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culture et histoire - Page 1527

  • 6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre par la République, version De Gaulle.


    [Note : comme chaque année s'est tenue une émouvante cérémonie sur la tombe du lieutenant Roger Degueldre, à l’initiative du CNC, avec Roger Holeindre. Présence de militants du Renouveau français et de son directeur]

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    Ci-dessous un texte de José Castano à ce sujet :

    « Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM – R.D –

    C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que dg prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre.
    Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure !
     »

    Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul.
    Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.
    « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur.
    Puis il refusa qu’on lui bande les yeux et, au poteau cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.
    Les soldats qui devaient l’exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement : Une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées : au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres.
    Quoiqu’il en soit, le fait certain c’est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

    L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.

    Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.

    L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension.
    Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédaient. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant… et il souffrait.

    A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels; Il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

    Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce qu condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.

    Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écoeuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.

    Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

    Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

    C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »

    Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.

    Décidément, le crime était profondément enraciné !…

    http://www.contre-info.com/6-juillet-1962-lassassinat-sordide-de-roger-degueldre-par-la-republique-version-de-gaulle#more-33506

  • “Tueurs de masse” : une malédiction américaine?

    1984-2014, trente ans de meurtres de masse aux Etats-Unis 
    Elliot Rodger avait 22 ans et la tête du fils de votre voisin de palier. Plutôt joli garçon, timide et bien élevé, il étudiait au Santa Barbara City College, dans cette paradisiaque Californie du sud toujours nimbée de soleil.

    Or le 23 mai 2014, Rodger poignarde à mort ses trois voisins de cité universitaire, puis sillonne Santa Barbara en voiture, tirant sur les passants – d’abord, sur les jeunes femmes. Il se loge enfin une balle dans la tête. Bilan du massacre : 6 morts, 13 blessés. Dans sa voiture, deux pistolets automatiques 9mm, un Glock, un Sig Sauer et dix chargeurs pleins – le tout acquis légalement.
    Fils d’un producteur d’Hollywood, Elliot Rodger a tout pour être heureux : vols en première classe, BMW personnelle, accès à volonté à des concerts privés, etc. Mais de longue date, le jeune eurasien brûle sourdement d’une folle rage intérieure. Solitaire, rejeté, frustré par l’indifférence féminine, la vue des couples enlacés sur les plages de Santa Barbara le torture toujours plus. Dans sa confession, il se déplore “puceau à 22 ans”.
    Pour en finir, Rodger bricole son petit “crépuscule des dieux” personnel. Et prend tout le temps d’en imaginer et exécuter le scénario, partant d’indiscutables “références” :

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  • Il y a 80 ans : la nuit des longs couteaux (audio)

    Au coeur de l'histoire 25/08/2012 - 13:00
    L'INTÉGRALE - La nuit des longs couteaux - Fabrice d'Almeida, Historien, professeur à l'Université Panthéon-Assas Paris 2

  • La nation, voilà la survie ! par Bernard Pascaud

    Qui cherche à discerner les grandes lignes d’intelligibilité des forces de la Révolution actuellement en œuvre dans le monde, en Europe et en France, peut en repérer aisément deux principales. L’une concerne la personne humaine : il s’agit de « déconstruire les stéréotypes de genre », de chosifier l’embryon, de promouvoir l’avortement et l’eugénisme, le « droit au suicide »,... 

    ... « l’assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité », de « créer une nouvelle civilisation », bref de nier la nature humaine dans ce qu’elle a de plus sacré à rebours de l’anthropologie la mieux établie. L’autre grand axe est d’ordre géopolitique et correspond au mondialisme, c’est-à-dire la remise en cause du droit des États à avoir leur identité, leur indépendance et leur modèle politique propre.

    Au regard de ces deux grandes manouvres de déconstruction de la société humaine on mesure combien l’idée nationale qui sous-tend notre projet politique peut constituer la réponse la plus pertinente. A condition, bien sûr, d’entendre par nation non point l’amalgame indifférencié d’individus-électeurs, mais cette famille de familles qui est la reconnaissance de tous les corps sociaux où vit et s’épanouit la personne humaine. [...]

    La suite sur La Faute à Rousseau

  • Dextra organise sa traditionnelle université d’été sur le thème « Reprendre le pouvoir »

    Après le mouvement social de 2013 contre le pseudo-mariage homosexuel, alors que la droite d’argent croule sous les scandales et que le socialisme est en déroute, il est temps de jeter les fondations d’une organisation de droite authentique, en mesure de répondre aux attentes des Français.

    Afin de s’acheminer vers la constitution d’une organisation en mesure de réunir les énergies se qui se reconnaissent dans une droite véritable, nous devons tout d’abord faire l’unité autour de principes clairs.

    C’est pourquoi, le programme de l’université d’été de Dextra intitulée cette année « Reprendre le pouvoir » s’attachera à rappeler les fondements, les références et les expériences de la vraie droite. L’organisation en projet – ébauchée pendant cette université d’été – devra lier indissolublement les thèmes fédérateurs et fondateurs de toute droite véritable :

    - la défense de la nation française et de sa souveraineté, de son indépendance, de son influence et de sa puissance dans le concert des nations,

    - la préservation de notre identité française et de nos patries charnelle,

    - le rétablissement des libertés locales,

    - la défense de la propriété et des libertés économiques ordonnées au Bien commun,

    - l’instauration de la justice sociale,

    - la promotion de la famille et de la vie,

    - la préservation de notre patrimoine culturel et environemental dans une écologie humaine,

    - la défense des hommes face à la tyrannie de l’argent, des idéologies, et de la machine.

    Dextra propose à ceux qui veulent agir en politique de se former aux meilleures sources de la droite, préalable indispensable à l’action.

    L’université d’été de Dextra est un moment de convivialité d’amitié et de camaraderie, où une jeunesse animée d’une même conviction va pouvoir se retrouver loin des soucis quotidiens de la modernité, afin d’échanger, de se former et de tisser des liens durables.

    L’université d’été de Dextra se déroulera du 24 au 31 août, dans le prestigieux château de Lignières, où nous sommes aimablement accueillis par S.A.R. le prince Sixte-Henri de Bourbon Parme.

    L’arrivée des participants aura lieu à partir de 17h le dimanche 24 août, et elle prendra fin, l’après-midi du dimanche 31 août.

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    Tarif : 130€ pour l’ensemble du camp (hébergement et nourriture compris)

    Ouvert au 16 – 35 ans

    Château de Lignières (18160), Berry, France

    Pour toutes les informations complémentaires, le programme, le lieu : http://udt.dextra.fr/ 

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    La question financière ne doit pas être préjudiciable à votre venue, n’hésitez pas à nous contacter

    http://www.oragesdacier.info/2014/07/dextra-organise-sa-traditionnelle.html