Frédéric Taddeï reçoit Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards, Djordje Kuzmanovic, orateur de la FI et analyste en géopolitique, Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causeur et Laurent Pahpy, entrepreneur membre de l’IREF
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[Vidéo] Interdit d’interdire de Frédéric Taddeï: L’immigration nous apporte-t-elle enrichissement ou appauvrissement ?
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Le méprisant de la République
Comment Emmanuel Macron va-t-il pouvoir faire face aux Français lors de sa prochaine prestation télévisée après de multiples faux pas rapportés par une presse de moins en moins macroniste, donc de plus en plus objective ?
Après l’arrogance dont il a usé face aux retraités venus le saluer à Colombey-les-Deux-Églises, il a enchaîné au Salon de l’automobile où il affiché une évidente nervosité, comme nous allons le voir. Cette attitude serait-elle due à la scène de ménage rapportée avec force détails par Valeurs actuelles et qui aurait affecté profondément le Président ? Après sa catastrophique séance de photos de Saint-Martin, Brigitte Macron lui aurait hurlé : « Il faut arrêter les conneries, maintenant. » Scène décrite par le journaliste d’Europe 1 Frédéric Helbert sur Twitter, mercredi : « Selon une top source, le Président a subi une véritable engueulade, une déculottée », venue de son épouse Brigitte Macron, qui a tout passé en revue (Benalla, etc.). « Ça gueulait si fort derrière la porte qu’on a tout entendu (membre #GSPR). » Et de poursuivre, dans un autre tweet : « C’était un huis clos derrière la lourde porte du bureau du PDR. Mais ça cognait si dur qu’on a tout capté, dit 1 officier #Secu. »
On peut prévoir que Macron n’en restera pas là et qu’une enquête approfondie auprès des services de sécurité de l’Élysée va trouver le délateur. Mais cette révélation ainsi rendue publique après le claquage de porte de son ami Collomb aura suffisamment affecté le Président pour expliquer ce qui s’est passé à Colombey et au Mondial de l’automobile.
« En quarante ans de Salon, je n’avais jamais vu un tel mépris ! », a confié le responsable d’un groupe français. Emmanuel Macron avait tout simplement privatisé le Mondial pendant trois heures, bloquant derrière un important cordon de sécurité des centaines de visiteurs et journalistes venus inaugurer cet événement. Un petit groupe d’accrédités auprès de l’Élysée avait été autorisé à suivre le Président, qui leur a déclaré, selon l’AFP, qu’« il y a un cap, des institutions, un gouvernement au travail, au service du pays et du peuple français… c’est ce qui compte. Le reste, ce sont des péripéties. » Péripéties créées par le caractère impérial du visiteur qui a bien voulu répondre qu’il continuait à conduire. « Le volant, ce sont les Français qui le donnent et ils l’ont donné pour cinq ans à une personne. »
Le ton se veut, volontairement ou pas, toujours arrogant et au-dessus de toute contestation possible. Emmanuel Macron est le chef. Et il aime le faire sentir. Même si, derrière lui, une certaine cheftaine tente de le remettre sur le chemin de la tempérance.
On peut prévoir ce qu’il va déclamer pendant ses futures deux heures d’intervention télévisée. Qu’il a fait, qu’il fait et qu’il va faire de l’excellent travail pour donner au pays (la France, je suppose) le bonheur tant attendu, la prospérité, même si celle-ci va creuser le modeste déficit qui atteindra peut-être les 2.800 milliards en 2022. « Je sais, je suis peut-être un peu cru. J’ai le défaut de dire ce que je pense », etc. Avec son sourire à la George Clooney, il va tenter de nous embobiner avec le talent que les Français ont pensé découvrir pendant sa campagne présidentielle.
Floris de Bonneville
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Romain Espino (porte-parole de Génération Identitaire) : “Le navire “L’Aquarius” de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée doit être saisi !”
Romain Espino était à Marseille le jeudi 5 octobre pour réclamer la saisie de l’Aquarius, le bateau de l’ONG pro-migrants SOS Méditerranée.
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Le coup d’État judiciaire
Les juges prennent le pouvoir
En juillet 2018, le Conseil constitutionnel a considéré qu’il ne pouvait y avoir de délit de solidarité au nom du principe de fraternité, donnant à cette valeur républicaine plus de substance qu’elle n’en avait jamais eu jusque là – et, incidemment, pourrait-on dire, rendant obsolète une partie des lois en vigueur dans le pays ; et le même mois, le Conseil d’État a considéré que l’extension de la PMA aux couples de femmes homosexuelles et aux femmes seules ne posait aucun souci, donnant ainsi blanc-seing aux parlementaires pour modifier la loi et, incidemment, intervenant de façon très prématurée dans le débat sur la bioéthique. Enfin, toujours en juillet, une pétition de professeurs de droit mettait en garde contre la volonté expresse de la Cour de cassation de se consacrer davantage à la « création normative » – autrement dit d’imaginer des lois en lieu et place du législateur. En effet, selon le propre exposé des motifs de la Commission de réforme, « la haute juridiction doit, à l’instar de l’évolution suivie par la plupart des grandes cours suprêmes d’Europe (Allemagne, Espagne, Suisse, Autriche,…), être mise en mesure de consacrer davantage d’énergie, de moyens, de temps, à sa fonction de direction et d’unification de la jurisprudence, créatrice de droit, au regard de celle, plus traditionnelle, de nature « disciplinaire » ou juridictionnelle, de contrôle de la légalité ».
Un peuple mauvais et ignorant, des juges sages et savants
Ces trois faits sont symptomatiques d’une dérive constante consistant à enlever au peuple le pouvoir de faire des lois et même à prévenir, par une évolution constante des lois, la possibilité pour le peuple d’exprimer son opposition à une évolution ou, a contrario, son désir d’évolution.
Le fait que le pouvoir judiciaire tende à s’affranchir n’est pas neuf et, des rois de France jusqu’à Balladur, on a vu se tenir des lits de justice qui n’avaient pour fonction que de rappeler aux juges qu’ils sont là pour faire appliquer intelligemment la loi, pas pour la discuter. La nouveauté de ces dernières années est que si le pouvoir judiciaire veut s’affranchir du législatif, c’est de plus en plus souvent avec l’assentiment de ce dernier, ou en tout cas avec l’assentiment des gouvernants. Le peuple, en effet, est désormais disqualifié : il pense mal, il vote mal, il ne sait pas, il ne devrait pas être autorisé à déléguer une souveraineté qu’il est incapable d’exercer, et ses représentants, encore tout crottés de la glèbe dont ils sont issus, n’ont eux-mêmes rien à dire, surtout si la matière en jeu est réputée fondamentale par ceux qui savent, les experts, les juges – ou l’Union européenne, avec la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Bref, ceux qui ne sont pas élus.
La République idéale : plus de peuple !
Non seulement la France et ses institutions se sont rangées avec servilité sous les institutions européennes mais en plus les élites disent désormais clairement que toute consultation populaire – comme la dernière en date, lors des États généraux de la bioéthique – n’a aucune valeur : le peuple doit politiquement disparaître. Tout montre un mouvement politique d’ensemble, avec sa composante judiciaire, qui consiste à imposer aux Français un nouveau droit, au mépris des lois existantes et du processus d’élaboration législatif. La future réforme constitutionnelle ne fera sans doute qu’accentuer les choses, et les coups de semonce de juillet 2018 ne sont qu’un avant-goût d’une rationalisation du parlementarisme qui pourrait transformer radicalement la Ve République : la – mystérieuse – volonté générale n’aura plus besoin de s’exprimer et même on niera qu’elle existe, en tout cas qu’elle soit pertinente. Mais peut-être est-ce au cœur des origines du régime qu’il faut chercher les raisons et les possibilités de ces dérives judiciaires ? Les valeurs républicaines, Liberté, Égalité, Fraternité, sont-elles objectives ou vagues ? Ce qui arrache au peuple les conditions de maîtrise de son destin, les lois étant supposées régler la vie en commun, n’est-ce pas précisément le mythe originel de la Constitution, qui ne parle vraiment ni de la France ni des Français mais du régime idéal, et donc désincarné, auquel doit tendre la France, qui est plus un projet qu’une réalité ? Le coup d’état judiciaire n’est qu’un avatar de plus dans l’opposition entre pays réel et pays légal.
Philippe Mesnard
Politique magazine
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Adama Traoré : l’expertise médicale disculpe les gendarmes, par Caroline Parmentier
Comme pour l’affaire Théo, le processus est le même : On crie tout de suite à la bavure policière raciste, avec le cirque des associations et du show-biz sur les plateaux télé, les appels à la haine, les manifs et la casse. Les policiers ou les gendarmes sont livrés au lynchage médiatique, politique et hiérarchique. Puis la vérité tombe et on fait comme si de rien n’était, ni réparation ni excuse. En attendant le nouveau bobard antiraciste.
L’expertise médicale réalisée par quatre médecins pour déterminer les causes de la mort d’Adama Traoré écarte totalement la responsabilité des gendarmes dans son décès et exclut la thèse de l’usage de la violence lors de son interpellation en juillet 2016. La famille et les proches de Traoré qui avaient appelé à la révolte déclenchant cinq nuits de violences dans la ville de Beaumont-sur-Oise et dans les environs, dénoncent « des mensonges dignes de la Corée du Nord ». Surtout qu’ils aillent voir là-bas s’il fait chaud, on ne les retient pas, on va chronométrer combien de temps ils restent en liberté.
Les frères Traoré dans le trafic de drogue
Adama Traoré est mort le 19 juillet 2016 à la gendarmerie de Persan (Val-d’Oise) à la suite d’une course-poursuite avec les gendarmes, venus interpeller son frère pour « extorsion de fonds avec violence ». Une information judiciaire est depuis ouverte pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et « non-assistance à personne en danger ».
L’expertise médicale de synthèse conclut qu’Adama Traoré souffrait d’un « trait drépanocytaire » qui fragilise les globules rouges, et d’une « sarcoïdose de stade 2 », maladie inflammatoire qui touche généralement les poumons. Leur examen atteste que la course-poursuite de quinze minutes avec les gendarmes l’a « exposé à un effort et à un stress intenses » sous une forte chaleur. Ces facteurs ont conduit à priver ses organes d’oxygène, ce qu’on appelle « une anoxie tissulaire » qui a abouti à sa mort. « Son pronostic vital était déjà engagé », précisent-ils.
La mobilisation de la famille Traoré a provoqué un vaste mouvement de colère contre « les violences et l’impunité des forces de l’ordre » qui dure depuis deux ans, relayé par les habituels militants gauchistes et autres idiots utiles.
La sœur Traoré, Assa, a écrit un livre, créé une association. Mediapart l’a encensée. La famille Traoré c’est aussi cinq autres frères âgés de 20 à 30 ans. Aucun n’aura envisagé de se battre au Mali pour défendre son pays d’origine, ils sont tous dans le trafic de drogue ou le racket en France : Samba, Bagui, Yacouba, Séréné et Youssouf, interpellés et placés en détention. « Frères fusionnels » d’Adama, selon leur famille, ils sont victimes « d’acharnement judiciaire ». Un charter pour la Corée du Nord on vous dit.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 4 octobre 2018
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Foutriquet II en marche... funèbre
Nos lecteurs seront heureux de retrouver ici Rémi Hugues qui, dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, nous a proposé, chaque jour du mois de mai dernier, une série d'articles qui ont fait date, formant un substantiel dossier Spécial Mai 68, rédigé pour Lafautearousseau, toujours consultable sur le blog ... Le temps a passé. Il s'agit ici des tribulations d'Emmanuel Macron, à travers une intéressante recension du dernier opus de Jean-Michel Vernochet. LFAR
« Notre » président est en chute libre. Lâché par l’opinion publique, dont on mesure l’humeur par des sondages, desquels sortent depuis quelques semaines des résultats catastrophiques pour l’exécutif, Macron voit chaque jour que Dieu fait les défections se succéder. À la rentrée l’écolo businessman Nicolas Hulot a quitté le gouvernement. Puis ce fut le tour, Christian Estrosi, le puissant maire de Nice, d’exprimer sa décision de cesser de soutenir Macron, passant de « constructif » à opposant. Et maintenant, Gérard Collomb, en première ligne durant l’affaire Benalla, de s’évader du navire, faisant fi de l’injonction élyséenne qui l’intimait de rester aux avant-postes de la « Macronie ».
La grande affaire de l’été, ce scandale monté en neige par les médias, a gravement endommagé la start-up gouvernementale de Monsieur Macron. Elle résulte certainement de la rivalité mimétique qu’entretiennent ce dernier et Matthieu Pigasse, qui en tant que co-propriétaire du journal – Le Monde – déclencha l’hallali estival, par l’intermédiaire de la plume d’Ariane Chemin. Cette affaire, qui a fait d’un vulgaire chargé de la sécurité de Jupiter Ier une star nationale, aussi célèbre que MʼBappé et consorts... un homme, qui, a-t-on appris récemment, aime sortir son pistolet, non quand il entend le mot « culture », mais lorsqu’il pose pour un selfie !
Alexandre Benalla est un immigré qui s’est choisi un prénom français – le vrai serait Hacène. Avec son prénom yncrétique l’homme semble tout droit sorti du roman d’anticipation Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley.
Il s’agit, à cet égard, de s’intéresser au milieu d’origine de ce Huxley, frère de l’ardent supporter du darwinisme, pour savoir qui sont les véritables commanditaires du « Grand Remplacement », un concept forgé par Renaud Camus, plutôt que de s’imaginer la tenue d’une réunion de chefs du village africain imitant la scène des protocoles des sages de Sion, où la délibération consisterait à trouver la meilleure solution pour faire disparaître les Européens, fautifs d’avoir colonisé le continent noir.
À leur place, disent les tenants de cette théorie du « Grand Remplacement », doit émerger un homme nouveau, fruit d’un métissage, qui serait relié à ses semblables non par un lien social au sens fort où l’entendait Augustin d’Hippone, mais par le fétichisme de la marchandise, c’est-à-dire l’attraction qu’exercent piscines à débordement, smartphones dernier cri et berlines luxuriantes.
Il suffit de se promener dans le centre-ville de Marseille (bientôt la Canebière, au nom peu hallal, sera-t-elle rebaptisée Cane-thé-à-la-menthe ?) ou dans les transports en commun franciliens pour s’apercevoir ce qu’il nous est promis, à nous, descendants des Hyperboréens.
Le « Grand Remplacement » est précisément le premier sujet traité par l’iconoclaste essayiste traditionaliste Jean-Michel Vernochet dans L’imposture (chez l’éditeur Kontre-Kulture), ouvrage dans lequel il s’efforce de déterminer la nature réelle du projet que Macron dessine pour la France. Selon cet ancien journaliste au Figaro Magazine et à Radio Courtoisie, Macron ambitionne tout bonnement de parachever sa destruction.
La feuille de route de l’énarque ex-fondé de pouvoir de la banque Rothschild n’est pas seulement de renforcer la soumission du pays réel (la France) au pays légal (la République) mais l’anéantissement pur et simple de ce vieux pays qui jadis s’enorgueillissait d’être la fille aînée de l’Eglise. d’où son tropisme cosmopolite et même sa « négrophilie » un tantinet lubrique signalée par l’humoriste Patrice Éboué dans une vidéo diffusée sur Twitter. Mais essaye-t-il seulement de la dissimuler au public ?
La crise migratoire actuelle parachève cette entreprise de démolition. L’État français voit ainsi, note Vernochet, les instruments de sa souveraineté lui être ôtés, notamment les services publics. Or la puissance publique ne disparaît pas pour autant, elle passe juste sous pavillon européen, onusien ou américain. Ce serait une erreur de penser que la « décomposition de l’État souverain » décrite par l’auteur coïnciderait avec l’accroissement des libertés publiques. Celui-ci avance que Macron est l’intendant d’un ordre qui entend « régenter le moindre détail de nos vies » (p. 58).
Les deux hommes, bien que l’un soit progressiste et l’autre réactionnaire, s’accorderaient néanmoins sur une chose : l’importance du pouvoir médiatique. Cette puissance qui contribua de manière décisive à l’élection de Macron, souvenez-vous des affaires Pénélope Fillon et Étienne Chatillon, ce même Macron la dénonça au moment de l’affaire Benalla. Vernochet soutient que le Quatrième pouvoir, la presse, est devenu le Premier. Lors de l’élection présidentielle de 2017 elle a « fait d’un presque inconnu un chef d’Etat en brûlant toutes les étapes d’un ordinaire cursus honorum. » (p. 103) Le vrai titulaire du pouvoir n’est pas Macron, il n’est que le polichinelle de Rothschild & Cie, le fidéicommis, pour reprendre un vocable cher à notre auteur, des bancocrates qui règnent par le truchement des médias qu’ils contrôlent.
Et cette réalité existe depuis de nombreuses années : dans L’argent d’Émile Zola l’homme d’affaires Saccard achète un journal catholique en difficulté, « L’espérance », pour faire la promotion de sa Banque Universelle. Le romancier était naturaliste, la collusion entre la finance et les médias qu’il mit en lumière, n’était en rien le fruit de son imagination mais un fait réel qu’il avait découvert dans le cadre de ses recherches préalables à l’écriture de son livre.
Si le volume de Jean-Michel Vernochet manque d’un réel fil conducteur explicitement posé dans un exorde introductif – on pense d’après le titre que le livre est un portrait de Macron, puis le début se focalise sur le « Grand Remplacement » sans aucune mise en perspective entre les deux éléments –, ce qui lui donne un côté brouillon ; il est utile dans le sens où il présente des faits et des réflexions originales.
Il nous renseigne, en particulier, sur ces lois qui sont votées en toute discrétion, parce qu’elles revêtent une dimension totalitaire, ou carrément anti-nationale. Qui a entendu parler du décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire, mentionnée page 52 ? Ou de la loi du 7 mars 2016 instituant un contrat d’intégration républicaine (C.I.R.), en lieu et place du contrat d’accueil et d’intégration (C.A.I.), évoqué page 94 ?
Il nous invite en outre à s’essayer toujours à penser au-delà de la doxa ; par exemple, l’obligation des 11 vaccins pour les écoliers n’est peut-être pas tant un complot contre l’intégrité physique de nos enfants fomenté par l’industrie pharmaceutique avec la complicité de la ministre stipendiée ès Santé Agnès Buzyn, qu’un moyen de prévenir les risques d’épidémies venues de l’étranger. Le choléra qui sévit actuellement en Algérie est là pour le souligner. Certaines écoles ont dû traiter cette très inquiétante problématique à la rentrée 2018.
Et Vernochet nous fait découvrir, enfin, en vertu de sa grande érudition, des pépites qu’il déterre du vaste terrain en friche de la connaissance universelle. L’idole de la sociologie française, Émile Durkheim, un misogyne ? Oui, il écrivit la chose suivante : « L’inégalité [entre les deux sexes] va également en s’accroissant avec la civilisation, en sorte qu’au point de vue de la masse du cerveau et, par suite, de l’intelligence, la femme tend à se différencier de plus en plus de l’homme. La différence qui existe par exemple entre la moyenne des crânes des Parisiens contemporains et celle des Parisiennes est presque double de celle observée entre les crânes masculins et féminins de l’ancienne Égypte. » (cité p. 14) N’y aurait-il pas lieu dès lors d’ôter le nom de ce descendant « d’une lignée de rabbins » des manuels de Sciences économiques et sociales (S.E.S.) ? Voilà un nouveau combat à mener, chères féministes !
L’imposture prédit l’impopularité actuelle du chef de l’État, qui, paraît-il, est de plus en plus isolé. Si les Français n’ont pas attendu sa sortie pour réaliser que le président qu’ils ont choisi est un imposteur dont le profil est à mi-chemin entre Benjamin Braddock (Le Lauréat) et Jordan Belfort (Le loup de Wall Street), ceux qui voudront comprendre les ressorts de cette disgrâce spectaculaire auront à lire ce précieux nouvel opus de Jean-Michel Vernochet.
L'imposture,
de Jean-Michel Vernochet,
107 p., éd. Kontre-Kulture, 2018, 13 €
Affiche d’information de l’école primaire « National » (Marseille)
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Concert de Médine : Génération Identitaire occupe le toit de la salle l’Aéronef à Lille
De Marseille à Lille, les Identitaires sont partout. Génération Identitaire occupe actuellement le toit de la salle de spectacle l’
Aeronef à Lille pour s’opposer au concert du rappeur islamiste Médine ! Voici leur communiqué :Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, immigration, insécurité, islamisme 0 commentaire -
Témoignage explosif contre Hillary Clinton
James Baker, un ancien haut responsable du FBI, a livré un témoignage explosif sur la façon dont la police fédérale avait géré l’enquête sur la supposée collusion entre Donald Trump et la Russie. Un témoignage fait à huis clos à l’occasion d’une enquête diligentée par le Congrès, mais dont le député républicain Mark Meadows, présent au moment de la déposition, a confié à Fox News les grandes lignes, tout en restant suffisamment vague pour des questions légales.
L’enquête ouverte reflétait un parti pris politique certain contre Donald Trump. Si ces informations ne sont pas vraiment nouvelles, elles se voient ainsi confirmées par l’ex-bras droit de l’ancien directeur FBI, James Comey, et prennent donc un poids considérable. D’autant que d’après Mark Meadows, James Baker s’est largement confié sur la genèse de l’enquête sur la supposée collusion entre Donald Trump et la Russie, ainsi que sur la mise sous surveillance par l’agence d’un des responsable de la campagne électorale du milliardaire, dès 2016. C’est là que l’histoire prend une tournure à même de sérieusement mettre à mal l’état-major du parti démocrate (DNC). D’après le site d’information The Hill, l’enquête menée par le Congrès a permis de déterminer que James Baker avait rencontré avant l’élection présidentielle au moins un responsable de Perkins Coie, le cabinet d’avocats privé avec lequel travaille le DNC.
Or, c’est à travers Perkins Cole que le DNC, ainsi l’équipe de campagne d’Hillary Clinton, ont secrètement payé (via l’entreprise Fusion GPS) Christopher Steele, un ancien agent du renseignement britannique. Ce dernier a alors compilé un dossier de renseignements bruts non corroborés, alléguant que Donald Trump et Moscou étaient de connivence pour détourner le déroulement normal de l’élection présidentielle. Le dossier en question, bien que comprenant des informations non vérifiées, a ensuite été utilisé par le FBI comme élément principal afin de requérir un mandat en vertu de la loi FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act), pour pouvoir mettre sur écoute l’équipe de campagne de Donald Trump.
Le FBI a donc utilisé un dossier qu’il savait partisan, douteux et destiné à vaincre Donald Trump – car financé par le DNC – pour mettre sur écoute l’un des responsable de la campagne électorale du milliardaire. Une information que l’agence a omis de transmettre à la Cour FISA, lorsqu’elle lui a demandé un mandat pour pouvoir mettre en œuvre sa surveillance.
«C’est une révélation explosive, qui montre sans équivoque que la véritable collusion pour détourner l’élection s’est déroulée entre le FBI et l’opposition à Donald Trump – le DNC, Hillary [Clinton] et un agent du renseignement britannique haïssant Donald Trump – plutôt qu’une conspiration entre Poutine et Trump».
A quelques semaines des élections capitales de mi-mandats, cette information vient affaiblir le camp démocrate, déjà passablement décrédibilisé.
https://www.lesalonbeige.fr/temoignage-explosif-contre-hillary-clinton/
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Justice et forces de l’ordre : la condamnation de trop ?
Voilà une nouvelle décision de justice qui ne risque pas de participer à l’amélioration des relations entre l’institution judiciaire et les forces de l’ordre.
Ainsi que le rapporte L’Essor, le journal de la gendarmerie nationale, un gendarme de 53 ans a été condamné, ce mercredi 3 octobre, à trois mois de prison avec sursis, six mois d’interdiction d’exercer sa profession et inscription de ladite condamnation au bulletin n° 2 de son casier judiciaire. L’adjudant-chef dont il est question comparaissait, en effet, devant le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières pour avoir giflé un mineur qui s’en était pris son épouse. À noter que les représentants de « la victime » n’ont pas estimé nécessaire de se porter partie civile à l’occasion de ce procès. C’est dire l’importance qu’eux-mêmes attachent à ce fait divers qui, pourtant, est tout a fait révélateur de la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui.
À une époque où, plus que jamais, notre jeunesse est en perte de repères, et où même le président de la République estime utile et pertinent de s’afficher aux yeux du monde avec des racailles, des hommes et des femmes font le choix de s’exposer jours et nuits, dimanches et jours fériés, afin de tenter de maintenir un ordre public minimum pour que notre pays ne sombre pas dans le chaos. Ces serviteurs de la République, qu’ils soient gendarmes, policiers, pompiers ou appartenant aux services de secours, paient, chaque année, un lourd tribut. Le nombre de tués et de blessés dans leurs rangs se comptant par centaines. Ce travail, ils le font avec dévouement. Ils sacrifient souvent leur propre vie de famille pour répondre aux exigences de missions de plus en plus difficiles et dangereuses. Mais, parfois aussi, sous l’emprise de la colère, de la fatigue, du stress ou de la peur, ils peuvent se fourvoyer et sortir du cadre légal qui leur est assigné. Mais pour eux, qui ne sont ni président de la République, ni ministre, ni élu, ni caïd médiatique, ni star du show-business, il n’y aura pas de pardon. Pas de tolérance. Et, pour cela, on pourra toujours compter sur quelques magistrats qui, du fond de leur fauteuil, sauront exiger une sanction exemplaire à l’encontre du fautif.
La décision du tribunal correctionnel de Charleville-Mézières est tout à fait symptomatique du décalage qui existe, désormais, entre la Justice et les forces de l’ordre. Elle est également révélatrice de ce même décalage qui s’est installé dans notre société, et du renversement total des valeurs qui affecte maintenant les relations interindividuelles dans notre pays.
Aurait-on pu imaginer, il n’y a pas si longtemps, un gendarme être mis au ban de la société pour avoir voulu défendre son épouse des agissements d’un gamin dont l’éducation laisse manifestement à désirer ? Aurait-on envisagé de créer, au sein des écoles, des unités d’intervention, tant les enseignants sont complètement dépassés par une violence qui devient endémique ? Aurait-on vu, au plus haut niveau, une classe politique se donner en spectacle et fouler aux pieds les valeurs de la République dont le peuple lui a donné la garde ?
Alors, continuons comme ça. Condamnons les gendarmes et les policiers pour des vétilles. Sanctionnons les quelques enseignants et agents de l’État qui assument encore leurs responsabilités. Encourageons, en les élisant et les réélisant, les politiques dans la voie de la médiocrité et du déshonneur. Et, sous peu, notre pays sera à ramasser dans la fange. Reste à espérer que, d’ici là, ceux qui ont notre sécurité entre leurs mains n’auront pas définitivement baissé les bras.
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Quand Michel Onfray écrit à Macron sur le sens du doigté, ça donne :
Votre Altesse,
Votre Excellence,
Votre Sérénité,
Mon cher Manu,
Mon Roy,
Mais aussi:
Mon Chéri,
Je me permets en effet cette familiarité, mon cher Manu, car des photos t’ont récemment montré partout sur la toile aux Antilles enlaçant un beau black, bodybuildé en prison, luisant de sueur tropicale, ce qui semblait te ravir jusqu'au plus profond – si tu me permets l’expression… Ton sourire béat montre en effet que ta dilection va plus facilement à qui accompagne son selfie avec toi d’un doigt d’honneur qu’aux intellectuels qui n’ont pas l’heur de te plaire parce qu’ils ne te font pas la cour. Décidément, tu sembles n’aimer que ceux qui te font savoir leur amour d’une façon qui ne prête pas à confusion: il faut t’enlacer torse nu pour te plaire, essuyer sa transpiration sur ta chemise blanche, et passer plus de temps en salle de sport qu’en bibliothèque. Je comprends dès lors que le philosophe Etienne Balibar, avec lequel tu dis avoir rédigé un mémoire universitaire sur Machiavel, n’ait plus le souvenir de toi. Il n’est probablement pas assez couvert de sueur, trop âgé et trop intellectuel à ton goût.
A ceux qui voudraient augmenter un peu leur culture, ce qui n’est pas de trop ces temps-ci, consultons l’encyclopédie en ligne Wikipédia, soyons fous! Elle nous donne cette signification du doigt d’honneur: "Le majeur dressé autour des autres doigts baissés évoque un phallus et le reste de la main, un scrotum". Traduction pour qui ne maîtriserait pas toutes ces subtilités lexicales, il s’agit tout bonnement d’un "doigt dans le cul". Le doigt, on voit bien à qui il appartient, le cul, on se tâte – si je puis dire! Est-ce le tien personnellement? Auquel cas c’est ton affaire, mais n’en fais pas un étalage public: un président, ça ne devrait pas faire ça comme dirait l’autre… Ce cul, est-ce le nôtre en tant que tu incarnes la souveraineté populaire? Est-ce celui de la France dont tu es le corps mystique? On ne sait. Mais cette fois-ci, ça nous concerne. Et permets qu’on puisse ne pas jouir d’une pareille intromission dans notre intimité sans notre consentement. Demande à madame Schiappa: c’est la définition légale du viol.
Quoi qu’il en soit de ce fondement et de son propriétaire, c’est proprement manquer de doigté envers la République que de se laisser mettre de la sorte en arborant ce sourire radieux qui témoigne de ton contentement. Pareil goût relève de ta vie privée qui est celle du second corps du roi, elle ne devrait pas affecter ton premier corps qui est politique et républicain. Ce sourire, c’est le même que tu arborais sur les marches de l’Elysée le jour de la fête de la musique en compagnie d’une brochette d’individus, eux-aussi férus de ce très subtil langage des signes. On ne dira pas que tu caches ton jeu. Il n’y a que les crétins pour feindre que tu dissimules. Tu es du genre à nous le mettre bien profond, pour dire clairement ce qui ne devrait pas te choquer sous forme de mots, puisque la chose te ravit quand elle se trouve exprimée sous forme de geste. Mais mettre ou ne pas mettre, là est la question…
Or, cette question, tu l’as franchement résolue. Car, depuis quelque temps, tu montres en effet que, toi ou tes services, vous n’avez pas grand souci de la légalité (je ne parle plus de moralité, on sait désormais dans quelle estime tu tiens toute morale…), je parle de légalité. En adoptant cet angle de vue, on voit bien comment tu nous la mets, tu nous le mets, tu nous les mets…
D’abord, premier doigt, il y eut cette étonnante évaporation de tes bénéfices en tant que banquier chez Rothschild: tu sembles en effet avoir habilement fait disparaître cette somme considérable de ta déclaration de patrimoine avant les présidentielles. Quid en effet des cinq millions d’euros que tu as engrangés comme banquier pendant huit ans et dont personne ne retrouve la trace ? (source : "Cinq millions d’euros en huit ans, où est l’argent, Emmanuel Macron?" dans Economie Matin du 16 février 2017). Cinq millions, ça en fait des billets de cinq euros que tu voles dans la poche des étudiants qui reçoivent l’APL!
Ensuite, deuxième doigt, il y eut cette soirée de levée de fonds à Las Vegas qui a permis, via des facturations de Havas-Business, le prestataire de service de cette soirée apparemment effectuée sans appel d’offre, donc illégalement, de dégager de considérables marges, en dizaines de milliers d’euros, pour le candidat que tu étais alors. Qui organisait ce genre de soirée fort peu légale ? Muriel Pénicaud, ton actuelle ministre du travail (source : "Déplacement de Macron à Las Vegas: la très chère soirée organisée par Havas" dans Le Parisien du 8 juillet 2017). Fillon est tombé pour trois costumes: cette seule soirée t’aurait permis d’acheter des pardessus et des pantalons pour tout ton gouvernement et leurs cabinets pendant de longues années. Or, ce ne fut pas la seule soirée ayant permis des largesses à ton endroit.
Troisième doigt, devenu président, il y eut l’affaire Benalla. Chacun a eu le loisir, durant ce feuilleton de l’été débordant sur la rentrée, de voir combien et comment tu couvrais qui te couvre. Entre mensonges, stratégies de communication, enfumage, intoxication, désinformation, instrumentalisation, bien malin qui peut désormais savoir où se trouve la vérité. Dans cette affaire, je veux n’en retenir qu’une. C’est une affaire dans l’affaire. Quand ton petit protégé s’est retrouvé en garde à vue, la police n’a pu effectuer une perquisition à son domicile pour cause de légalité: elle n’intervient pas la nuit. Comment se fait-il qu’une équipe ait pu être diligentée pendant ce temps-là au domicile de Benalla pour ouvrir son coffre et faire disparaître son contenu, dont des armes à feu? Qui a dit quoi, et à qui, pour que ce forfait qui entrave la bonne marche de la justice ait été commis? Et par qui? Il faudrait demander à feu Gérard Collomb et lui demander si ça n’a pas un peu à voir avec sa récente démission… On ne fera croire à personne que ce faux cambriolage ait pu avoir lieu à cette heure, dans ce lieu, dans cet endroit de l’appartement d’un homme que tu protèges contre vents et marées, sans que tu sois un peu au courant! Qu’y-a-t-il entre lui et toi pour que se trouvent détruites les preuves des coups tordus de cette affaire? De quels doigts et de quels fondements symboliques, ou non, est-il ici question? (source: "Affaire Benalla. Compagne introuvable, coffre-fort disparu… les zones d’ombre subsistent" dans Ouest-France du 23 août 2018)
Puisque nous sommes dans la cambriole, ajoutons un autre forfait, ce sera le quatrième doigt, nous ne sommes pas bien loin de toute la main. Chacun sait désormais que la communication de monsieur Benalla, qui mettait tant dans l’embarras monsieur Collomb (un nom qui, je le jure sur ta tête, n’entre en rien dans ma métaphore filée du doigt et du fondement…), est pilotée par la Reine Mimi.
Qui est Mimi? Laissons parler les éditions Grasset qui publient bientôt une biographie non autorisée du personnage. Voici la quatrième de couverture du livre en question : "On l’appelle 'Mimi'. Michèle Marchand, la papesse des paparazzis, la gardienne des rumeurs, des secrets de la politique et des affaires. Elle collectionne les scoops sur les puissants mais elle a compris que le plus utile n’était pas de les vendre. Les posséder suffit. Et en parler, ici ou là. Elle ne dispose d’aucun titre officiel mais 'Mimi' se rend tous les jeudis à l’Elysée. Son agence de presse, Bestimage, a l’exclusivité de l’image de la Première Dame et de celles, privées, du couple Macron. (sic !) Une manne. Et une première. Jamais un couple présidentiel n’avait concédé un tel passe-droit à une 'petite marchande de photos'. Comment 'Mimi' a-t-elle pris le contrôle des secrets de Paris? Pourquoi lui est-il accordé tant de privilèges? Que sait-elle? Que tait-elle? Difficile d’enquêter sur cette femme, puissante et redoutée. Ses amis se taisent et ses obligés ont peur." Et puis ceci, qui ne manque pas de piment : "Garagiste, tenancière de boîte de nuit, mariée à des braqueurs puis à un policier, championne de ski, reine de la presse people… avant d’arriver au cœur du pouvoir. La vie de 'Mimi' est une énigme et un vertige."
On comprend que ce vertige en donne à d’autres. Voilà pourquoi, fort étrangement, l’appartement de l’un des journalistes a été cambriolé. Par qui? Toi seul le sait me semble-t-il. Ou Monsieur Collomb, qui a récemment fait ses valises… comme un voleur! Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que l’équipe de monte-en-l’air qui a œuvré sur le coffre fort de Benalla était aussi de service chez l’un des biographes de la désormais fameuse Mimi. (source: "Un des biographes de 'Mimi' Marchand mystérieusement cambriolé" dans L’Obs du 26 septembre 2018).
Pour les besoins de ma démonstration, je sais que tu me comprendras, j’ai besoin d’un cinquième doigt. De sorte qu’ainsi, nous pourrons franchement parler d’un "Fist Fucking" – autrement dit, pour ceux qui se trouveraient autant déroutés par cette expression formulée dans la langue de Shakespeare que par les subtilités lexicales du corps humain, voici une libre traduction de mon cru : "La main, puis tout le bras dans le cul". Tu m’excuseras toutes ces variations proctologiques, mais c’est toi qui m’y contrains, après avoir commencé aux Antilles…
A plusieurs reprises, celui qui te sert de Benalla pour tes discours, Sylvain Fort, a fait savoir que tu n’appréciais pas un certain nombre d’intellectuels - dont ma pomme! Il fut dit un temps qu’un genre de "cellule riposte" allait être mise en place pour répondre aux idées "nauséabondes", bien sûr, de ces personnes dont j’étais et dont je suis. Notre Sylvain avait alors sorti du chapeau les noms de Michel Serres et de Pierre Nora: tu voulais du sang neuf et rajeunir la société française, ces académiciens totalisent 174 ans à eux deux, c’est réussi. (source : "Le devoir de mémoire de Macron" dans Le Parisien du 11 juin 2017).
Tout le monde a pu voir que tu étais capable de changer la loi pour récompenser Philippe Besson qui est à ta personne ce que Heidegger fut à Hitler, Sartre à Staline, Sollers à Mao (puis à Balladur)… Tu as en effet décidé de faire voter un texte permettant d’ouvrir une vingtaine de postes de consuls généraux supplémentaires à des fonctionnaires comme à des non-fonctionnaires afin de rendre possible ce hochet à offrir à ton ami avec l’argent de la République. (source: "Ce décret qui permet de nommer Philippe Besson consul à Los Angeles" dans Le Parisien du 30 août 2018).
Un homme qui est capable de passer par-dessus la loi pour récompenser un intellectuel qui le…, qui le…, disons, qui chante ses mérites, n’aurait pas à se forcer beaucoup pour faire savoir combien il lui plairait que ce philosophe, qui lui déplaît, cesse de voir ses cours diffusés sur le service public! Je dis ça comme ça! Après la fraude fiscale, trois doigts, les cambriolages, deux doigts, la promotion d’un ami comme avers d’une médaille dont le revers est l’éviction d’un ennemi, cinq doigt, voilà, le compte est bon: la main est passée tout entier, le bras peut suivre…
Voilà un an que Votre Altesse, Votre Excellence, Votre Sérénité, Mon cher Manu, Mon Roy, mais aussi: Mon Chéri, tu es au pouvoir. Et tu nous régales chaque semaine avec de nouvelles aventures. Il te reste quatre ans de règne.
Je t’annonce une bonne nouvelle: comme je dispose de plus de temps pour moi depuis que mes cours à l’Université populaire sont passés dans la moulinette de ton rectum citoyen, je me réjouis de pouvoir t’annoncer que je t’écrirai plus souvent que je ne l’avais prévu lors de ma première lettre. Cette perspective nouvelle me donne le même sourire que toi, mais pour d’autres raisons: je suis ravi !
On sait que le sage montre la lune et que l’imbécile regarde le doigt: pour ma part, j’en prend le ferme engagement, je ferai part égale entre la lune et le doigt…
Salut ManuMichel Onfray
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