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anti-national - Page 572

  • Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colère

    Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères

    De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

    Depuis quelques jours, un appel à multiplier les blocages le 17 novembre se répand sur les réseaux sociaux, pour protester contre la hausse du prix des carburants (liée notamment au racket fiscal du gouvernement). J’ignore qui est derrière cet appel qui n’a pas été, à ma connaissance, revendiqué. En revanche, je dis tout net que, personnellement, je soutiens cette mobilisation et espère qu’elle aura le plus grand succès possible – et qu’elle ne sera qu’une étape dans l’expression du ras-le-bol multiforme des Français.

    C’est du populisme, me dira-t-on? Oui, sans doute, et alors? Bien sûr que je suis, dans cette affaire, du côté du populisme contre l’oligarchie qui piétine le peuple français! Ce que je trouve très intéressant dans cette mobilisation réside précisément dans ce qui la fait regarder avec mépris par les « bien-pensants »: son caractère inorganisé et son caractère de réaction épidermique. Que ce soit inorganisé est la meilleure chance que le 17 novembre soit l’occasion d’une convergence de toutes les colères.

    En 2014, j’avais soutenu « Jour de colère », cette manifestation qui réunissait des Français extrêmement différents et porteurs de colères variées. C’est la même logique de coalition des colères qui se révèle ici. Car, ne nous y trompons pas: ce n’est pas seulement la hausse des carburants et le racket fiscal qui sont en cause. C’est aussi l’ impuissance organisée de l’État. C’est l’insécurité. C’est l’immigration massive. Peut-être, d’ailleurs, le plus grave réside-t-il dans le décalage entre ce que l’État nous vole et ce qu’il en fait.

    Quand ils apprennent, à quelques jours d’ intervalle, que le prix moyen d’un litre de diesel est passé entre le 1er janvier et le 26 octobre 2018 de 1,39 à 1,51 euro, soit plus de 8,5 % de hausse en moins d’un an (et même pratiquement 40 % de hausse depuis le début de 2016), et que, dans plus de 300 villes, la nuit d’Halloween (fête d’ importation, comme la plupart de ceux qui ont pris part aux « festivités »!) a été le théâtre des cènes d’émeutes et de déprédations telles que la police était dépassée, les Français ont des raisons d’être en colère!

    Ce qui est en cause, c’est aussi l’arrogance des petits marquis qui se croient au-dessus des lois pourrissant nos vies.

    Le peuple français se réveille et c’est une excellente nouvelle. Bien sûr, il y a fort à parier que ce mouvement soit caricaturé. Mais l’exaspération est telle que les caricatures, les menaces ou les appels au calme n’ont plus aucun impact. Il est significatif, d’ailleurs, que cet appel aux blocages soit soutenu par des politiciens aussi différents que Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Nicolas Dupont-Aignan. Ce mouvement du 17 novembre, c’est le cri de ras-le-bol des Français. Mais c’est aussi le sursaut d’une France qui ne veut pas mourir. D’une France qui refuse le sort que lui réserve cyniquement une oligarchie si manifestement anti-française. D’une France qui n’en peut plus d’assister à l’impuissance politique théorisée. D’une France qui veut reprendre en mains son destin politique confisqué par de prétendus experts et de prétendus représentants.

    On dira sans doute: une coalition de colères ne fait pas un programme de gouvernement. Certes. Mais c’est une raison de plus de travailler à l’alliance des conservateurs et des populistes qui triomphe partout en Europe et que M. Macron a justement désignée comme son ennemie. Car, avec cette alliance, non seulement nous disposerions d’un programme, mais nous disposerions aussi des personnes capables de le mettre en œuvre (et qui manquent cruellement au mouvement populiste).

    https://www.lesalonbeige.fr/que-ce-soit-inorganise-est-la-meilleure-chance-que-le-17-novembre-soit-loccasion-dune-convergence-de-toutes-les-coleres/

  • VIOLENCES À L'ÉCOLE : ET SI ON PARLAIT DES VRAIES RAISONS ?

  • Manifestation du 17 novembre : alors, Jean-Luc, on y va ou pas ?

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    Et Clémentine, elle en dit quoi ?

    Un mouvement décidément embarrassant, que celui du 17 novembre pour protester contre l’augmentation du prix des carburants. Embarrassant, évidemment, pour le gouvernement qui aura du mal à se départir de son image de gouvernement des bobos qui roulent à trottinette et partent en vacances à l’autre bout de la Terre en avion qui, lui, ne vole pas à l’hybride…

    Embarrassant pour les centrales syndicales, nous l’avons écrit ici la semaine dernière. Par construction, c’est bien connu, les syndicats détestent être débordés par la base.

    Embarrassant, aussi, pour la gauche.

    D’abord, les socialistes, façon puzzle. Le Parti socialiste, lui, est clairement opposé à cette augmentation du prix des carburants. Ces « ténors » se relaient dans les matinales pour dénoncer l’injustice sociale que représentent ces hausses : la semaine dernière, sur RTL, Boris Vallaud, et lundi soir, sur franceinfo, la très aristocratique et parfaitement inconnue Christine Revault d’Allonnes, présidente du groupe PS au Parlement européen. « On n’empêchera pas les automobilistes qui ont besoin de se rendre à leur travail de continuer à mettre de l’essence dans leur véhicule », souligne-t-elle. Donc, injustice et inefficacité conjuguées ! Chez Benoît Hamon, patron du mouvement Génération.s, c’est à peu près du même baril.

    Même les écolos s’y mettent aussi. À quelques mois des élections européennes, faut savoir ce qu’on veut : sauver la maison EELV ou la planète ! Avec 7 % d’intentions de vote dans les sondages (8,95 % des voix en 2014)… Ainsi, le 12 octobre, Yannick Jadot déclarait, sur franceinfo : « Le gouvernement prend les automobilistes pour des vaches à lait. » Et, lui aussi, de dénoncer l’utilisation de l’enjeu écologique pour renflouer les caisses de l’État.

    Du côté de La France insoumise, Mélenchon, alors qu’il faisait son cinéma sur une scène de théâtre lillois le week-end dernier, déclarait que cette colère qui monte est juste, et sa fidèle lieutenante, Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis, s’est fendue d’un long post, dimanche, sur sa page Facebook, dans lequel elle explique se battre « pour une politique globale qui ne prendra pas les habitants des petites et moyennes villes, de la campagne et de la banlieue pour des gogos ».

    Au final, des arguments que l’on retrouve à droite de l’échiquier politique : LR, DLF et RN. Rarement, donc, un gouvernement n’aura fait autant consensus !

    En revanche, l’embarras est perceptible à gauche quant à la position à prendre par rapport à ce mouvement du 17 novembre. Comme le Rassemblement national et Debout la France ont apporté leur soutien, le chien de Pavlov sort de sa niche, la truffe à l’air mais la queue entre les jambes.

    Mélenchon, qui semble avoir fait un stage accéléré chez les jésuites, expliquait ainsi à Lille : « Des fachos se sont mis dedans, ce n’est pas bon pour la lutte. Parmi nos amis certains veulent y aller. Je vais leur dire quoi ? De ne pas y aller ? Ils vont me répondre : “Mais on est fâchés, pas fachos !” D’autres ne veulent pas mettre un pied là où il y a des fachos. Les deux positions se valent en dignité. » Des fachos ? C’est-à-dire ? Clémentine, elle, est plus explicite : « Je ne serai pas le 17 dans les blocages parce que je ne me vois pas défiler à l’appel de Minute et avec Marine Le Pen. »

    Intéressantes, certaines réactions sur la page Facebook de la députée : « Il faudrait quand même que tous les mouvements politiques cessent de tout ramener à eux… citoyens avant tout. » Ou encore : « Il doit rigoler le monarque en lisant vos coms. » Ceci n’est pas mal aussi : « Ce mouvement citoyen n’est pas né de la droite ou de l’“extrême droite” et leur présence est légitime en tant que citoyen français. » Ceci encore : « Je trouve le discours des Insoumis sur cette journée un peu compliqué. » Pas faux. Et une dernière, pour la route, si j’ose dire : « Une bonne analyse, mais une conclusion déplorable. + une faute politique. Le peuple n’est ni de droite, ni de gauche, vous le savez Clémentine, il est juste en colère… »

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/manifestation-du-17-novembre-alors-jean-luc-on-y-va-ou-pas/

  • Des bonnets rouges aux gilets jaunes, cette sécession qui vient

    le-peuple-pays-reel-300x292.jpgSe déroulent aujourd’hui les élections de mi-mandat aux États-Unis dans lesquelles les adversaires de Donald Trump, et les médias Français ne sont pas en reste, espèrent voir un changement de majorité dans les deux chambres du Congrès, un coup d’arrêt porté à la politique isolationniste, protectionniste, anti-migrants initiée par le président américain. Si Donald Trump a beaucoup mouillé la chemise ces dernières semaines pour mobiliser ses partisans, multipliant les réunions publiques dans tout le pays, Emmanuel Macron  sera également toute la semaine sur les routes dans le cadre des diverses commémorations officielles du centenaire de la fin de la Grande Guerre. Une périple rebaptisé sous le vocable d’« itinérance mémorielle » par les tristes cuistres progressistes de la Mission du centenaire,  confiée au socialiste strauss-kahnien Joseph Zimet. Emmanuel Macron s’est en tout cas pour l’instant employé à éviter les bains de foule, conscient de la chute brutale de sa popularité. La colère qui ne cesse de monter contre la baisse pouvoir d’achat et la flambée  du prix des carburants ne devraient pas arranger son cas. Une hausse du prix à la pompe  (qui s’explique aussi par le fait que 60% du coût d’un litre d’essence correspond à des  taxes)  qui est légitimé au nom de la mise en place d’une fiscalité écologique. Pour autant, seule une faible partie (19% contre 21% en 2017…) des profits supplémentaires engrangés par l’Etat sur le dos des contribuables sera imputée en faveur de la transition écologique…

    « J’assume parfaitement que la fiscalité due au diesel soit au niveau de celle de l’essence et je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail »a déclaré M. Macron… qui feint de ne pas voir que l’utilisation de la voiture par nos compatriotes est le plus souvent indispensable pour se rendre au travail et/ ou exercer son activité professionnelle. Assistera-t-on à la naissance d’un mouvement comparable à celui des Bonnets rouges en Bretagne en 2013 contre l’écotaxe voulue par le gouvernement Ayrault ? Un ras-le-bol populaire aux relents factieux présumait à l’époque la sous-direction de l’information générale (SDIG) de Rennes au ministère de l’Intérieur. le SDIG  expliquait alors que cette fronde bretonne « (prenait) des allures de jacquerie généralisée. » La manifestation organisée en décembre 2013 sous l’égide des Bonnets rouges, soutenue par le FN, avait réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes, ouvriers, paysans, chefs d’entreprise, employés au coude-à-coude. Il faut aussi s’en souvenir, ce symbole de la résistance au fiscalisme confiscatoire avait fait bouillir de rage Jean-Luc Mélenchon. Il avait  fustigé « des gens qui défendent des intérêts particuliers, (qui) occupent tout le terrain », « les esclaves (qui) manifestent pour les droits de leurs maîtres(…). Le patronat et les cléricaux vont faire manifester les nigauds »!

    Cinq ans après, des appels à manifester un peu partout en France le samedi 17 novembre ont été lancés par le mouvement dit des gilets jaunes –les automobilistes sont invités à arborer sur leur tableau de bord ledit gilet. Une réaction qui a cette fois le soutien de l’ensemble des partis d’opposition.  Là aussi il s’agit pour les Français de clamer leur  ras-le-bol contre le fiscalisme confiscatoire, la hausse des prix du carburant.

    Dans l’état de sourde colère qui gagne le pays,  ce mouvement est en tout cas un sujet d’inquiétude pour les autorités.  Le site du magazine Challenges rapporte que « la mèche a été allumée par une pétition, en passe de recueillir un million de signatures. Elle a été lancée par Priscilla Ludosky, 32 ans, vendeuse de cosmétiques à distance et habitante de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne). Selon Le Parisien, qui s’est procuré les données de la plateforme Change.org, le texte séduit surtout les habitants de territoires peu couverts par les transports en commun, comme la Haute-Loire, la Haute-Saône et les Ardennes. A l’inverse, les habitants de Paris sont proportionnellement moins engagés dans le mouvement. »

    On l’aura compris,  c’est au sein de cette France des oubliés constate Bruno Gollnisch que la colère et le sentiment d’être matraqué, d’avoir été abandonné et trahi par la classe politicienne est le plus fort. Une France bien analysée par les ouvrages du géographe Christophe Guilluy qui mettent en lumière cette fracture entre la France des centre-villes , celle des gagnants de la mondialisation qui roulent en trottinette, en vélo ou  en Uber et la  France périphérique qui a un besoin vital de la voiture pour se déplacer. Français qui   représentent 60% de la population,  boutés hors des grandes villes –et fuyant quand ils le peuvent les banlieues et les communes plurielles- qui n’ont pas été protégés des ravages économiques sociaux, identitaires générés par l’idéologie  sans-frontiériste.

    Un peuple français non seulement abandonné mais qui subit aussi l’hostilité des élites, expliquait M. Guilluy au Point il y a quatre ans : «  Le racisme social fait partie du modèle de pensée dominante. L’idée qu’il faut rééduquer les masses et les remettre dans le droit chemin est très répandue dans la classe politique. Les catégories populaires sont perçues comme l’obstacle qui empêche la mondialisation d’avancer. On considère qu’elles votent mal, qu’elles s’égarent dans la religion – surtout quand il s’agit d‘islam – et que seule une bonne éducation des masses réglera la situation.»

    Christophe Guilluy considère que nous assistons au crépuscule de la France d’en haut,  titre de son dernier livre.  Il   soulignait de nouveau dans l’entretien qu’il avait accordé au magazine  Éléments en mai 2017  qu’ « il n’y a plus ni droite, ni gauche dans (les) catégories périphériques. » «L’ouvrier qu votait naguère à gauche et le rural qui votait à droite partagent la même perception du monde et adoptent les mêmes positions sur les médias, sur la mondialisation, sur l’immigration. C’est le modèle économique mondialisé qui a créé lui même sa propre contestation populiste. Le populisme est la traduction d’un processus de désaffiliation vieux de trente ans. Il s’est fait au rythme de la sortie de la classe moyenne: d’abord la classe ouvrière, ensuite les employés et les professions intermédiaires, autant de catégories populaires qui ne sont plus intégrées, ni politiquement, ni économiquement. La rupture est consommée. Il n’y aura pas de retour en arrière (…). La domination des partis de gouvernement est assez factice. En gros, la droite tient grâce aux retraités, la gauche grâce à la fonction publique, deux populations qui ne sont pas directement confrontées à la mondialisation. Le système se maintient grâce à ces catégories protégées de la mondialisation, et grâce aux populations qui en bénéficient, les bobos. »

    Et M. Guilluy de conclure: «Cette distorsion va s’inverser. Le système ne pourra éternellement s’arc-bouter sur des sociologies peu ou pas représentatives de la jeunesse ou de la population active. C’est ce qui me fait dire qu’on assiste au crépuscule de la France d’en haut. ». La multiplication des révoltes populaires, la sécession plus ou moins souterraine des Français vis-à-vis du  Système euromondialiste donnent du corps à l’analyse du géographe. Encore s’agit il de rappeler, encore et toujours, que le bulletin de vote RN reste l’arme la plus efficace pour amener au pouvoir cette alternative populaire, patriotique,  populiste, nationale dont nos compatriotes ressentent de plus en clairement le nécessité. Pour rendre enfin le pouvoir aux Français au sein de notre démocratie confisquée.

    https://gollnisch.com/2018/11/06/des-bonnets-rouges-aux-gilets-jaunes-cette-secession-qui-vient/

  • Le cas Jean-Pierre Obin ou la mainmise de la franc-maçonnerie sur l’éducation nationale

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    La Loge Chevalier de la Barre du Grand Orient de France (GODF) organise le 7 décembre 2018 une conférence intitulée “La Laïcité à l’école – Quels enjeux ?”. L’un des deux intervenants n’est autre que Jean-Pierre Obin, inspecteur général de l’éducation nationale, professeur à la formation des maîtres. De quoi, une fois de plus, illustrer la mainmise de la franc-maçonnerie sur l’éducation nationale et l’école de la république.

    Jean-Pierre Obin fut successivement maître de conférences de mécanique à l’université Joseph-Fourrier de Grenoble, chef de la mission de la formation et de la recherche en éducation du ministère de l’éducation nationale, adjoint au directeur général du Centre national de documentation pédagogique, conseiller technique au cabinet du secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique Robert Chapuis. De 1990 à 2008 il a été inspecteur général de l’éducation nationale (groupe Établissements et vie scolaire) et, de 1993 à 2008 Professeur associé à l’Institut universitaire de formation des maîtres de Lyon. Il a fait depuis 2008 plusieurs missions d’expertise en Afrique. Il a été depuis 2010 chargé de cours à l’université de Cergy-Pontoise et à l’université de Versailles-St Quentin-en-Yvelines. Il a été membre de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et du Projet Aladinet agit “pour de meilleures relations entre juifs et musulmans fondées sur la connaissance d’une histoire commune et d’une culture partagée”.

    Jean-Pierre Obin s’est tout d’abord intéressé à l’organisation scolaire (sa thèse de doctorat a été publiée sous le titre La Crise de l’organisation scolaire), puis à la formation et à l’éthique professionnelle des enseignants et des chefs d’établissement, et plus récemment aux questions de carte scolaire, de mixité sociale et de laïcité.

    Son nom est attaché à la “méthode Obin” de formation par l’analyse des situations professionnelles (ASP), ainsi qu’au “rapport Obin” de 2004 qui alertait le ministre de l’Éducation nationale sur “le développement, dans certains établissements scolaires, des atteintes à la laïcité, de l’antisémitisme, des contestations de certains enseignements par des élèves et de violences liées à la religion”.

    https://www.medias-presse.info/le-cas-jean-pierre-obin-ou-la-mainmise-de-la-franc-maconnerie-sur-leducation-nationale/100508/

  • Donner la vie, non. Avorter, oui.

    Donner la vie, non. Avorter, oui.

    Samedi au Blanc (Indre) pour dénoncer la décision de fermeture de la maternité de la ville, une opération ville morte a rassemblé entre 350 et 400 personnesLes habitants et les élus étaient réunis sur le parvis de la mairie vêtus de noir. Une grande banderole était accrochée aux fenêtres de l’édifice : « Maternité : le Blanc voit rouge ».

    À midi, un enregistrement du glas a été diffusé dans des enceintes et les manifestants se sont allongés autour de la mairie pendant deux minutes, certains bloquant la circulation.

    Ils ont interprété ensuite la chanson « Bella Ciao » et scandé le poing levé « Résistance. C’est pas fini ! ». 

    Annick Gombert, maire de la commune, a précisé qu’une manifestation était prévue le 21 novembre à Paris.

    https://www.lesalonbeige.fr/donner-la-vie-non-avorter-oui/

  • Pour Macron, plutôt la gouvernance mondiale que la patrie

    Pour Macron, plutôt la gouvernance mondiale que la patrie

    Minute dénonce ce qui va se tenir du 11 au 13 novembre :

    […] Du 11 au 13 novembre, et la date a été choisie à dessein, Emmanuel Macron a convoqué le gratin de la « gouvernance mondiale » pour un grand raout. Objectif : défendre le « multilatéralisme » et lutter contre les populismes. Se servir du 11 novembre pour lutter contre le nationalisme, le populisme, le patriotisme, et bénéficier d’une tribune pour les élections européennes, en compagnie de tout le gratin du « globalisme », Macron l’a osé. […]

    L’objectif de ce forum : « Défendre et réformer le multilatéralisme ». Rien que ça. Une urgence, selon les organisateurs, « à un moment de tension internationale croissante, où les défis globaux qui dépassent les frontières n’ont jamais été aussi grands ». […]

    Si ce Forum sur la paix est l’heure de gloire du président de la République, ce sera aussi celle des grandes multinationales. Microsoft est parmi les « partenaires principaux » de l’événement, tandis que Google et Facebook sont annoncés dans plusieurs tables rondes et présenteront également plusieurs de leurs projets. La Fondation Ford, AXA ou encore BNP Paribas, pour les entreprises françaises, ont mis la main au portefeuille – donc au nôtre, au moins pour ce qui concerne la BNP et AXA – pour soutenir l’initiative.

    Tous les réseaux associatifs mondialistes seront présents, avec, par exemple, la Global Challenge fondation, dont le nom est déjà tout un programme. Mais surtout, il faudra compter sur les fondations Open Society de l’inévitable George Soros. Sur le site de l’événement, elles sont poliment présentées comme le « réseau philanthropique international soutenant des milliers d’organisations de la société civile à travers le monde ». Un réseau qui incarne « les valeurs représentées par le Forum de Paris sur la Paix ». Pas un mot sur, par exemple, les tentatives de déstabilisation du gouvernement hongrois…

    D’ailleurs, les fondations Soros ne sont pas de simples invités. Elles sont parmi les « partenaires principaux » du Forum, avec notamment Microsoft ou encore la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, l’Agence publique allemande de développement. Dans ce forum, l’Open Society sera là « pour affirmer le rôle des acteurs de la société civile et des ONG qui œuvrent à ce que les individus puissent s’exprimer librement dans les débats qui les concernent » […]

    Les Etats-Unis de Donald Trump sont les grands absents du Forum de Paris sur la Paix. Pas étonnant, quand on sait que le président américain a fait d’« America first » son slogan de campagne. Pour lui, le multilatéralisme comme arme américaine pour gérer le monde, c’est fini ! Place aux relations bilatérales entre les Etats. […]

    Jacques Attali – toujours dans les bons coups – débattra sur le sujet « faire une place aux citoyens dans la gouvernance mondiale »(« Le moment est-il venu de créer un parlement mondial ? ») ; Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, interviendra sur le « pacte mondial pour l’environnement ». Stephen Breyer, membre de la Cour suprême des Etats-Unis, nommé par Bill Clinton, instruira le public sur le « rôle des Cours suprêmes pour proposer des politiques durables tournées vers les générations futures », et donc sur un droit transnational encore plus puissant, etc.

    Parmi les thèmes des débats, on trouve également les « migrations internationales : la longue route vers une approche globale », animée par Rouba Mhaissen, une « économiste, activiste et experte de la question des réfugiés syriens », ou encore les « inégalités femmes-hommes ».

    Finalement, que penser de ce forum ? Quelle influence aura-t-il ? Difficile de le dire précisément sans tomber dans un complotisme de bas étage. Mais force est de constater que réunir dans la même salle, au même moment, tous ces représentants d’institutions et de puissantes organisations qui partagent la même vision du monde – « l’homme nomade » cher à Attali, vivant dans un « village monde », pour une croissance toujours plus importante – n’est pas anodin.

    Comme à Davos, par exemple, ce sera l’occasion, pour cet aréopage de personnalités influentes, de décideurs, de chefs d’états et milliardaires engagés de se rencontrer, d’échanger et de prendre des décisions, qui, sous couvert de lutte contre le réchauffement climatique ou de protection de la démocratie, vont d’abord dans le sens de leurs intérêts politiques et économiques et de leur agenda sociétal. Et le peuple, à l’arrière, il en pensera quoi ? Pas sûr qu’il « tienne ».

    https://www.lesalonbeige.fr/pour-macron-plutot-la-gouvernance-mondiale-que-la-patrie/

  • La révolte des peuples contre les utopies

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    Rien n’attise davantage la révolte des peuples que le mépris qu’ils reçoivent des “élites” contestées. Plutôt que de tenter de comprendre les raisons de leurs disgrâces, les représentants des démocraties malades s’entêtent à ne rien entendre des critiques. Ils accusent les contestataires de tenir des “discours de haine”. Cette rengaine est reprise cette semaine pour stigmatiser les électeurs brésiliens de Jair Bolsonaro : l’ancien militaire a récolté 55,2% des suffrages, face à une gauche en déroute morale. Le refrain s’entend aussi chez les européistes quand ils parlent des nouveaux élus qui, de l’Italie à la Pologne en passant par la Hongrie, défendent les intérêts de leurs concitoyens. En France, Emmanuel Macron n’est pas le dernier à caricaturer ces dirigeants “populistes”, qu’il assimile aux années 30. Il les voit comme “des esprits fous qui mentent à leur peuple”.

    Évoquant l’autre jour les “nationalistes” français, il a appelé à “les combattre sur le terrain”. Ainsi parle le président de tous les Français, aveuglé par ses détestations partisanes. Oui, les discours de haine sont chez ceux qui les dénoncent.

    Parce que Bolsonaro n’a pas brillé par la subtilité de ses répliques passées, le voilà avec la presse à ses basques : un bon signe pour lui. Ses détracteurs s’attardent sur les plus vulgaires de ses déclarations. Mais ils évitent de s’interroger sur la responsabilité des ex-présidents Lula da Silva et Dilma Rousseff : deux figures de la gauche radicale brésilienne qui avaient reçu l’onction du clergé médiatique international. Depuis, Dilma a été destituée en avril 2016 pour maquillage de comptes publics. En avril 2018, Lula a été mis en prison pour 12 ans, pour corruption. Ils laissent une économie en déficit et une insécurité invraisemblable : le Brésil compte sept meurtres par heure !

    L’élection de Bolsonaro est le rejet du “progressisme” et de ses utopies foireuses. Ceux qui crient à la dictature refusent le verdict des urnes. L’histoire qui s’écrit privilégie les discours “antisystème” et les affranchis du politiquement correct. Bolsonaro s’inscrit dans cette vague, dévastatrice pour les faussaires.

    Les peuples en colère n’ont pas fini de faire blêmir, y compris en France, ceux qui ont abusé de leur confiance ou qui s’autopromeuvent en guide inspiré.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 1er novembre 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

  • Le halal : marqueur du communautarisme musulman et pompe à fric

    Le halal : marqueur du communautarisme musulman et pompe à fric

    Dans l’islam, le mot ḥalal (en arabe : « permis », « licite ») désigne tout ce qui est autorisé par la charia (la loi islamique). En particulier pour la nourriture. Son contraire est le « haram » (ce qui est illicite). Tout ça est bien connu.

    Essayons maintenant d’articuler ensemble quatre faits :

    • L’extension du domaine du halal est très importante: tant géographiquement (les rues, les quartiers, les villes), que par les catégories de produits concernés : la certification halal, jusqu’alors concentrée sur la viande, s’étend maintenant à d’autres produits alimentaires (bonbons, sauces, céréales, fruits secs ; en Malaisie, même l’eau peut avoir un label halal) comme à des produits non concernés jusqu’à présent, comme les produits cosmétiques.
    • Cette extension est récente. Selon Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et auteur d’un livre au titre explicite Le marché halal ou l’invention d’une tradition,« en Europe occidentale, jusqu’aux années 1980, la plupart des autorités musulmanes considéraient les nourritures des gens du Livre (juifs, chrétiens, musulmans) comme halal, à l’exception du porc. »  Hormis quelques juristes d’écoles rigoristes et des groupes islamistes originaires du continent indien, les autorités religieuses, y compris les plus radicales « considéraient que les musulmans pouvaient consommer la nourriture des pays de tradition chrétienne et juive ».

    Deux indications plus précises sur cette chronologie récente : c’est en 1999 qu’a été créé le World halal food council (conseil mondial pour la nourriture halal). L’un de ses objectifs est : « Achieve worldwide standard to adhere to islamic sharia » (atteindre les normes mondiales de conformité à la sharia islamique). La grande mosquée de Paris est membre associé de cette organisation et a fait paraître un guide détaillé (en 2000 ?) intitulé « Le guide de traçabilité de la viande halal et ses dérivés ». Selon ce guide, non seulement l’aliment halal ne doit bien sûr « ni constituer ni contenir quoi que ce soit jugé illégal conformément à la loi islamique », mais en plus, « il ne doit pas avoir été préparé, transformé, transporté ou entreposé à l’aide d’instruments ou d’installations non conformes à la loi islamique ; et au cours de sa préparation, de sa transformation, de son transport ou de son entreposage, il ne doit pas avoir été en contact direct avec des aliments ne répondant pas aux dispositions halal ». Contribuant ainsi encore plus à l’extension du domaine du halal à des activités connexes.

    • Cette extension conduit à une séparation communautaire très nette. L’islamisation de la consommation a fait en sorte que les musulmans ne puissent plus déjeuner avec des non-musulmans. Dans certaines entreprises, on voit des salariés musulmans réclamer des cantines séparées pour ne pas avoir à toucher des couverts ou des plats que la présence de non-musulmans rend impurs.
    • Dernier fait, la citation introductive et éclairante deAnouar Kbibech, vice-président du CFCM, le 30 octobre devant la commission de l’Assemblée nationale pour la révision de la loi de bio-éthique, pour présenter le cadre général de réflexion au sein de l’islam : « Dans la religion musulmane, le principe de base c’est que tout est permis sauf ce qui est interdit.Quand il y a une interdiction, elle est justifiée, elle est expliquée. »

    Autrement dit, ce qui devrait être signalé, c’est ce qui est interdit pour les musulmans, et le reste serait donc autorisé. Or, c’est exactement le contraire qui se produit avec le signalement des produits halal. Comment tenter d’expliquer cette contradiction ?

    Deux facteurs paraissent essentiels :

    • Le halal est un instrument d’identification communautaire musulmane mondial.Jusqu’aux années 1980, les musulmans présents dans les pays occidentaux n’avaient pas besoin de cette désignation pour vivre leur foi.Mais les Frères musulmans et les salafistes en particulier ont répandu l’idée que les musulmans avaient des « besoins » spécifiques : ils ont déclaré illicite l’alimentation des pays non musulmans et ont appelé à manger des produits définis comme licites. Plus le domaine du halal augmente, plus la communautarisation s’accroit et se rend visible. Le halal peut donc être considéré comme un des instruments de la conquête de l’occident par l’islam (cf livre de Jean-Frédéric Poisson).
    • Le halal est un marché et une pompe à fric. Un marché pour les entreprises engagées elles aussi dans un phénomène de mondialisation (on parlerait de marché de niche si la « niche » ne grossissait pas autant…) ; une pompe à fric pour le culte musulman, qui y trouve l’une de ses trois sources officielles de financement, avec les dons des fidèles et les bénéfices tirés de l’organisation des pélerinages à La Mecque.

    Comment marche cette pompe à fric ? C’est une idée géniale dans sa simplicité et qui explique aussi l’extension du domaine du halal par des intérêts financiers : comme il apparaît très mauvais pour les affaires de taxer des produits déclarés illicites puisqu’ils ne seront par définition pas achetés…,  on crée un label halal pour les produits autorisés, donc un processus de certification ;et on ajoute la notion de traçabilité(cf l’extension du domaine du halal à toutes sortes d’activités complémentaires, décrites dans le guide de traçabilité de la mosquée de Paris).

    Processus de certification : Les productions certifiées halal sont taxées, comme la plus connue, la viande. Par kilogramme de viande, la certification halal coûterait entre 10 à 15 centimes d’euro, prélevés dès l’abattage, qui rapporterait quelque 50 millions d’euros de chiffre d’affaires par an (en France) aux organismes habilités à produire cette certification (source : Wikipedia, 18/10/2018).

    Traçabilité : Maintenant, prenons l’exemple (réel) d’un établissement producteur de produits chimiques de base (chlore, soude…). L’un de ses clients est une usine agro-alimentaire qui produit, entre autres, des produits halal. Dans le cadre de la conformité aux contraintes telles que décrites dans le guide de traçabilité, ce client demande à ses fournisseurs de lui donner un certificat de conformité halal. Ledit établissement de produits chimiques reçoit donc annuellement la visite du représentant de la mosquée certificatrice. En échange d’un versement (5000€), ce représentant donne le certificat qui convient. Ce n’est pas du racket, il n’y a aucune violence. Plutôt de la soumission volontaire. Il serait intéressant de connaître le montant global des redevances halal attachées, en France, à ce processus de certification des établissements producteurs et distributeurs, en plus de celles attachées aux produits eux-mêmes.

    En opposition au principe de base de la religion musulmane selon lequel « tout est permis sauf ce qui est interdit », l’extension récente du domaine du halal s’explique bien par la volonté de communautarisation musulmane et l’objectif de gains maximaux.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-halal-marqueur-du-communautarisme-musulman-et-pompe-a-fric/