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anti-national - Page 847

  • Faits et Documents n°370 du 1er au 15 février 2014 – Portrait : Bernard Stirn

    Le nouveau numéro de Faits & Documents du 1er au 15 février 2014 vient de paraître, avec (entre autres) un portrait de Bernard Stirn. Extrait.

    « C’est la revanche de Dreyfus » s’exclama le très germanophobe Charles Maurras, le 28 janvier 1945, lorsqu’il fut condamné (en moins de trois jours) à la réclusion à perpétuité et à la dégradation nationale par la Cour de Justice du Rhône. Le 9 janvier 2014, après que Manuel Valls avait fait appel en référé en début d’après-midi du jugement du tribunal administratif de Nantes autorisant le spectacle humoristique de Dieudonné M’Bala M’Bala, un unique juge du Conseil d’État, par la voix du président de sa section du contentieux, annulait en moins d’une heure (un cas unique dans l’histoire de la République) ce jugement et interdisait ledit spectacle. Un renversement complet de jurisprudence qui recrée la censure a priori. Une défaite pour la liberté d’expression et un recul des libertés noté par tous les juristes. Contestable sur le fond (cf. notre encadré), cette décision est unique : prise en procédure d’urgence accélérée par un juge unique en une heure. Comme l’a écrit par exemple Serge Sur, professeur émérite de droit public à l’université Panthéon-Assas : « Le 10 janvier 2014 (est) un jour de deuil pour la liberté (avec) une ordonnance désinvolte et presque insolente. » Ironie de l’histoire, l’auteur de cet arrêt essentiel est Bernard Stirn, arrière-petit-neveu du capitaine Alfred Dreyfus.

    « L’histoire a confirmé que le bon air ne se respire que dans la liberté. »
    Bernard Stirn, en conclusion de son ouvrage Les Libertés en questions (1996).

    « L’interdiction du spectacle de Dieudonné porte en germe de graves risques pour la liberté d’expression. »
    Jack Lang, ancien ministre socialiste, 10 janvier 2014.

    « La République a gagné. »
    Manuel Valls, 10 janvier 2014.

    « Le Conseil d’État a été confronté à une situation inédite d’articulation entre la liberté d’expression et ses limites nécessaires dans une société démocratique. »
    Jean-Marc Sauvé, vice-président du Conseil d’État (Le Monde, 13 janvier 2014). Adhérent dans sa jeunesse du Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés, ce membre du Siècle, a été l’artisan de la mise en oeuvre de la loi liberticide Fabius-Gayssot comme directeur des libertés publiques sous Pierre Joxe (1988-1994).

    « Le juge n’a pas fait prévaloir la liberté d’expression sur l’interdit et c’est une décision qui est lourde de périls (…) Un (nouveau) cadre juridique lourd de conséquences pour la liberté d’expression (…) Surpris que le Conseil d’État puisse se réunir en moins de trois heures et prendre une décision sur quelque chose d’aussi important. »
    Pierre Tartakowsky, président de la Ligue des droits de l’homme (soutenu par l’ancien président de la LDH, Me Henri Leclerc), 10 janvier 2014.

    Bernard Stirn est né le 27 août 1952 à Caen (Calvados). Il est le fils de Geneviève Dreyfus, née le 7 juillet 1911 à Belfort (Territoire-de-Belfort) et décédée le 23 octobre 1990 à Paris. Il est donc le petit-fils de Marguerite Lévy (1888-1945) et de Charles Dreyfus, né le 22 mars 1878 à Mulhouse et décédé le 20 septembre 1914 à Valmondois (Val-d’Oise). Ce dernier était le fils de Louise Wimpfheimer (1852-1931) et de Jacques Dreyfus, né le 7 juillet 1844 et décédé le 15 mars 1915 à Belfort. Frère du capitaine Alfred Dreyfus, Jacques Dreyfus était le fils de Jeannette Libman (1817-1886) et de Raphaël Dreyfus (né le 12 mai 1818 à Rixheim et décédé le 13 décembre 1893 à Mulhouse). Bernard Stirn est donc l’arrière-petit-neveu du capitaine Dreyfus, à l’origine de la fameuse « affaire Dreyfus » qui bouleversa les fondements même de la société française à la fin du XIXe siècle (création d’intellectuels en corps constitué, arrivée au pouvoir des francs-maçons, séparation de l’Église et de l’État, démantèlement de l’Armée avant la Première guerre mondiale, etc.).
    Quand le frère de Bernard Stirn, Olivier Stirn, cacique de la Ve République, alors ministre des Transports sera renvoyé pour avoir payé des figurants pour assister à une de ses conférences (…)

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    http://fr.novopress.info/154482/faits-documents-n370-du-1er-au-15-fevrier-2014-portrait-bernard-stirn/#more-154482

  • Référendum sur l’adhésion de la Turquie à l’UE : nous refait-on le coup du traité de Lisbonne ?

    Cela a sonné comme une grande annonce comme si François Hollande voulait rassurer le peuple français qu’il consulterait quand même de temps en temps. Lors de son déplacement dimanche à Ankara, il a assuré que les Français pourraient se prononcer sur l’adhésion de la Turquie si le processus d’adhésion devait se concrétiser. Mais rien ne dit qu’à ce moment-là Hollande sera encore Président de la République. De plus comme le souligne Le Lab, l’article 88-5 de la Constitution française prévoit effectivement en toute lettre qu’un référendum doit être organisé pour l’adhésion d’un nouvel Etat à l’Union européenne …

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  • Autant terminer La Manif Pour Tous directement rue de l'Evangile

    Cela sera plus simple pour les forces de l'ordre et économisera le GAV bus.

    La Manif pour Tous refuse la souricière des Invalides. Les gauchistes peuvent défiler où bon leur semble à Paris. Pas les défenseurs de la loi naturelle. Plus de 1600 hommes, sans compter les policiers de quartiers et les unités en civil seront mobilisés, et un dispositif d'encerclement sera mise en place en fin de manifestation. L'objectif du ministère de l'Intérieur étant de réaliser un «maximum d'interpellations».

    Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, déclare :

    «à quatre jours du 2 février, nous ne savons pas où nous allons défiler ! Mardi à l'Assemblée nationale, M. Valls a tenu des propos inadmissibles à notre égard, en essayant de nous caricaturer comme des extrémistes. Mais nous sommes toujours dans le même esprit pacifique et nous ne nous laisserons pas faire».

    N'ayant pas obtenu gain de cause en référé devant le tribunal administratif de Paris face à la préfecture de police (PP), qui refuse que le défilé se termine place de la Concorde, la Manif pour tous se tourne désormais devant le Conseil d'État. Plusieurs élus d'opposition sont intervenus directement auprès des cabinets de Manuel Valls et de Jean-Marc Ayrault, sans résultat.

    «On laisse tomber nos discussions et ce sera Invalides», écrivait sèchement, dans la nuit de mardi à mercredi, le cabinet du préfet de police dans un courriel à Albéric Dumont, coordinateur général de la Manif pour tous. La dictature c'est maintenant. Autant terminer le parcours directement rue de l'Evangile.

    Ludovine de la Rochère ajoute :

    «À quoi jouent Manuel Valls et la préfecture de police en refusant tous les parcours que l'on propose ? Nous avons essuyé cinq refus. Ils portent une lourde responsabilité en imposant des lieux à problème. Des dizaines de milliers de personnes vont venir dimanche à Paris ; nous ne pouvons accepter un parcours ridicule de 300 mètres ! Paris est bien assez grand pour trouver une solution qui convienne à tout le monde !»

    Un expert des forces de l'ordre explique :

    «La place des Invalides, c'est la nasse idéale. C'est là que l'on peut arrêter le plus de manifestants, en les prenant en étau. De plus, les policiers sont habitués à ces lieux».

    La Manif pour tous inaugurera dimanche deux nouveaux dispositifs:

    «Une quinzaine d'avocats indépendants, en tee-shirts blancs, s'identifieront auprès du préfet, et auront pour objectif de veiller aux droits de tout le monde. En outre, nous faisons appel à des huissiers de justice, qui constateront, en toute transparence, le bon déroulement de la manifestation, ou d'éventuels problèmes». 

    Si la situation ne devait pas se pacifier avec la préfecture, la Manif pour tous alertera les deux rapporteurs européens chargés par le Conseil de l'Europe d'enquêter sur la répression policière à l'issue des manifestations de l'an dernier:

    «on attirerait leur attention sur les violations des droits à manifester dont nous sommes victimes. Et on pourrait aussi les inviter à venir dimanche en tant qu'observateurs».

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Égalité hommes-femmes : la droite s'est couchée

    Égalité hommes-femmes : les excès d’une loi fourre-tout

    Adopté à une large majorité, le texte porté par Najat Vallaud-Belkacem recèle de nombreux articles qui font polémique.

    Qui peut se déclarer contre l’égalité hommes-femmes ? Un grand principe dont la seule évocation déclenche hochements de tête et acquiescements. Décliner cette égalité dans un texte s’avère cependant plus délicat qu’il n’y paraît. C’est en tout cas l’impression que laisse la loi défendue par Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, hasardeuse par endroits quand elle vient se heurter à un autre principe républicain, celui de la liberté. Certes, ce texte, largement adopté mardi à l’Assemblée nationale en première lecture, renforce les politiques précédentes sur l’égalité professionnelle ou les violences faites aux femmes, unanimement jugées nécessaires. Mais sur d’autres thèmes, les bonnes intentions peinent à trouver leur déclinaison. Ainsi, fallait-il raviver le débat sur l’avortement à la faveur de la suppression symbolique de la notion de « détresse » ? L’égalité femmes-hommes passait-elle par la réduction de six mois d’indemnisation du congé parental s’il n’est pas partagé entre les deux parents ? Cette mesure censée inciter les pères à s’impliquer davantage auprès de leur enfant risque dans certains cas de priver la mère de cette faculté. Si ce congé reste tout de même facultatif, les députés ont fait le choix d’imposer une nouvelle répartition sans garantie de résultats. Au risque de hérisser les Français qui goûtent peu de se voir dicter leur mode de vie par le politique.

    « L’ambition de ce texte est d’engager notre pays sur un chemin sans retour, celui de l’égalité entre les femmes et les hommes sans laquelle il n’est pas de réelle liberté, a défendu mardi Najat Vallaud-Belkacem. L’égalité doit être partout mais la parité partout n’est pas notre objectif. Nous avons choisi le plus souvent d’inciter par la loi mais imposer est parfois la façon de changer les choses. » [...]

    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Egalite-hommes-femmes-la-droite-s

  • Important : la théorie du genre n'est pas une rumeur

    Signez la pétition / Qui sommes-nous ? / Contact/ Twitter / Facebook

    Chers amis,

    Depuis quelques jours et suite à la circulation de sms entre parents d’élèves, le ministère de l'Éducation nationale communique pour dénoncer une soi-disante rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école.
    Si le contenu de certains sms, notamment ceux relatés par les médias, est excessif et caricatural, cela ne signifie pas, contrairement à ce que prétend la communication du ministère, que rien n’est vrai. Les parents ont malheureusement plusieurs raisons de se montrer vigilants.

    En prétendant que la théorie du genre n'existe pas, le gouvernement ment
    Depuis presque un an, l’Observatoire de la théorie du genre analyse et surveille la politique menée par le gouvernement en faveur de la reconnaissance et de la promotion du concept « d’identité de genre ».
    On ne peut que constater que Najat Vallaud Belkacem, ministre déléguée aux Droits des femmes, Christiane Taubira, ministre de la Justice et Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale, ont commandé des études et des rapports à des « militants » qui s’inspirent des théoriciens les plus radicaux de la théorie du genre.
    Dans la diffusion de cette « théorie », l'Education nationale joue un rôle moteur avec plusieurs dispositifs, comme :

    • L’expérimentation de crèches neutres, soutenue par Najat Vallaud Belkacem, s’inspirant de la crèche Egalia à Stockolhm.
    • La généralisation de l’éducation sexuelle à l’école pour tous les élèves à partir de 6 ans. Le ministère allant jusqu’à recommander la participation en classe d’intervenants issus d’associations clairement militantes.
    • La promotion faite par Vincent Peillon, dans une circulaire adressée à l’ensemble des recteurs le 4 janvier dernier, de l’association « Ligne Azur » qui intervient auprès des enfants notamment sur la question de l’identité sexuelle et de l’identité de genre, en affirmant sur ses supports pédagogiques : « que l’identité de genre c’est le sentiment d’être un homme ou une femme. Pour certains, le sexe biologique coïncide avec ce ressenti ». Sic !
    • La diffusion dans le cadre du programme « Ecole et cinéma » du film militant « TOMBOY », où l’on invite des enfants de CE2, CM1, CM2 à s’identifier à une petite fille qui se fait passer pour un petit garçon.
    • Les recommandations du principal syndicat d’enseignants du primaire d’utiliser en classe des livres "non-genrés" comme "Papa porte une robe".

    Voilà quelques uns des motifs pour lesquels, les parents ont des raisons de s’inquiéter.

    Le ministère semble d’ailleurs loin d’être à l’aise sur cette question puisqu’il entretient le plus grand secret sur ces dispositifs. Il refuse, par exemple, de communiquer la liste des établissements expérimentant le programme « ABCD égalité » ; il exclut les parents des évaluations de ce dispositif et dans certaines académies, il interdit aux enseignants et aux directeurs d’établissement de répondre aux légitimes questions des parents, les renvoyant vers les inspecteurs académiques.
    Dans ces conditions, l’Observatoire de la théorie du genre appelle les parents à la vigilance et à poursuivre la mobilisation.

    Nous devons nous remobiliser

    Le ministère de l'Education nationale a annoncé qu'il comptait généraliser dès la rentrée 2014, le dispositif "ABCD égalité" à l'ensemble du territoire, après un simulacre d'évaluation.

    Ensemble, nous pouvons faire reculer Vincent Peillon. Je vous invite à signer et à faire signer la pétition adressée à Vincent Peillon pour demander la fin de l'expérimentation du programme "ABCD égalité".

    La grande manifestation nationale du 2 février à Paris et à Lyon (plus d'infos à la fin de cette lettre de diffusion) contre la politique "famillophobe" doit être également l'occasion de faire entendre notre refus de l'enseignement de la théorie du genre à l'école.

    Nous devons remobiliser autour de nous. Pour cela, nous avons besoin de votre aide. Diffusez notre pétition à vos amis.

    Par ailleurs, si vous le pouvez, merci également de nous adresser un don, même modeste, pour nous aider à financer l'impression des pétitions, des affiches, ainsi que l'organisation de conférences d'information.

    Vous pouvez nous envoyer vos dons via paypal

    ou également par chèque à l'ordre de l'UNI à l'adresse suivante :

    UNI - 34 rue Emile Landrin 92100 Boulogne Billancourt

    Vous recevrez un reçu fiscal vous permettant de déduire 66 % du montant de votre don de vos impôts. Merci encore pour votre soutien.

    Olivier Vial - @ovial (twitter)

    Porte-parole de l'observatoire de la théorie du genre - @obsgender (Twitter).

  • Colère Identitaire et patriote

    reseau

    Communiqué du 27/01/2014

     

    Pour réussir ce Jour de Colère, qui a réuni des dizaines de milliers de participants, le Réseau-Identités avait donné rendez-vous à ses adhérents sur les marches de l’Opéra-bastille avant de rejoindre la Place Vauban.

     

    Ils étaient venus de toutes les régions de France; il y avait là des Provençaux, des Languedociens de la Ligue du Midi venus en minibus, une grosse délégation du Berry, des Champenois, des Picards en lutte pour la sauvegarde de leur identité menacée par le projet de dépeçage de leur région, des Savoyards, des Bretons, des Franciliens en lutte contre ce projet jacobin de métropole, des Normands mais aussi des belges venus en renfort ainsi que des « laïques» et des patriotes.

     

    Dans un tract distribué au cours de la manifestation intitulé « de la révolte à la révolution » les Identitaires ont voulu crier leur révolte à la face des socialistes qui, en 18 mois, ont concocté toutes sortes de projets visant à opérer la dilution de notre Identité : atteinte à la cellule familiale, remplacement de population, droit de vote des étrangers, officialisation de la repentance, promotion du métissage, christianophobie…

     

    A pied d’œuvre, en ce jour de Colère, le Réseau-Identités a été le seul représentant du courant identitaire, ce qui explique son succès dans la manifestation puisqu’il fut suivi, derrière ses banderoles, par 400 à 500 manifestants qui ont repris ses mots d’ordre et en particulier « COLERE PATRIOTE ET IDENTITAIRE » qui fut scandé par des centaines de poitrines.

     

    Les identitaires du Réseau se félicitent d’avoir manifesté aux côtés de gens motivés, certes avec des positionnements divers, mais se tolérant les uns les autres, ce qui constitue de possibles prémisses pour d’autres alliances improbables auparavant. Ils condamnent avec force les tentatives d’intimidation de la police qui s’est livrée à un véritable guet-apens et les manifestants auront eu du mal à se reconnaitre dans le compte-rendu qui en a été fait par les médias et Manuel Valls.

     

    Concluons par un propos entendu dans une discussion au sein du groupe des Identitaires pendant la manif…

     

    « Les socialistes finissent toujours par nous amener la guerre, la pauvreté et le désordre. Quand le gouvernement s’oppose à l’intérêt du pays, c’est la légitimité du peuple que de s’opposer au gouvernement »

     

    Réseau Identités
    www.reseau-identites.org / contact@reseau-identites.org
    @Reseauidentites

  • Pourquoi le « Système » fait-il mousser Dieudonné ?

    Un seul homme, un seul, vient d'interdire le spectacle que devait donner Dieudonné M'bala M'bala à Nantes avant-hier soir et, partant, tous ses spectacles en France si on table sur la crainte qu'auront désormais tous les tribunaux administratifs de se faire censurer par la plus haute juridiction de droit interne, pour les même pseudo-raisons.

     

    Cet homme, non content d'être seul et d'avoir statué à la va-vite, alors qu'une décision d'une pareille gravité aurait mérité qu'un collège de sages se penchent sur la question pendant des jours, c'est Bernard Stirn, juge des référés du Conseil d'Etat, juif et, de manière particulièrement remarquable, arrière-petit-neveu d'Alfred Dreyfus et frère de l'inénarrable Olivier Stirn, ancien ministre et membre du comité directeur de l'Association France-Israẽl.

     

    Allons bon, voilà que le « Système » fait comme s'il souhaitait valider en un seul jour et en une seule action toutes les thèses « antisionistes » de sa cible...

     

    Après la circulaire pondue par notre bon ministre de l'Intérieur, dont une déclaration fort connue a consisté en un attachement indéfectible à l'Etat hébreu, et avant les chatteries de notre excellente ministre de la Culture et de notre sublime porte-parole du gouvernement (la première ayant depuis longtemps fait une profession de foi similaire, et la seconde ânonnant laborieusement sa récitation sur l'antisémitisme de la quenelle), est-il vraiment encore besoin de dire à quoi ressemble cet assassinat politico-juridico-médiatique digne des zeurléplusombreudeluèressesse ?

    Ne vous y trompez pas, je ne suis pas, loin s'en faut, un grand admirateur de Dieudo, qui est pourtant probablement, en plus de me faire souvent rire même si je préfère de loin Gaspard Proust et Laurent Gerra, un brave gars, aux prises comme beaucoup de métis avec quelques difficultés d'identification et, comme la plupart des ex-membres de la confrérie des bien-pensants ayant incomplètement viré leur cuti, en délicatesse avec la cohérence intellectuelle élémentaire.

     

    Je pense même, pour tout vous dire, qu'à l'instar de la SARL Le Pen et de Soral, Dieudonné fait partie de l'entité-repoussoir systémique, que je qualifie de « Goldstein » par référence au fameux bouquin d'Orwell. Comme pour les autres composantes de cette entité, cela ne signifie pas pour autant, à mes yeux, qu'il souhaite y appartenir, ni qu'il ait conscience d'en faire partie.

     

    C'est juste qu'objectivement, il attire à lui nombre de contestataires de bonne foi, tout en professant un très banal amour universel parfaitement utopique et en ne proposant aucune solution concrète, et piège ses adeptes dans une vision manichéenne azimutée pile-poil vers le créneau porteur de la répression systémique : Léjuif (pardon, Léssioniste).

     

    Soi-disant « anti-système » mais citoyen de partout et de nulle part, faisant du profit en France et plaçant ses avoirs au Cameroun, appelant le si peu exemplaire footballeur Anelka son « frère », excitant l'immigré africain à exiger la repentance européenne pour la colonisation et la traite négrière atlantique sans jamais évoquer la traite arabe, imputant à Israël et au lobby juif tous les malheurs du monde, Dieudo n'est pas un réel dissident, mais juste un indigné sentimental et attrape-nigauds, peut-être un tantinet matois.

     

    Comme souvent chez les pseudo-dissidents, il profère néanmoins, entremêlées à ses erreurs et simplismes, un certain nombre de vérités. Qui, parmi le public un minimum instruit, peut encore douter de la réalité du Shoah-business, dénoncé notamment par des Juifs ? Qui contesterait que la colonisation de l'Afrique et la traite atlantique (d'ailleurs largement imputable à des Juifs) aient été des ignominies ? Qui nierait la puissance du lobby juif et de ses antennes, telles le CRIF et la LICRA ? Qui tiendrait pour négligeables le rôle négatif et la puissance de la banque juive, notamment dans le monde anglo-saxon ?

     

    Seulement voilà, en présentant de tels faits comme pièces à conviction d'une thèse globalement mal ficelée, au service d'un discours ambigu entre universalisme conventionnel et anti-systémisme mal défini, prêtant le flanc à la répression par des provocations trop grossièrement orientées, on ne fait que discréditer les réalités qu'on prétend dévoiler, au profit du « Système » qu'on prétend combattre, et on est facilement dénoncé, par la machine politico-médiatico-judiciaire, comme le monstre nazimorphe qu'on n'est pas.

     

    Pour ma part, le débat qui, à partir de l'affaire Dieudonné, fait rage dans les médias mainstream et même alternatifs au sujet de la liberté d'expression, ne m'intéresse pas. De liberté d'expression, il n'en existe quasiment plus en France et en Europe, si ce n'est dans le monde entier, depuis bien longtemps, à supposer qu'elle ait jamais réellement existé ; mais, en tout cas, aujourd'hui moins que jamais. Je suis quelqu'un de relativement pondéré mais si je disais publiquement tout ce que je pense, je me retrouverais probablement très vite en prison. A tout le moins, je soutiens que nous vivons dans une dictature déguisée et que la vraie nature du Régime relève de plus en plus d'un totalitarisme.

     

    Non, à mon avis, la seule vraie question que pose cette affaire Dieudonné, c'est : en quoi le « Système » a-t-il intérêt à faire, en attisant la sympathie en faveur des thèses de sa cible du moment, en réaction à une répression démesurée et à une maladresse oligarchique apparemment insigne (j'accorde au passage, bien volontiers, à tout contradicteur sur ce point, que Manuel Valls, notamment, manifeste une lourdeur et un manque d'intelligence situationnelle et tactique absolument confondants), la promotion d'un humoriste aussi peu dissident en réalité ?

     

    Cette question, que presque personne ne paraît sérieusement se poser, tant le battage médiatique entraîne des réactions plus ou moins binaires sur un terrain préalablement délimité par l'ennemi, appelle de multiples réponses. J'en vois déjà au moins trois.

     

    Un, l'enfumage, le prétexte. On tape sur Dieudonné pour se donner la possibilité de taper sur n'importe qui, pour n'importe quel motif. Afin de restreindre encore la sacro-sainte liberté d'expression, sous des prétextes aussi flous qu'adaptables à toutes les situations.

     

    S'agissant de l'ordonnance du Conseil d'Etat du 9 janvier 2014, le juge des référés Bernard Stirn a utilisé le motif fourre-tout, qui devrait faire honte à tout juriste digne de ce nom, d' « atteinte à la dignité humaine », en se référant, notamment, de manière transparente, à un précédent arrêt du Conseil d'Etat qui avait, contre toute raison et en violation de l’ordonnance du 9 août 1944, reconnu la responsabilité de l'Etat dans la déportation.

     

    Rien n'interdit désormais, au gré de l'arbitraire gouvernemental, au juge administratif (contrairement aux juges des juridictions de l'ordre judiciaire, recrutés à la sortie de l'ENM, les magistrats concernés sont, comme les hauts fonctionnaires et bien des politiciens, issus de l'ENA, ce qui en dit long sur la consanguinité des autorités et l'absence de séparation des pouvoirs en la matière), d'interdire tout ce qui lui déplaît ou déplaît à l'exécutif, au prétexte de l' « atteinte à la dignité humaine » ni, a contrario, de faire preuve du plus parfait laxisme envers des atteintes à des groupes, à des convictions ou à des professions de foi qui n'ont pas sa sympathie.

     

    Idem, des juges civils et pénaux. Rappelons qu'une photo de Dieudo figurait sur le mur des cons dans les locaux du Syndicat de la magistrature (dont le bureau, je le signale, n'est pas composé de Juifs). Et, que je sache, le photographe Jean-Claude Elfassi qui, invoquant pesamment un humour « façon Dieudonné », a traité celui-ci de « singe » et a qualifié son épouse de « viande à nègre », n'est pas inquiété... Pas plus que d'autres du même tonneau. Bref.

     

    Deuxième mobile possible à la publicité faite à Dieudo par le Régime, une explication en lien étroit avec la première, analysée ci-dessus : culpabiliser et faire peur.

     

    Non seulement le pouvoir se donne une arme juridique inédite, un outil de contrôle et de muselage pour désamorcer et réprimer ce qu'il veut (vous me direz, ce n'est qu'une arme juridique de plus ; certes, néanmoins celle-là est tout de même digne des pires systèmes totalitaires), mais en plus, il se dote, par là, d'un outil de culpabilisation et de terreur sans précédent.

     

    Culpabilisation, par référence, notamment, à l'arrêt précité du Conseil d'Etat ayant reconnu la responsabilité de l'Etat dans la déportation. Décryptage : désormais, si vous mouftez, si vous vous touchez l'épaule, si vous protestez contre un quelconque mot d'ordre idéologico-politique, vous êtes des nazis, des complices en puissance de la Shoah, des antisémites, des monstres contre lesquels tout est permis. Donc, vous devez la fermer. Ou alors (aspect terreur), vous allez voir ce que vous allez voir, bande de chiens.

     

    Pas illogique, comme stratagème, de la part d'un gouvernement inefficace, incapable, impuissant à résoudre le moindre vrai problème, impopulaire au dernier degré, contesté de tous côtés, incarnant avec son chef de l'Etat ridicule un système à bout de souffle.

     

    Voilà qui vérifierait, une fois de plus, l'adage selon lequel l'agressivité est un signe de faiblesse.

     

    Quoi qu'il en soit, dissuader par la terreur de l'arbitraire toute velléité de contestation, c'est certainement un moyen de regagner un peu de puissance dans un contexte de moindre vitalité. Reste à savoir si un outil aussi dangereux, entre des mains si frêles, ne risque pas de se retourner contre ses utilisateurs.

     

    Troisième explication que je vois à la volonté oligarchique de donner raison à Dieudonné en lui donnant tort : évidemment, attirer la dissidence sur une fausse piste, puisque l'humoriste et ses thèses manichéennes n'offrent aucune réelle alternative.

     

    Ce faisant - par le mécanisme classique de l'amalgame -, le Régime ferait d'une pierre deux coups : primo, il égarerait de nombreux dissidents, indignés par le traitement inique réservé à Dieudo, sur la voie d'une pseudo-contestation et, secundo, il affaiblirait d'autant la vraie dissidence tout en diabolisant injustement, mais efficacement, comme cela a déjà été fait avec le FN, tous les ralliés à la pseudo-dissidence circonscrite à une dieudosphère même élargie par un afflux de sympathisants.

     

    Ces trois explications ont-elles une valeur ? Dans l'affirmative, se valent-elles ? Doit-on les combiner et les associer ? Dans la négative, qu'en retenir et qu'en rejeter ?

     

    Ou bien, le Régime est-il simplement devenu totalement stupide, au point de laisser le lobby juif, clairement à la manoeuvre en l'occurrence, dévoiler de plus en plus crûment son impudence communautaire et son mépris des règles traditionnelles de notre Etat de droit ?

     

    J'avoue que je n'ai pas de certitude sur ces points.

     

    Mais s'il y a une chose dont je suis sûr, même si nous vivons des temps difficiles et que nos libertés se réduisent comme une peau de chagrin, c'est que tout cela augure bien mal du sort de nos élites, quand le vent révolutionnaire balaiera le « Système » épuisé jusqu'aux derniers réduits de ses villas avec piscine. Car comme on fait son lit, on se couche. Si bien qu'à force de traiter le peuple comme du bétail, on se prendra fatalement de fameux coups de cornes.

     

     

    Dernière minute : le préfet de police de Paris vient d'interdire le nouveau spectacle de Dieudo, « Asu Zoa », nécessairement sans même savoir ce qu'il contient et donc, uniquement parce que Dieudo en est l'auteur !

     

    Quand je parlais d'arbitraire... La réalité totalitaire dépasse désormais la fiction.

     

    (Mise à jour du 13 janvier 2013)

    Ah, finalement, le préfet autorise. C'est la... valse.

    http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2014/01/11/pourquoi-le-systeme-fait-il-mousser-dieudonne-5268533.html#more

  • Loi sur l'égalité hommes-femmes : l'article qui indigne les écoles de journalisme

    L'article 16 bis de la loi sur l'égalité hommes-femmes qui a été voté, ce mardi après-midi, provoque une levée de boucliers dans les écoles de journalisme. Cet article fait suite à un amendement issu de la commission culturelle de l' qui fait obligation à l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur au journalisme à prodiguer «un enseignement sur l’égalité entre les femmes et les hommes».

  • Louis Dumont de Jour de Colère: « Nous attendons que les parlementaires arrêtent de se faire les complices du gouvernement »

    26janvier23Après la manifestation du 26 janvier, nous avons de nouveau interrogé Louis Dumont, l’un des organisateurs de Jour de Colère, pour tirer le bilan de cette mobilisation.

    1)  Après la manifestation, l’heure est au bilan. En tant qu’organisateur, pour vous est-elle un succès ?

    Nous avons atteint nos objectifs au-delà de toute attente. Plus de 100 000 personnes d’origines très diverses, tant sociales que géographiques, ont répondu à notre appel. Malgré la gravité et les différences de revendications, les manifestants ont défilé dans le calme, en se respectant mutuellement. Et les gens sont restés jusqu’au bout, attendant la fin des discours avant de se disperser, et ce malgré une pluie battante.

    Donc malgré les pronostics et une faible couverture médiatique en amont, le Jour de Colère a été un beau succès.

    2)  Malgré ce qu’on a pu lire ou entendre, le cortège était assez hétéroclite. N’est-ce pas le signe que la colère gagne différents milieux de la société française ?

    Nous revendiquons la présence de toute la France dans sa diversité.

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  • Lettre à Manuel Valls d’un « intégriste de l’ultra-droite catholique »

    Vous venez de me donner l’ultime argument qui manquait à ma décision de défiler dimanche prochain.

    Je suis ce que vous appelez un « intégriste de l’ultra-droite catholique » qui s’est levé pour défendre une opinion différente « lors des débats sur l’avortement ou sur le mariage homosexuel ». Permettez que je me sente visé par votre intervention du mercredi 22 janvier (1) auprès de votre groupe à l’Assemblée nationale et acceptez le droit de réponse qui suit.

    Pour être à même de nous comprendre, il me semble important de partager un sens commun aux mots que nous utilisons.

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