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anti-national - Page 576

  • Saint-Martin : l’image de l’échec et l’échec de l’image – Journal du lundi 1er octobre 2018

    Politique / Saint-Martin : l’image de l’échec et l’échec de l’image
    Il l’avait promis, un an après l’ouragan Irma, Emmanuel Macron est revenu à Saint-Martin. L’occasion de se donner en spectacle alors que la reconstruction du territoire au point mort.

    Société / Mondial de l’Auto à la croisée des chemins

    International / Trump et Trudeau trouvent un terrain d’entente
    Donald Trump obtient un nouvel accord pour l’Amérique du nord. Après d’âpres négociations, le président s’est mis d’accord avec ses homologues mexicains et canadiens… clouant un peu plus le bec à ses détracteurs.

    International / Le Brésil sous très haute tension
    A une semaine du premier tour des élections générales, le Brésil est à feu et à sang. Scandales de corruption, tentative d’assassinat du favori et crise sociale, le pays et son futur président auront de nombreux défis à relever.

    Lien serveur TVL

    Lien DailyMotion

    https://www.tvlibertes.com/2018/10/01/26026/saint-martin-limage-de-lechec-lechec-de-limage-journal-lundi-1er-octobre-2018

  • Valérie Pécresse découvre que l’insécurité règne dans les lycées d’Île-de-France

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    Le plus sécuritaire des Français aurait applaudi des deux mains aux propos tenus sur le thème de la sécurité par Valérie Pécresse, lors de son passage au « Grand Jury » de RTL, dimanche dernier. En effet, tout y était. Minorité pénale à 16 ans, construction de 15.000 places de prison, développement de la vidéo-sécurité, effectivité des peines de prison prononcées par la justice, armement obligatoire des polices municipales dans les grandes villes.

    Bref, toute une série de mesures de bon sens, et aujourd’hui indispensables pour notre sécurité, que les amis LR de la présidente de la région Île-de-France, se sont pourtant bien gardés de mettre en place lorsqu’ils étaient au pouvoir. Et pour compléter ces dispositions, l’élue francilienne y est allée de quelques propositions destinées à crédibiliser sa démarche. Ainsi, a t-elle a formulé l’idée de la création d’une brigade de sécurité mobile, destinée à intervenir dans les lycées de son ressort. Il est vrai que la violence et l’insécurité sont depuis de nombreuses années présentes dans nos établissements d’enseignement. Du primaire au supérieur, il n’est pas de jour sans que soient rapportées par la presse les multiples exactions commises par des individus de plus en plus jeunes, et de plus en plus violents. Il y a quelques jours à peine, à Garges-lès-Gonesse, un jeune de 17 ans était violemment agressé et sérieusement blessé par une dizaine d’individus, dont certains étaient armés de bâtons et de barres de fer. Quelques jours auparavant, dans le Val d’Oise, c’était un policier municipal qui était roué de coups en pleine rue, par un groupe de personnes. Et la liste pourrait être longue de ces événements qui empoisonnent la vie quotidienne des Français, et qui attestent bien de ce que le niveau de violence est devenu insupportable dans notre pays.

    Car aujourd’hui, plus une catégorie de citoyens n’est épargnée. Les sapeurs-pompiers, depuis plusieurs mois tirent le signal d’alarme. Les agents des transports, confrontés à une violence qui ne cesse de monter – 15 % d’augmentation en ce qui concerne les agents de la RATP -, les services d’urgence dans les hôpitaux, où la violence se déchaîne de façon récurrente, les policiers nationaux et municipaux, les gendarmes…, tous sont confrontés à un phénomène auquel le gouvernement se trouve dans l’incapacité, souvent par pure idéologie, d’apporter une solution.

    Face à cette plaie purulente que constitue la violence pour notre société, Valérie Pécresse annonce donc une nouvelle initiative, la mise en place d’une unité de sécurité qui aura pour mission de sécuriser les lycées dont elle a la charge. Malheureusement, cette nouvelle formation, composée d’une quinzaine d’agents recrutés, notamment, parmi les anciens policiers et gendarmes, risque fort de se trouver bien démunie face à des bandes de délinquants déterminés et souvent armés. Par ailleurs, si c’est au rectorat qu’il appartiendra de gérer cette entité, rien n’est dit sur ses compétences réelles. Quelles seront ses prérogatives judiciaires. En aura t-elle seulement ? À quelles autorités publiques de police, de gendarmerie, de justice, devra t-elle rendre compte ? Quels seront ses moyens, sachant qu’a priori, ses membres ne seront pas armés ? Autant de questions actuellement sans réponses, mais qui laissent augurer d’une nouvelle et énième initiative, davantage destinée à répondre aux journalistes en vue de prochaines échéances électorales, qu’à traiter véritablement du cœur de la question fondamentale que constitue l’ancrage de la violence et de la criminalité au cœur de notre société.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/valerie-pecresse-decouvre-que-linsecurite-regne-dans-les-lycees-dile-de-france/

  • Zemmour réagit à la polémique Nick Conrad : « Les Blancs ne sont qu’une expression pour dire les Français »

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    Le clip « Pendez les Blancs » du rappeur Nick Conrad a suscité un tollé et a engendré de nombreuses réactions. Sur LCI, Eric Zemmour a dénoncé la « culture du rap francophobe (...) qui appelle au meurtre des Français » et qui se répand dans les banlieues. Ecoutez ! 

    La vidéo du rappeur Nick Conrad n'en finit plus de faire réagir. Invité de la matinale de LCI vendredi 28 septembre au matin, Eric Zemmour s'est lui aussi exprimé sur la chanson et le clip tournés à Noisy-le-Grand, accusés de racisme anti-blanc. « Ce n’est pas un acte isolé, c’est une culture. Ça fait longtemps : 10 ans, 15 ans que les rappeurs appellent à tuer les flics, appellent à tuer les Français, appellent à détruire la France. Je peux vous sortir des listes de chansons longues comme le bras. Ce n’est que le dernier » , a-t-il expliqué. 

    « Il y a une culture du rap francophobe qui déteste la France, qui déteste les Français, qui appelle au meurtre des Français. Les blancs ne sont qu’une expression pour dire les Français (...). Il y a une culture de la haine de la France qui s’est répandue dans d’innombrables banlieues. Alors heureusement, tous les banlieusards, même ceux qui sont de culture musulmane ne sont pas touchés, grâce à Dieu »  a ajouté celui qui a été sous le feux des critiques pour avoir critiqué le prénom d'Hapsatou Sy, la chroniqueuse de Thierry Ardison.

    Toujours sur les banlieues, assurant que la France se dirigeait vers une nouvelle guerre civile, Eric Zemmour a conclu ainsi ses propos : « Il y a aujourd’hui dans toutes nos banlieues une contre-société qui a créé un contre-peuple, avec une contre-civilisation qui repose sur l’islam. C’est ça la vérité de nos banlieues que l’on ne veut pas dire et que l’on ne veut pas croire. » 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • La Commission européenne contre la coopération italiano-tunisienne en matière d’immigration

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    EUROPE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Jeudi dernier, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini, a effectué sa première visite en Tunisie. Cette visite fait suite à l’adoption d’un décret anti-immigration en début de semaine dernière par le gouvernement italien. Deux mesures de ce décret sont particulièrement notables : la restriction de la délivrance du permis de séjour et la réduction considérable de la durée maximale de la rétention administrative des clandestins.

    Suite à l’adoption de ce décret, Matteo Salvini s’est rendu à Tunis où il a rencontré le président Tunisien Béji Caïd Essebsi. La discussion a porté sur la limitation de l’immigration clandestine en provenance de la Tunisie et sur le rapatriement des ressortissants tunisiens.

    Rappelons que, selon le ministère italien de l’Intérieur, 4.487 Tunisiens sont arrivés clandestinement en Italie depuis le début de l’année. En termes d’arrivées de clandestins en Italie, la Tunisie est ainsi classée première en 2018, avant l’Érythrée.

    La rencontre à Tunis entre les deux responsables politiques s’est déroulée en présence de plus de cent de chefs d’entreprise italiens. En ce sens, le président tunisien a reçu l’assurance que l’Italie soutiendrait financièrement et économiquement la Tunisie.

    Toutefois, Matteo Salvini se heurte à ses opposants européens. En effet, la Commission européenne a d’ores et déjà jugé sa proposition de budget « hors des clous ». Il est probable que ce jugement résulte en partie du fait que Matteo Salvini a menacé de réduire la contribution de l’Italie au budget européen, si l’Union ne s’engage pas dans la même voie de régulation migratoire.

    https://fr.novopress.info/212114/la-commission-europeenne-contre-la-cooperation-italiano-tunisienne-en-matiere-dimmigration/

  • Un député LREM proche de Macron visé par une enquête pour avoir cumulé les indemnités de ses différents mandats

    Jean-Jacques Bridey, président de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale, est visé par une enquête préliminaire pour concussion, selon une information de Mediapart confirmée par franceinfo.

    Lire la suite

  • Un doigt d’honneur, une grande dose d’horreur

    soumission-300x229.jpgCela ne fera pas oublier la hausse de 1,7% de  la CSG et à partir d’aujourd’hui,   pour le sixième mois consécutif, l’augmentation en moyenne des tarifs du gaz de 3,25% pour 4,5 millions d’usagers.  Mais un an après le passage de l’ouragan  dévastateur Irma,  le retour d’Emmanuel Macron cette fin de semaine  sur l’île de Saint-Martin a été un monument du genre en terme de com. Nos souverains très chrétiens  accomplissaient  la cérémonie appelée le Mandé, reminiscence du jeudi saint et de la Céne, en lavant les pieds des miséreux, des mendiants, des pauvres, des lépreux.  M. Macron lui,  drapé dans la fonction du président-thaumaturge,   s’est livré  cette fin de semaine  au  bain de foule dans le quartier d’Orléans, multipliant les embrassades, agrippant, touchant  les jeunes à qui il a promis  une reconstruction rapide des salles de classe endommagées. Divine surprise, il a échappé à sa sécurité rapprochée (mais pas aux journalistes…)  du fait d’une pluie torrentielle qui l’a obligé à trouver refuge chez l’habitant. Une fois dans les lieux, il a tâté la solidité des murs ou encore  noué le  dialogue avec un jeune ancien braqueur qu’il a exhorté à  rentrer dans  le droit de chemin pour faire plaisir à sa maman…En terme de storytelling  les  conseillers du président ont fait très fort !  Mais  comme souvent avec M. Macron, la spontanéité revendiquée a  laissé place place au malaise avec ce selfie  montrant l’ex braqueur cité plus haut, faisant  un doigt d’honneur face à l’objectif  pendant que  le président  l’enlace tout sourire … 

    Après l’épisode calamiteux de la fête de la musique, transformée en ode au lobby LGBT et à l’immigration,   avec les travelos se déhanchant dans  le cour de l’Elysée et posant avec le couple présidentiel , on peut souscrire  à cette réflexion du maire de Béziers Robert Ménard :  « Il ne reste quasiment rien. Que des lambeaux de dignité qui se perdent dans la nuit de la vulgarité. Le costume de président est devenu bien trop large. » Ou à ce constat de Marine : « on ne trouve même plus de mots pour exprimer notre indignation.La France ne mérite certainement pas cela. C’est impardonnable ! »   M. Macron malgré ses efforts, semble  bien incapable de capter le ressenti du pays profond. Sa réponse à la présidente du RNvia la conférence de presse tenue  peu après cet épisode, est assez pathétique.  Et franchement hors-sujet, signe  de son embarras  a posteriori :  « On ne tirera rien des discours de haine », « il faut arrêter de penser que notre jeunesse, parce qu’elle est d’une certaine couleur ou à un moment a fait des bêtises, il n’y a rien à en tirer. » « Marine Le Pen, c’est l’extrême droite, et l’extrême droite ce n’est pas le peuple. Je suis président de la République et je ne laisserai à personne le peuple. »

    Un peuple pourtant  rétif au macronisme comme l’atteste la poursuite de la  dégringolade   dans les sondages de  l’exécutif,  puisque ce  sont désormais plus de deux Français sur trois qui ont une mauvaise opinion du chef de l’Etat selon la toute récente enquête  BVA. Certains sondages, dont celui de l’Ifop pour le Journal Du Dimanche,  le place dorénavant  sous la barre des 30% d’avis favorables. En  moyenne,  l’ex ministre de  François Hollande a perdu 26 points de popularité depuis son élection!  Dans ce climat,   l’objectif de l’Elysée reste celui d’une victoire hautement symbolique contre les nationaux lors des élections européennes de mai prochain.

    Pour autant, l’opposition nationale n’est pas le seul obstacle sur la route de l’intégration européenne telle que la rêve Emmanuel Macron… et avec  lui un certain nombre de personnalités humanistes, de  cénacles économiques, politiques  ou philosophiques. Invité avec Coralie Delaume, Nicolas Baverez et Ferghane Azihari de Interdit d’interdire,  la première émission animée par l’excellent  Frédéric Taddeï sur RT,  l’essayiste Emmanuel Todd a esquissé une réflexion plus générale sur  « le tempérament de l’Europe. »

    «C’est peut-être le tempérament de l’Europe » qui est en train   de se révéler actuellement a avancé M. Todd.  « Après guerre tant qu’on était sous occupation et protection libérales américaines,  avec l’armée américaine face à l’Union soviétique on a pu se raconter que l’Europe faisait partie du lieu de naissance de la démocratie libérale. La France peut-être, la Belgique,  les pays scandinaves, l’Angleterre.  Mais la réalité de l’Europe continentale ce n’est pas du tout la naissance de la démocratie »,  M Todd citant les régimes autoritaires et totalitaires qui ont  fleuri dans les années 30,  de l’Europe du sud à celle de l’Est.

    « La réalité de l’Europe continentale »  c’est qu’elle est  « de tempérament politique et social autoritaire. » « Et peut-être que (c’est cette réalité là)  qu’on  est simplement en train de vivre  avec la dérive de l’Union Européenne dans cette monnaie castratrice,  dans ses règlements uniformisateurs, dans ses massacres de pays périphériques comme la Grèce (…). Séparée du monde américain qui  était la liberté politique et  économique, l’Europe revient  ce qu’elle est,   c’est-à-dire à  un temperament illibéral. Et l’illibéralisme  n’est pas celui  d’Orban  mais  celui de tout le continent, sauf la frange maritime de la Mer du Nord et le Bassin parisien.»

    Alors l’Europe rêvée, fantasmée par les Bruxellois existe-t-elle vraiment? Fait-elle battre le cœur des Européens?  Dans un  entretien accordé  au JDD,  réalisé lors de son déplacement aux Antilles, M. Macron n’a pu   faire autrement que de taper toujours sur le même clou, en se posant comme le garant de la raison, du juste milieu, d’une UE porteuse d’une idéologie indépassable et qui ne saurait comme telle  être remise en question.

     Une  obsession revendiquée par le chef de l’Etat: « Pour les élections européennes, je ferai tout pour que les progressistes, les démocrates et ceux dont je porte la voix – je l’espère incarnée par une liste la plus large possible en France – se fassent entendre. » « C’est un combat de civilisation, un combat historique et je ne céderai rien aux extrêmes. » « Je crois au retour des peuples. Je ne suis pas un européiste, ni un mondialiste. Je crois à l’identité forte de chaque peuple, je crois à l’histoire et à l’ambition de notre peuple. Je veux le convaincre que l’Europe, c’est ce qui l’accompagne, le protège. Je suis pour tourner la page d’une Europe ultralibérale, mais aussi pour éviter la page d’une Europe des nationalismes. L’Europe, c’est notre bonne protection. Encore faut-il la repenser et la rebâtir. »

    Il est assez révélateur que M. Macron dans cette tirade reprenne, retourne, déforme le langage de  l’opposition  nationale à son profit tout en niant, contre l’évidence même, être un  acteur d’une politique supranationale construite contre les peuples et leurs aspirations profondes. La crainte de nos élites réside  bien dans le réveil national qui fleurit un peu partout sur notre continent et dont Bruno Gollnisch avait fait le thème du discours qu’il a prononcé samedi à Paris,  lors de la Grande Journée   d’Amitié Française organisée par l’Agrif. Oui, une autre Europe est possible, oui,  il faut la repenser, la rebâtir, mais certainement pas en suivant  la feuille de route de la Commission européenne qui nous mène à l’horreur;  certainement pas  en faisant de nouveau appel   aux   grands architectes et aux mauvais   maçons qui l’ont  conçu pour notre plus grand malheur.

    https://gollnisch.com/2018/10/01/un-doigt-dhonneur-une-grande-dose-dhorreur/

  • Le Monde a osé apposer le mot « haine » sur le combat de Patrick Jardin : c’est indécent

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    Pour toute une intelligentsia bien-pensante, il n’est qu’une opinion acceptable sur les attentats islamistes, et en particulier celui du Bataclan. Et cette doxa a été rapidement et définitivement érigée en dogme avec l’opuscule d’Antoine Leiris, qui a perdu sa femme au Bataclan : Vous n’aurez pas ma haine.

    Leur article commence donc par là, par le dogme, histoire de montrer toute l’hétérodoxie de Patrick Jardin : « Il est l’anti-Antoine Leiris. » Et, à partir de là, la cause est entendue, l’enquête est close, le jugement est fixé, définitif dès la première phrase et peut donner son titre à l’article du Monde, cet Osservatore parisiano du dogme : « Après le Bataclan un père sur le chemin de la haine. » Ce père, c’est Patrick Jardin.

    Ce père a emprunté un parcours différent, n’a pas immédiatement crié son pardon et son amour des assassins islamistes, ce père a voulu enquêter, démêler l’écheveau des causes et des responsabilités qui ont amené ces centaines de crimes, les ont rendus possibles en France. Ce père s’est mobilisé, avec d’autres victimes, pour que Médine ne chante pas au Bataclan. Et il a obtenu gain de cause, preuve qu’il y avait là une indécence et un irrespect sacrilèges qui auraient peut-être mérité une enquête du Monde, non ? Une chose est sûre : quand votre enfant est tombé, avec des dizaines d’autres, sous les coups d’une idéologie et d’individus animés par la haine, il y a des choses qui ne se font pas, des mots qui ne s’emploient pas. On ne met pas dans le même sac de la « haine » les barbares islamistes et les victimes. C’est indécent. Écœurant.

    Mais qui sont-elles donc, ces deux journalistes, pour avoir la prétention d’assener une telle sentence ?

    On est sidéré qu’elles ne soient même pas capables de reconnaître ce qu’il y a de résilient (pour employer les mots qu’aime d’ordinairement Le Monde, mais seulement quand la résilience va dans le sens attendu) dans les combats que mène Patrick Jardin : recherche de la vérité, enquête, écriture d’un livre, recherche de soutiens et d’engagement auprès de personnalités et de mouvements politiques. Faut-il leur rappeler, à nos deux journalistes péremptoires, que c’est cela, un chemin de deuil et de vie, aussi ? Et qu’elles n’ont le droit de porter aucun jugement ? Qu’elles se discréditent en réduisant la démarche de Patrick Jardin à ce seul affect ? Comme il est facile d’apposer le mot « haine » sur ce parcours… Comme c’est bien commode, car cela empêche aussi d’écouter ce qui, dans son discours, relève de la raison, du questionnement légitime, de l’analyse d’une situation historique qui dépasse son drame personnel. Et tout cela est à son honneur.

    Ne peut-on pas leur suggérer, enfin, que ce qui est le plus suspect, dans de tels drames, c’est bien plutôt – tous les psychologues le savent bien – le pardon immédiat et précipité ?

    On aurait aimé un peu plus de respect, de pudeur devant ce père qui, en perdant sa fille, a tout perdu. Il faut vraiment ne pas avoir eu, dans son entourage, des parents ayant subi de tels drames pour oser écrire ce qu’elles ont écrit. Ou être aveuglé par ses préjugés, son idéologie. Patrick Jardin est sur le chemin de la vérité et de la reconstruction. Le Monde sur celui de l’indécence et de la confusion.

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/le-monde-a-ose-apposer-le-mot-haine-sur-le-combat-de-patrick-jardin-cest-indecent/

  • MINEURS ETRANGERS : LA GRANDES ESCROQUERIE MACRONIENNE !

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    D’un bout à l’autre du continent africain, du fond de la brousse au plus isolé des douars, via Internet, le téléphone portable, la télévision ou la radio, - le tam-tam c’est d’un autre âge ! -, « on » se passe le mot, « on » se le dit, « on » se cotise pour envoyer l’un des siens vers des cieux supposés meilleurs : la France accueille « les mineurs isolés » !

    L’inique loi « asile et immigration », avec son volet des plus laxiste mijoté par Gérard Collomb et la majorité LREM, prévoit, pour les « mineurs isolés » éligibles au droit d’asile, le droit au regroupement familial. Oui, vous avez bien lu, un grand gaillard ayant largement dépassé ses 18 ans bénéficiant, grâce aux largesses de la « Gueuse », du droit d’asile, pourra faire venir en France ses parents et sa fratrie. Quand on sait qu’au Niger une femme a, en moyenne, huit enfants (!), fait pourtant dénoncé par Macron lui-même  en novembre 2017, à Ouagadougou, (Burkina-Faso), il y a de quoi se faire du souci.

    Du souci, d’autant que tous ces gens pourront bénéficier, à notre détriment, de largesses insondables. Déjà, pour les candidats au droit d’asile, gratuité des soins grâce à l’AME, l’aide médicale d’Etat, l’AFASAE, l’aide sociale à l’enfance, l’ADA, l’allocation pour demandeur d’asile, l’aide juridictionnelle, la prise en charge de l’hébergement… À deux  tirs  d’arbalète de mon domicile, une très grosses poignée de « jeunes noirs isolés » est hébergée dans les locaux de l’ancienne gendarmerie, avant qu’ils ne soient accueillis dans des HLM rénovées. Du mobilier a déjà été acheté à cet effet. Le bailleur s’est félicité de pouvoir louer des appartements en toute sécurité, sûr qu’il est d’être crédité de ses loyers, les pouvoirs publics les payant ! Conséquence, quelques « jeunes blanches isolées » ont été se loger ailleurs, tandis que d’autres candidats  au logement ont été priés de passer leur chemin….

    En Seine et Marne par exemple

    Le département de Seine et Marne par exemple, « mon » département, a réglé plus de 30 millions d’euros pour entretenir ces jeunes gens « isolés », principalement des Africains venant de pays qui ne sont pas tous en guerre : 60 % de Guinéens et d’Ivoiriens. Les Maliens, nombreux, préférant sans doute  laisser les soldats français combattre à leur place ! Jean-Louis Thiérot, Président intérimaire du Conseil départemental, avait déclaré au Figaro, en avril dernier, que « faute de documents d’identité fiables, dans un secteur où les falsifications de documents sont monnaie courante, l’évaluation de minorité est un jeu de piste des plus aléatoires. On estime qu’entre 50 et 80% des demandeurs sont en fait des majeurs ». Et d’ajouter « qu’en l’absence du droit de recourir à l’âge osseux par examen radiologique sans l’accord de l’intéressé (!), l’évaluation faite par les départements ou les juges en cas de contestation aboutit à des jurisprudences contradictoires »….

    Voilà où nous en sommes : un pays paralysé par sa propre législation, harcelé par la guérilla constante des associations « caritatives » qui ne sont, en fait, que les « collabos » de l’immigration illégale. Une prime offerte à la clandestinité, un encouragement donné aux passeurs qui jettent sur les flots méditerranéens de plus en plus d’embarcations chargées d’Africains, impatients de bénéficier des énormes avantages offerts par le maillon faible de la résistance européenne qu’est devenue la France. Une France quelque peu isolée face à l’intransigeance nécessaire du Groupe de Visegrad et après la victoire de la coalition Ligue/Cinq Etoiles en Italie. Sans oublier le timide raidissement de l’Allemagne, sous la pression conjointe de l’AFD et de la CSU.

    Que faudrait-il faire ?

    Obliger tous ces demandeurs d’asile suspectés de frauder l’Etat français, à subir un test d’âge osseux ; créer un fichier biométrique des personnes déclarées majeures afin d’éviter des tests multiples ; expulser immédiatement  le requérant ayant fraudé l’Etat français ; supprimer la possibilité du regroupement familial pour un mineur isolé bénéficiant du droit d’asile.

    Construire, bien sûr, les prisons et les centres de rétention fermés qui manquent cruellement à la pratique d’une bonne politique migratoire.

    Cet accueil automatique des étrangers se présentant comme « mineurs isolés », est un véritable SCANDALE. Que font nos députés, nos sénateurs ?

    Ceux de l’actuelle majorité sont tous avec le petit doigt sur la couture du pantalon et, dans leur immense majorité, acquis aux thèses laxistes en matière d’immigration. Quant à l’opposition de la droite parlementaire, elle est impuissante par la faiblesse de ses effectifs, et par sa lâcheté quand elle est au pouvoir. Ne parlons pas de la poignée d’élus du Rassemblement national, ils font sans doute ce qu'ils peuvent, mais ils ne comptent pas vraiment.

    La plus efficace des solutions  serait, conjointement avec les pays de la rive nord méditerranéenne et en coopération avec la Libye, de « nettoyer » militairement les nids de passeurs, nouveaux négriers, qui s’engraissent sur le dos des candidats à l’exil. Mais, avec un Macron à Paris et un Sanchez à Madrid, nous n’en prenons pas le chemin. Et pourtant, Mattéo Salvini ne pourra pas finir le boulot tout seul.

    NDLR : Jean-Claude Rolinat vient de publier aux Editions Dualpha un nouveau livre : La bombe africaine et ses fragmentations cliquez ici 

  • Macronie – Le budget de l’Assemblée nationale explose

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    Le Parisien a dévoilé quelques éléments d’un document confidentiel concernant les dépenses du Palais Bourbon qui dépassent largement le budget prévisionnel 2019. L’Assemblée nationale devra puiser dans ses réserves près de 47 millions d’euros l’an prochain – sur un total de 318 millions d’euros -, contre 28,4 millions d’euros prévus à la fin de l’année 2017.

    Le document cité par Le Parisien souligne : «Les charges prévisionnelles de l’exercice 2019 sont supérieures à la dotation de l’État et aux recettes propres de l’Assemblée».

    Les dépenses somptuaires s’accumulent sous l’ère Macron.

    Acquis en 2016 pour 63 millions d’euros, l’Hôtel de Broglie à la suite du vote des députés en décembre 2017, sera aménagé en bureaux-couchettes et espaces de travail pour les élus et leurs collaborateurs.

    Les retraites des députés – une des causes principales causes de la hausse des dépenses – atteignent les 67 millions d’euros pour l’année 2018 mais devraient augmenter de 11% l’an prochain. Un déficit aggravé que l’Assemblée nationale doit combler grâce à une subvention interne d’équilibre d’environ 40 millions d’euros.

    La catégorie «Autres charges» augmente de près de 160%, passant de 16 à 60 millions d’euros, entre le budget initial 2018 et celui prévu l’an prochain. Ces autres charges sont notamment les frais postaux ou de taxi, le téléphone, ou encore l’équipement numérique des députés et de leurs collaborateurs (tablettes, ordinateurs et connexion Wi-Fi).

    https://www.medias-presse.info/macronie-le-budget-de-lassemblee-nationale-explose/98607/

  • Les revendications occidentales sur la Syrie

    Alors que sur le terrain, la guerre se termine et qu’il ne reste qu’Idleb à libérer des terroristes, les Occidentaux repartent en campagne. Ils viennent de présenter leurs revendications à l’envoyé spécial de l’Onu, Staffan de Mistura. Sans surprise, les États-Unis refusent le processus conduit par la Russie pour la seule raison qu’ils n’y ont pas participé, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent imposer des institutions qui leur permettraient de contrôler le pays en sous-main.

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    Nommé en 2014, avant l’intervention militaire russe contre les jihadistes, Staffan de Mistura est un diplomate pro-US censé rechercher la paix en Syrie au nom de l’Onu. Quatre ans plus tard, il continue à trouver des échappatoires pour le compte des Occidentaux.

    L’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour la Syrie, Staffan de Mistura, a reçu à Genève une délégation du Groupe d’Astana (Iran, Russie, Turquie), puis le 14 septembre, une autre du Petit Groupe (Arabie saoudite, Égypte, États-Unis, France, Jordanie et le Royaume-Uni).

    Côté occidental, l’ambassadeur James Jeffrey et le colonel Joel Rayburn conduisaient la délégation US, tandis que l’ambassadeur et ancien directeur du Renseignement extérieur (DGSE 2012-16), François Sénémaud, présidait la délégation française.

    Chaque délégation a remis aux Nations unies un document secret sur ses revendications, en vue de peser sur les négociations intra-syriennes en cours. Russia Today a fait fuiter le document occidental [1], comme Kommersant avait fait fuiter il y a deux semaines les directives internes de l’Onu [2].

    - Première remarque, le point 3 du document du Petit Groupe reprend la directive interne de l’Onu : « Il n’y aura pas d’assistance internationale à la reconstruction dans les zones contrôlées par le gouvernement syrien en l’absence d’un processus politique crédible conduisant inéluctablement à la réforme constitutionnelle et aux élections supervisées par l’ONU, à la satisfaction des pays donateurs potentiels. » [3].

    L’Allemagne, qui a participé à des réunions du Petit Groupe, ne semble pas avoir été représentée à celle-ci. La veille, son ministre des Affaires étrangères, Heiko Maas, s’était désolidarisé de ce point. Juste avant de rencontrer son homologue russe, Sergeï Lavrov, il avait tweeté que son pays était prêt à participer à la reconstruction « s’il existe une solution politique menant à des élections libres » [4] [5]. Pour le Petit Groupe et pour l’Onu, la reconstruction ne commencera pas tant que les pays donateurs potentiels n’auront pas atteint leurs objectifs de guerre, pour l’Allemagne, elle peut accompagner le processus de réconciliation politique.

    - Deuxième remarque : les différents interlocuteurs internationaux font référence à la résolution 2254 du 18 décembre 2015 [6]. Cependant, le Petit Groupe extrapole le sens du texte. Alors que la résolution du Conseil de sécurité pose que la rédaction de la Constitution est l’affaire des seuls Syriens entre eux, le Petit Groupe affirme qu’elle ne doit être rédigée que par un Comité placé sous les auspices et contrôlé par l’Onu.

    Il s’agit évidemment de casser les décisions de Sotchi, c’est-à-dire à la fois de détruire ce qui a été fait dans les derniers mois et de s’opposer au rôle de la Russie dans la solution de la crise [7]. Les États-Unis veulent conserver leur statut de puissance indispensable, tandis que le Royaume-Uni et la France entendent poursuivre leur projet colonial.

    - Troisième remarque : le Petit Groupe n’entend pas seulement transférer la responsabilité de la rédaction de la Constitution de Sotchi à Genève, il a déjà son idée sur ce qu’elle doit être. Il s’agirait de reproduire le modèle que Washington a imposé à l’Iraq et qui y maintient une crise permanente pour le plus grand bénéfice des Occidentaux. Les pouvoirs du président seraient exclusivement protocolaires ; ceux du Premier Ministre seraient inexistants au niveau régional ; et ceux de l’armée devraient être limités.

    Les puissances coloniales maintiennent leur pouvoir au Proche-Orient derrière des apparences de démocraties. Elles parviennent toujours à constituer des gouvernements non-représentatifs de leurs peuples. Depuis 1926 au Liban et depuis 2005 en Iraq, les institutions ont été conçues pour surtout empêcher que ces pays redeviennent des États-nations. Le Liban est divisé en communautés religieuses et l’Iraq en régions distinctes à prédominance d’une communauté religieuse. Israël, quant à lui, n’a pas plus de gouvernement représentatif, non pas à cause de sa Constitution —il n’en a pas—, mais de son système électoral.

    - Quatrième remarque : alors que la résolution 2254 édicte que les élections devront avoir lieu sous la supervision de l’Onu, le Petit Groupe considère que l’organe syrien chargé de l’organisation des élections devra travailler quotidiennement sous les ordres de l’Onu, notamment en ce qui concerne d’éventuelles plaintes pour fraude.

    Ainsi, les Occidentaux se conservent la possibilité d’annuler des résultats qui ne correspondraient pas à leurs attentes : il suffira de faire déposer une plainte pour fraude et de la déclarer fondée. Le Peuple syrien aurait le droit de voter pourvu qu’il tombe dans le piège qui lui est tendu, et encore à la condition qu’il vote pour ceux que l’on a choisis pour lui.

    En Europe, les citoyens cherchent leur souveraineté, en Syrie ils se battent pour leur indépendance.

    [1] « Déclaration de principes du Petit Groupe pour la Syrie », Réseau Voltaire, 18 septembre 2018.

    [2] « Paramètres et principes de l’assistance des Nations Unies en Syrie », par Jeffrey D. Feltman, Réseau Voltaire, 3 septembre 2018.

    [3] “There will be no international reconstruction assistance in Syrian-governement-held areas absent a credible political process that leads unalterably to constitutional reform and UN-supervised elections, to the satisfaction of potential donor countries”.

    [4] “Wenn es eine politische Lösung in #Syrien gibt, die zu freien Wahlen führt, sind wir bereit Verantwortung beim Wiederaufbau zu übernehmen”

    [5] « L’Allemagne se positionne contre la directive Feltman », Réseau Voltaire, 14 septembre 2018.

    [6] « Résolution 2254 (Plan de paix pour la Syrie) », Réseau Voltaire, 18 décembre 2015.

    [7] « Consensus entre Syriens à Sotchi », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 6 février 2018.

    http://www.voltairenet.org/article202985.html