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anti-national - Page 571

  • Nous avons pour la première fois franchi le cap des 1 000 milliards d’euros de prélèvements public

    Nous avons pour la première fois franchi le cap des 1 000 milliards d’euros de prélèvements publics

    Lu sur l’IREF :

    Certes cela faisait longtemps qu’on en parlait, mais malgré tous les efforts d’augmentation des anciens impôts par ci, de création de nouvelles taxes par là, d’extension ailleurs de multiples prélèvements et contributions, on s’en rapprochait certes, mais on n’y arrivait pas. Or cette fois-ci c’est bon, car nous venons d’apprendre grâce au rapport Giraud que dès 2017 avec 1 038 milliards d’euros (soit une progression en euros courants de 55% depuis 2002 !) nous avions pour la première fois victorieusement franchi le cap de mauvaise espérance des 1 000 milliards d’euros de prélèvements publics et que depuis longtemps à la lutte avec le Danemark, nous sommes désormais vraiment les champions avec 45,3% de notre PIB engloutis par la pompe vorace de nos finances publiques. Naturellement, comme en France on joue collectif, ce succès est un succès d’équipe. Et là, sans prétendre à une exhaustivité fastidieuse, il faut quand même savoir rendre hommage à tous ceux qui -mieux que d’autres qui n’ont pourtant pas démérité- se sont obstinés sur ces dernières décennies à exiger des Français toujours plus, sans jamais ou presque leur offrir davantage.

    À tout seigneur, tout honneur : François Mitterrand dès son premier mandat a su procéder à de fortes augmentations de la quasi-totalité des prélèvement fiscaux et sociaux notamment sur le patrimoine et surtout. Il a su aussi fragiliser gravement et durablement toutes nos retraites avec sa promesse irresponsable de la retraite à 60 ans. Mais, c’est surtout à lui qu’on doit la géniale création de l’impôt sur la fortune. Certes son rendement demeura toujours somme toute assez modeste, mais ce sont les ravages de son sillage pernicieux, qui firent le plus de mal, puisque cet impôt a réussi à enclencher sur plusieurs décennies l’expatriation continue de hordes de contribuables ulcérés par un matraquage fiscal en règle. Sont en effet partis non seulement nombre des plus fortunés mais aussi certains des plus entreprenants, avec une perte sèche pour les finances publiques et plus largement pour l’économie du pays que l’Administration n’a jamais voulu communiquer, mais qui s’apparente sans doute, toutes proportions gardées, à la saignée et à l’exode provoqués quelque trois siècles auparavant par la désastreuse révocation de l’Édit de Nantes.

    Parmi les très grands encore, il faut réserver une place de choix à un certain Michel Rocard, inventeur émérite de la CSG avec dès l’origine un luxe de complexité de taux et d’assiette – la non-déductibilité partielle sera une trouvaille absolument géniale – qui montre qu’en France on voue toujours une admiration sans borne à ceux qui savent créer les nœuds les plus inextricables. En tout cas, un succès qui ne s’est jamais démenti depuis l’origine, puisque aujourd’hui la CSG soutire déjà chaque année aux Français 100 milliards d’euros -et sans doute demain beaucoup plus- et que depuis des lustres, elle est l’un des outils préférés des politiciens sans courage et sans imagination pour maintenir la dépense publique à des niveaux exorbitants et déraisonnables.

    On passera rapidement sur l’ère Chirac, qui ne dérogea certes pas vraiment aux funestes habitudes de dépense de ses prédécesseurs et qui vécut très bien du train de vie de l’État mis en place par son devancier. À son actif, l’ineffable trouvaille de la journée de solidarité du Lundi de Pentecôte, dont la mise en place fut si compliquée, si tatillonne, si injuste qu’on en disserte encore chaque année dans les documentations sociales à l’approche de la Fête de l’Esprit Saint. Pourtant à sa décharge, il faut reconnaître que lorsqu’il n’était encore qu’à Matignon, il fut le seul à courageusement apprendre à ses dépens ce qu’il en coûte de vouloir supprimer intégralement l’impôt sur la fortune, auquel tiennent tant tous ceux qui ne le payent pas.

    Discrètement certes, mais assez efficacement, la Présidence Sarkozy a tenu un rang somme toute honorable en majorant durant son mandat de près de 50% et sans coup férir le taux des prélèvements sociaux frappant notamment les revenus du patrimoine. Pourtant, il s’attaqua aussi, mais sans doute beaucoup trop tard, à une refonte de l’ISF pour le rendre moins oppressif. Mais son coup d’éclat fut sans nul doute, juste avant la campagne en vue de sa réélection, de porter à 30 ans de détention, pas moins, le délai d’exonération totale des plus-values immobilières, d’en renforcer aussi significativement le taux effectif d’imposition, avec un dispositif particulièrement sournois et injuste qui repoussait en fait – et qui repousse encore – sur les toutes dernières années l’essentiel de la réfaction d’assiette prorata temporis. Avec plus de trois millions de propriétaires de résidences secondaires qui se sont sentis immédiatement concernés, la sanction électorale fut immédiate, même si les partisans du candidat battu n’eurent jamais l’élégance de reconnaître son erreur flagrante et impardonnable.

    Ensuite, nous arrivons certes avec François Hollande à quelqu’un de beaucoup plus terne, mais reconnaissons qu’il sut avec son impôt à 75% sur les hauts revenus, même retoqué par le Conseil constitutionnel, séduire électoralement une majorité de Français dont l’inculture fiscale le dispute toujours à l’ignorance économique (Macron, qui le sait bien, utilisera d’ailleurs la même “ficelle” fiscale avec la promesse de suppression de la taxe d’habitation). D’autre part au fil du mandat, sur le plan des taux, des créations de taxes et de la complexité législative, on reconnut sans peine, alors que la protestation populaire grondait, qu’on avait bien à faire à un gouvernement socialiste.

    Dernier de la liste, mais non le moindre, Emmanuel Macron a tout de suite prouvé que les impôts et les prélèvements sociaux, c’était son affaire. Certes pour les baisser prétendait-il, avec la substitution bienvenue d’une “flat tax” sur les revenus mobiliers et le démantèlement prudemment partiel de l’ISF. Mais aussi en sens inverse avec une forte majoration immédiate et quasi-générale de la CSG, censée neutralisée entre autres par la promesse parfaitement démagogique citée plus haut d’une suppression progressive de la taxe d’habitation pour 80% des redevables. Or présentement nul ne sait encore comment ce “cadeau” sera financé et par quel tour de passe-passe cette taxe sera remplacée. Le Président a également montré une certaine virtuosité en jouant “forte” et avec aisance sur tous les claviers des taxes punitives, dont les verts fouettards réclament à cor et à cri l’aggravation et l’extension constantes, après avoir réussi notamment à transformer les factures d’EDF en avis d’imposition et à faire du moindre litre de carburant un vrai produit de luxe. Le nouveau mandat s’est illustré aussi par une grande première : au grand dam des entreprises concernées, le remplacement immédiat par un nouvel impôt voté d’urgence en quelques jours d’un impôt de plusieurs milliards d’euros qui venait tout juste d’être annulé par le Conseil d’État. On sut ainsi et tout de suite quel cas le législateur faisait des droits du contribuable et du respect du juge. […]”

    https://www.lesalonbeige.fr/nous-avons-pour-la-premiere-fois-franchi-le-cap-des-1-000-milliards-deuros-de-prelevements-publics/

  • Rappel : Les socialistes tueraient père et mère pour éliminer le FN : la preuve

    Quand on me l’a racontée, j’ai cru à une blague et pourtant cette histoire est tout ce qu’il y a de plus vrai.
    Elle illustre parfaitement la rage anti-FN des parlementaires PS et ex-UMP, une rage qui les a conduits à prendre une décision ahurissante que les Français doivent absolument connaître. La scène se déroule au Parlement de Strasbourg au début du mois.
    Quelques semaines auparavant, le 10 septembre, une cour de justice américaine saisie par plusieurs associations écologistes avait interdit l’utilisation du Sulfoxaflor, un pesticide produit par Dow AgroSciences (groupe Dow Chemical), au motif qu’il était aussi un redoutable tueur d’abeilles. Dans son arrêt, la cour avait d’ailleurs cru bon de rappeler que les plantes pollinisées par les abeilles représentaient environ le quart de toute la nourriture consommée aux États-Unis. Alertée, madame Sylvie Goddyn, député européen du Front national, engageait aussitôt une procédure d’urgence pour faire obstacle à ce produit qui venait juste d’être autorisé par la Commission européenne, suite à une intense pression des lobbies de l’agrochimie.
    Cette démarche était d’autant plus fondée que l’association Pollinis, qui milite contre le système agricole intensif, avait déjà alerté les parlementaires sur le fait que le fabricant était incapable de fournir les preuves scientifiques de son innocuité sur les abeilles, comme l’exige pourtant le règlement CE n° 1107/2009 concernant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques et la protection des abeilles et pollinisateurs.
    Eh bien, ce mardi 13 octobre, les députés de la commission environnement du Parlement européen ont tout bonnement rejeté la proposition de Sylvie Goddyn par 31 voix contre (tous les députés socialistes et ex-UMP), 18 voix pour et 6 abstentions.
    Vous voulez savoir pourquoi ? Dans un communiqué officiel, les parlementaires socialistes ont déclaré ce qui suit :
    « Quant au détour d’une procédure en commission environnement du Parlement européen, certains élus du Front national se découvrent soudain une fibre écologiste, personne n’est dupe. Le mécanisme est désormais bien rôdé : ces “écolos de la 25e heure” instrumentalisent des sujets environnementaux et sociétaux graves […] pour nous faire croire qu’ils participent à la vie démocratique en Europe. Cette politique de la grosse ficelle ne convainc personne ; c’est la raison pour laquelle nous nous sommes opposés, aujourd’hui, à la proposition de madame Goddyn, députée européenne, membre du groupe Europe des nations et des libertés et autoproclamée “écologiste patriote”. »
    Cette scandaleuse affaire du Sulfoxaflor a suscité un débat politique de fond au Parlement européen. Faut-il, ou non, suivre le FN lorsqu’on est d’accord sur les propositions qu’il soutient ? « Les avis divergent et les élus louvoient. Dans tous les cas, c’est compliqué à gérer », reconnaît une source au Parlement européen.
    Eh bien moi, je demande aux électeurs qui lisent Boulevard Voltaire : combien de temps encore allez-vous continuer à louvoyer ?
    Christophe Servan

  • Ce libéralisme sans frein qui écrase les pays et les producteurs.

    la tour du pin gar.jpgLe libéralisme mondialisé paraît aujourd'hui si dominateur que rien ne semble devoir l'ébranler, et la cinglante réplique de Margaret Thatcher aux partisans du keynésianisme, « There is no alternative », a désormais valeur d'idéologie officielle à la tête de l'Union européenne, si bien incarnée par la rigidité technocratique d'un Pierre Moscovici qui s'en prend aujourd'hui aux États espagnol et italien parce que ceux-ci, après des années d'austérité, souhaitent redistribuer plus justement (même si l'on peut discuter des aspects de cette redistribution) les fruits des efforts précédents : après tout, il n'est pas injuste de vouloir redonner un peu d'air à des populations « de base » sur lesquelles ont longtemps reposé les politiques de restriction budgétaires tandis que les grandes sociétés multinationales locales, elles, se sont avérées parfois fort généreuses avec leurs actionnaires... Mais la Commission européenne ne l'entend pas de cette oreille, arguant que les dettes publiques de ces deux États sont trop élevées pour se permettre de faire des « cadeaux » aux contribuables espagnols et italiens, et elle a même rejeté le budget de l'Italie ce mardi. La France pourrait bien, d'ailleurs, faire les frais de cette intransigeance européenne, au risque d'accentuer encore un mécontentement social et populaire qui ne se limite pas aux seuls retraités. La « promesse de l'Europe » semble bien s'être noyée dans les considérations comptables, celles-la mêmes que méprisait de Gaulle, non pour les nier mais pour les remettre à leur place qui ne doit pas être la première.

    Le libéralisme actuel de la Commission européenne a, il y a quelques années et encore aujourd'hui, empêché les États de défendre efficacement leurs industries nationales, au nom des droits des consommateurs qui, en définitive, s'apparente plus à ce « devoir de consommation » qui s'impose en société de consommation au détriment, souvent, des producteurs comme de l'environnement. La mondialisation est souvent vantée comme le moyen d'avoir les prix les plus bas, au risque d'en oublier la justice sociale et l'intérêt national bien compris, ce que le royaliste social et corporatiste La Tour du Pin a, dès la fin XIXe siècle, dénoncé avec vigueur à travers articles et publications nombreux. Son monarchisme était « illibéral », non par idéologie mais par souci social, et il serait peut-être encore plus sévère avec un libéralisme contemporain qui, comme hier, veut absolument s'émanciper de toute contrainte et refuse toute notion de limites, au seul profit de l'égoïsme individuel et oublieux de toute réalité environnementale.

    Bien avant que la mondialisation libérale soit devenue la « norme », La Tour du Pin avait discerné les risques de celle-ci pour les activités productives de notre pays et pour les conditions de travail comme de vie des exploités de ce système qui, en définitive, s'avère l'un des plus grands dangers pour l'équilibre des sociétés et la justice sociale, malheureusement si négligées désormais par les oligarques qui gouvernent l'Union européenne. 

    En quelques lignes, parues dans les années 1880, tout, ou presque, est dit et annoncé : « Le système de la liberté sans limites du capital a-t-il développé la production, comme on le prétend, aussi bien qu'il l'a avilie? Nullement. Il l'a laissée dépérir sur le sol national, en émigrant lui-même, là où il trouvait la main d’œuvre (...) à meilleur marché (...). Les conséquences du système lié à la multiplicité des voies de communication (...) seront de ne plus pourvoir le marché que par les produits des populations les plus misérables; le coolie chinois deviendra le meilleur ouvrier des deux mondes, parce qu'il n'aura d'autre besoin que ceux de la bête. Puis, comme l'ouvrier, l'ingénieur, l'agent commercial, le banquier lui-même seront pris au meilleur marché. (...) Voilà comment une décadence irrémédiable attend, dans l'ordre économique,la civilisation de l'Occident au bout de cette voie de la liberté du travail où elle s'est engagée avec la doctrine de ses philosophes pour flambeau, la science de ses économistes pour guide, et la puissance de ses capitalistes. »

    Extrait du livre "Vers un ordre social chrétien", rédigé par René de La Tour du Pin, qui fût toute sa vie un ardent défenseur de la Cause monarchique sociale, et qui voyait loin, ce texte paraît aujourd'hui prémonitoire... Pour autant, il n'est pas un appel au fatalisme mais, au contraire, un appel à réagir en condamnant ce capitalisme libéral, règne d'une « fortune anonyme et vagabonde » : réagir, non par l'imposition d'un étatisme tout aussi, bien que de manière différente, dévastateur pour les libertés des producteurs ; réagir par la renaissance du politique qui doit imposer, de par sa présence tutélaire et de par son essence publique, le nécessaire esprit de « devoir social » aux forces économiques et financières de ce pays, et à celles qui prétendent y faire affaire...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1514:ce-liberalisme-sans-frein-qui-ecrase-les-pays-et-les-producteurs&catid=52:2018&Itemid=63

  • Albach nous démontre par l’exemple saoudien que la remigration est possible

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    Jacques Chassaing Riposte laïque cliquez ici

    Décidément Roland Hélie, fondateur de Synthèse Nationale, aura fait fort en invitant une nouvelle fois le gratin de la résistance française à la 12e Journée, à Rungis. L’écrivain Emmanuel Albach n’y est pas allé par quatre chemins pour expliquer que les portes de la France sont grandes ouvertes dans le sens de la sortie pour toute une légion d’envahisseurs venue autant qu’appelée piller les caisses de la solidarité nationale et s’approprier le pays. Après la mémorable allocution de Richard Roudier qui fait trembler les plus lucides des cadres et de la maîtrise cliquez ici, voici qu’Emmanuel Albach nous indique de sérieuses pistes pour éviter le pire.

    On peut commencer par changer les règles : « publier des décrets. Chirac a signé un décret pour le regroupement familial, il suffit d’en signer un autre pour l’interdire ». Si demain nous interdisons des autorisations de séjour, des passeports, des cartes d’identité, il n’y a pas de raison qu’on ne puisse pas le faire. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est inapplicable :  «  nous avons une police performante quand elle a des ordres, des lois, donc une volonté politique ». « Et si des petits gaillards armés de kalachnikovs décidaient de se battre, pour faire la guerre il leur faudrait des munitions donc une logistique et pour que ces petits voyous de banlieue puissent envisager de s’opposer à des troupes françaises et à la police, il leur faudrait une logistique considérable. On a les moyens de gagner, il suffit de volonté ».

    « On pourrait aussi révoquer des juges ». Quant à la partition de la France prétendue inévitable, c’est non : « on n’a aucune raison de leur laisser un centimètre carré de notre terre. Nous avons une légitimité historique. Des mouvements de population, des mouvements de remigration , il y en a toujours eu ». Rien de nouveau sous le soleil. Et Emmanuel Albach de multiplier les exemples de l’Histoire passée et actuelle.

    Emmanuel Albach : L’exemple politique de l’Arabie saoudite sur la remigration

    Discours d’Emmanuel Albach, écrivain, auteur de Beyrouth 1976, des Français aux côtés des Phalangistes cliquez ici, à la 12e Journée de Synthèse Nationale :

     

  • Comparaisons morbides : le planning familial avait oublié une ligne

    Suite à l’actualité récente, le planning familial a publié une comparaison entre le nombre des morts de la chasse, du terrorisme et des violences conjugales.

    L’Homme Nouveau a complété ce comparatif avec celui des avortements :

    https://www.lesalonbeige.fr/comparaisons-morbides-le-planning-familial-avait-oublie-une-ligne/

  • Macron et Mélenchon : les méprisants

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    Apparemment, tout oppose MM. Macron et Mélenchon. L’un est un social-démocrate, l’autre un socialiste. Le premier croit à l’économie de marché, mais poursuit une politique dirigiste fondée sur une redistribution orientée qui s’accorde avec son progressisme sociétal, favorisant les individus très riches et les exclus, au détriment des propriétaires, des familles, des personnes âgées, de tous ceux qui se sont un peu, souvent très peu, enrichis par l’épargne et le travail et entendent en faire bénéficier leurs enfants, quand ils le peuvent. L’autre veut la révolution, le retour à l’État-démiurge, créateur d’un peuple égalisé en dépit d’une diversité accueillie sans limite.

    Au-delà de cette opposition, ce qui les rapproche tient en un mot : le mépris. Et celui-ci s’adresse d’abord aux classes moyennes, aux Français qui continuent à fonder des familles, à travailler en souhaitant devenir propriétaires, qui fuient certains quartiers où ils ne se sentent plus chez eux, ou encore ceux qui perpétuent loin des grandes villes une manière de vivre à laquelle ils sont attachés. L’un cultive le mépris des métropolitains qui ont fait des études, qui n’ont eu que la rue à traverser pour trouver un métier plaisant bien rétribué, qui pensent qu’il faut être stupide ou inculte pour avoir beaucoup d’enfants. L’autre fait semblant d’aimer le peuple, et plus encore le nouveau, celui qui vient d’arriver et qui prend la place des prolétaires exploités de jadis. Le premier est l’élu des beaux quartiers. Le second celui des territoires perdus par la République ou par le marché. L’un est Robespierre moins la vertu, l’autre Marat moins la sincérité.

    Récemment, Mélenchon-Marat est venu involontairement au secours de Macron-Robespierre par son outrance. Avait-il tout à fait tort ? Non. En perquisitionnant le domicile de Jean-Luc Mélenchon, et en piétinant sans vergogne sa vie privée, alors qu’ils avaient été plus circonspects à l’égard de Benalla, les magistrats et les policiers se sont rendus, une fois encore, complices d’une non-démocratie en marche depuis l’exécution médiatico-judiciaire de Fillon. L’intéressé devait-il réagir avec une démesure grotesque ? Certainement pas, car il a rendu, ce faisant, un immense service au Président. Or, les deux dérives sont de même nature : Jean-Luc Mélenchon s’est drapé dans sa dignité d’élu, et il avait raison. Un parlementaire, ceint de son écharpe, est l’héritier du tribun du peuple : il incarne la République et, à ce titre, est inviolable, sauf à être coupable de délits dûment prouvés. Le fonctionnaire sert la République et ne l’incarne pas. Un magistrat n’est qu’un serviteur. Ce n’est pas un élu. Cette hiérarchie doit être respectée, mais il faut, pour cela, que l’élu ait un comportement respectable. Mélenchon ne l’a pas été.

    Car le mépris véhément de Mélenchon envers les policiers, les juges, les journalistes, les élus de son parti qui ne suivent pas la ligne a, pour corollaire, celui de Macron pour les Français qui ont l’insolence de ne pas admettre la justesse de ses vues, le toupet de se plaindre, le culot de respirer cette médiocrité franchouillarde que tout en lui déteste. Il voulait incarner auprès du peuple des Gaulois, réfractaires à la réforme par bêtise, et parfois impolis, la verticalité du pouvoir. Mais, à sa manière, le Méprisant de la République a aussi dérapé : en affichant sa préférence pour certains Français exotiques, en n’hésitant jamais à médire de son pays à l’étranger. Dans ces deux attitudes, il y a la volonté de se hisser au-dessus des autres pour se faire juge d’un passé de la nation auquel il n’a pas participé, pour humilier une armée qu’il a évité de servir.

    Macron et Mélenchon ne sont que les deux faces de l’oligarchie de gauche qui détruit le pays : l’une au nom d’un prétendu progressisme, l’autre par une démagogie sans limite. Face à eux, le populisme n’est que la revendication légitime d’un peuple qui veut être écouté et entendu par des élus respectables.

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/macron-et-melenchon-les-meprisants/

  • Florian Philippot, un allié de poids pour le lobby LGBT…

    Florian Philippot, un allié de poids pour le lobby LGBT…

    Lu dans Présent :

    Invité d’Europe 1 le 19 octobre, Florian Philippot a insisté sur une cause qui lui « tient à cœur » : la « lutte contre l’homophobie », point fort de sa campagne pour les élections européennes et qu’il a « décidé d’écrire en toutes lettres » dans la charte des Patriotes – le parti qu’il a fondé l’automne dernier et qui compterait 8 000 adhérents, bien qu’un dissident divise ce nombre par dix. Et l’ancien vice-président du FN de marteler : « Les Patriotes sont pour le mariage gay. On ne reviendra pas dessus. Je crois que Nicolas Dupont-Aignan, Marine Le Pen et des gens chez Les Républicains veulent l’abroger, ce n’est pas notre cas. » On s’en doutait un peu…

    En 2013, alors qu’il refusait de manifester, il déclarait :

    “Notre position est très bien connue, nous sommes contre le mariage homosexuel.”

    https://www.lesalonbeige.fr/florian-philippot-un-allie-de-poids-pour-le-lobby-lgbt/

  • Mais qui agresse les homosexuels en France ? – Le mensonge sur l’homophobie, par Caroline Parmentier

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    Selon Joël Deumier, président de SOS Homophobie qui avait appelé à manifester samedi à Paris contre la recrudescence des violences homophobes, c’est « le pape, la Manif pour tous et Marcel Campion » dont « il faut condamner d’urgence les paroles LGBTphobes »… A la nuit tombée, c’est bien connu, ils se mettent tous en bandes et ils se livrent à des ratonnades de gays.

    De qui se moque-t-on avec cette énorme hypocrisie, cette nouvelle omerta ? On sait très bien qui aujourd’hui en France agresse les femmes, les Juifs et les homosexuels. Dans les écoles, dans certaines rues, dans les quartiers. Dans les pays appliquant la charia, l’homosexualité est un crime qui peut être puni par la lapidation. Plusieurs hadiths du Coran attribués à Mahomet condamnent l’homosexualité et prescrivent parfois également la peine de mort comme sanction. Les salafistes préconisent de jeter les sodomites du haut d’une tour.

    Selon l’étude allemande conduite par le Centre scientifique pour la recherche sociale de Berlin (WZB) en 2015, et menée par 160 scientifiques allemands dans 6 pays européens sur 9 000 personnes, « 85 % des musulmans sont homophobes ». Selon une autre étude belge, celle de la KUL (l’université de Louvain) « un jeune musulman sur cinq évite le contact avec les homos » : « Les personnes de confession musulmane, et principalement les jeunes garçons, se montrent clairement plus homophobes que les autres groupes de population », selon le professeur Hooghe, « ils deviennent même de plus en plus intolérants à l’égard des homos ». Cette étude-là remonte à 2012, car depuis, on a préféré casser le thermomètre.

    Réclamons une étude auprès des catholiques, des musulmans et des juifs

    « Un problème connu qu’il faut relativiser », minimisait déjà Edouard Delruelle, directeur adjoint du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme : « Attention à ne pas stigmatiser les jeunes musulmans, à ne pas stigmatiser toute une communauté, on doit se battre tous ensemble contre toutes sortes de discriminations. » Mais ça, c’est le monde multiculturaliste, pluriethnique et plurisexuel qu’ils voudraient et dont ils rêvent. Ce n’est pas la réalité.

    A Paris samedi, le nouveau ministre de la Culture, Franck Riester, était à la manifestation. Il a rendu publique son homosexualité en 2011, tout comme le secrétaire d’Etat en charge du numérique, Mounir Mahjoubi, également présent au rassemblement, aux côtés du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. Ils ont défilé en scandant « stop aux LGBTphobies » et pour le droit d’« aimer librement ». Qu’ils en parlent donc à leurs chers musulmans, accueillis toujours plus nombreux depuis des années sans rien avoir à renier de l’islam.

    « Ils osent enfin parler », nous dit-on au 20 heures. Qu’ils disent l’entière vérité alors. Et réclamons une étude sur l’homophobie réalisée dans un échantillon de Français issus des principales religions de France et publions les résultats !

    Caroline Parmentier

    Article paru danPrésent daté du 22 octobre 2018

    https://fr.novopress.info/212397/mais-qui-agresse-les-homosexuels-en-france-le-mensonge-sur-lhomophobie-par-caroline-parmentier/

  • Après Benalla, une affaire Borello ?

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    Par Françoise Monestier, journaliste pour Présent ♦ La nomination imminente, par décret du président de la République, du nouveau procureur de la République qui remplacera François Molins, parti à la retraite, confirmera s’il en était besoin l’exercice vertical du pouvoir d’Emmanuel Macron qui s’est rendu le 4 octobre prochain (date de la promulgation de la promulgation de la Vème République en 1958) sur la tombe du général de Gaulle, histoire de vouloir marcher dans les pas de celui qui mit la justice, réduite à une « autorité » , à son service et musela l’information au point de créer un ministère dévolu à cette tâche.

    S’agissant de la justice, Macron, défenseur acharné et protecteur des sémillants braqueurs de Saint-Martin, se serait opposé aux trois prétendants au poste de François Molins initialement retenus par Nicole Belloubet, qui obéit au doigt et à l’œil au maître des horloges élyséen. Car ce dernier a tout intérêt, par les temps qui courent, à avoir un procureur à sa botte, prêt à s’activer quand il faudra mettre à terre telle ou telle opposition, mais prêt également à fermer les yeux sur les égarements présidentiels, voire à les couvrir.

    L’affaire Benalla et les relations interlopes de ce dernier réservent encore bien des surprises. Quant à  la nomination de Philippe Besson comme consul de France à Los Angeles, elle n’en finit pas de faire des vagues. Enfin le récent marché de la déradicalisation (Paris et Marseille pour l’instant) confié un ami proche, le sulfureux  homme d’affaires Jean-Marc Borello condamné en 1999 à six mois de prison avec sursis pour « avoir facilité l’usage illicite de stupéfiants » quand il était PDG du Groupe Palace, propriété de la chanteuse Régine Zylberberg alias Régine, promet – pourquoi pas ? – des suites judiciaires qui  nécessiteront  un procureur  sinon complaisant, du moins compréhensif.

     Le fait du Prince

    Désireux de renvoyer l’ascenseur à Philippe Besson, qui avait ressenti un « élan mystique » doublé d’une « illumi-nation » en le regardant à la télévision, le 30 août 2016,  et qui avait fait un récit énamouré de la campagne présidentielle dans un récit qui fit  un véritable flop, Emmanuel Macron  a fait passer en pleine torpeur estivale un décret rajoutant 22 postes de consuls généraux à la liste des emplois « pour lesquels la nomination est laissée à la discrétion du gouvernement ». Et voilà Philippe Besson,  ami du couple présidentiel et polygraphe mondain habitué à faire ses confidences au mensuel homosexualiste Têtu récompensé  par une nomination de choix au consulat de France à Los Angeles (voir Présent du 1er septembre). Manque de bol pour lui, cette dernière n’est pas du goût du syndicat  CFDT du quai d’Orsay qui n’apprécie pas une telle récompense. Elle  figurait cependant en filigrane dans les propos que tenait Macron à la  brasserie de la Rotonde — au soir du premier tour des Présidentielles — quand il avait déclaré : «  Je protégerai les faibles et célébrerai les braves. C’est la France que je veux. » Pari gagné  dix-huit mois plus tard avec cette distinction hors normes et l’intolérable tolérance dont il vient de faire preuve à Saint-Martin en s’exhibant au côté de repris de justice à moitié  dévêtus et narguant ouvertement l’autorité quelle qu’elle soit.

    « Le vrai patron de Macron »

    S’agissant du magnifique cadeau fait à l’affairiste Jean-Marc Borello qui rafle la mise en emportant un marché très convoité, vu l’échec de la déradicalisation dans notre pays qui refuse la méthode forte au profit d’opérations poudre aux yeux destinées à endormir les foules et surtout à ne pas se mettre à dos la communauté musulmane, on ne peut que trouver dans ce choix la marque déposée du macronisme : le culot comme règle de conduite. Sacré « pape de l’économie mondiale et solidaire », président du Groupe SOS qui affiche 900 millions d’euros de chiffre d’affaires, Borello, en lequel Le Point voit « le vrai patron de Macron » a eu plusieurs vies avant d’enseigner à Sciences Po Paris dans les années 2000 et de préparer un  certain Emmanuel Macron à l’épreuve de « Questions sociales » du concours de l’ENA. Le courant passe tellement entre les deux hommes que Borello fait partie en 2016 des neuf « muses » ou plutôt des neuf délégués nationaux triés sur le volet par Macron pour marteler le message mondialiste du futur président et préparer le terrain. En janvier 2017, les cosmopolites du Forum de Davos lui décernent le prix décerné par le Fondation Schwab (fondateur du Forum) de l’entrepreneur social de l’année.

    Un sacré personnage au parcours accidenté

    Né en 1957, titulaire d’un simple bac, Borello fait ses classes à la mairie de Marseille. Il prend très vite la direction de Paris et devient un spécialiste de la lutte contre la toxicomanie, rejoint le cabinet de Gaston Defferre au ministère de l’Intérieur pendant deux ans pour finir à la Délégation chargée des nouvelles formations dans le cabinet de Laurent Fabius. Parallèlement à ces activités politiques, il fonde en 1984 avec Régine SOS Drogue International tout en gérant son parc hôtelier dont le fameux Palace et le Pavillon Ledoyen. Il fut également, avec la juge Eva Joly ou le conseiller d’Etat Philippe Sauzay, administrateur de l’Institut des Tourelles, célèbre centre pour mineurs délinquants qui prônait la rééducation par le « beau et le merveilleux » — en clair « la thérapie par le luxe ». Manque de chance pour son directeur Robert Mégel, fonctionnaire de la Protection judiciaire de la jeunesse,  plusieurs jeunes pensionnaires portèrent plainte contre lui pour viols et attouchements sexuels. Condamné à onze ans de prison en 2004, il fut défendu par de nombreuses personnes. Dont Borello.

    SOS aux multiples visages

    Le groupe SOS Drogue International créé par la chanteuse et Borello avait pour but au départ d’aider les drogués mais s’intéressa très vite aux malades du SIDA et développa des structures d’insertion et d’accueil en travaillant avec Pierre Bergé ou Jean-Luc Romero. Ce groupe devient très vite une entreprise qui prend le nom sobre de SOS et se trouve aujourd’hui à la tête de plus de 405 établissements, parmi lesquels des organisme d’insertion, des boutiques de commerce équitable, des centres éducatifs pour jeunes, 70 maisons de retraite et 9 hôpitaux. Il était  secondé jusqu’à récemment par un jeune loup de la Finance, Nicolas Hazard,  élu  Young Leader en 2015, et qui copine aussi bien avec Hidalgo en sa qualité de Président du Conseil stratégique de Paris que de Valérie Pécresse avec laquelle il fricote à la Région Ile de France !

    Quant à SOS Solidarités, un des maillons de la chaîne Borello, il a participé à la répartition des clandestins de Calais dans nombre de villages de notre pays. Ce qui n’a rien d’étonnant quand on sait que pour Borello «  l’accueil des migrants n’est pas une charge mais une chance. Il y a des emplois dont personne ne veut. Ils sont capables de s’intégrer. Il faut mettre en place les conditions pour cela ».

    Vous avez dit déradicalisation ?

    Imaginé après l’égorgement du père Hamel à Saint-Etienne du Rouvray  et l’échec cinglant du centre de déradicalisation de Pontourny, le dispositif RIVE (Recherche et intervention pour les violences extrémistes) était piloté jusque là  par l’Apcars, une association de réinsertion sociale qui travaillait en liaison avec des magistrats antiterroristes  et commençait à obtenir certains résultats. A l’annonce de la décision du gouvernement Philippe de changer de prestataire, ce fut la douche froide. Les futurs « clients » de Borello sont sûrs d’une chose. A défaut d’être déradicalisés, ils deviendront de futurs esclaves de son système  qui les recyclera dans une de ses nombreuses entreprises pour le plus grand bonheur du capitalisme financier dont il est la parfaite caricature.

    Françoise Monestier 20/10/2018

    Crédit photo : Capture d’écran d’une vidéo Youtube

    https://www.polemia.com/apres-benalla-une-affaire-borello/

  • Immigration : « on ne se fie pas à l’intelligence des Français » selon Laurent Obertone

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    L’immigration est-elle stable ou conduit-elle à un remplacement de population ? A quoi l’Europe ressemblera-t-elle dans un demi-siècle ? Quelles en sont les causes et aussi que faire ?

    Edouard Chanot a reçu l’essayiste Laurent Obertone, auteur de ‘La France interdite‘ (éditions Ring). Entretien choc.

    https://fr.novopress.info/212395/immigration-on-ne-se-fie-pas-a-lintelligence-des-francais-selon-laurent-obertone/