Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 392

  • Des policiers en correctionnelle pour violences illégitimes

    DSC_6936_GF-845x475.jpg

    Le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, l’a assuré : certains des policiers mis en cause pour des violences illégitimes à l’occasion des manifestations des gilets jaunes seront jugés. Et le chef du parquet parisien d’ajouter qu’à ce jour, une soixantaine de procédures étaient bouclées.

    Bien entendu, côté policier, ces déclarations ne sont pas passées inaperçues. Et certains syndicats de police sont déjà montés au créneau, dénonçant « la tournure politique » de ces déclarations (Unité SGP Police-FO). Ou encore la volonté de jeter « en patûre sur la place publique » les forces de l’ordre (Alliance police nationale). Rappelons, pour mémoire, que, depuis le 17 novembre 2018, date de la première manifestation des gilets jaunes, près de 2.500 manifestants ont été blessés, dont certains gravement, ainsi que 1.700 membres des forces de l’ordre.

    Rappelons, également, que de nombreux participants à ces manifestations ont fait l’objet de jugements « expéditifs » dans le cadre de procédures en comparution immédiate. Et qu’ils ont été nombreux à se voir condamner à des peines de prison ferme avec, pour certains, des mandats de dépôt délivrés en fin d’audience.

    Jamais le nombre des gardes à vue n’avait été aussi important, ni celui des interpellations en amont des manifestations. La répression mise en œuvre à l’occasion de ce vaste mouvement populaire fut sans doute une première depuis des décennies.

    Dans ce contexte, l’action des forces de l’ordre a parfois été d’une rare violence. Souvent dépassées à cause de stratégies et de décisions tactiques inadaptées – en particulier lors des mouvements de décembre 2018 et janvier 2019 -, elles furent parfois livrées à elles-mêmes et contraintes d’utiliser des moyens disproportionnés aux agressions subies. Ainsi, l’utilisation abusive des LBD (lanceurs de balle de défense) ou de grenades de désencerclement contribua à de nombreuses blessures qui, dans un autre contexte, auraient pu être évitées. Aujourd’hui sonne donc, pour un certain nombre de policiers, l’heure de rendre des comptes. Ils devront expliquer pourquoi, comment et dans quelles circonstances ils ont pu être amenés à faire usage d’une force dont les juges diront, in fine, si oui ou non elle était proportionnée aux circonstances.

    Pour cela, les magistrats devront tenir compte de plusieurs éléments. Tout d’abord, du contexte juridique dans lequel se sont situées les actions. Était-on dans le cadre d’une manifestation devenue un attroupement illégal ? La menace physique qui pesait sur les policiers et les gendarmes était bien réelle et immédiate : les actions mises en place par les forces de l’ordre étaient-elles proportionnées à ces menaces ? Ensuite, les actions individuelles dont il sera question lors de ces procès étaient-elles commandées ou pas par une autorité légitime ? Car une question de fond restera en arrière-plan : l’autorité chargée du maintien de l’ordre, en l’occurrence le ministre de l’Intérieur, a-t-elle bien pris toutes les mesures nécessaires pour éviter les débordements qui ont été observés au fil des mois et des manifestations ? Les ordres qui ont été donnés en ces circonstances étaient-ils adaptés à la réalité du terrain et à la menace qui pesait sur l’ordre public ? Enfin, la hiérarchie policière en charge de la mise en œuvre de ces ordres a-t-elle été à la hauteur des événements ? Toutes ces questions n’exonéreront pas forcément les policiers incriminés, qui restent en toutes circonstances pénalement responsables de leurs actes. Mais elles devront être posées afin d’éclairer le comportement de ceux auxquels il serait trop facile, aujourd’hui, de faire porter un chapeau trop grand pour eux.

    Olivier Damien

    https://www.bvoltaire.fr/des-policiers-en-correctionnelle-pour-violences-illegitimes/

  • Afrique du Sud : viols et crimes dans l’indifférence internationale

    south-africa-farming-620x400.jpg

    Sous prétexte que les fermiers blancs ont été partie prenante de l’apartheid jusqu’en 1994, les crimes commis contre eux semblent être, pour l’opinion internationale, des crimes mineurs et non dignes d’intérêt. La terre étant aujourd’hui le principal enjeu du panorama politique sud-africain, on saccage les fermes et on tue et viole leurs occupants blancs dans l’indifférence générale du reste du monde, qui pense probablement que la couleur de peau des victimes n’est pas digne d’intérêt.

    La dernière victime en date de ces attaques qui restent, la plupart du temps, impunies à cause de l’état de décomposition de la police sud-africaine est Annette Kennealy, 51 ans, tuée la semaine dernière à coups de marteau dans sa ferme du Limpopo, fief de Julius Malema, l’extrémiste qui avait déclaré, il y a un temps, « Un fermier, une balle… »

    Dans le sud du pays, la Western Province, la région du Cap, qui avait été jusqu’ici plus ou moins préservée de cette violence, quatre fermes ont été attaquées, il y a quelques jours. Dans l’une d’elles, Dolla Engelbrecht, 72 ans, a été violée, tandis qu’un peu plus loin, un fermier a été abattu alors qu’il emmenait sa fille de 17 ans à l’école.

    Devant cet état de choses, la communauté Afrikaner se structure pour faire connaître ce que beaucoup appellent aujourd’hui « un apartheid à l’envers », promouvoir sa culture et lutter pour les droits souvent bafoués de ses membres. C’est ainsi que fut fondée, il y a quelques années, AfriForum, une organisation qui milite non seulement pour ces droits, mais qui intervient aussi légalement à chaque fois que des scandales liés à la corruption éclatent dans ce pays. Parmi ses membres, le célèbre procureur Gerrie Nel, qui avait représenté le ministère public dans la non moins célèbre affaire Oscar Pistorius, accusé d’avoir tué sa petite amie il y a quelques années. Nel a ensuite quitté ses fonctions de procureur pour se mettre au service d’AfriForum.

    Il resterait, aujourd’hui, sur l’ensemble du pays, 42.000 familles fermières, contre 60.000 il y a quinze ans. Beaucoup de ces familles ont émigré en Australie devant la détérioration constante de la sécurité dans les fermes. Ils recréent, là-bas, dans les grands espaces australiens, la même passion fermière qui a fait le succès de l’agriculture sud-africaine (et zimbabwéenne avant Mugabe). Pour ceux qui restent, il s’agira de lutter pied à pied contre le projet d’expropriation que mettra en œuvre le nouveau gouvernement sud-africain.

    Leur but, et celui d’Afriforum : lutter contre cette idée préconçue selon laquelle 80 % des terres leur appartient. La communauté fermière soutient que seulement 50 % de ces terres sont exploités par elle. Les 50 % des terres restants appartiennent, selon eux, en petite partie à des fermiers noirs, mais surtout au gouvernement sud-africain qui devrait les libérer pour que les fermiers noirs les mettent en valeur, comme l’ont fait les fermiers blancs depuis leur arrivée sur cette terre, il y a plusieurs centaines d’années…

    Il y a trois ans eut lieu une première tentative de distribution de fermes volontairement abandonnées par leurs propriétaires, qui furent redécoupées et données à des propriétaires noirs. La grande majorité de ces bénéficiaires s’empressa de les revendre pour empocher le fruit de la vente…

    Jean-Pierre Lenoir

    https://www.bvoltaire.fr/afrique-du-sud-viols-et-crimes-dans-lindifference-internationale/

  • AfD : « Certaines parties de l’Allemagne sont maintenant sous le contrôle d’un califat islamique »

    4213518490_cbfe8f02cc.jpg

    Le parti de droite allemand AfD a publié un graphique démontrant que certaines parties du pays sont désormais sous le contrôle d’un « califat » islamique. La gauche, quant à elle, dit qu’elle préférerait vivre sous un califat islamique que dans une Allemagne contrôlée par l’AfD.

    Au terme des élections européennes, l’une des succursales d’Alternative for Germany à Berlin (AfD) a publié une image sur Facebook indiquant que les États de l’ouest et du sud, où l’AfD recevait le moins de soutien, avaient été repris par des islamistes.

    L’image montre le pays divisé entre la «république d’Allemagne» et le « califat allemand », séparés par une bannière noire sur laquelle figure la déclaration de foi islamique.

    Voir l'image sur Twitter
    bernd bollmann ⭕️@berndbollmann

    lieber Gott lass Hirn regnen

    242 personnes parlent à ce sujet

    Le message, qui a par la suite été supprimé, comportait la légende suivante: « Les images parlent plus que les mots ».

    En dépit de recevoir des critiques contre cette publication, une personne a suggéré qu’elle préférerait vivre dans un califat islamique plutôt que dans une Allemagne gouvernée par l’AfD.

    « Si je devais vivre sous l’égide de l’AfD dans un pays intitulé « République fédérale d’Allemagne », je préférerait le califat, s’il vous plaît. Il y a du soleil et de la nourriture délicieuse ! », à commenté Christina Fischer.

    Pour rappel, une affiche créée par le parti AfD avait déjà fait forte polémique au sein du paysage politique allemand, montrant une femme blanche vendue sur un marché d’esclaves islamique à côté des mots « Pour que l’Europe ne devienne pas » Eurabia »… les Européens votent pour l’AfD! »

    Plus tôt ce mois-ci, les gauchistes allemands ont applaudi aux menaces de mort proférées contre l’AfD, lors d’un débat politique.

    Traduction Carole Compostella pour alter INFO

    Lire aussi:  L'AfD est devenu le parti le plus fort de l'est de l'Allemagne - les victoires aux élections d'État pourraient forcer Merkel à partir plus tôt que prévu

    Source Infowars

    L’Allemagne est, sans conteste, la première puissance économique d’Europe. Et elle semble vouloir, depuis quelques années, reprendre le poids politique qu’elle avait avant 1945. Va-t-elle reprendre les funestes aventures qui ont, à de nombreuses reprises, mis le feu à notre vieux continent ?

    La question mérite d’autant plus d’être posée que la situation allemande a été profondément modifiée, au cours des dernières décennies, par l’afflux massif d’immigrants musulmans.

    Il est désormais possible que les démons allemands, associés à l’esprit de conquête de l’islam, fassent de l’Allemagne le chef d’un nouveau califat en Europe.

    C’est pour conjurer ce sinistre avenir que cet essai a été rédigé.

    https://www.alterinfo.ch/2019/06/01/afd-certaines-parties-de-lallemagne-sont-maintenant-sous-le-controle-dun-califat-islamique/

  • Guillaume Peltier gagne haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste

    Guillaume Peltier gagne haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste

    Vidéo intégrée
    Ridicule TV@RidiculeTV

    Guillaume Peltier vient de gagner haut la main le premier prix au festival international du retournement de veste pour son spectaculaire revirement idéologique après le 26 mai.

    201 personnes parlent à ce sujet

    https://www.lesalonbeige.fr/guillaume-peltier-gagne-haut-la-main-le-premier-prix-au-festival-international-du-retournement-de-veste/

  • Emmanuel Macron et le financement de l’islam

    mosquee-de-paris.jpg

    En acceptant de se rendre à la rupture du jeûne du conseil régional du culte musulman tout en évitant celle de son Conseil national, Christophe Castater a lancé les hostilités inhérentes à la réforme de l’islam voulue par Emmanuel Macron. Nul ne sait si notre Président osera utiliser la voie législative pour donner un coup de pouce à l’islam comme il l’a promis, en réformant la loi de 1905 de séparation des Églises et de l’État, ou s’il avancera sournoisement en choisissant la voie réglementaire, par petites touches. Mais les contours de sa structuration voulue de l’islam en France sont maintenant connus. Il s’agit d’imposer un statut cultuel « rénové » aux associations musulmanes 1901, associant une transparence dans le financement des mosquées à un élargissement de leurs sources de revenus. Mais chercher à structurer un islam que l’on veut « de France » tout en continuant à autoriser le financement provenant de l’étranger est un paradoxe et une contradiction desquels ne sort pas ce projet de réforme. Il est même à craindre que l’islam radical en ressorte finalement renforcé. Pourtant, des mesures urgentes et alternatives sont à prendre.

    L’islam de France est marocain, algérien, turc ou autre, et non français. Le lien, notamment financier, avec la communauté source est essentiel pour les apparatchiks du culte et un contrôle accru de l’État français signifie la perte d’immenses ressources financières semi-clandestines (pèlerinage et halal). Cette réforme sera donc massivement rejetée par les musulmans eux-mêmes. La transparence dans le financement des mosquées n’existe pas aujourd’hui, mais cette réforme risque d’en accentuer l’opacité et de nourrir les courants salafiste, frériste, tabligh ou encore Millî Görüş turc. Ces mouvements sont dans une logique identitaire de reconquête des esprits et vont chercher à profiter de ces nouvelles dispositions pour s’enrichir par tous les moyens, tout en déguisant l’origine des fonds lors des contrôles. L’islam en France doit s’adapter à la loi 1905 et se financer sur fonds propres, comme l’église catholique (deniers, quête, offrandes, legs). La bonne réforme consisterait à imposer le statut cultuel actuel à toutes les associations musulmanes 1901 destinées au culte, tout en interdisant tout financement étranger, significatif d’une volonté d’influence et d’ingérence sur notre territoire.

    Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a déjà créé sa propre structure financière de type association cultuelle à l’été 2018 afin de prendre les devants, mais c’était sans compter sur Hakim El Karoui, de l’Institut Montaigne et ancien de la banque d’affaires Rothschild, sherpa d’Emmanuel Macron pour cette réforme, qui est à l’origine de la création, le 5 avril 2019, de l’Association musulmane pour l’islam de France (AMIF). À la fois association 1901 culturelle et association 1905 dans un second volet cultuel, elle est destinée à contrecarrer la volonté hégémonique de gestion financière du CFCM. Ces chicayas se produisent sur fond de guerre intestine pour savoir qui va s’imposer aux yeux de l’État. Véritable caisse de financement, l’AMIF espère obtenir la régulation économique des marchés du halal et le statut de régulateur officiel des agences de voyage qui organisent le pèlerinage à La Mecque en percevant, à ce titre, une rémunération. Au CFCM reviendrait le rôle institutionnel, bien qu’il soit de moins en moins représentatif, et à la Fondation pour l’islam de France (FIF) la partie culturelle.

    C’est la laïcité et les lois de la République qui ont besoin d’être affirmées dans l’espace public, collectif mais aussi politique, et l’islam radical combattu. Or, Emmanuel Macron a souhaité un engagement politique des catholiques, notamment pour l’Europe, lors de la Conférence des évêques de France au collège des Bernardins, le 8 avril 2018. Quelle curieuse conception de la laïcité ! Desserrer l’étau de l’islam radical dans notre pays nécessite des décisions courageuses telles que l’interdiction de l’organisation frériste des « Musulmans de France » et de tous ses centres satellites, ainsi que la fin de l’expansion de l’influence des pays du Golfe qui bénéficient d’avantages fiscaux incroyables depuis 1990.

    Philippe Franceschi

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-et-le-financement-de-lislam/

  • Deux nouveaux djihadistes français condamnés à mort en Irak

    1038342327.jpg

    La justice irakienne a condamné à mort dimanche 2 juin deux Français reconnus coupables d'avoir rejoint Daech*. Cela porte à neuf le nombre de Français condamnés à la peine capitale pour leur appartenance au groupe terroriste.

    Les procès des djihadistes français se poursuivent en Irak. Un tribunal antiterroriste de Bagdad a condamné à mort dimanche 2 juin Fodil Tahar Aouidate, 32 ans, et Vianney Ouraghi, 28 ans. Le premier a rejeté les allégations de torture, l’autre a reconnu devant le juge avoir «travaillé avec Daech*», mais n’a pas reconnu avoir participé aux combats en Syrie et en Irak.

    Ces deux nouvelles condamnations font suite à quatre autres qui ont été prononcées contre des Français ayant combattu dans les rangs de l'organisation djihadiste.

    Ainsi, neuf Français et un Tunisien ont été condamnés à mort pour appartenance à l'EI⃰ depuis le 26 mai.

    *Organisation terroriste interdite en Russie

    https://fr.sputniknews.com/international/201906021041311128-deux-nouveaux-djihadistes-francais-condamnes-a-mort-en-irak/

  • Wikileaks : Julien Assange hospitalisé en prison, “sa santé se détériore”

    Alors que devait se tenir une audience hier jeudi 30 mai, concernant une possible extradition aux États-Unis, Julian Assange n’a pas pu comparaître pour des raisons de santé, ont indiqué ses avocats. L’audience est donc reportée à la semaine du 12 juin.  Le lanceur d’alerte, Julien Assange, vient d’être transféré dans le service hospitalisé de la prison de Belmarsh, au Royaume-Uni, où il est détenu depuis le mois dernier.

    L’information a été donné par l’organisation Wikileaks qui a exprimé sa préoccupation quand à la santé de son fondateur. Dans un communiqué, WikiLeaks a annoncé que l’état de santé de l’accusé « s’était gravement détérioré après ces sept années passées à l’ambassade équatorienne » où il avait été accueilli en tant que réfugié pour échapper à la justice britannique.

    « Au cours des sept semaines passées à Belmarsh, sa santé a continué à se détériorer, il a fortement maigri. La décision des autorités de la prison de le transférer à l’hôpital en dit long », a ajouté WikiLeaks.

    Vendredi dernier, son avocat Per Samuelson avait déclaré que l’Australien dont l’état de santé s’est fortement dégradé, à tel point qu’il était « impossible de mener avec lui une conversation normale ».

    La justice américaine réclame son extradition en vertu des lois anti-espionnage. Il lui est reproché d’avoir mis en danger la sécurité nationale américaine et certaines sources qui ont été révélées par WikiLeaks lors de la publication d’environ 500.000 documents confidentiels et de 250.000 câbles diplomatiques, tous sur les activités de l’armée américaine en Irak et en Afghanistan.

    Julian Assange est emprisonné en Grande-Bretagne après son arrestation le 11 avril. Il a été condamné à 50 semaines de prison le 1er mai pour avoir violé ses conditions de liberté provisoire.

    Pour l’instant aucun gouvernement occidental ne lui propose ce fameux droit d’asile dont les immigrationnistes rêvent pour tous les clandestins !

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/wikileaks-julien-assange-hospitalise-en-prison-sa-sante-se-deteriore/109037/

  • Une juriste explique aux migrants comment obtenir l’aide médicale d’État

    « Tu vis en France? Tu n’as pas de papiers? N’attends pas d’être malade, avant de te demander comment te faire soigner. Essaye d’obtenir ton AME. Je t’explique tout dans la video!« 

    Merci à paolus

    http://www.fdesouche.com/1216101-une-juriste-explique-aux-migrants-comment-obtenir-laide-medicale-detat
  • Dossier Trump : La preuve que Mueller est une ordure

    mueller-cartoon-ben-garrison_1_orig.jpg

    Prenant la parole pour la première fois en deux ans, le procureur spécial Robert Mueller a affirmé mercredi que « Si nous avions eu la conviction que le président n’avait clairement pas commis de délit, nous l’aurions dit ». En d’autres mots, Mueller refuse d’exonérer le président en dépit de l’absence de preuves qu’il a, en vain, mis deux ans à chercher.

    Honte à Robert Mueller d’avoir abusé de son rôle

    La déclaration du procureur spécial, Robert Mueller, lors d’une conférence de presse mercredi (29 mai), selon laquelle « si nous étions confiants que le président n’a manifestement pas commis de crime, nous l’aurions dit », est pire que la déclaration faite par James Comey, alors directeur du FBI, concernant Hillary Clinton pendant la campagne présidentielle de 2016.

    Comey avait déclaré lors de sa conférence de presse de juillet 2016 :

    « Bien que nous n’ayons pas trouvé de preuves claires que la secrétaire d’État Clinton ou ses collègues avaient l’intention de violer les lois régissant le traitement des informations classifiées, il est prouvé qu’ils ont été extrêmement négligents dans leur traitement des informations hautement confidentielles très sensibles ».

    Comey a été universellement critiqué pour avoir outrepassé sa responsabilité en se prononçant sur le fait qu’il y avait suffisamment de preuves pour inculper Clinton.

    Mueller, cependant, a fait pire. Il est allé au-delà de la conclusion de son rapport et a fait un cadeau politique aux Démocrates du Congrès qui cherchent à entamer des procédures de destitution contre le président Trump.

    En laissant entendre que le président Trump aurait pu faire obstruction à la justice, Mueller a effectivement invité les Démocrates à engager une procédure de destitution. L’entrave à la justice est un « crime grave avec méfait » qui, en vertu de la Constitution, autorise la destitution du président.

    Jusqu’à aujourd’hui, j’ai défendu Mueller contre les accusations selon lesquelles il est un partisan anti-Trump. Je ne pensais pas qu’il favorisait les Démocrates ou les Républicains, ni qu’il avait un point de vue personnel sur la question de savoir si le président Trump devait être destitué.

    Mais j’ai changé d’avis.

    En mettant son pouce, voire son coude, sur l’échelle de la justice en faveur de la destitution fondée sur l’obstruction à la justice, Mueller a révélé son parti pris partisan.

    Il a également perverti le rôle crucial que doit jouer un procureur dans notre système de justice.

    Pratiquement tout le monde convient que, dans une affaire normale, un procureur ne doit jamais aller au-delà de la divulgation publique du fait qu’il n’y a pas suffisamment de preuves pour porter des accusations. Aucun procureur responsable ne devrait jamais laisser entendre que la personne faisant l’objet de son enquête pourrait effectivement être coupable même s’il n’y a pas suffisamment de preuves ou d’autres raisons de ne pas l’inculper.

    Les partisans de Mueller soutiendront qu’il ne s’agit pas d’une affaire ordinaire, qu’il ne s’agit pas d’un procureur ordinaire et que le président Trump n’est pas un sujet ordinaire d’une enquête. Ils ont tort. Les règles ne devraient pas être différentes.

    N’oubliez pas que les enquêtes fédérales menées par les procureurs, y compris les avocats spéciaux, sont, de par leur nature même, partiales. Ils n’entendent que des preuves de culpabilité et non des preuves à décharge. Leurs témoins ne sont pas soumis au processus accusatoire. Il n’y a pas de contre-interrogatoire. Les preuves sont recueillies en secret derrière les portes closes d’un grand jury.

    Pour cette raison même, les procureurs ne peuvent que conclure s’il y a ou non suffisamment de preuves pour intenter une poursuite. Ils ne sont pas en mesure de décider si la personne faisant l’objet de l’enquête est coupable ou non d’un crime.

    La détermination de culpabilité ou d’innocence exige un procès contradictoire complet avec un avocat de la défense zélé, un contre-interrogatoire vigoureux, des règles d’exclusion de la preuve et d’autres garanties d’une procédure régulière. De telles mesures de protection n’étaient pas présentes dans cette enquête, de sorte que la suggestion de Mueller selon laquelle Trump pourrait bien être coupable n’a aucune crédibilité.

    Sa déclaration, si incompatible avec sa longue histoire (sic), sera utilisée à des fins partisanes par les Démocrates, en particulier par tous les radicaux qui cherchent à faire destituer le Président.

    Aucun procureur ne devrait jamais dire ou faire quoi que ce soit dans le but d’aider l’une ou l’autre partie.

    Je ne peux imaginer une raison plausible pour laquelle Mueller est allé au-delà de son rapport et a suggéré gratuitement que le président Trump pourrait être coupable, sauf s’il vise à aider les Démocrates au Congrès et cherche à encourager le discours et l’action de destitution.

    Honte à Mueller d’avoir abusé de sa position de confiance et d’autoriser qu’on se serve de lui pour un avantage partisan.

    * Alan M. Dershowitz est professeur émérite de droit à la Harvard Law School. Son nouveau livre s’intitule « The Case Against the Democratic House Impeaching Trump. » (L’argument contre la mise en accusation de Trump par la Chambre des Représentants majoritairement démocrate).

    © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

    Sources :

    https://www.alterinfo.ch/2019/05/31/dossier-trump-la-preuve-que-mueller-est-une-ordure/