Macron qui serait un danger pour la paix civile ?

    L’Histoire est tragique. Il faut que la droite, quel que soit son candidat, ose le dire et affronter cette réalité. C’est ce qu’avait fait Fillon en disant que la France était en faillite. Duhamel, c’est le « soma » du livre d’Aldous Huxley, un produit destiné à nous libérer du réel pour mieux nous y soumettre.

    Christian Vanneste

    https://www.bvoltaire.fr/alain-duhamel-invoque-montaigne-dans-sa-propagande-pour-macron/

  • 3000 migrants arrivent chaque année à Montpellier, selon le maire de la ville

    Lengadoc Info – On sait désormais combien de migrants arrivent chaque année à Montpellier et c’est Philippe Saurel lui même qui l’a révélé il y a quelques jours à l’occasion du festival de cinéma méditerranéen Cinemed.

    3 000 migrants par an à Montpellier

    La 41e édition du Cinemed, qui a débuté le 18 octobre dernier et qui se terminait samedi 26 octobre aura au moins permis de connaître le nombre de migrants que la ville de Montpellier accueille chaque année.

    En effet, à l’occasion de ce festival, présidé cette année par le maire pro-migrants de Palerme, Leoluca Orlando (centre-gauche), le maire de Montpellier Philippe Saurel a été interrogé dimanche dernier par le journal Midi Libre sur la question de l’accueil des migrants dans sa ville. Celui-ci a alors reconnu que Montpellier recevait « environ 3 000 migrants par an ».

    Submersion migratoire en cours à Montpellier ?

    Le chiffre avancé par Philippe Saurel est particulièrement important si on le rapporte à l’évolution démographique de Montpellier. Selon l’INSEE, la population de la métropole de Montpellier (une trentaine de communes) a augmenté de 7 500 habitants par an entre 2011 et 2016.

    Selon les chiffres du dernier recensement, la ville de Montpellier comptait en 2015 une population immigrée (personne née à l’étranger, dont la nationalité d’origine est étrangère, et qui vit en France. Parmi les immigrés sont donc comptabilisés les étrangers et les personnes ayant acquis la nationalité française au cours de leur vie. Source INSEE) de 44 803 habitants soit 16,1 % de la population de la ville contre 9,2 % au niveau national.

    Article paru en premier sur Lengadoc-info

    https://www.tvlibertes.com/actus/3000-migrants-arrivent-chaque-annee-a-montpellier-selon-le-maire-de-la-ville

  • Nouvelle garde à vue pour le militant Cédric Herrou, interpellé à la frontière en compagnie de deux clandestins

    Selon une source policière au Figaro, l’agriculteur et militant pro-migrants Cédric Herrou a été interpellé ce matin à 9h30 à la frontière italienne par des CRS en compagnie de deux personnes présentées comme étant en situation irrégulière au péage de La Turbie (Alpes-Maritimes). Les trois hommes ont été remis à la Police aux frontières (PAF) des Alpes-Maritimes. Cédric Herrou aurait été arrêté pour le motif d’«aide à l’entrée et à la circulation de personnes en situation irrégulière». Les deux personnes qui l’accompagnaient feraient partie des compagnons d’Emmaüs Roya, la communauté paysanne créée par Cédric Herrou cet été.

    Cet agriculteur et militant anarchiste désormais célèbre avait fait abolir le “délit de solidarité” avant d’être relaxé d’un procès pour aide à l’immigration illégale.

    Sur Twitter, plusieurs élus de gauche, LFI et PCF ont dénoncé cette arrestation et demandé sa libération.
  • Mantes-la-Jolie : un guet-apens avec plus de 100 individus, des blessés et… « aucune interpellation » ?

    40977139644_76eee65d75_b-845x475.jpg

    Je n’ai aucune compétence judiciaire ou policière. Simple citoyen, je vois défiler, depuis des années, au sujet des violences qui embrasent régulièrement le pays, toujours les mêmes séries de faits, avec exactement les mêmes éléments de langage – et de réalité – dans la presse. Ainsi, pour les féminicides, le conjoint ou l’ex était déjà violent, souvent connu de la police et de la Justice, mais celle-ci n’a pas réussi à le mettre hors d’état d’assassiner sa femme. Pour les attentats, les terroristes radicalisés étaient aussi connus, parfois signalés, parfois fichés S, mais là encore, la Justice n’a pas su, ou voulu, éviter le passage à l’acte meurtrier. Et puis, pour les pièges tendus par des « jeunes » de banlieue aux pompiers et aux policiers, on a, aussi, toujours le même scénario : la voiture qui brûle comme appât, le coup de fil, les pompiers escortés et le guet-apens. À Mantes-la-Jolie, c’est encore ce qui s’est produit, jeudi soir.

    Certes, on retrouve toujours les condamnations des ministres, dont l’un, Laurent Nuñez a reconnu que c’était une « attaque extrêmement violente ». Certes, la Justice a ouvert une enquête pour « violences avec guet-apens, arme et en réunion », « participation à un groupement formé en vue de la commission de violences » et « outrages » sur personne dépositaire de l’autorité publique.

    Mais on retrouve aussi, dans le compte rendu de ce « fait divers » par 20 Minutes, la phrase fatidique : « Aucun individu n’a été interpellé. »

    Et le simple citoyen de s’interroger. Pourquoi ? La nuit était trop noire ? Les individus cagoulés ? Et ceux qui sont allés directement aux urgences après leur petite attaque ? Ou bien fallait-il laisser retomber la tension ? Permettre à ces jeunes de retrouver leurs esprits après leur coup de feu ? Par crainte d’un embrasement ? Parce que la Justice avance à son rythme ? Parce que la police, déjà contrainte de battre en retraite, n’aurait pas les moyens de ? Il faudra, un jour, nous le dire. Sinon, le simple citoyen se fera son idée. Mais toutes ces raisons cumulées n’ont rien de rassurant. Surtout quand on sait comment la Justice et la police, par exemple lors de manifestations de gilets jaunes, ont procédé à des interpellations « préventives » en mobilisant des moyens exceptionnels, on s’interroge.

    Et le simple citoyen pourrait se dire, un jour : si la police ne peut pas, alors… Alors qui ? L’armée ? Mais peut-être que les chefs de la police, et les hommes au-dessus d’eux, ceux pour qui ces choses qui se déroulent dans l’espace public sont un petit peu l’affaire quand même, s’interrogent aussi : alors qui ? Alors quand ?

    Frédéric Sirgant

    https://www.bvoltaire.fr/mantes-la-jolie-un-guet-apens-avec-plus-de-100-individus-des-blesses-et-aucune-interpellation/

  • Philippe Pascot sur le référendum ADP: «Tout est fait pour qu’on n’en parle pas»

    ob_93c4b2_1042317737.jpg

    896.000 soutiens au référendum contre la privatisation d’ADP, ont été enregistrés mercredi 23 octobre par le Conseil constitutionnel. Sputnik a interrogé Philippe Pascot, figure des Gilets jaunes et l’un des plus fervents partisans de cette consultation.

    La mobilisation avait débuté sur les chapeaux de roue le jeudi 13 juin. 125.000 soutiens avaient signé dès le premier jour la consultation par Internet en faveur de la tenue d d’un référendum d’initiative partagée (RIP) sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris (ADP).

    Ceux-ci déchantent quelques mois plus tard. Car ce 23 octobre, le Conseil constitutionnel annonçait avoir enregistré 896.000 signataires, soit moins de 20% des suffrages requis le 12 mars 2020, c’est-à-dire 4.717.396 noms. Des chiffres globalement corroborés par les compteurs indépendants comme celui de CheckNews ou du site de l’adrip.

    De nombreux partisans du référendum se sont plaints de l’opacité et du manque d’information qui entourent cette consultation. Philippe Pascot, auteur de Mensonges d’État (éd. Max Milo) et Gilet jaune régulier, en fait partie et ne mâche pas ses mots envers le gouvernement. Il a répondu à nos questions.

    Sputnik France: Comment expliquer la maigre mobilisation en faveur du référendum sur la privatisation d’ADP?

    Philippe Pascot: «D’abord, ce n’est pas un maigre résultat. Partout dans le monde, aucun RIP, aucun RIC ne demande plus de 900.000 signatures. Déjà de dépasser le million de signatures, comme on va les dépasser, c’est déjà une victoire. Comme il n’y a aucune transparence sur la façon dont Internet gère les signatures, on s’est aperçu, preuves à l’appui, que des gens qui s’inscrivaient disparaissaient soudainement des chiffres. Aujourd’hui, on ne peut plus faire confiance au Conseil constitutionnel. Quand on voit les décisions qu’il a prises, on se pose vraiment des questions sur son indépendance. Je pèse mes mots sur l’indépendance du Conseil constitutionnel, qui, quelque part, de plus en plus, est à la botte du pouvoir.»

    Sputnik France: Appelez-vous le gouvernement à réduire le chiffre requis de 4,7 millions de signatures?

    Philippe Pascot: «Oui, j’appelle à une modification de ce chiffre et à prouver à ces gens-là que ce sont des menteurs en continuant massivement à signer pour ADP. Même si on sait de toute manière que c’est un leurre, si on atteignait quatre millions de signatures, ces gens-là ne respecteraient pas le vote populaire. Depuis quelque temps, ils ne respectent rien de ce que demande le peuple.»

    Sputnik France: Difficile de nier néanmoins que la mobilisation médiatique et populaire n’est pas au rendez-vous?

    Philippe Pascot: «Parce que tout est fait pour qu’on n’en parle pas. Tout est fait pour que les gens n’y aillent pas. Tout est fait, quelque part, pour que la population se détourne de ce problème pour pouvoir dire: “vous voyez, vous vouliez la démocratie, vous ne savez même pas vous en servir”. Le problème, c’est qu’ils ne donnent pas aux gens les moyens de se servir de la démocratie. Donc ils disent “servez-vous de la démocratie”, mais ils font tout pour que les gens ne puissent pas s’en servir. C’est un vrai parcours du combattant de remplir le formulaire ADP.»

    Sputnik France: Les Gilets jaunes ne font plus état de cette mobilisation? Est-ce que vous appelez à une mobilisation sur ce référendum?

    Philippe Pascot: «Ce n’est pas qu’ils n’en parlent plus trop, les Gilets jaunes, c’est qu’on leur a tellement tapé sur la tête, on les a tellement manipulés, on les a tellement montrés comme des terroristes de gauche ou de droite, selon l’humeur gouvernementale, que ces gens-là sont un peu désorientés pour l’instant, mais ne vous inquiétez pas, ça va revenir.

    Des actions, il y en a toutes les semaines, il y a des gens qui, toutes les semaines, descendent dans les marchés pour faire signer les gens. Ils font remplir ça sur papier, parce que sur Internet, c’est un vrai parcours du combattant. Il faut enregistrer les signatures, ils regardent une semaine après si les signatures ont été enregistrées. Et deux semaines après, il y a des signatures qui disparaissent.» 

    Sputnik France: Quel nombre de signatures espérez-vous atteindre avant la mi-mars?

    Philippe Pascot: «On va dépasser le million, quoi qu’ils fassent, malgré le fait qu’ils maquillent les chiffres, nous allons dépasser le million. Rien que le fait de dépasser le million de signatures, c’est une victoire populaire. À mon avis, ils vont annoncer 1,5 million.»

    http://www.citoyens-et-francais.fr/2019/10/philippe-pascot-sur-le-referendum-adp-tout-est-fait-pour-qu-on-n-en-parle-pas.html

  • Les fausses nouvelles contre Donald Trump font pschiiit

    Les fausses nouvelles contre Donald Trump font pschiiit

    9478-20191026.jpgDe Christian Daisug dans Présent :

    Le sensationnel, l’événement, la révélation ne dura que quelques heures : le temps pour les quotidiens de la grosse presse d’étaler sur six colonnes des titres fracassants, le temps pour les chaînes de télévision de remplir leurs journaux du soir en doublant le prix de la minute de publicité. « Trump dans les filets de sa destitution ! » ; « Cette fois, il ne s’en sortira pas ! » ; « Explosif. » ; « Accablant. » ; « Ravageur. » Le plus rageur des tabloïds voulut rester fidèle à sa réputation « coup de poing » en affichant : « Il est cuit. » Adam Schiff, député démocrate, patron du comité des services de renseignement et, à ce titre, maître d’œuvre du processus de destitution contre le président Donald Trump, avait exhibé la veille un témoin qu’il présenta comme définitif. « Il dira tout », souligna-t-il. « Avec lui, Trump n’aura aucune chance de riposter. Il sera confondu par les faits. » On a vu le témoin. On l’a écouté. On a pesé ce qu’il avait dit. Mais rien de spectaculaire ne s’est produit. Le pétard a bien été allumé, mais il était mouillé. Pas de chance. Encore une fake news, une fausse nouvelle – du bluff.

    Le témoin

    Le fameux témoin, c’est Bill Taylor, 50 ans, ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine depuis mai dernier. Les titres des journaux et les flashs des chaînes TV auraient reflété la stricte vérité si Taylor avait confirmé, preuves à l’appui, que Trump menaça le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’annuler une aide militaire de 400 millions de dollars à son pays au cas où des poursuites judiciaires ne seraient pas engagées contre son rival électoral, Joseph Biden ex-vice-président et son fils Hunter, tous deux dangereusement mêlés à une affaire de corruption en Ukraine. C’est le nœud de toute cette affaire. Or, Taylor, n’a rien révélé de substantiel. Il n’a pas sorti l’élément irréfutable capable de dissoudre la défense de Trump et de clouer le bec à ses fidèles. Schiff s’en doutait. Il n’était pas dupe du personnage qu’il jetait en pâture aux médias et à l’opinion. Qu’importe ! Même vide de toute charge explosive, Taylor pouvait lui être utile. La preuve par un stratagème diabolique en trois volets qui fonctionna comme un piège à deux victimes : Taylor lui-même à qui on a fait dire ce qu’il n’avait jamais dit ; les Américains qui ont été – une fois de plus – abreuvés de fausses nouvelles.

    Volet 1 de ce stratagème : dans une salle annexe du Congrès, Schiff réunit à huis clos les membres de son comité et, en son centre, place Taylor qui lit son texte et répond aux questions. Volet 2 : Les propos de Taylor sont sortis de leur contexte, tronqués, caviardés et transformés en rafales accusatrices avant de se voir fuiter en direction de CNN, du New York Times, du Washington Post et d’autres organes aux ordres. Volet 3 : le lendemain, les Américains apprennent que les démocrates sont censés avoir marqué un point crucial contre Trump. Ses adversaires exultent ; ses partisans s’attristent. Les deux camps se trouvent grugés par un manipulateur sans scrupule qui s’est donné le temps nécessaire pour désinformer et intoxiquer tout un pays. Le cynique Schiff n’est plus, dans ce domaine, un amateur. Son scénario est même bien rodé. Il a servi à plusieurs reprises dans la mascarade russe. A chaque fois, Schiff a besoin du secret absolu durant quelques heures, une nuit entière de fermentation et surtout de médias indignes car, bien sûr, eux aussi sont dans le coup.

    Indignation

    Mais aussi habile qu’il soit, Schiff n’a pu éviter dans cette affaire quelques adversaires non négligeables : une poignée d’élus républicains et Taylor lui-même. Dans le comité des services de renseignement, les démocrates sont en écrasante majorité puisqu’ils contrôlent la Chambre des représentants, mais les républicains, très minoritaires, y sont tout de même présents. Enfermés comme les autres dans le huis clos, ils furent comme les autres témoins de l’interview de Taylor. Mais à la différence des autres, eux n’ont pas gardé le silence. Ils se sont même indignés à la lecture de la presse du lendemain. « Taylor n’a jamais parlé du troc 400 millions de dollars contre l’inculpation des Biden », a affirmé Lee Zeldin, élu de New York. « Aucune preuve de pression, de chantage ou de marchandage sur l’Ukraine », enchaîne John Ratcliffe, élu du Texas. Quant à Mark Meadows, élu de la Caroline du Nord, il tempête devant de tels procédés en réclamant la publication immédiate et in extenso de ce qui s’est dit à huis clos. Mais de tous, c’est peut-être Taylor lui-même qui est le plus dangereux pour Schiff. Suivons l’ambassadeur dans ses cheminements parallèles. Il est lié à l’Atlantic Council (cellule de réflexion sur la politique étrangère), qui est financée par Burisma (compagnie pétrolière au centre du scandale Biden), qui elle-même côtoie l’US-Ukraine Business Council (organisme dévolu au commerce bilatéral), qui lui-même compte parmi ses conseillers David Kramer, connu pour sa fraternité d’armes avec Taylor et également pour le rôle pivot qu’il joua dans la diffusion de dossiers mensongers contre Trump. Il serait trop long de pister le bonhomme dans ses nauséeuses complicités. Bornons-nous à noter pour terminer ce profil de faux témoin que George Soros, le subversif qui s’est juré de détruire Trump et l’Occident, finance aussi l’Atlantic Council – et donc Taylor. La boucle est bouclée.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-fausses-nouvelles-contre-donald-trump-font-pschiiit/

  • L’islam est une idéologie qui repose sur une imposture historique

    Odon Lafontaine était l’invité de Louis Daufresne, dans l’émission “Le Grand Témoin” sur Radio Notre Dame le 22 octobre. Au-delà de quelques considérations banales sur le voile, l’entretien a permis de revenir sur les origines de l’islam :

    https://www.lesalonbeige.fr/lislam-est-une-ideologie-qui-repose-sur-une-imposture-historique/