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anti-national - Page 573

  • Yves Mamou : “Il existe bel et bien une préférence des élites françaises pour l’islam”

    Yves Mamou : “Il existe bel et bien une préférence des élites françaises pour l’islam”

    index.jpgYves Mamou, ancien journaliste du Monde et ancien collaborateur au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribune, vient de publier un ouvrage sur l’islamisme en France. Il répond au Figarovox :

    Selon vous, l’immigration et l’islamisation auraient pour conséquence d’empêcher les Français de «faire nation»? Quel lien faites-vous entre la supposée émergence perturbatrice de l’islam et la supposée désagrégation de la nation française?

    Le Grand Abandon est une tentative de reconstitution. J’ai essayé de savoir pourquoi et comment, à côté de la nation française, une nation islamique avait pu progressivement se constituer. Les déclarations fracassantes de Gérard Collomb, ex-ministre de l’Intérieur, au matin de sa passation de pouvoir à Edouard Philippe, Premier ministre, montrent que la juxtaposition de ces deux nations aujourd’hui en France engendre un risque d’affrontement. Nous sommes aujourd’hui «côte à côte» (sous-entendu musulmans et non-musulmans) a dit Gérard Collomb, mais rien ne garantit que demain nous ne serons pas «face à face». Cet avis de guerre civile en bonne et due forme a été proféré par l’homme qui, pendant un an et demi, Place Beauvau, a eu sous les yeux, au quotidien, tous les rapports de police et de gendarmerie.

    Gérard Collomb est partie prenante de l’élite politique française. Il abandonne son poste en informant que la guerre civile est à nos portes. Une fuite qui à elle seule justifie mon titre «Le Grand Abandon». L’avertissement aurait eu plus de force s’il avait été proféré par un ministre en exercice (…)

    En France, la nation islamique a été fabriquée de toutes pièces. Elle est le résultat d’une politique. Les élites françaises, c’est-à-dire les grands corps de l’État, les partis politiques, les experts, les magistrats, les médias, les élites culturelles… ont, pour de multiples raisons, plusieurs décennies durant – et encore aujourd’hui – encouragé et légitimé l’immigration musulmane.

    Cette préférence des élites pour l’islam a produit un fossé abyssal entre la France d’en haut et la France d’en bas (…)

    Peut-être, mais est-ce suffisant pour affirmer comme vous le faites que l’islamisme et l’immigrationnisme ont été voulus, théorisés, écrits et préparés à l’avance?

    L’immigration a été voulue et organisée, mais l’islamisation de cette immigration n’était sans doute pas inscrite au menu (…)

    La constance avec laquelle le Conseil d’État a aidé à la constitution d’une nation islamique en France est sidérante. Je liste dans mon livre tous les arrêts du Conseil d’État favorables à l’immigration musulmane, favorables au voile, favorables au burkini, favorables à la burqa, favorables aux familles polygames et j’en passe. Idem pour le Conseil constitutionnel qui trouve conforme à l’intérêt général de laisser les écoles salafistes proliférer ou de supprimer, au nom de la «solidarité», les peines qui frappaient autrefois les délinquants qui facilitaient l’immigration clandestine (…)

    Tout ce que j’avance dans mon livre est sourcé. Le Grand Abandon est riche de plus de 700 notes et références. L’ordonnancement et la mise en relation de ces faits étayés et vérifiés entre eux mettent en lumière une évidence: il existe bel et bien une préférence des élites françaises pour l’islam (…)

    «L’antiracisme politique qui sévit aujourd’hui n’a jamais eu pour but de combattre le racisme.» Que voulez-vous dire?

    Je n’ai pas remarqué de mobilisation des organisations antiracistes contre le rappeur Nick Conrad qui a chanté le meurtre des Blancs et des enfants blancs dans les crèches. Ni contre les Indigènes de la République ou le syndicat SUD Éducation qui ont organisé des séminaires «racisés» fermés aux «Blancs», ni contre Médine qui rêve de crucifier les laïcards au Golgotha, ni contre Mmes Ernotte (France Télévisions) et Nyssen (ministère de la culture) qui souhaitaient voir moins de «Blancs» à la télévision.

    En revanche, quand Éric Zemmour a affirmé que les immigrés étaient surreprésentés dans les prisons, ou quand Georges Bensoussan a tenté d’expliquer que l’antisémitisme sévissait dans une large frange de la population musulmane en France, les associations antiracistes se sont unies pour les traîner devant un tribunal. Au nom de la lutte antiraciste!

    Ces quelques exemples permettent de situer la zone d’action de l’antiracisme: faire taire tout critique de la «diversité». La «diversité» n’est pas un slogan antiraciste un peu creux. Je démontre dans mon livre que la «diversité» est en réalité une politique. Et cette politique passe par les organisations antiracistes subventionnées par l’État, par l’école où l’apprentissage de l’arabe est proposé aujourd’hui dès le primaire, par une politique du ministère de la Culture qui subventionne la «diversité» au cinéma et au théâtre, par l’Afnor qui labellise les entreprises pour plus de «diversité», par le Conseil supérieur de l’audiovisuel qui, avec son Baromètre de la «diversité» rêve d’imposer des quasi quotas ethniques sur le petit écran, et par divers lobbys comme le Club XXI d’Hakim el Karoui ou l’association Coexister… (…)

    Les services du Premier ministre diffusent actuellement des clips contre les violences sexistes. L’un de ces clips montre un «Blanc» qui agresse sexuellement une jeune fille d’origine maghrébine laquelle est défendue par une «Blanche» en couple avec un homme noir. Ce clip d’État d’une grande pureté idéologique assigne la violence sexuelle aux hommes Blancs et refuse d’évoquer celle qui peut aussi exister chez les «victimes» de couleur. J’affirme que cette victimisation forcenée des Français de couleur participe à la fabrication de la violence d’aujourd’hui (…)

    Vous reprochez aux politiques, notamment de gauche («islamo-gauchistes») leur clientélisme, mais vous le reconnaissez vous-même en introduction, les musulmans deviennent une composante à part entière de la population: il faut bien que des politiques leur parlent à eux aussi?

    La gauche clientéliste flatte le communautarisme islamique: baux emphytéotiques pour la construction de mosquées, heures de piscine réservées aux femmes, etc., cela dans le but de recueillir les voix des musulmans (…)

    Vous critiquez beaucoup aussi l’Église. Mais n’est-elle pas dans son rôle lorsqu’elle exprime une compassion à l’égard des migrants? Faut-il toujours tout ramener à une vision politique?

    (…) Quant à la compassion de l’Église pour les migrants musulmans, il est bon de rappeler que cette compassion est sélective. L’Église ne défend pas les Coptes quand ils sont massacrés en Égypte, elle proteste à peine contre l’authentique épuration ethnique qui frappe les chrétiens d’Orient, et elle n’a guère eu de mot charitable pour les Yazidis massacrés par l’État islamique. C’est cette sélectivité compassionnelle qui interroge. J’essaye de montrer dans mon livre que la charité affichée de l’Église envers les musulmans est aussi une politique (…)”

    https://www.lesalonbeige.fr/yves-mamou-il-existe-bel-et-bien-une-preference-des-elites-francaises-pour-lislam/

  • Les dérives du communautarisme à l’école pointées par une note des services de renseignement

    Repas, sorties scolaires, mixité garçon-fille… Dans certains établissements scolaires en France, des élèves reproduisent un comportement jugé communautaire, adopté par leurs parents. Et cela inquiète l’Education nationale.
    EXCLUSIF
    L’école est-elle de plus en plus victime de dérives communautaires ? Europe 1 a pu consulter en exclusivité une note ultra-confidentielle des services de renseignement, reçue par le cabinet du président de la République, du Premier ministre et de Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, sur les signalements de cas de communautarisme musulman dans les établissements scolaires.

    Des cas parfois extrêmes. Si le nombre des faits rapportés est stable, les motifs sont de plus en plus inquiétants. Certaines choses ne sont tout simplement plus faisables dans toutes les écoles, pour des motifs religieux. L’exemple le plus frappant, le plus nouveau, signalé dans cette note, est celui d’élèves qui refusent d’avoir cours dans des classes comportant du mobilier rouge, jugé “haram”, c’est-à-dire interdit par le Coran. Cet exemple remonte d’un établissement du Nord de la France.

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  • Zoom – Claude Meunier-Berthelot dénonce les mensonges de J-M Blanquer

  • UNE FOIS DE PLUS, NOTRE CAMARADE ET AMI THOMAS JOLY, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU PARTI DE LA FRANCE, EST CONVOQUÉ (EN APPEL) DEVANT LA JUSTICE...

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    Mercredi 24 octobre à 13h30, Thomas Joly, Secrétaire général du Parti de la France, passera devant la Cour d'Appel d'Amiens. Son crime ? Avoir illustré un article de son blog dénonçant la barbarie de l'État islamique avec des photos de la décapitation du journaliste James Foley et d'Hervé Cornara ; alors même que celles-ci sont accessibles à tous via n'importe quel moteur de recherche et sur, entre autres, les sites du Monde et de l'AFP !

    Scandaleusement condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et 2.000 € d'amende (compte-rendu à lire ici), Thomas Joly a fait appel de cette décision inique (voir ici).

    C'est pourquoi, tous les patriotes attachés à la liberté d'expression face à la barbarie islamiste sont invités à venir soutenir le Secrétaire général du Parti de la France mercredi 24 octobre à 13h30 à la Cour d'Appel d'Amiens (14, rue Robert de Luzarches).

    ECOUTEZ THOMAS JOLY CLIQUEZ ICI

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/10/07/une-fois-de-plus-notre-camarade-et-ami-thomas-joly-secretair-6095090.html 

  • Retraites : ne rien attendre de l'État

    6a00d8341c715453ef022ad397899d200d-320wi.jpgLe 8 octobre, Mireille Weinberg consacrait une vidéo sur le site de L'Opinion[1] à la réforme des retraites. Elle constate que, promise pourtant de façon répétitive en haut lieu, celle-ci devrait, de façon presque inéluctable, être repoussée de quelques mois.

    Elle devait, remarque la journaliste, "faire l’objet d’une loi, qui devait être votée au plus tard à l’été 2019. Pour y parvenir, le projet de loi aurait dû être déposé au parlement en mars 2019 ou dans le courant du printemps. Pile poil au moment de la campagne électorale pour les élections européennes…"

    Cette objection, considérée comme majeure, préempte l'appréciation du dossier par l'opinion publique.

    Or, on ne sous-estime pas l'importance de la question. Bien au contraire, dans l'éditorial du même journal, Nicolas Beytout y voit "un premier test majeur pour le prochain gouvernement."[2]

    La nuance consiste en ce que la partie semble se présenter comme jouée d'avance.

    Elle suppose une fois de plus que la majorité des Français ne voudrait pas, au fond, d'une telle réforme. Le mot d'ordre le plus significatif consistait pourtant jusqu'ici à aligner le calcul des pensions et l'âge de départ entre le secteur privé et le secteur public.

    Or, l'emploi public, si lourdement représenté soit-il, ne compte que 5,4 à 5,8 millions d'agents très divers, sur une population active estimée à 28,6 millions, dont 25,8 millions occupent un emploi et 2,8 millions au chômage. Ceci pèse donc entre 20 et 21 % de la population active.

    Il s'agit d'un pourcentage énorme. Il englobe des catégories que l'on additionne de façon quelque peu abusive, ne bénéficiant pas toutes des conditions particulières, considérées comme avantageuses, de la fonction publique d'État. Ainsi les personnels hospitaliers, mais aussi les innombrables précaires, contractuels, etc. auxquels il serait excessif de ne prétendre que reprocher des "privilèges". Ce mot totalement ambigu stigmatise les lois particulières, dans un pays qui se targue de les avoir abolis le 4 août 1789, mais qui en a institué de plus durables, de plus sournois et de plus mortifères, dommageables en particulier pour son économie.

    Quoi qu’il en soit, ce poids considérable ne forme pas une majorité : en face des 21 % de statutaires variés, se trouvent 79 % de Français, légitimement inquiets de la dégradation des perspectives de l'assurance vieillesse monopoliste. Ils ne se verront accorder à la fois ni la liberté de s'y soustraire, ni même voix au chapitre, puisque les forces syndicales comme les instances gouvernementales restent dirigées par la partie la plus attachée au statu quo.

    On peut donc, de façon tout à fait probable et parfois légitime, s'attendre à des réticences dans les trois branches du secteur public. Mais comme tout compris celui-ci ne couvre guère plus de 21 % de la population, cela veut dire que l'on prévoit, une fois de plus l'occultation du problème des retraites, tel qu'il se pose pour 79 % des Français…

    À défaut de l'abolition du monopole de la retraite par répartition, son simple desserrement n'est jamais évoqué. Tabou. Si l'on s'en tient aux programmes gouvernementaux dominants, les vraies solutions ne seront pas examinées : l'épargne ne sera pas libérée, la propriété familiale sera de plus en plus ponctionnée, le patrimoine qu'on fait mine de sauvegarder, sera de plus en plus menacé, pillé, dégradé.

    Les projets officiels ne résoudront rien, car ils consisteront à rogner sur les droits que les Français croient naïvement acquis pour toujours, puisque garantis par l'État. Les hauts fonctionnaires qui nous gouvernent répartiront la pénurie d'une manière plus restrictive : retraites plus tardives, pensions plus chiches, cotisations plus lourdes.

    Au fond on pourrait presque déplorer que la CGT de Martinez et FO du nouveau venu Pavageau, qui lui fait désormais concurrence et qui lui aussi vaut le détour[3], soient dirigées par des crétins voués à l'échec. Car le plus lentement cette non-réforme s'instituera, plus elle piétinera, terrorisée devant les perspectives de protestation au sein des 21 %, et plus les 79 % pourront s'organiser pour faire l'emporter, dans l'intérêt général du pays, la cause de la Liberté.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. "La réforme des retraites repoussée de quelques mois"
    [2] cf. "Réforme des retraites: un premier test majeur pour le prochain gouvernement"
    [3] "Un système de retraite par points, ce sera du travail sans fin" déclarait-il, agressif et arrogant le 8 octobre sur France Inter.

    http://www.insolent.fr/

  • Philippe Meirieu, la fabrique des victimes L'ayatollah de la pédagogie qui fera pleurer vos enfants

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    On se souviendra que nous aimons les textes de Jean-Paul Brighelli, son style, son expression directe et sans ambages, son érudition, son bon sens, son non-conformisme et jusqu'à la verdeur de son langage. Derrière ce talent, la subtile analyse de Brighelli, ici, va très loin. Nous ne pouvions pas ne pas la donner à lire aux lecteurs de Lafautearousseau. Il 'agit de l'avenir de la jeunesse française. Et, au point où en sont les choses, de notre culture, de notre civilisation.  LFAR 

    3113076599.jpgRiposte à Meirieu !

    Le dernier opus de Philippe Meirieu, dont j’ai rendu compte par ailleurs, valait le coup que j’y revinsse. Bien sûr, il mérite tout le mal que j’ai déjà pu en dire. Mais en fait, il en mérite davantage.

    D’autant qu’être insulté par Brighelli fait partie de ses attentes esthétiques. Non seulement parce que je suis sa Némésis, qu’il convoque avec gourmandise (« « On attend impatiemment que le polémiste Jean-Paul Brighelli, passé du Point à Valeurs actuelles, toujours en avance d’une insulte sur ses petits camarades, publie, après la Fabrique du crétin, un pamphlet au vitriol sur la Fabrique des ravis de la crèche »), mais surtout parce que la position de persécuté lui sied.

    Ne pas y voir une quelconque trace de masochisme personnel. Meirieu est un pervers polymorphe qui prend des poses de grand persécuté. Cela lui permet de s’identifier avec Rousseau, le grand ancêtre — une attitude dont j’avais retracé l’origine dans l’un des très rares articles que m’a jadis demandé le Monde. On voudra bien m’excuser de me citer :

    « Puis vint Rousseau, un protestant genevois, foncièrement hostile à la notion de progrès, qui théorisa la bonté intrinsèque de l’homme, perverti par la civilisation. À rebours de tous ceux, Voltaire en tête, qui pensaient, contre la religion, que la civilisation est un progrès en soi, et qu’il valait mieux vivre au XVIIIe qu’au(x) siècle(s) précédent(s). La religion, si présente — et sous sa forme calviniste — chez le plus célèbre Genevois, s’accordait merveilleusement avec ces billevesées. « Bon sauvage » cessait d’être un oxymore, et devenait un pléonasme.(…) « Emile, l’élève de Rousseau, n’en recevait pas moins une éducation religieuse sévère, teintée de protestantisme genevois. Rien d’étonnant à ce qu’il ait séduit des gens — Philippe Meirieu par exemple — qui venaient des Jeunesses Ouvrières chrétiennes, et des ministres (Jospin) qui étaient des trotskystes protestants, ou des socialistes protestants (Rocard) — ou l’inverse. « Rousseau voit donc l’enfant comme un être bon par principe, tant qu’on ne le gâche pas. Tout part de ce postulat, qui n’a d’autre évidence que d’aller à l’encontre du principe classique selon lequel le petit homme est un être de chaos, d’instincts et d’appétits (« Cet âge est sans pitié », dit La Fontaine) auxquels l’éducation justement donne forme en les bornant sévèrement. Deux idées de l’homme, deux pédagogies.(…) « Nos « pédagos » modernes sont lecteurs de Rousseau. Ils ont importé au XXe siècle des concepts du XVIIIe. »

    L’article faisait pendant à un article de Meirieu — c’est cela, la démocratie selon le Monde, équilibrer la vérité avec le mensonge, et les faits avec l’idéologie (qui est, selon Hannah Arendt que Meirieu n’arrête pas de citer, dans la Riposte, « ce qui n’a aucun point de contact avec le réel »). Mais le cher Philippe, qui l’a lu, n’en a pas tiré d’enseignement — c’est normal, c’est lui qui enseigne aux autres.

    Du coup, le voici qui en remet une couche dans la victimitude, comme dirait Ségolène :

    « Depuis que Rousseau a ouvert la voie, le pédagogue est fasciné par la figure du persécuté. Jean-Jacques, il est vrai, avait quelques raisons de se considérer et de se comporter comme tel : banni, expulsé, pourchassé, caillassé, accablé de sarcasmes et d’attaques, courant de refuge précaire en asile éphémère, l’auteur du Contrat social et de l’Emile ne trouvera guère qu’un fugace repos quelques mois avant sa mort à Ermenonville. »

    Je dois compter parmi les caillasseurs de pédagogues — moi qui suis la tendresse même, la qualité première du pédagogue, selon Saint Philippe :

    « Comme Gepetto, le pédagogue essuie parfois une larme : c’est un sentimental et c’est là à la fois sa fragilité et sa force. Sa fragilité car, tout comme Rousseau face à l’humour ravageur d’un Voltaire, il apparaît vulnérable, quand ce n’est pas pleurnicheur. Sa force, car il suscite l’empathie de tous ceux et de toutes celles qui ont, un jour, eu un enfant dans les bras… avant de l’avoir très vite sur les bras. »

    C’est beau — c’est une synthèse étrange de Sacha Guitry et d’Yves Duteil. Ecrasons une larme.

    Juché sur son piédestal rousseauiste, exhibant ses stigmates et ses cicatrices, Meirieu dès lors peut attaquer de face. Il a la sympathie du lecteur, surtout si le lecteur est au SGEN :

    « On aimerait aussi que Jacques Julliard ou Natacha Polony, qui se sont fait une spécialité de dénoncer les errances du pédagogisme, s’attaquent enfin à cette « pédagogie horticole » de l’épanouissement spontané de l’enfant — dernier avatar de l’individualisme lénifiant qui s’étale dans toute la littérature du développement personnel… »

    Et de flinguer les émules de Montessori (il crucifie Céline Alvarez et il a bien raison) et tous les « hyper-pédagogues » qui l’ont dépassé sur sa droite, enfants adultérins de Freinet, A.S. Neill, l’admirable Janusz Korczack, et tous les gourous des « écoles alternatives ». Steiner, Decroly, Montessori, Hattemer, toutes mises dans le même sac des pédagogies centrées sur la construction personnelle, où les petits princes sont faits petits rois, sont donc des repères d’hyperpédagos. J’en connais à qui ça va faire plaisir !

    2454519103.jpgD’autant que notre pédagogue en chef fait du choix scolaire un symptôme de classe : « On se doutait bien que les parents qui mettaient leurs enfants dans une « école alternative » étaient plutôt socialement favorisés et de bon niveau culturel (…) Ainsi, à regarder les choses de près, on s’aperçoit que le discours hyperpédago est profondément lié à ce qu’on pourrait nommer le courant éducatif familialiste. » Et c’est là que la référence à Rousseau prend tout son sens.

    Meirieu et moi ne nous aimons pas. Mais il ne me viendrait jamais à l’idée de le prendre pour un imbécile, ni pour un inculte. Il sait très bien ce qu’il fait, et ce qu’il dit. Et ses références font sens. 

    L’Emile, si vanté par tant de pédagogues imbéciles (pas Meirieu, comprenons-nous bien) qui croient que Rousseau est partisan du laisser-faire et de la bride flottant sur le cou de l’élève (que l’on n’élève plus mais que l’on regarderait s’élever) est en fait le pendant du Contrat social. Et du Contrat social est sortie la Terreur.

    Le laxisme prôné par tant de pédagos est aux antipodes de la Pensée Meirieu. Ce n’est pas pour rien que notre ayatollah de la pédagogie note le « caractère très ambigu des pratiques de groupe non régulées… » : il est pour une régulation de chaque instant, une réflexion permanente sur la pratique (ce qu’un marxiste appellerait une auto-critique permanente), aux antipodes du laisser-faire enseigné dans les ESPE aujourd’hui et magnifié par tant de (dé)formateurs et d’inspecteurs ravis du « papotis » qui dans les classes, selon eux, témoigne de la belle créativité des élèves. Meirieu, revenu dans les années 2000 devant des élèves, a constaté la difficulté de se faire entendre — et ça ne l’amuse pas du tout.

    La pédagogie selon lui consiste à codifier toute pratique, à l’exécuter comme on exécute une partition ou un condamné, et à en tirer une expérience qui enrichira la pratique du lendemain. Issu de courants libertaires, il est l’anti-anar par excellence. D’ailleurs, un protestant, ça ne plaisante guère. Son horreur évidente de l’élitisme (républicain ou autre) vient de son goût pour les manœuvres militaires où chacun avance du même pas de l’oie. Le pédagogisme, loin d’être permissif, est un carcan rigoureux.

    Le droit à la parole, inscrit dans la loi Jospin à l’époque où Meirieu conseillait de près le ministre, n’est pas du tout ce que vous pensez. Elle est liberté au sens rousseauiste du terme, c’est-à-dire répression de la licence. On se rappelle la haine que Rousseau éprouvait envers les libertins, je me demande parfois si celle que Cher Philippe éprouve pour moi ne vient pas de ce qu’il a flairé de libertinage en moi. « La spontanéité, dit-il, n’est, le plus souvent, que la reproduction à l’économie des clichés les plus éculés. » Une sentence que je contresignerais volontiers.

    Mais alors, si Meirieu le pédagogue n’est pas responsable de la gabegie actuelle, saluée malgré tout par les épigones de Saint Philippe, d’où vient-elle ? Et la réponse fuse — une réponse qui ne plaira ni à l’actuel ministre, ni à Gérard Collomb, qui autrefois offrit Lyon à Meirieu, qui y dirigeait l’IUFM, avant de l’en chasser lors des élections de 2012 — avec des procédés de truand, dois-je dire. « On ne rappellera jamais assez, explique notre didacticien en chef, que l’enfant-tyran n’est pas un produit de Mai 68, encore moins de l’Education nouvelle et des « pédagogies actives », mais bien celui du capitalisme pulsionnel promu par le néo-libéralisme triomphant. »

    Et c’est là que l’analyse demande un peu de subtilité.

    Ce que Meirieu refuse de voir — et je le comprends, parce qu’il n’y survivrait pas — c’est que les crétins qu’il a recrutés, mis en place, installés aux commandes du système (et qui après lui avoir léché les bottes ne doivent même plus savoir qu’il existe) n’ont aucunement la capacité de mettre en place l’enseignement rigoureux et coercitif dont il rêvait — tout comme les suivants de Montessori, Freinet, Neill et autres très grands pédagogues ne leur arrivèrent jamais à la cheville, tant leur réussite dépendait de l’identification quasi freudienne de l’enfant à son enseignant. La nature suivant la pente au lieu de la remonter, ils ont fait du laxisme leur modus operandi, et c’est la combinaison de ce laxisme (libertaire, pour le coup) et des enjeux libéraux (transformer le citoyen en consommateur ravi) qui a fabriqué l’enfant-roi, celui qui crache à la gueule de ses parents et de ses profs, qui n’apporte pas une feuille ni un stylo en classe, pense que le rap est la forme la plus achevée de la poésie (et combien de pédagogues médiocres l’ont conforté dans cette croyance !), arrive en cours avec une attitude strictement consumériste et s’insurge si l’on insinue qu’il pourrait envisager peut-être de se mettre au travail…

    Alors bien sûr que ce n’est pas avec des neuro-sciences et du numérique généralisé que nous remonterons la pente, et je partage entièrement sur ce point l’extrême méfiance de Meirieu envers ces gadgets qui au mieux enfoncent des portes ouvertes et au pire programment un transhumanisme entre Orwell et Zamiatine. Notre primat des Gaules tente de se placer au-dessus des partis et lance : « Entre les pédagogues jacobins de l’école unique et les pédagogues girondins des écoles alternatives, je refuse de choisir. »

    Mais il va bien falloir choisir ! Parce que les enfants décérébrés par les disciples de Meirieu, quand ils en ont marre de jouer avec des objets frappés d’obsolescence dans leur conception même, ou de se crétiniser devant Cyril Hanouna, privés de transcendance, choisissent la voie des armes. Nous n’avons encore rien vu, dans ce domaine. Demain, les chiens.

    Interdire les portables en classe est un gadget pédagogique. Restaurer un grand service public d’éducation est une urgence — et là, franchement, je ne compte pas sur des Marcheurs hantés de mondialisation pour réaliser cet objectif. L’opposition entre école jacobine et école girondine est évidente — évidente aussi la tendance centrifuge qui, via l’autonomie et les projets d’établissement, via la marchandisation et la ludification de savoirs remplacés par des « compétences », démantèle toute ambition collective.

    C’est étrange : on ne cesse de me reprocher mon élitisme, et je crois fermement qu’il y a dans ma pédagogie parfois brutale plus de tendresse réelle, d’altruisme et de sens de la collectivité que dans toutes les pleurnicheries compatissantes et narcissiques des pédagogues. On peut trouver le sergent Hartmann caricatural, mais il travaille à former une unité, un groupe, afin de donner à chacun des membres de ce groupe des chances réelles de survie. La pédagogie des enfants de Meirieu, sous prétexte de respecter la personnalité de chacun, fabrique des victimes. Il faut dire que, entraînés comme ils sont à pleurnicher, les pédagogues sauront les plaindre — avant de les oublier.   

    Jean-Paul Brighelli

    Enseignant et essayiste, anime le blog Bonnet d'âne hébergé par Causeur

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/10/06/education-philippe-meirieu-la-fabrique-des-victimes-l-ayat-6094718.html

  • « Islamophobie », négation du racisme anti-Blanc : une dérive aux conséquences redoutables

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    C’est entendu : comme le disait Camus, il faut être solidaire plutôt que solitaire, et, comme le propose la morale judéo-chrétienne, « aimer son prochain comme soi-même », selon le précepte inscrit dans le Lévitique. C’est dans le même livre qu’il est encore dit qu’il faut traiter l’étranger qui vient s’installer dans le pays comme s’il était un compatriote, et l’aimer, lui-aussi, comme soi-même.

    Évidemment, ces deux formules, resituées dans l’ensemble du Lévitique, doivent être relativisées. D’abord, parce que l’amour de l’étranger y suppose deux conditions : la réciprocité (les Hébreux ont été des étrangers en Égypte) et le respect des obligations religieuses juives, comme celle de ne pas consommer de sang, sous peine d’être expulsé. Ensuite, parce qu’il s’agit d’étrangers qui s’installent, non d’envahisseurs. Enfin, et surtout, parce que ce livre est l’un des plus sanguinaires de la Bible : une bonne partie est consacrée aux sacrifices des animaux et la peine de mort y est édictée pour de nombreux interdits sexuels, notamment l’homosexualité. Autrement dit, et avec logique, le prochain est l’autre qui est proche, qui fait partie du groupe ou qui vient vivre en son sein en se conformant à ses règles. Ce n’est pas le lointain, l’autre en tant qu’autre qu’on aime, non malgré mais en raison de sa différence. Car cet attrait pour l’altérité risque bien de cacher une détestation de soi et de l’identité issue de la tradition du groupe auquel on appartient parce qu’on lui doit sa culture.

    Or, l’amour de l’autre laisse, aujourd’hui, la place dans le débat public français et, plus généralement, occidental à un renversement systématique. L’antiracisme ne vise que le racisme supposé des « Blancs » à l’encontre des autres et suscite, à force, un racisme anti-Blanc qui se croit tout permis. C’est ainsi qu’un rappeur noir s’est cru autorisé à appeler à pendre les Blancs sous prétexte d’inverser les images, comme s’il était habituel, en France, de pendre les Noirs, même dans des fictions. Les médias lui donnent, d’ailleurs, la parole pour expliquer le sens de sa créativité. On imagine mal la réciproque. De même, le concept d’« islamophobie » a prospéré en venant s’ajouter à toutes les phobies qui expédient, l’air de rien, toute idée conservatrice en psychiatrie. Mais qui oserait méconnaître le droit d’un Français chrétien à devenir musulman, alors que la conversion inverse est interdite dans la majorité des pays obéissant à l’islam, et qu’elle peut être punie de mort ? On tolère, aujourd’hui, que l’on continue à caricaturer le pape tandis qu’on s’abstient de blasphémer le prophète musulman pour ne pas céder à la tentation de s’en prendre à « l’autre ». Lui ne se gêne pourtant pas de le faire payer très cher.

    Il s’en est fallu de peu qu’un autre rappeur, du nom de Médine, auteur de Jihad, ne se produise au Bataclan. L’idée que ces références à l’islamisme belliqueux soient une offense aux morts du 13 novembre 2015 n’a fini par s’imposer que parce que quelques parents des victimes ont clamé leur douleur. Ils n’étaient pas la majorité qui, elle, s’interdisait l’amalgame, la généralisation, la désignation du coupable lorsqu’il est un « autre », par essence innocent face à notre culpabilité.

    La désignation, même évidente, des coupables peut même transformer en coupable, en abominable délateur raciste, celui qui désigne. Zemmour, qui connaît un succès de librairie parce qu’il ose écrire ce que beaucoup pensent à mots couverts, se voit interdire d’antenne de plus en plus souvent, et traîner devant les tribunaux dans la même proportion. Lier la délinquance à l’immigration, dénoncer l’incompatibilité de l’islamisme avec l’assimilation au sein de la République française sont devenus des péchés contre l’amour de l’autre qui, lui, peut nous haïr à loisir, car il en a le droit, en tant que victime par nature. La colonisation, les crimes de la France coloniale, comme dirait Macron, le chômage et les conditions de vie dans les quartiers sensibles, toutes choses dont nous portons le poids inexcusable, expliquent les statistiques et justifient qu’on ne donne pas les noms ou qu’on passe sous silence les origines des auteurs des rixes entre bandes qui se propagent dans de nombreuses villes à la population remplacée.

    Christian Vanneste

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Agression de la fille de Marine Le Pen : que fait Marlène Schiappa ?

    Agression de la fille de Marine Le Pen : que fait Marlène Schiappa ?

    Alors que les deux agresseurs vont être jugés pour “violences volontaires en réunion”, on attend toujours la réaction de Marlène Schiappa si prompte à réagir suite aux violences faites aux femme (sexistes, harcèlement sexuel) :

    Il semblerait que l’agression dont a été victime la fille de Marine le Pen (et son cousin) rentre clairement dans cette catégorie :

    “Alors que la fille de Mme Le Pen prenait l’air, deux hommes se sont approchés d’elle et se sont mis en tête de la réchauffer en lui frottant le corps car elle avait froid, selon le récit fait aux policiers par son cousin, a expliqué une source proche du dossier. Il est alors intervenu pour éloigner les deux individus qui l’ont roué de coups avant de s’en prendre à sa cousine, toujours selon la même source.

    La fille de la présidente du RN a reçu plusieurs coups de pied et de poing au visage et au corps et a dû être transportée à l’hôpital avec une « suspicion de nez cassé », selon le parquet. Elle a reçu une incapacité totale de travail (ITT) de cinq jours tandis que son cousin s’est, lui, vu prescrire trois jours d’ITT.

    Marine Le Pen a commenté l’incident, vendredi, en expliquant qu’il y avait eu « une agression gratuite de deux jeunes de 18 et 19 ans ». « Hélas c’est le lot quotidien de beaucoup de nos compatriotes et de beaucoup de pères et de mères de famille qui, comme moi, ne voyons plus partir nos enfants pour une soirée étudiante ou pour un dîner entre amis avec tranquillité d’esprit », a ajouté la dirigeante politique (…)”

    La fille de Marine Le Pen n’a visiblement pas la même valeur aux yeux de Marlène Schiappa que Marie Laguerre, qui avait bénéficié de son soutien médiatique

    https://www.lesalonbeige.fr/agression-de-la-fille-de-marine-le-pen-que-fait-marlene-schiappa/

  • Parachutage sur Barcelone !

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    Georges Feltin-Tracol

    Dans la soirée du 25 septembre dernier, l’ancien Premier ministre hexagonal Manuel Valls aofficiellement présenté sa candidature à la mairie de Barcelone, sa ville natale. Cette annonce originale incite à trois commentaires différents.

    Le premier concerne le personnage hautement antipathique. Après avoir espéré de l’Élysée en 2012 et en 2017 et subi un échec cuisant de la part des électeurs de gauche à la primaire de décembre 2016, celui qui, à l’instar de François de Rugy, renia sa promesse initiale de soutenir le vainqueur de la primaire pour mieux se rallier au candidat bancaire Macron chercha d’abord, en intrigant à la petite semaine, à se rapprocher du nouveau pouvoir. Ainsi au terme d’une réélection plus que contestable, s’affilia-t-il au groupe LREM en tant qu’apparenté. Il comprit vite qu’Emmanuel Macron ne lui pardonnerait jamais ses remontrances parfois publiques. L’ancien rocardien sut dès lors que sa carrière politique se fossiliserait dans sa circonscription de l’Essonne. Cela n’aurait été que justice pour ce déplorable chef de gouvernement et cet exécrable ministre de l’Intérieur, auteur de la dissolution honteuse et inacceptable de l’Œuvre française, de Troisième Voie pour une avant-garde solidariste et des Jeunesses nationalistes-révolutionnaires. N’ayant jamais connu le monde réel dans lequel il faut se lever tôt pour gagner sa croûte, Valls lorgna alors de l’autre côté des Pyrénées.

    Sa candidature confirme l’émergence planétaire des « villes-monde » ou des « métropoles globalisées ». À la suite de New York du milliardaire Michael Bloomberg et du libéral-gauchiste Bill de Blasio, de Londres du national-mondialiste Boris Johnson et du progressiste multiculturel Sadiq Khan, et de Paris du volubile Bertrand Delanoë et de l’exquise Anne Hidalgo, Manuel Valls aimerait faire de Barcelone une place internationale majeure qui s’écarterait non seulement de l’hypothèse sécessionniste catalane, mais aussi des pesanteurs historiques et territoriales espagnole et européenne. Au nom de ce cosmopolitisme si prisé par la super-classe oligarchique occidentale, il tente d’une manière très macronienne de s’opposer en même temps aux indépendantistes catalans et à l’actuelle mairesse proche de la gauche radicale Podemos, Ada Colau. Or Barcelone est moins séparatiste que son arrière-pays si bien qu’en cas d’indépendance de la Catalogne, certains Barcelonais exigeraient à leur tour la sécession…

    Enfin, quand bien même Manuel Valls reste le rejeton idéal du mondialisme, sa candidature aurait été saluée par Jean Thiriart. Celui-ci rêvait qu’un originaire de Copenhague suive des études à Rome, fasse son service militaire à Bucarest, épouse une Bretonne à Varsovie et soit maire de Séville. Cette candidature novatrice fait bouger les lignes et interloque des journalistes jusqu’à présent blasés. Ces béotiens oublient que le cas Valls était assez courant dans l’Europe d’avant 1789. Régente de France pendant la minorité de son fils, le roi Louis XIV, Anne d’Autriche était une princesse espagnole et son Principal ministre et parrain du jeune roi, Mazarin, italien. L’ancien maire d’Évry renoue sans le vouloir avec la pratique médiévale du « capitaine du peuple », un étranger qui administrait avec le podestat les affaires publiques des républiques urbaines italiennes.

    Par-delà une évidente ambition politicienne, l’acte de Manuel Valls valorise une appartenance prioritaire européenne. Son exemple devrait se généraliser pour qu’en 2022, les Français puissent enfin choisir entre de médiocres politiciens hexagonaux (les Macron, Wauquiez, Sarközy, Hollande, etc.) et de véritables hommes d’État tels Viktor Orban, Vladimir Poutine ou Alexandre Loukachenko.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°93, diffusée sur Radio-Libertés, le 5 octobre2018.

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  • Liège (Belgique) : attentat gauchiste contre le mouvement Nation

    1920209721.jpgCommuniqué de Nation :

    Ce dimanche 7 octobre, des militants liégeois du Mouvement NATION ont été la cible d’une attaque au cocktail Molotov.

    Alors que les militants revenaient d’une manifestation en soutien du pompiste de Comblain-au-Pont, ils se sont attablés dans un établissement liégeois où le public est assez sensible aux thèses patriotes.

    Aux alentours de 15 h deux hommes cagoulés et vêtus de noir surgissent et lancent une bombe incendiaire sur la vitrine de l’établissement. Si l’engin incendiaire fut heureusement mal préparé et n’a pas fait de gros dégâts, l’attaque semble, elle, avoir été préparée bien à l’avance. Pour rappel, le président de NATION avait annoncé sa venue dans le centre de Liège voici quelques jours déjà.

    Rappelons qu’il y a quelques jours, des appels à la violence issues de groupuscules gauchises circulaient sur la toile et ceci sans que les auteurs ne semblent avoir été inquiété (voir capture d’écran ci-dessous).

    Il est indéniable que nous sommes face ici à un acte terroriste avec tentative d’incendie volontaire car prémédité ainsi que tentative de meurtre envers des militants identitaires et les clients de l’établissement.

    Aucune violence d’extrême gauche ne fera reculer NATION !

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/