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culture et histoire - Page 1527

  • Le grand Kahal : un terrible secret (partie 2/3)


    [Première partie ici]
    Texte de don Curzio Nitogilia (Il Gran Kahal, un terribile segretoChiesa Viva, novembre 2013). Trad. de l’italien par Laurent Glauzy.

    Le secret de Kahal

    Gare à celui qui ose révéler les secrets du Kahal, il se condamne à l’anathème et à la mort. Jacob Brafmann eut cette audace, et il perdit la vie.

    D’après Hugo Wast, le secret de Kahal serait la conquête du monde : l’épée n’est pas nécessaire, il suffit d’un livre, le Talmud[1] !

     

    Au moyen de l’esprit talmudique, le judaïsme se propose d’écraser le christianisme, unique et vrai bastion qui s’oppose à la domination universelle d’Israël. Les sentiments principaux qui animent l’esprit talmudique seraient au nombre de quatre :

    1-      Une ambition démesurée de dominer le monde ;

    2-      Une avidité insatiable de posséder toutes les richesses des non-juifs ;

    3-      La rancœur contre le non-juif, et spécialement contre le chrétien ;

    4-      La haine de Jésus-Christ.

    Pour satisfaire ces quatre sentiments, il est nécessaire de s’approprier les richesses du monde, grâce auxquelles tout sera permis. Ainsi, avec l’or, rien n’échappera à la Synagogue et tous les non-juifs deviendront ses esclaves. Nous pouvons penser que ce plan secret se réalisera avec le règne de l’Antéchrist[2] !

    Mais, pour parvenir à cette étape ultime, il est nécessaire de corrompre les chrétiens, de leur insuffler l’amour des plaisirs, du luxe et de soi-même. L’unique propriétaire de l’or, qui permet d’avoir les plaisirs, le luxe et les honneurs du monde, sera (selon le plan du Kahal) le judaïsme. Les non-juifs, une fois corrompus, pourront accéder aux plaisirs à condition de demander l’or aux juifs qui, seuls, le possèdent !

    « La force des juifs consiste dans la capacité à cacher leurs intentions. Le peuple juif existe encore, car il a su maintenir un secret pendant vingt années de persécutions. » [3]

    Ce secret, c’est l’esprit talmudique de haine envers le Christ et les chrétiens, ainsi que la soif de domination mondiale. La foi talmudique n’est pas dans l’au-delà, mais dans la domination dans ce bas monde : son paradis est la Terre !

    Le Kahal, aujourd’hui

    Les informations sur le grand Kahal d’aujourd’hui sont rarissimes : les plus récentes remontent à 1954, avec Huho Wast et, en 1996, avec Israel Shahak, lequel explique que, ayant acquis l’égalité juridique et l’émancipation en 1780 en Occident, la communauté juive a vu son pouvoir juridique peu à peu diminuer. Toutefois, en Occident, il y eut des poches de résistance à l’assimilation. Avec le mouvement sioniste et la fondation du B’naï B’rith, en 1843, le courant anti-assimilationniste (et philo-kahaliste) a repris le dessus. C’est pourquoi « le Kahal a maintenu un certain pouvoir aussi après l’émancipation des juifs et l’a récupéré complètement grâce au sionisme, surtout après la Seconde Guerre mondiale, avec le mythe de l’holocauste[4]. »

    Shahak écrit aussi : « À partir du bas empire, la communauté juive posséda des pouvoirs juridiques considérables sur ses membres… ainsi qu’un pouvoir coercitif : la flagellation, la prison, l’excommunication ; ainsi que toutes les peines qui pouvaient être infligées légalement par les tribunaux rabbiniques… même la peine de mort. »[5] Il poursuit : « Beaucoup de juifs ont aujourd’hui la nostalgie du monde juif d’avant l’assimilation, comme d’un paradis perdu… Une partie importante du mouvement sioniste a toujours voulu le rétablir, et y est parvenu. »[6] L’État d’Israël et le sionisme semblent signer le retour du pouvoir absolu du Kahal[7].

    En 1986, Simon Schwarzfuchs est l’auteur d’un livre intéressant sur le Kahal dans l’Europe médiévale[8]. Il soutient que la communauté hébraïque du Moyen-âge, appelée Kahal, apparaît en Europe au Xe siècle : « Elle est la continuité de la communauté hébraïque de l’Antiquité[9]. » Les origines de la communauté juive d’Europe sont très anciennes ; il y en a une à Rome, antérieure au Christianisme. « Pendant plusieurs siècles, jusqu’au début du Ve siècle, des groupes de juifs d’Europe étaient restés en contact avec le patriarche de la Terre sainte et continuaient à lui verser un tribut[10]. » Le Kahal régulait et dirigeait toute chose.

    Le Kahal : sa nature

    Le Kahal représente la source de la cohésion que les juifs ont réussi à maintenir pendant deux mille ans, bien qu’ils soient dispersés dans le monde, sans temple ni sacrifice. Aux grands maux qu’a dû affronter au cours de son histoire, le peuple juif, il a su opposer un grand remède : le Kahal. Les Juifs dispersés dans le monde entier, après le déicide, se sont constitués en État dans chaque État qui les a accueillis.

    Aussi, K. de Wolski affirme que, pour maintenir leur unité et cohésion et ne pas perdre leur propre identité, les juifs obéirent à une sorte de gouvernement occulte, soit juridique, le Kahal, soit exécutif, le Bet-Din. On peut parler, selon l’auteur, d’une forme de coopération qui représentait tout Israël et qui, bien que dispersée matériellement, c’est une communautée unie spirituellement[11].

    L’Église catholique est le principal ennemi du Kahal, lequel s’efforce d’en diminuer l’influence en insufflant, dans l’intelligence des chrétiens, des idées libérales [ndlr : lire don Sarda y Salvany, Le libéralisme est un péché, 1887, Ed. saint Rémi], du scepticisme, du schisme, provoquant ainsi des disputes religieuses fécondes en divisions. Leur programme prévoit de discréditer les prêtres, afin de jeter la suspicion sur leur dévotion et leur conduite privée. Pour gagner l’estime des jeunes, le Kahal infiltre les écoles avec des idées antichrétiennes.

    La Moreine

    La « Moreine » est la hiérarchie des chargés auprès des juifs. Elle commence juste après la destruction du royaume d’Israël, afin de préserver et de conserver la nationalité perdue jusqu’au jour où le Messie restituera au peuple d’Israël sa gloire et son pays. [ndlr : Cela n’est pas advenu en 1948 : l’entité sioniste a été reconstituée par l’argent des Rockefeller, Warburg, Rothschild et non par le Messie, qui est déjà venue parmi nous il y a deux mille ans.]

    Pendant le long pèlerinage du peuple juif, dispersé dans le monde entier, la « Moreine » est restée identique, même si elle s’est développée et a acquis un plus grand pouvoir, constituant petit à petit une société secrète.

    Les membres du Kahal ou la Moreine

    Le Kahal comprend deux catégories de membres : les dignitaires et les subalternes, le Kahal décent et indécent.

    1-      Les dignitaires constituent le Grand conseil et jouissent d’une autorité souveraine sur la communauté hébraïque.

    2-      Les subalternes sont les secrétaires et les scribes. Parmi eux est choisi le « persécuteur secret », qui est l’exécuteur des sentences du Kahal. Il s’engagerait sous serment à n’épargner personne.

     

    [1] Ibid., p. 72

    [2] Idem.

    [3] Ibid., p. 111.

    [4] I. Shahak, Histoire juive-Religion juive. Le poids de trois millénaires, La Vieille Taupe, Paris, 1996, p. 34.

    [5] Idem.

    [6] Ibid., p. 42.

    [7] Ibid., p. 143.

    [8] S. Schawarzfuchs, Kahal, la communauté juive de l’Europe médiévale, Maisonneuve et la rose, Paris, 1986.

    [9] Ibid., p. 11.

    [10] Ibid., p. 17.

    [11] E. de Wolski, La Russie juive, éd. Savine, Paris, 1887, p. 2.

    http://www.contre-info.com/le-grand-kahal-un-terrible-secret-partie-23#more-33920

  • Détente : la rouge hermine

    Il y a quelques jours de jeunes françaises diffusent une parodie patriote de la célèbre Blanche Hermine de Gilles Servat. Le gauchiste Servat n’apprécia guère et fit censuré la vidéo sur Youtube. En réponse les « Brigandes » produisent une autre parodie : voir ici. Elles nous indiquent vouloir continuer et professionnaliser leurs créations afin de les diffuser au maximum car « Il s’agit d’une forme de terrorisme musical [...] la France vit dans la terreur de la sanction et de la censure ». 

    http://www.contre-info.com/

  • La victoire de Bouvines

    Il y a huit cents ans, ce 27 juillet 2014 se déroulait une bataille remportée par le roi de France, dont la victoire marqua le début du déclin de la prédominance seigneuriale.

    Philippe II Auguste était engagé dans la difficile r e c o n q u ê t e d e s o n royaume, amputé à la génération précédente par le caprice de la première épouse de son père, Louis VII, la trop volage Aliénor d’Aquitaine. En quelques années de sièges, d’escarmouches et de démantèlements de châteaux, il avait réussi à préparer la reconquête de la Normandie, puis du Maine, de l’Anjou, de la Touraine et du Poitou.

    Face à Jean sans Terre

    Pourtant, vers 1210, tout risquait d’être remis en cause. L’immoral Jean, dit Jean sans Terre, devenu roi d’Angleterre en 1199, et toujours duc de Normandie, s’était d’abord fait conciliant ; Philippe- Auguste en avait profité pour lui faire signer le traité du Goulet, par lequel il forçait Jean à renoncer à soutenir les prétentions de son neveu, Othon de Brunswick, à l’empire germanique. Jean, par ailleurs, abandonnait à Philippe-Auguste le comté d’Évreux et gardait le reste de la Normandie.

    Mais la clause la plus importante, dont nul ne pouvait pour l’heure deviner les heureuses conséquences, était le mariage de Louis, fils de Philippe (futur Louis VIII le Lion), avec Blanche de Castille, fille d’Alphonse VIII de Castille et d’Aliénor d’Angleterre, et petite-fille de la vieille reine Aliénor. Donc une nièce de Jean. Persécutés, les vassaux français de Jean sans Terre demandèrent en 1202 qu’un procès fût ouvert contre leur mauvais suzerain. Le roi de France le fit donc citer à Paris pour répondre devant la Cour des pairs, mais le roi d’Angleterre ne se présenta point. Alors Philippe prit Château-Gaillard et investit Rouen. La Normandie était reconquise ; Philippe reconnut aussitôt les libertés des Normands.

    Mais Jean ourdissait contre Philippe- Auguste une terrible vengeance. Avec l’appui de Renaud de Dammartin, comte de Boulogne, et de Ferrand, comte de Flandre, jaloux des Capétiens, il fomenta en 1214 une ligue puissante contre le roi de France, dans laquelle entra l’empereur germanique Othon IV, neveu de Jean. Jean débarqua d’abord à l’Ouest, ouvrant donc un second front. Le jeune prince Louis (futur Louis VIII le Lion) marcha à la rencontre de Jean, qui avait pris Ancenis le 11 juin 1214 et Angers le 17, et projetait de s’emparer de La Roche-aux-Moines, dans l’actuel Maine-et-Loire. Le prince Louis, père depuis le 25 avril 1214 d’un petit Louis qui allait être le glorieux saint Louis [1], lui lança un défi selon les règles chevaleresques d’un combat loyal.

    Se voyant abandonné par ses anciens vassaux, le roi anglais renonça au siège le 2 juillet 1214, ouvrant pour le roi de France la voie à la reconquête de l’Anjou... [2]

    Le grand choc au Nord

    Or le grand choc se préparait au Nord, où s’avançait une importante armée, commandée par l’empereur Othon, auquel s’étaient joints les redoutables milices flamandes, les comtes de Hollande, les ducs de Brabant, de Limbourg, et de Lorraine. Le danger devenait terrible. Philippe, débarrassé, grâce à son fil,s de la menace du roi d’Angleterr,e qui faisait retraite dans le Poitou et le Limousin, s’élança vers les coalisés et, ayant levé en masse les milices communales, bourgeois, paysans, petites gens, remua l’extraordinaire fibre française qui devait si souvent faire miracle dans notre histoire.

    Contrairement à toutes les lois de la Chrétienté, Othon engagea la bataille le dimanche 27 juillet à Bouvines (actuel Nord), au pont sur la Marque. Philippe prit personnellement tous les risques, offrant sa poitrine comme bouclier de l’indépendance française. Il poussa l’empereur à battre en retraite en abandonnant ses ornements impériaux avec toute sa troupe hétéroclite, tandis que Philippe faisait prisonniers les grands féodaux français révoltés.

    1214 - 1914 ...2014

    Le roi et le peuple

    Le roi avait partagé tout le risque du pays ! Dans cette victoire totale, le roi et le peuple avaient vibré d’un même coeur. La réaction féodale, complice de l’étranger, était battue. Ce fut l’allégresse dans la France entière en ce bel été [3]. Villageois et moissonneurs, brandissant râteaux et faucilles, se pressaient aux carrefours. Les bourgeois de Paris et toute l’Université allèrent au-devant du roi et firent fête sans discontinuer durant sept jours et sept nuits. Les semaines suivantes, tandis qu’Othon, déjà excommunié, renonçait à l’empire, et qu’en Angleterre l’ignoble Jean sans Terre se voyait imposer par ses barons révoltés la Grande Charte qui amoindrissait pour toujours la couronne anglaise, le roi de France resplendissait dans tous les coeurs comme la vivante incarnation du sentiment national.

    Michel Fromentoux - L’AF 2890

    - [1]- Lire Isabelle, comtesse de Paris, Blanche de Castille, mon aïeule, éditions Robert Laffont, 1991. 
    - [2]- Lire Ivan Gobry, Louis VIII le Lion, éditions Pygmalion, 2009. 
    - [3]- Lire Georges Bordonove, Philippe II Auguste, éditions Pygmalion, 2009.

    LIRE ÉGALEMENT : BOUVINES PAR JACQUES BAINVILLE ET, SUR BOULEVARD VOLTAIRE : Octocentenaire de la bataille de Bouvines : joyeux anniversaire, la France !, PAR GEORGES GARNIER ROUSSEAU

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-victoire-de-Bouvines