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anti-national - Page 573

  • De la France Interdite à l’islamisation des banlieues, le fantasme devenu réalité décrit par des journalistes

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    Le 17 octobre 2018, sort un livre écrit par des étudiants en journalisme, traitant de l’islamisation d’une partie des habitants du département de Seine-Saint-Denis. Si les constats réalisés sur le terrain par les apprentis journalistes sont intéressants et argumentés, ils ne viennent que confirmer de nombreuses investigations réalisées ces dernières années. Illustration.

    « No go zones »

    En 2015, la chaine américaine Fox News consacrait un reportage aux « no go-zones » à Paris. Ce reportage était en de nombreux points caricatural et s’appuyait sur des données inexactes. Cela a amené nombre de médias français à écarter le sujet d’un revers de main dédaigneux. Il aura cependant eu au moins un mérite : celui de s’interroger sur l’existence de parties du territoire français sous l’emprise de l’islamisme, ces « endroits où l’on ne va pas », traduction littérale de « no go zones ».

    D’autres travaux d’investigation de terrain plus rigoureux ont été réalisés depuis plusieurs années. Nous en présentons quelques uns.

    En 2002 parait chez Pluriel l’ouvrage collectif « Les territoires perdus de la République ». A partir de l’exercice quotidien de leur métier, des professeurs de l’enseignement secondaire de la région parisienne dressent le constat d’une décrépitude des valeurs républicaines et d’une offensive islamiste dans certains quartiers.

    En 2016, Géraldine Smith publie chez Stock le livre « Rue Jean Pierre Timbaud, une vie de famille entre bobos et barbus ». Son auteur, une journaliste, a selon Marianne enquêté « sur l’islamisation du quartier où elle a habité, celui de la rue Jean-Pierre-Timbaud, dans le XIe arrondissement de Paris ». Un récit au quotidien tout en nuance sur la confrontation d’idéaux libéraux-libertaires à la réalité d’un quartier en pleine transformation. Le livre se termine par un constat d’échec et le départ de la famille du quartier.

    Trappes, Saint-Denis, Sevran

    En 2017 aux éditions du Toucan, le journaliste Alexandre Mendel publie une enquête intitulée « Partition », un livre accréditant « l’émergence de frontières invisibles qui divisent le territoire, géographiquement et culturellement ». Il écrit notamment : « À Trappes, Saint-Denis, ou encore Sevran, la mixité n’est plus la règle, elle est l’exception. On enferme ses enfants dans des écoles coraniques, où on leur apprend, à coups de hadiths, à haïr l’Occident et à ne vénérer que l’islam des ancêtres. On ne se marie plus que religieusement, on vit sa polygamie, on répudie les femmes, dans le dos de la République. La présentation de ce livre lors de sa sortie n’a pas dépassé le cercle des médias dits de droite, à l’image du sort réservé à « La France interdite », véritablement ostracisé par les médias mainstream malgré des ventes déjà conséquentes.

    La même année parait chez Albin Michel, un ouvrage collectif intitulé « Une France soumise ». Alors que « Les Territoires perdus de la République » pointait le communautarisme dans des écoles de banlieue, les auteurs du livre font le constat que ce sont maintenant de véritables territoires qui vivent en circuit fermé. « Cette enquête révèle le fossé existant entre une partie des élites médiatiques et la masse du peuple français, classes moyennes et populaires confondues. Le discours formaté des élites apparait de moins en moins audible » affirme un de ses auteurs.

    Le Monde comme Le Figaro

    En février 2018, deux journalistes du Monde, Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué, font selon L’Express, dans le livre « La communauté » (Albin Michel), « un récit implacable de la manière dont la commune de Trappes (Yvelines) est passée en un demi-siècle des “cocos” aux “barbus” ».

    En mars 2018, un reporter du Figaro, Manon Quérouil-Bruneel, raconte dans « La Part du ghetto » (Fayard) le quotidien d’une cité de Seine Saint Denis. Religion, drogue, prostitution, petits trafics et grand banditisme, immigration continue, les aspects les plus sombres de la banlieue sont passés en revue. Au tournant des années 1990, « le mythe du bon immigré a fait long feu. La religion est progressivement devenue un étendard, une cuirasse identitaire qui a fait voler en éclats le « vivre-ensemble ».

    En juillet 2018, un rapport sénatorial pointe le développement du salafisme en France. Le nombre d’adeptes de ce courant rigoriste de l’islam – 40 à 60 000 – ne ferait qu’augmenter. Des sénateurs relèvent l’existence de « zones ghettoïsées», nous apprend RT France.

    En septembre 2018, un rapport de 617 pages de l’Institut Montaigne dresse le constat de l’expansion de l’islamisme en France. L’auteur du rapport publié par le think tank libéral estime que « la séparation devient viable ». « C’est toute la vie quotidienne qui est peut être « halalisée », et qui connaît une progressive codification : des normes religieuses sont appliquées à l’alimentation, aux vêtements et à toutes les pratiques sociales, qui ont pour objectif une coupure nette avec le reste du monde ».

    La grande frayeur de Gérard Davet : « donner raison à Zemmour »

    Le 17 octobre 2018 paraît chez Fayard le livre « Inch’allah, l’islamisation à visage découvert », écrit par 5 étudiants au Centre de Formation du Journalisme et « coordonné » par Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Le 15 octobre, les reporters du Monde viennent présenter sur France Inter leur livre sur « l’islamisation de la banlieue».

    Interrogé par Nicolas Demorand et Léa Salamé, Fabrice Lhomme affirme : « il y a une volonté dans une petite partie des musulmans (…) pour que l’islam en Seine Saint Denis et ailleurs, devienne la norme sociale dans la vie publique ».

    En réaction à un auditeur en ligne qui affirme : « J’ai l’impression d’entendre Zemmour », Gérard Davet estime que « c’est effectivement le danger, nous on amène des faits, rien que des faits ». Léa Salamé commente : « des faits qui ressemblent aussi à ceux que relate Eric Zemmour quand on lit le suicide français ». Gérard Davet perd pied et botte rapidement en touche en indiquant que « le livre fourmille de révélations, de chiffres importants qui montrent que quelque chose se passe ».

    Une préoccupation des deux coordonnateurs de l’enquête constitue le sous-titre de l’émission sur le site de France Inter : « il ne faut pas laisser ces questions [de l’islamisation] aux extrêmes ».

    Gérard Davet ajoute : « Le sujet est complétement pollué par les batailles idéologiques. Vous avez des gens qui parlent de ça sans arrêt (…). Ils se saisissent de ce sujet Ils vous balancent des choses avec des clichés incroyables. Ils ne connaissent pas le terrain ».

    Si effectivement, « quelque chose se passe », nos deux reporters n’en oublient pas pour autant de décerner des labels d’honorabilité. Il y aurait d’une part les enquêteurs de terrain, dotés d’une légitimité que leur conférerait leur statut, et de l’autre les politiciens « des extrêmes », qui n’auraient aucune légitimité à parler de ce phénomène en pleine expansion, et encore moins à vouloir le traiter.

    Pourtant, l’abondante production éditoriale à ce sujet ne semble en rien freiner l’expansion du radicalisme islamique et du séparatisme religieux. Ce qui rappelle humblement que les journalistes sont là avant tout pour rapporter la réalité comme l’a fait Laurent Obertone dans son ouvrage La France Interdite (Ring), largement boycotté par les médias.

    Article paru sur le site Ojim daté du 19 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/212379/de-la-france-interdite-a-lislamisation-des-banlieues-le-fantasme-devenu-realite-decrit-par-des-journalistes/#more-212379

  • Education / Le naufrage de l’école – Journal du lundi 22 octobre 2018

    Education / Le naufrage de l’école
    C’est une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit un élève d’origine étrangère pointer une arme sur son professeur, en classe, dans une école de Créteil dans le Val-de-Marne… Face à cela, le ministre de l’éducation nationale plaide pour l’interdiction du téléphone portable dans les établissements scolaires !

    Société / En Marche vers la PMA (et la GPA)
    Grande offensive médiatique et politique en faveur de la PMA et de la GPA. Dans l’impasse politique, le gouvernement pourrait bien se rabattre sur les questions dites sociétales… au risque de faire renaître les oppositions du quinquennat précédent.

    International / Immigration : Trump à l’épreuve de la réalité
    Alors que des milliers de Honduriens tentent de gagner les Etats-Unis, Donald Trump tente de faire face à une vague migratoire sans précédent. Un enjeu de taille à deux semaines des élections de mi-mandat.

    L’actualité en bref

    Serveur TVL

    Lien dailymotion

  • Gouvernement Philippe II (suite) : Et ceux-là, qu’est-ce qui leur vaut d’être nommés ministres ?

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    Nos amis Catherine Rouvier et Georges Michel ont dit ici et  ce qu’il fallait de notre gouvernement remanié, toutefois j’aimerais revenir sur messieurs Fesneau, Riester et Attal, respectivement nommés ministre en charge des Relations avec le Parlement, ministre de la Culture et secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale. Pour faire vite : un Modem, un LR Macron-compatible et un petit jeunot socialiste issu d’une gauche caviar comme on n’en fait plus (en tout cas, pas ouvertement).

    Marc Fesneau, Beauceron de Marchenoir, est un poulain de Jacqueline Gourault. Ce proche de François Bayrou, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, s’est fait une place comme défenseur de l’immigré clandestin, félicitant en séance son collègue Aurélien Taché (LREM) pour ses propositions audacieuses. Des propositions qui passent par l’abolition du délit d’aide aux immigrés clandestins, la fin de la préférence nationale dans la fonction publique ou encore la « simplification des procédures administratives d’octroi d’autorisations de travail aux étrangers ainsi que la suppression de la taxe versée par les employeurs pour l’embauche de réfugiés ». On ne pense pas que son entrée au gouvernement le fera changer d’optique… À suivre, donc.

    Franck Riester, maintenant. Il est pour moi, je le confesse, un parfait inconnu. J’étais donc curieuse de savoir ce qui lui valait le poste glorieux de ministre de la Culture. Françoise Nyssen avait au moins pour elle une maison d’édition de grand renom ; lui, je ne sais pas. On ne trouve à son palmarès qu’un Rapport sur la création musicale et diversité à l’ère numérique, puis des fonctions de rapporteur à l’Assemblée du projet de loi Hadopi 1 et Hadopi 2. C’est maigre pour une telle fonction.

    Alors, cet homme ne faisant pas mystère de son orientation sexuelle, je me demande si nous ne serions pas, une nouvelle fois, victimes du cliché « Il faut un homo à la Culture ».

    Je me souviens de la confidence d’un proche de Jacques Toubon rapportant cette sortie de Jacques Chirac, avec le « franc-parler » qu’on lui connaît. S’adressant à son fidèle bras droit : « Trouve moi un homo pas trop de gauche pour s’occuper de Beaubourg. » C’est ainsi que Jean-Jacques Aillagon, passé de prof d’histoire en Corrèze à directeur des Affaires culturelles à la mairie de Paris, devint président du Centre Georges-Pompidou, puis ministre de la Culture sous Raffarin. Cela, avant de s’envoler à la tête du château de Versailles où il nous offrit, en autres, les délires de Jeff Koons…

    Reste le petit dernier, Gabriel Attal, 29 ans, soit, à ce jour, le plus jeune ministre de la VeRépublique. Ascension fulgurante, là encore : militant au PS à 17 ans, membre du cabinet de Marisol Touraine à 23, député LREM à 27, porte-parole du mouvement depuis janvier dernier et ministre depuis deux jours. Avouez, le gamin a les dents longues !

    Voilà, donc, Gabriel Attal secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale. Avec quelles compétences, pour un tel poste ? Mystère. On sait seulement (Wikipédia) qu’« en 2002, à l’âge de 13 ans, ses parents l’emmènent à une manifestation contre la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle ». C’est là que « sa vocation politique est née ». C’est du dur !

    Papa est avocat, maman travaille dans une société de production, Gabriel va… à l’École alsacienne. On rigole : c’est là où tout le gratin, ministres et « cultureux » de la Mitterrandie, mettait ses enfants. École privée ultra-chic du VIe arrondissement. Comme dit la fiche : « Les élèves de l’École alsacienne sont souvent issus des couches les plus favorisées de la population en raison du caractère sélectif des procédures d’admission et de son implantation géographique. »

    Et c’est pour ça qu’on le met à l’Éducation ?

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/gouvernement-philippe-ii-suite-et-ceux-la-quest-ce-qui-leur-vaut-detre-nommes-ministres/

  • Matteo Salvini déploie la police à la frontière franco-italienne pour éviter le renvoi de migrants en Italie

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    Le ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini a annoncé le 20 octobre qu’il envoyait des policiers italiens pour patrouiller à la frontière avec la France.
    Cette mesure découle du renvoi de migrants dans la ville italienne Claviere la semaine dernière, par les autorités françaises.

    https://fr.novopress.info/212370/matteo-salvini-deploie-la-police-a-la-frontiere-franco-italienne-pour-eviter-le-renvoi-de-migrants-en-italie/

  • Résister au grand effacement de l’histoire de France, par Guillaume de Thieulloy

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    Comme je l’avais évoqué récemment, je reviens sur le dernier livre d’Éric Zemmour : « Destin français ».

    Disons-le tout net : c’est un excellent cru !

    D’abord, parce qu’il a été écrit comme un livre et non comme un recueil de chroniques et qu’il se lit donc avec plaisir.

    Ensuite, parce que ce livre signe une intéressante évolution d’Éric Zemmour.

    On sait que le journaliste était très attaché à la figure du général De Gaulle. Ce qui peut naturellement se comprendre quand on voit les successeurs du général, mais ce qui ne peut occulter la responsabilité de ce dernier dans l’actuelle décadence de la France. En particulier, comment oublier les guerres civiles auxquelles le général présida ?

    Bien sûr, il ne s’agit pas de faire porter à l’intéressé toutes les turpitudes des communistes en 1944 ou des politicards de la IVe République en 1958.

    Il n’empêche que le Général ne sut pas tendre la main aux soutiens du Maréchal – dont l’écrasante majorité n’avait rien à voir avec la collaboration – pour rebâtir la France.

    Pour sa propre légitimité, il choisit de se mettre dans la main des communistes, les laissant maîtres de la sordide épuration et les laissant prendre, entre autres, le contrôle de l’Éducation nationale, ce dont nous subissons encore les conséquences.

    Quant à l’abandon sanglant de l’Algérie et des populations qui avaient cru en la France, il restera une tache indélébile.

    Ce qui n’empêche pas d’admirer l’œuvre de restauration de l’État, la politique d’indépendance, le scepticisme devant les différents « machins » multinationaux.

    Mais, ici, Zemmour plonge aux sources de la France et, sans rien renier de son admiration pour De Gaulle, la nuance nettement – notamment par un éloge de Pétain comme « bouclier ».

    À l’exact rebours de l’histoire telle qu’elle est enseignée par l’Éducation nationale, il assume sa fierté d’être Français ; j’oserais presque dire, sa piété filiale – vertu qui apparaît si désuète à nos oligarques, mais sans laquelle aucune civilisation ne peut tenir.

    Il met en scène des grands hommes, les héros de notre longue histoire, alors même que l’histoire biographique et l’histoire chronologique semblent si « ringardes » pour nos dirigeants.

    Et c’est là que se trouve la troisième raison d’apprécier ce livre. C’est en effet un ouvrage de résistance à la dissolution de la France.

    Comme le fait remarquer Zemmour lui-même, « le grand effacement de notre histoire accompagne le grand remplacement des populations ».

    C’est pourquoi s’attacher à notre histoire n’est pas seulement un acte culturel louable, c’est aussi, c’est surtout un acte de résistance politique.

    Si nous ne voulons pas que la France disparaisse, la première des choses à faire est de l’aimer, dans son histoire, ses paysages, son identité charnelle.

    Je sais bien que ces expressions donnent de l’urticaire à ceux qui prétendent nous gouverner et qui, pour la plupart, croient, comme Emmanuel Macron, qu’il n’existe pas de culture française. Mais c’est la réalité et c’est pourquoi le livre de Zemmour est si important : il nous rappelle la grandeur de la France, que nos pseudo « élites » ignorent. Et il rend ainsi possible la renaissance de la France que nos pseudo « élites » veulent à tout prix empêcher.

    Guillaume de Thieulloy

    Tribune reprise de les4verites.com

    https://fr.novopress.info/212361/resister-au-grand-effacement-de-lhistoire-de-france-par-guillaume-de-thieulloy/

  • Manifestation pro-migrants en Bretagne : « Fachos hors de nos campagnes ! ! »

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    Le samedi 13 octobre, près de 150 militants anti-migrants se rassemblent devant l’ancienne caserne de gendarmerie d’Allaire (Morbihan) contre la décision d’implanter une vingtaine de « sans-papiers », mineurs isolés, sans l’aval du maire et de ses administrés. Comme chaque fois se trouvent en face un nombre équivalent de gens venant de partis comme le PCF, d’associations comme la Ligue des droits de l’homme ou le comité de soutien aux migrants. L’ambiance électrique oblige les gendarmes, en milieu d’après-midi, alors que les pro-migrants tentent par les champs de se confronter aux anti-migrants, à faire usage de bombes lacrymogènes contre ces derniers.

    Heureusement, vers 15 h 30, les deux rassemblements se dispersent et le calme revient. Ceux appelés par le Rassemblement national à se réunir ont dû regagner leurs véhicules, protégés par leur propre service de sécurité et les gendarmes sous les huées des pro-migrants.

    En résumé, rien de bien particulier dans ce face-à-face entre la France enracinée majoritaire (six Français sur dix) et l’Anti-France. Des informations tirées d’un article du journal Ouest-France. Ce qui est le plus symbolique, dans cet article, n’est pas tant le récit de ces deux manifs que la photo encadrant l’article. On y voit, en effet, une pro-migrante assise sur la route brandissant une affichette sur laquelle est écrit : « Fachos hors de nos campagnes ! »

    Un slogan simpliste et, pour tout dire, assez effarant qui amène à poser deux questions à son « rédacteur ».

    Tout d’abord, cette pro-migrante est là pour s’opposer à des gens simples : des Bretons, des artisans, des petits paysans ou des retraités qui privilégient le proche au lointain. Elle n’est pas confrontée à une garde prétorienne, armée jusqu’aux dents. Or, si l’« humanisme » pousse cette manifestante à défendre les migrations, pourquoi, sur son affiche, privilégie-t-elle la chasse aux « fachos » ? Certes, il est difficile d’argumenter et développer des idées sur un morceau de carton, mais gommer le sujet antagoniste pour mieux diaboliser l’adversaire est simpliste et grotesque.

    Ensuite, cette manifestante connaît-elle véritablement le sens des mots qu’elle a écrits ?

    Les fachos, ou « fascios », en italien, étaient des groupes créés par Mussolini à la fin de la Première Guerre mondiale ; le totalitarisme fasciste en résulta. Difficile, avouons-le, d’assimiler ces Morbihannais à des chemises noires ! Mais sait-elle que ses camarades de combat communistes ont menés des répressions bien plus féroces, qui se chiffrent par près d’une centaine de millions de morts ? Voici, dans les années 70, ce que déclarait Pietro Nenni, président du Parti socialiste italien, adversaire farouche du « Duce » : « Mussolini n’est pas cruel. Il ne se livrera jamais aux accès habituels de dictateurs comme Hitler, Staline ou Mao. »

    Il est vrai que de taxer de « fachos » tout ce qui est considéré comme étant un peu à droite est caractéristique de l’inculture et, je dirais même, de l’analphabétisme chez les « antifas ». Inculture car ceux-ci ne se sont jamais penchés sur les livres d’histoire de l’entre-deux-guerres, trop occupés à manier la batte de baseball. Quant à leur analphabétisme, il se révèle par leur incapacité à communiquer normalement, préférant un langage primaire basé sur quelques mots scandés inlassablement : « Facho, raciste, SS, nazis ! » comme si le rabâchage tenait lieu d’argumentaire, comme si l’éructation de ces noms dispensait du raisonnement.

    Incapables de délivrer une pensée aboutie, ils se muent en perroquets fiers de rabâcher leur pauvre vocabulaire. « Fachos hors de nos campagnes ! » Un slogan d’autant plus scandaleux que ces « fachos » sont tout de même « un peu, beaucoup » chez eux, dans ces campagnes.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/manifestation-pro-migrants-en-bretagne-fachos-hors-de-nos-campagnes/

  • Éric Zemmour : “L’erreur de Jean-Luc Mélenchon, c’est d’avoir critiqué Fillon”

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    Jean-Luc Mélenchon a quelque peu perdu ses nerfs, mardi 16 octobre, lors des perquisitions menées à son domicile et au siège de La France insoumise dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes au parquet de Paris.

    Jean-Luc Mélenchon s’est toujours mis en scène. Mais le débat est sur le fond“, estime Éric Zemmour.

    Le débat, c’est la propension de la machine judiciaire, de plus en plus, à venir s’impliquer dans la vie politique, et à vouloir avoir un rôle de grand manitou, de dispensateur de leçons aux uns et au autres. Je pense que ça a commencé avec Fillon, on ne l’a pas assez dit, il y a eu un putsch médiatico-judiciaire contre Fillon. Ça a continué avec Marine Le Pen et les prétentions grotesques à l’envoyer en asile psychiatrique et ça continue avec Mélenchon.

    Et Éric Zemmour d’ajouter :

    L’erreur de Mélenchon, c’est que quand ça s’est passé pour Fillon, il a critiqué Fillon. Il n’a pas crié au scandale.

    https://fr.novopress.info/212358/eric-zemmour-lerreur-de-jean-luc-melenchon-cest-davoir-critique-fillon/

  • Les squatteurs ont-ils plus de droits que les propriétaires ?

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    Si vous avez du mal à trouver un appartement, squattez-le. En plus, c’est gratuit ! Et tant pis pour le propriétaire. Prenez-le par surprise : passé le délai de 48 heures, il est nécessaire de saisir le juge compétent pour obtenir une décision de justice ordonnant l’expulsion.

    Une jeune femme de 32 ans a fait les frais de cette réglementation absurde. Pour rembourser ses dettes, elle avait mis en vente un appartement sien, à Bagnolet. Elle avait même un preneur pour un prix qui lui permettait de faire un bénéfice, ses dettes une fois remboursées. Patatras ! Le jour de la transaction, l’appartement était occupé. Figurez-vous que les occupants clandestins sont « protégés au titre du droit au logement ». Passé le délai, aucune expulsion possible sans une procédure complexe.

    Comme un malheur n’arrive jamais seul, la jeune femme, qui aurait vainement tenté d’obtenir un rendez-vous du procureur, s’est vu signifier par un huissier que son appartement serait saisi et vendu aux enchères pour une trentaine de milliers d’euros. Face à cette aberration de la loi, elle s’est enchaînée à un poteau sur le parvis du tribunal de Bobigny et a entamé une grève de la faim. Sur le poteau, deux affichettes, comme un appel au secours : « Rendez-moi mon appartement » et « Grève de la faim ».

    Une bonne nouvelle, pourtant : on ne va pas la chasser du parvis. Contacté par Le Figaro, le commissariat de Bobigny a répondu qu’« aucune intervention des forces de police n’[était] prévue » (contre la propriétaire, il va de soi, pas contre les squatteurs) tant qu’il n’y a pas de « trouble à l’ordre public », sauf si le tribunal de grande instance le demande. Ouf ! Elle peut continuer de manifester son indignation, mais pas question de récupérer son appartement.

    En 2015, la presse avait relaté un fait divers similaire. Après le décès de son conjoint, chez qui elle habitait (quelle idée !), une octogénaire de Rennes avait voulu réintégrer un pavillon dont elle était propriétaire. Impossible ! Il avait été « emprunté » par des individus qu’elle ne put déloger. Ce sont les bizarreries d’une loi sur le droit au logement dont profitent souvent des spécialistes de la violation de domicile.

    L’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen a beau affirmer que « la propriété[est] un droit inviolable et sacré », la loi, étrangement, protège les squatteurs. Par humanité ? Pour assurer aux plus pauvres un besoin de première nécessité ? Les pouvoirs publics peuvent même utiliser le droit de réquisition, mais il est très encadré. Certaines associations ou partis politiques de gauche demandent d’ailleurs son extension : la propriété, c’est le vol, c’est bien connu.

    C’est à l’État qu’il appartient de mettre en œuvre une politique du logement, à la fois sociale et juste. Une politique pour tous, qui ne laisse pas sur le bord de la route (dans tous les sens du terme) des Français modestes, qui, souvent après un accident de la vie, n’ont pas les moyens de se loger. Mais il est aberrant de donner une priorité à des occupants illégaux sur des propriétaires qui ont le malheur de laisser un appartement vacant sans prendre le soin de le surveiller. À moins que de telles lois ne donnent bonne conscience – à peu de frais – aux gouvernements.

    Mais s’occuper des SDF français devient trop ordinaire. Des députés LREM viennent d’innover. Ils ont fait adopter deux amendements accordant des avantages fiscaux à qui accueillerait des réfugiés. Ah, les bonnes âmes ! Mais que se fatiguent-ils ainsi ? Il suffit d’encourager les migrants à squatter.

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/les-squatteurs-ont-ils-plus-de-droits-que-les-proprietaires/

  • Quand Monsanto triche pour faire accepter son Roundup

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     INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : 
    Sur les plus grands salons et foires agricoles européens, des hôtesses s’exprimaient aux noms de “groupes d’agriculteurs” qui se battaient pour l’autorisation du glyphosate. Elles étaient prêtes à répondre à toute interview des politiques ou de la presse.

    Mais aucun agriculteur européen n’était à l’origine ni ne soutenait ces groupes …

    Nommés “Free to farm”, “liberta di cultivare” ou encore “Agriculture et liberté”, ils étaient fabriqués par une société de lobbying, basée en Irlande, et payée par Monsanto.

    C’est Greenpeace qui a dévoilé cette mascarade.

    Car la société de lobbying irlandaise “Red Flag Consulting” pour sa propre promotion se vantait d’avoir pu influer au plus haut niveau des décisions européennes, afin “de changer la position de cibles identifiées au sein du gouvernement français, mais aussi allemand, anglais, polonais, espagnol, néerlandais, italiens et roumains”.

    Outre les moyens irréguliers auxquels Monsanto n’hésite pas à avoir recours ceci traduit une fois de plus du conséquent pouvoir des groupes de lobbying auprès de nos dirigeants…

    https://fr.novopress.info/212342/quand-monsanto-triche-pour-faire-accepter-son-roundup/

  • Perquisitions de La France Insoumise : et si Mélenchon avait raison ?

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    Par Étienne Tarride, avocat ♦ Est-il besoin de le préciser Mélenchon, ce n’est pas la tasse de thé de Polémia (et réciproquement) ? Faut-il pour autant se réjouir des persécutions dont La France Insoumise est la cible ? Pas sûr. C’est un abaissement du politique vis à vis des pouvoirs judiciaire et du médiatique. Après les poursuites contre François Fillon puis contre Marine Le Pen, c’est une étape de plus vers un régime totalitaire. Il suffit d’imaginer ce que nos médias diraient si une telle scène avait lieu non à Paris mais à Budapest, Varsovie, Moscou ou Rome. Maître Tarride fait le point. Polemia.

    Chacun est libre de penser ce qu’il veut des cris et de la fureur de Jean Luc Mélenchon pendant les perquisitions menées à 7 heures du matin à son domicile, au siège du Parti de Gauche et au siège de la France Insoumise.
    Quel que soit le volume de ses imprécations, et leur caractère légèrement grandiloquent, puisque si son corps de parlementaire est sacré, le mien l’est aussi même si je ne suis rien qu’un petit fils de Français moyens, je pense pour ma part qu’il a parfaitement raison sur le fond.
    J’avancerai pour me justifier de cette opinion iconoclaste les raisons qui suivent.

    1 °) Une perquisition est et reste une mesure exceptionnelle dont tous ceux qui l’ont subie et même ceux qui y ont seulement assisté savent qu’elle est particulièrement traumatisante. La perquisition s’apparente plus à une peine qu’à un acte de procédure. C’est bien la raison pour laquelle elle est exceptionnelle. On peut d’ores et déjà douter que s’agissant des faits en cause elle ait été nécessaire.

    – Le nombre des députés LFI au Parlement Européen est de trois, et le préjudice, très éventuel par ailleurs, est minime.

    – Les comptes de la campagne présidentielle ont été analysés dans tous les sens depuis dix huit mois et l’on peut s’étonner que ce vieux marronnier judiciaire soit encore aussi vivace. Sur ce point, je ne saurais trop conseiller aux députés en exercice de faire sonner désormais leur réveil à six heures, surtout s’ils appartiennent à l’opposition et s’ils ont acheté un camembert, une bouteille de vin et des éclairs au chocolat qu’ils se sont fait rembourser.

    2°) Rien n’obligeait le parquet et la police à opérer à 7 heures du matin. Les perquisitions peuvent s’opérer à tout heure de la journée. S’il n’y a personne au domicile, il suffit de garder la porte et d’appeler l’intéressé. Personne ne me fera croire que le parquet et la police ne savent pas où trouver Jean-Luc Mélenchon assez rapidement pour que la station devant la porte soit de courte durée.

    3°) S’agissant d’une enquête préliminaire, enquête interminable vue l’ancienneté des faits, le Juge qui a validé la perquisition est un Juge des Libertés et de la Détention (JLD). Le JLD est un acteur particulièrement utile dans la vie judiciaire puisqu’il décide de la mise en détention des prévenus ou de leur remise en liberté. En l’espèce toutefois, le JLD n’est pas un Juge. Tout Juge est un homme ou une femme qualifié à trancher un litige après qu’ait eu lieu devant lui un débat contradictoire. Il n’y a pas de débat contradictoire en l’espèce puisque que la défense n’est pas entendue. Le Juge n’en n’est pas un.

    4° ) La procédure régissant les perquisitions est désormais inadaptée. Il est requis par la Loi que soit établi un procès verbal ou figure la liste des pièces saisies. Quand il s’agit de saisir des téléphones, iPhones, smartphones, ordinateurs et disques durs, cette liste ne peut pas être établie et contresignée par l’intéressé.

    5° ) S’agissant enfin d’une enquête essentiellement orientée à l’encontre du nommé Mélenchon comme le prouve la perquisition à son domicile, il est plus que douteux que les policiers et le parquet aient été fondés à lui interdire d’assister en personne à la perquisition au siège de la « France insoumise ». Certes un responsable de ce parti était présent mais je pense que la présence du principal intéressé était nécessaire et ce d’autant plus qu’aucun député Européen n’était présent.

    Les cris de Jean Luc Mélenchon auront au moins eu pour effet de rendre désormais incontournable l’examen de la procédure de perquisition qui m’apparait, s’agissant des politiques et des suspects de droit commun, contraire aux Droits de la défense et inadaptée aux moyens de communication modernes.
    Ce n’est déjà pas si mal.

    Ces perquisitions sont-elles d’inspiration politique ? Je n’en crois rien, surtout de la part d’un Président et d’un Gouvernement aussi populaire dans toutes les enquêtes d’opinion.

    Etienne Tarride 19/10/2018

    Source : Correspondance Polémia

    Crédit photo : Rémi Noyon [CC BY 2.0], via FlickR

    https://www.polemia.com/perquisitions-de-la-france-insoumise-et-si-melenchon-avait-raison/