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anti-national - Page 869

  • Non, M. Philippot, défendre la vie n’est pas dépassé

    Alors que le gouvernement espagnol vient d’adopter un avant-projet de loi visant à repénaliser l’avortement et à en finir avec sa reconnaissance comme « droit » par la loi, on ne compte plus à travers le monde occidental les dénonciations médiatiques et politiques de ce « retour en arrière »… vers un peu plus de respect pour la vie. Dénoncer l’avortement, ou même restreindre les cas où il est légal, est aujourd’hui dans l’Union européenne synonyme d’extrémisme, de refus de la démocratie et de la laïcité. A telle enseigne que même le vice-président du Front national, Florian Philippot, s’est bruyamment désolidarisé de toute approbation de la mesure espagnole. Et cela pose des questions politiques fondamentales.

    Lundi matin, le président d’honneur du Front national a salué l’initiative du gouvernement de Mariano Rajoy d’abroger la loi de l’ère Zapatero faisant de l’avortement un droit des femmes jusqu’à 14 semaines de grossesse et le rendant possible sous conditions jusqu’à 22 semaines. L’avant-projet rétablit des conditions de danger pour la santé physique ou psychique de la mère, à vérifier par des médecins indépendants des cliniques d’avortement, ou de viol dénoncé dans les formes, élimine l’avortement pour malformation fœtale et institue une obligation d’information des mères relative aux risques liés à la procédure mais aussi aux aides qui peuvent leur être apportées. Le projet y ajoute une période de réflexion de sept jours avant que l’avortement puisse être exécuté.

    « Le projet de loi espagnol sur l’avortement prouve que l’on peut agir en la matière avec mesure, intelligence et souci du respect de la vie », tweetait Jean-Marie Le Pen.

    On pouvait s’interroger sur l’emploi du mot « mesure » : quelle est donc cette « mesure » qui permet malgré tout l’élimination des enfants à naître jusqu’à la 22e semaine, fût-ce sous conditions et avec l’espoir de voir reculer, un peu ou beaucoup, le massacre des innocents ? On sait qu’en Grande-Bretagne, où l’avortement n’est pas permis pour des raisons sociales et seulement en cas de danger pour la santé mentale de la mère, 200 000 avortements ont lieu chaque année (depuis 1967, en Angleterre et au Pays de Galles, seules 143 interventions ont eu pour motif le danger pour la vie de la mère).

    Mais le tweet de Le Pen, tout prudent qu’il était, avait du panache et sonnait comme un refus du politiquement correct. Et tout prudent qu’il était, il a été désavoué.

    Mardi, veille de Noël, Florian Philippot a renvoyé le président d’honneur du FN dans ses buts d’un sec : « Oui, c’est son opinion. » Pour poursuivre aussitôt: « Mais je rappelle que la position du Front national n’est pas une restriction, il n’y a aucune restriction du droit à l’avortement dans le projet du Front national, aucune. »

    N’y a-t-il donc pas au moins débat au sein de ce parti ? « Non, il n’y a pas de débat, nous considérons que ce n’est pas une préoccupation du tout des Français, que leurs préoccupations, ce sont le chômage, le pouvoir d’achat, la sécurité, les questions de réindustrialisation, l’Union européenne qui est aujourd’hui une vraie dictature parce qu’elle empêche les démocraties nationales, ça, ce sont les vrais sujets. Mais voilà, on discute du sexe des anges, c’est une vieille technique gouvernementale, mais je crois que les peuples ne sont plus dupes », a déclaré le vice-président du Front national sur RTL.

    A l’heure d’écrire, il n’y a eu aucune mise au point de la part des autres instances dirigeantes du parti, pour plusieurs raisons. Philippot est chargé de la stratégie et de la communication du FN, c’est donc lui qui donne la ligne et qui l’exprime. Par ailleurs, même si Marine Le Pen a fait par le passé des déclarations contre les « avortements de confort » et le remboursement de l’« IVG », elle n’a jamais fait mystère de son refus de revenir sur la loi Veil (aujourd’hui largement dépassée par des mesures encore plus favorables à l’avortement).

    A l’époque de la « dédiabolisation » du FN, qui a effectivement bien fonctionné et qui a rendu ce parti, financé comme les autres sur les fonds publics, omniprésent dans les médias, nous l’écrivions : accepter l’avortement était un « ticket d’entrée » dans le monde politique.

    On savait cependant que des responsables du Front national continuaient d’afficher leur refus de l’avortement légal – ainsi Bruno Gollnisch participait-il aux Marches pour la vie à Paris, entouré d’élus et d’autres figures du parti.

    Mais les déclarations de Florian Philippot balaient – ou voudraient balayer – tout cela. Alors même que la loi proclamant solennellement que l’avortement est un droit – avec pour objectif et conséquence logique de bâillonner toute opposition, d’interdire tout acte visant à avertir les femmes de la vérité sur ce « choix » – n’est même pas encore devant l’Assemblée nationale, il le dit, lui.

    L’avortement n’est-il donc pas un sujet ? L’immigration n’est-elle pas venue compenser, n’est-elle pas présentée comme la seule solution dans un pays où les enfants manquent par millions, sacrifiés sur l’autel infernal du refus de la vie ? Quelle sécurité espérer dans un pays qui sacralise l’égoïsme et le droit d’écraser autrui dans la plus grande violence de toutes, qui permet l’élimination du plus faible des êtres humains par sa mère elle-même ? Sa mère, qui est le plus souvent elle-même victime de ce geste que la société divinise, instrumentalisée au service d’un système qui recherche le mal et la mort ?

    Quelle démocratie, quelle nation ? Une nation est le lieu qui voit chaque jour naître son avenir : aujourd’hui la France permet, encourage, rembourse le génocide de ses enfants. Ce n’est assurément pas le seul « sujet », mais il est au cœur de la crise dont nous savons qu’elle est morale bien avant d’être sociale.

    Et parmi toutes les décisions malfaisantes, les décisions désespérantes qu’aligne le gouvernement socialiste – dans une belle continuité politique par rapport à d’autres formations politiques qui ont payé leur « ticket d’entrée » en sacrifiant à la culture de mort – celles qui portent sur les « sujets de société » sont tout sauf de l’« enfumage ». Elles relèvent d’un choix délibéré qui ancre encore plus profondément la France du côté de la Révolution. Elles délimitent le cadre dans lequel nous vivons, rendant impossible toute réforme de fond qui permette à la France de renouer avec son passé de nation civilisée.

    Et aujourd’hui, miracle ! de plus en plus d’évêques en sont conscients et le disent, jusqu’à Mgr Pontier qui pour être président de la conférence épiscopale n’en est pas moins évêque, a souligné dans son message de Noël que le projet de modification de la loi sur « l’IVG » incite quasiment les femmes « à ne se poser aucune question quant à l’élimination de l’être qu’elles portent en leur chair ».

    Cette tragédie du génocide français crie vengeance, parce que l’homme ne définit pas sa propre mesure et qu’il n’est pas la fin de toutes choses, et qu’à l’imaginer, il se place dans une posture de révolte fondamentale dont le salaire est la destruction, la tyrannie et la mort.

    Que faire lors des élections prochaines ? En tenir compte. Tous les candidats du FN n’ont pas payé leur « ticket d’entrée ». Pour les autres, se rappeler ce qui s’est fait en Espagne : le mouvement pro-vie a pesé en étant entier et net, en réclamant avec ténacité (et il continue) « l’avortement zéro ». Parce que la vie de la France comme nation en dépend aussi.

    Extrait du n° 8009 de Présent,(Jeanne Smits) du Vendredi 27 décembre 2013

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/non-m-philippot-defendre-la-vie-nest-pas-depasse_94465.html#more-94465

  • Au lieu de gouverner, ils nous bercent !

    On avait autrefois, sous la IVe, l’habitude de railler le président du Conseil, tout juste bon à « inaugurer les chrysanthèmes ». Aujourd’hui, c’est encore mieux : nos politiques ne se contentent pas de les inaugurer, ils les plantent !

    L’État peut tout, l’État est notre mère. À son sein nous tétons, dans ses bras nous pleurons, sur son paillasson nous trépignons… Il y en a même parfois qui font popo dans ses bureaux. Et l’État nous écoute, nous berce et nous console. Les ministres et le Président n’ont plus une minute à eux et plus une minute pour gouverner, happés qu’ils sont par leur course effrénée d’un sinistre à l’autre : une salmonelle dans le pâté de tête ? Le ministre de la Santé est là dans l’instant, sa charlotte sur le crâne. Un accident d’autocar sur l’autoroute ? C’est le Premier ministre en personne qui s’y colle avec le ministre du Tourisme, et si d’aventure un camion de sardines portugaises est de la partie, on voit débarquer le Commerce et les Affaires étrangères. Un malade d’Alzheimer échappé de sa maison de retraite ? C’est le ministre des Personnes âgée qui entreprend les recherches. La tempête en hiver ? Revoilà Manuel Valls.

    C’est ainsi que le ministre de l’Intérieur a chaussé jeudi ses grandes bottes de caoutchouc pour aller rendre visite aux commerçants de Quimperlé inondés par la grosse vague d’hiver. Il a froncé son sourcil noir et, serrant contre lui le col de son manteau, il a avoué : « Il y a eu sans aucun doute une erreur d’appréciation. » Ben oui, la mer n’avait pas communiqué la hauteur des vagues avant de passer à l’assaut. On nous annonçait 2,40 m, on a eu 2,57 m, dit le maire de Guipry en regardant monter la Vilaine. Résultat : alerte orange et pas alerte rouge. C’est bête, tout de même. Vous voulez mon avis ? Les préfets du Finistère et du Morbihan devraient commencer à faire leurs valises.

    Au moins, à Paris, on avait fermé les parcs et jardins. Des fois que les embruns auraient remonté la Seine. À trois mois des élections municipales, on n’est jamais trop prudent.

    La France a la trouille et le gouvernement a peur de la France. Il y a un paquet d’années que ça dure, et ça ne fait qu’empirer. C’est bien simple, la surenchère émotionnelle est telle qu’on a dû inventer de nouveaux mots. Rien n’est plus émouvant, tout est « émotionnant », mélange de commotion et d’émulsifiant sans doute, pour désigner ce qui nous brasse et nous remue. Comme les paquets d’autrefois, notre pays est « en souffrance », courant de sinistres en cérémonies du souvenir, de repentance en commémorations.
    etat

    La France a le cœur gros comme ça. C’est la raison pour laquelle notre Président nous précipite, sans demander l’avis de quiconque, dans des guerres humanitaires. Et dès qu’un pauvre soldat se fait tirer comme un lapin par un « terroriste » du bout du monde, lorsqu’il tombe au combat non pour son pays mais pour un autre, on lui offre le grand jeu. Défilé sur le pont Alexandre-III et remise de médailles par le Président dans la cour des Invalides. C’est ce que l’on offrait autrefois, à titre d’exception, aux héros de la nation.

    Alors si un jour – Dieu nous en garde – on a même le centième des morts de la guerre de 1914, morts réellement pour la France ceux-là, le Président leur rendra-t-il un à un les honneurs ?

    Marie Delarue dan Boulevard Voltaire
    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/au-lieu-de-gouverner-ils-nous-bercent_94463.html#more-94463

  • Pas de séparation entre l'Etat et la religion maçonnique

    Daniel Keller, Grand Maître du Grand Orient de France (GODF), a été reçu par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault vendredi 20 décembre pendant un peu plus de 35 minutes. Ils ont notamment évoqué le rapport sur l'intégration et Daniel Keller affirme :

    « Le Premier ministre m’a assuré qu’il était hors de question de revenir sur la loi de 2004 sur les signes religieux à l’école. »

    Il a confié à Jean-Marc Ayrault son souhait que son obédience soit plus active dans le débat d’idées :

    « Je lui ai dit que nous réfléchissons sur la crise des valeurs de la République. »

    Le 5 décembre, Daniel Keller avait rencontré François Hollande à l’Élysée. En septembre, il s’était entretenu avec Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale. Et le 28 novembre, Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur a invité à déjeuner les dignitaires des cinq principales obédiences.

    Michel Janva

  • Hollande : une présidence post-démocratique

    Flamby ou flambeur ?
    L’habitude a été prise, à droite, de se moquer de notre Flamby national, c’est-à-dire de François Hollande : Flamby l’indécis ; Flamby le looser ; Flamby la risée de l’étranger, etc. Juste retour des choses puisque certains humoristes avaient déjà appliqué ce surnom à un Valery Giscard d’Estaing vieillissant. Il est vrai que notre président de la République n’en impose pas : un petit gros au sourire figé et au regard absent, qui ne semble nulle part à sa place ; et qui dégringole dans les sondages. Néanmoins ce serait se méprendre gravement sur le personnage que de croire que ce surnom le caractérise réellement.
    Le méchant look
    D’abord, ce look médiocre explique en partie sa victoire à la présidentielle de 2012, face à l’hyper-président sortant Sarkozy, dont l’omniprésence brouillonne lassait la majorité des électeurs. François Hollande a transformé son handicap en avantage quand il a revendiqué la stature de président « normal », a contrario de son prédécesseur. Ce qui prouve, mine de rien, son habilité politique.
    Prendre ses désirs pour des réalités
    Mais la droite a le travers habituel de prendre ses désirs pour des réalités : par exemple de croire, quand elle a perdu le pouvoir, que celui-ci lui reviendra rapidement. Dans les années 1980 elle croyait ainsi dur comme fer que Mitterrand, malade (c’est un secret, bien sûr), n’irait pas au bout de son mandat. Aujourd’hui elle croit que Hollande est un Flamby qui va s’en aller au premier coup de tabac venu.
    Pourtant Flamby fait preuve d’une détermination qui devrait déconcerter les rieurs de droite.
    Mitterrand, tout père de l’union de la gauche qu’il était, a cédé sur l’école libre devant l’ampleur de la mobilisation populaire. Flamby, lui, n’a cédé ni sur le mariage homosexuel, ni sur le féminisme, ni sur la théorie du genre. Au contraire, on a vu, lors des manifestations contre « le mariage pour tous », une mobilisation des forces de l’ordre et de l’appareil d’État d’une partialité sans précédent. Il faut remonter à la Guerre d’Algérie pour trouver pareille attitude, illustrant la coupure violente entre l’État et le peuple français. Premier avertissement.
    Flamby plie mais ne rompt pas
    Les humoristes de droite se trompent de qualificatif car rien n’a prise sur Flamby : ni la rue, ni les sondages, ni les sifflets, ni la grogne de la majorité socialiste. Ni ce qui reste de la droite, bien entendu.
    Le prétendu Flamby applique donc son programme avec une fermeté qui n’exclut pas le pragmatisme. Il sait infléchir sa trajectoire quand il rencontre des oppositions - comme en Bretagne ou vis-à-vis du patronat, par exemple - mais garde le cap. Il sait être dur avec les faibles et doux avec les forts.
    Flamby reste un apparatchik de gauche, ce que semblent ignorer les fins humoristes de droite.
    Il augmente donc les impôts et les transferts sociaux. Il réduit les dépenses militaires et augmente celles de l’Éducation nationale. Il favorise l’immigration car là réside son réservoir électoral. Comme atlantiste et soutien sans faille de la politique israélienne, il reste aussi fidèle à la ligne ancestrale du parti socialiste. Dans tous ces domaines il ne faiblit pas.
    Flamby s’entoure de ministres médiocres ? Certes, mais cela le renforce encore car il n’y a pas de guerre des chefs à gauche, à la différence de la droite toujours aussi calamiteuse dans l’opposition comme dans la majorité.
    Le pouvoir sans le peuple
    Une certaine droite redécouvre les délices de la rue et reprend à son compte le mythe du grand soir tricolore. Mais Flamby n’en a cure. Car Hollande n’est ni De Gaulle ni Mitterrand : il ne se fait ni une certaine idée de la France ni une certaine idée de l’homme d’État. Et il peut d’autant plus gouverner contre la majorité du peuple français qu’il a déjà été élu en 2012 sans l’obtenir !
    Flamby incarne ainsi à merveille la présidence post-démocratique dont rêve l’oligarchie. Il n’hésitera pas à s’appuyer, pour durer, sur la police, la justice, les médias et sur toutes les puissances qui ont intérêt au statu quo actuel. Au besoin il donnera le droit de vote aux étrangers pour mieux museler ces factieux et ces racistes de Français.
    À la différence de la droite, la gauche n’a jamais eu de complexe à se passer du peuple lorsque celui-ci votait mal, en effet.
    Flamby ou flambeur ?
    Quand ils se moquent de Flamby, les humoristes de droite n’analysent donc pas lucidement les forces en présence.
    Ils feraient bien mieux de méditer ce qu’il est advenu de la Grèce, patrie de la démocratie en Europe. La troïka a mobilisé la police anti-émeute pour museler les manifestants ; Aube dorée a été décrété « organisation criminelle » et ses députés ont été arrêtés pour briser son élan électoral. L’ordre règne désormais à Athènes, afin que les banques puissent continuer de flamber à l’ombre de l’euro.
    Flamby, le président  « normal », a encore beaucoup de ressource.
    Michel Geoffroy, 26/12/2013
    http://www.polemia.com/hollande-une-presidence-post-democratique/

  • Etats-Unis : vague de fermeture des avortoirs et revers pour la culture de mort

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    L’avortement était initialement prévu par la loi Veil pour les femmes en détresse. Les socialistes veulent en faire un droit. Cette manière de voir pourrait sembler progresser dans un certain nombre de pays de manière inéluctable. Il n’en est rien. Tant à l’ONU qu’en Europe et en Afrique un tel droit n’existe pas et vient même d’être rejeté partout. L’Espagne sur le sujet fait une volte-face colossale et les partisans de l’avortement ne furent que quelques centaines à manifester contre la nouvelle loi. Il faudra y revenir quand les textes seront définitivement votés par le Parlement. Mais l’évolution des Etats-Unis montre l’évolution considérable qui est en train de se faire dans ce pays malgré l’incroyable forcing que fait Obama sur le sujet.

    Les statistiques établies montrent qu’aux Etats-Unis, ce ne sont pas moins 87 centres d’avortement chirurgical qui ont fermé leurs portes cette année, soit 12 % de l’ensemble. Rappelons que les IVG se font dans des cliniques spécialisées : les Américains ont gardé assez de bon sens pour considérer qu’il est difficile de passer d’un endroit où tout est fait pour sauver les enfants à celui où on les élimine. Le chiffre de ces statistiques n’a pas pris en compte les 11 établissements qui ont été obligés de fermer de manière temporaire. A ce jour il ne reste « que » 582 avortoirs.

    Cette chute s’inscrit dans une longue évolution qui a commencé en 1991 à l’apogée de l’avortement dans ce pays. Elle est actuellement de 73 %. Ce pourcentage inclut le chiffre des cliniques s’étant ouvertes durant la même période. A quoi cette nouvelle situation est-elle due ?

    - Une évolution manifeste de l’opinion publique qui réalise de plus en plus qu’un enfant dans le sein de sa mère est un être humain vivant. 52 % des Américains estiment que l’avortement devrait être interdit (hormis les cas de viol et de mise en danger prouvé de la santé de la mère). Ceci se traduit par une baisse régulière du nombre d’IVG (-3% en un an).

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  • La loi Taubira n'est pas entrée dans les moeurs : elle divise toujours

    Selon un sondage BVA, pour «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» et itélé, les Français restent très partagés sur la loi Taubira. Huit mois après son adoption définitive, loin d’être entrée dans les mœurs, cette loi inique continue de partager très nettement les Français.

    48 % des Français y sont plutôt favorables tandis que 50 % sont plutôt opposés.

    Voilà une raison supplémentaire d'exiger l'abrogation de cette loi.

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • TVA, SMIC, prestations, timbre… ce qui change au 1er janvier 2014

    Hausse de la TVA, revalorisation du SMIC, tabac et timbres plus chers, validité de la carte d’identité plus longue : tour d’horizon des principaux changements qui interviendront début janvier 2014.

    Le taux normal de TVA passe au 1er janvier 2014 de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports …). – AFP

    TVA : le taux normal passe de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports …). Pas de changement pour le taux réduit (5,5%). Pour les tickets de cinéma, la TVA baissera de 7 à 5,5%, comme les livres et les spectacles vivants. Pour les centres équestres, elle augmente de 7 à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.

    RETRAITE : les pensions complémentaires du privé (Agirc et Arrco) seront versées chaque mois et non plus chaque trimestre. Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés, augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l’impôt.

    QUOTIENT FAMILIAL : le plafond de ce dispositif réduisant l’impôt des familles en fonction du nombre d’enfants et des revenus baisse de 2.000 à 1.500 euros par demi-part.

    RSA : le revenu de solidarité active « socle » augmente de 1,3% à 499 euros pour une personne seule, 749 euros avec un enfant.

    PRESTATIONS FAMILIALES : les plafonds d’attribution pour les prestations familiales (allocation rentrée scolaire, prestation d’accueil du jeune enfant…) augmentent de 1,9%.

    FONCTIONNAIRES : abrogation de la journée de carence, non indemnisée en cas d’arrêt maladie. En outre, les fonctionnaires les moins bien payés (catégorie C, 47% des agents) bénéficient d’un coup de pouce (au 1er février) de 4,6 euros à quelque 46 euros mensuels.

    TEMPS PARTIELS : la durée minimale des temps partiels passe à 24 heures hebdomadaires (pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2016 pour se conformer).

    EMPLOI – UNION EUROPENNE : les Bulgares et Roumains sont désormais libres de venir travailler en France, au nom du principe de la libre circulation des travailleurs européens. Ces deux pays sont membres de l’UE depuis 2007.

    TIMBRE : les plus courants vont coûter 3 centimes de plus. La lettre verte passe à 0,61 euro et la lettre prioritaire à 0,66 euro.

    TABAC :à partir du 13 janvier et non du 6 comme prévu initialement , le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.

    BOISSONS ENERGISANTES : une taxe (1 euro par litre) entre en vigueur.

    ÉNERGIE : Les factures d’électricité devraient augmenter d’environ 2%, en raison d’une hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe sur la facture d’électricité. En outre, les tarifs TTC de l’énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l’électricité passent ainsi de 19,6 à 20%. Les abonnements restent au taux de 5,5%.

    ENVIRONNEMENT : chacun pourra faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques dans les habitations et lieux publics. Il suffira d’en faire la demande à l’Agence nationale des fréquences.

    TRANSPORTS EN COMMUN : les tarifs sont majorés de 3% en Ile-de-France. Deux exceptions : le ticket à l’unité reste à 1,70 euro et le pass mensuel Navigo des zones 1-5 est maintenu à 113,20 euros.

    POLICE : policiers et gendarmes disposent d’un nouveau code de déontologie, qui préconise le vouvoiement, encadre les contrôles d’identité, la palpation des suspects, et prévoit que les forces de l’ordre portent sur leur uniforme un numéro permettant de les identifier.

    CARTE D’IDENTITÉ : sa validité passe de 10 à 15 ans, sauf pour les mineurs.

    JUSTICE : suppression du timbre fiscal à 35 euros. Depuis octobre 2011, il devait être acquitté par tout justiciable (sauf les éligibles à l’aide juridictionnelle) désirant saisir la justice pour un problème civil, commercial, prud’homal, social, rural ou la justice administrative.

    JEUX : c’est désormais la chaîne privée TF1, et non plus France 2, qui retransmet les tirages du Loto (en direct) et d’Euro Millions (en différé).

  • Hollande reçoit ses ordres du CRIF !

    Les présidents et les gouvernements changent mais c’est toujours le Conseil représentatif des institutions juives de France qui donne ses ordres. Que le locataire de l’Elysée s’appelle Jacques, Nicolas ou François, rien jamais ne varie. Le 16décembre au soir le chef de l’Etat recevait en grande pompe les dirigeants du CRIF qui soufflait ses septante bougies. « Je tenais à vous accueillir pour le 70e anniversaire du CRIF. Le 60e anniversaire c’était Jacques Chirac, nous verrons bien qui sera là pour le 80ème anniversaire. C’est une bonne tradition que de pouvoir, ici à l’Élysée, renouveler le pacte de confiance qui existe entre la République et le CRIF » a déclaré François Hollande plus obséquieux et soumis que jamais. Le mot “pacte” est important car si la séparation de l’Eglise et de l’Etat est effective depuis décembre 1905, la République et la synagogue (mais aussi les loges) sont très étroitement imbriquées. « Le CRIF, c’est une histoire. Une longue histoire, qui remonte à 1943, au plus profond de la Shoah » a pleurniché celui qui nous sert de président de la République, évoquant « la souffrance exceptionnelle » des juifs qui sont les seuls à avoir souffert dans l’histoire sans jamais faire souffrir personne, comme les Palestiniens sont bien payés pour le savoir. Seule la douleur juive est indicible ; elle est unique et ne saurait être comparée à toutes les autres. Même la passion et la mort du Christ au Golgotha ne sauraient rivaliser avec la Shoah, c’est pourquoi il fallait en toute hâte déplacer le carmel d’Auschwitz et enlever la grande croix érigée en ce lieu où Dieu s’est tu. Voilà la vulgate à laquelle il nous faut adhérer.

    « Le CRIF, c’est une institution originale. Ce n’est pas l’État qui a encouragé, ni décidé la naissance du CRIF. Ce sont les Juifs qui se sont organisés eux-mêmes, qui ont choisi leurs représentants. C’est ce qui explique sans doute la liberté qui a toujours été la vôtre, encore aujourd’hui Monsieur le Président (Cukierman), car quand vous avez des choses à dire, vous les dites et vous les dites librement, franchement, sincèrement, et nous vous écoutons » a déclamé Hollande. Au moins là les choses sont claires. On sait qui dirige dans ce pays. L’allégeance absolue du CRIF à l’entité sioniste ne gêne pas du tout le concubin de Valérie Trierweiler. « Je sais la solidarité du  CRIF avec l’État d’Israël. Et je veux y revenir, parce qu’elle ne pose pas problème. Parce que cette solidarité est légitime, et vous n’avez pas à vous en justifier. » D’autant que le chef de l’Etat, qui se moque éperdument des intérêts de la France, défend vigoureusement ceux de l’entité sioniste, notamment dans le dossier iranien : « nous maintiendrons notre vigilance, parce que pour nous, il n’est pas question que l’Iran puisse accéder, d’une manière ou d’une autre, à l’arme nucléaire ».

    Cerise sur le gâteau, Hollande, dans ce discours sirupeux, appelle les Français à la délation et s’en prend à l’humoriste Dieudonné : « Contre l’antisémitisme, la Garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur, sont entièrement mobilisés. Vous savez qu’ils ne laissent rien passer. L’antisémitisme, nous l’avons tous dit, ce n’est pas l’affaire de la communauté juive, c’est l’affaire de tous les Français. C’est pourquoi j’invite tous ceux qui sont victimes d’actes racistes, d’une manière générale, mais d’actes ou de propos antisémites, à ne rien tolérer et à s’adresser à la police, à la justice, parce que les coupables doivent répondre de ces actes et doivent être identifiés et sanctionnés. De même, nous agissons, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, pour que sur internet — on en a parlé souvent — nous puissions là-encore éviter la tranquillité de l’anonymat qui permet de dire des choses innommables sans être retrouvé. J’ai demandé au gouvernement d’y veiller tout particulièrement et de lutter contre le sarcasme ou ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés que nous devons également combattre. » Va-t-on à nouveau interdire les spectacles de Dieudonné ? Criminaliser le geste de la quenelle que la LICRA assimile de manière délirante à « un salut nazi inversé » ? […]

    RIVAROL,

    <jeromebourbon@yahoo.fr>.

    Pour lire la suite .....

    http://rivarol.com/Editorial.html

  • Communisme municipal, communautarisme et terrorisme

    En 2008 l'actuel maire communiste de Bagnolet Marc Everbecq avait été élu au second tour avec 53 % des suffrages exprimés et 50 % d'abstention. Dans cette ville de 32 000 habitants, à l'époque, sa liste avait recueilli 4 160 voix. Présentée par le PCF elle se vit attribuer 30 sièges contre 6 à la liste des socialistes conduite par Tony di Martino et 3 à l'UMP.

    Depuis 5 ans cette équipe dirige donc la ville, avec sa langue de bois et ses magouilles d'urbanisme collectiviste gris, que dénoncent vainement ses adversaires et quelques architectes courageux. Ceux-ci ont pu mettre en évidence une réduction des espaces verts pour satisfaire les intérêts des promoteurs. (1)⇓

    Ses budgets bâclés sont votés dans un climat autoritaire de désinformation que met en cause une opposition malheureusement impuissante. (2)⇓

    C'est dans ce contexte que le communisme municipal a pris une décision à première vue stupéfiante. Le 11 décembre en effet le conseil municipal votait la qualité de citoyen d’honneur de Georges Ibrahim Abdallah.

    Après 30 ans de détention il est fortement question d’expulser de France ce personnage. Né en 1951, ce militant communiste est considéré comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise. Il avait été condamné par la justice française en 1986 à la réclusion à la perpétuité pour des actes indiscutablement terroristes.

    Rappelons brièvement ses exploits et ceux de son équipe. Il a été jugé responsable d'attentats meurtriers sur notre sol contre des diplomates américains et israéliens. Ceci enchante à l'évidence les partisans de la guerre à outrance au Proche-Orient. Or deux artificiers français l'ont payé de leur vie en août 1982, etc. (3)⇓

    Jusqu’ici deux modestes bourgades avaient impunément précédé Bagnolet dans ce qu'on peut tenir pour une provocation. Ainsi, le 19 mai 2012, André Delcourt, maire communiste de Calonne-Ricouart, Pas-de-Calais 5 800 habitants, l’avait nommé, déjà, "citoyen d’honneur". Un mois plus tard, dans le même département, le 19 juin 2012, Christian Champiré, maire communiste de Grenay, 6 700 habitants dans la banlieue de Lens et les membres du conseil municipal le nommaient à leur tour "citoyen d’honneur" de leur commune.

    Marc Everbecq, en Seine-Saint-Denis, vient donc de faire franchir à cette campagne un cran supplémentaire. Il l'a fait délibérément dans le but de recueillir pour son parti les votes communautaires, à défaut des suffrages populaires.

    Cette décision a été soutenue, en effet, de bout en bout par une structure parfaitement révélatrice des forces communautaristes sur lesquelles s'appuient désormais les tenants du communisme municipal : le "Groupe des associations de Bagnolet".

    Une visite de la page facebook de ce collectif permet de mieux comprendre comment tout cela fonctionne dans les municipalités de gauche où sévissent encore les communistes, aux marges de la démocratie. (4)⇓

    "Les associations" sont, comme il se doit subventionnées. Cela se revendique désormais, et cela se pratique, comme une sorte de droit. Elles font la claque en séances publiques lors des conseils municipaux, comme dans les assemblées révolutionnaires, etc.

    Les sympathisants du terroriste le présentent comme un héros et comme un ardent défenseur de la "cause palestinienne".

    Si ces gens réfléchissaient sincèrement, nous leur poserions une "simple question". Citons celle que l'excellent blogue de l'Institut d'Histoire sociale pose à ce sujet à tous ces activistes et soutiens du marxiste-léniniste Georges Ibrahim Abdallah : pensent-ils sérieusement que leurs méthodes terroristes ont vraiment fait progresser ladite "cause palestinienne" ? (5)⇓

    Mais il ne s'agit pas de cela. Il s'agit pour leurs inspirateurs et commanditaires de rassembler coûte que coûte tout ce qui peut sauver l'implantation du stalinisme en France.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2013/12/communisme-municipal-communautarisme-et-terrorisme.html

    Apostilles

    1. cf. sur Bagnolet-webtv
    2. cf. l'intervention de Tony di Martino qui décrypte le budget 2013 de Bagnolet lors de la séance du conseil municipal le 15 avril 2013
    3. cf. Hervé Roubaix sur Dreuz.fr
    4. sur Facebook.
    5. cf. Blog-Actu du site de l'Institut d'Histoire sociale le 26 décembre.
  • La France a renoncé au plein emploi

    Pour Nicolas Goetzmann, responsable du pôle économie du site Atlantico, le noeud du problème est d'abord idéologique :

    "Michel Sapin s’est presque félicité, en trouvant la statistique qui lui plaisait le plus, de rappeler que le chômage baissait depuis 3 mois sur un rythme de 1 350 chômeurs par mois. A ce rythme il faudra 203 ans pour résorber le chômage, et malgré cela, le ministre semble satisfait. Ce type de déclaration ne mérite même plus d’être commenté. (...)

    Les politiques mises en œuvre en France ne sont que des politiques défensives contre un mal qui est effectivement envisagé sous l’angle de la fatalité. Les emplois aidés, la réduction du temps de travail, toutes ces mesures ne sont qu’une réaction contre l’abandon d’une politique totalement oubliée : la poursuite du plein emploi. Et pourtant, économiquement, rien ne saurait justifier un tel abandon. Rien que sur le champ sémantique, le gouvernement a déjà perdu la bataille en annonçant vouloir "lutter contre le chômage" plutôt que de poursuivre une politique de plein emploi. Le défensif s’est substitué à l’offensif, et les réformes ne sont pas du tout les mêmes dans les deux cas. Avec ce choix de mots, la France renonce au plein emploi, et c’est bien cela qui est le plus insupportable. Le résultat est une politique de boutiquier.

    Aucun secteur marchand ne recrute dans le pays, seules les collectivités publiques et les associations y parviennent, c’est-à-dire que les emplois aidés sont la seule ressource du gouvernement en matière de chômage. Je le répète, la seule solution proposée au pays pour tenter de résorber le chômage est l’emploi aidé, ce qui est de fait la totale négation de ce que peut le pouvoir politique en matière de politique économique."

    Louise Tudy