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culture et histoire - Page 794

  • Macron la honte : Eric Zemmour remet les choses à leurs places

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/20/macron-la-honte-eric-zemmour-remet-les-choses-a-leurs-places-6091018.html

  • Zemmour, un poisson-pilote?

    zemmour-200x300.jpgActuellement en tournée de promotion pour  la sortie de son nouvel essai, Un destin Français, le journaliste-écrivain-essayiste Eric Zemmour peut compter sur la bêtise de ses détracteurs pour donner le maximum d’audience à ses propos.  Et chacun est sommé par le tribunal médiatique de choisir son camp. A  l’image d’un de ses anciens  employeurs sur le service public, l’inénarrable  Laurent Ruquier qui expliquait mardi sur France Inter  tout le mal qu’il pensait du personnage. Il  a été  obligé de se justifier, pour la énième fois,   d’avoir hébergé ce représentant de la  France moisie dans son émission entre 2006 et 2011.  « D’un seul coup (Zemmour)  a pété un câble, c’est évident a affirmé M Ruquier. Mais à l’époque, quand on l’a pris, c’était parce qu’il représentait une partie de la société française, mais on ne pensait pas que le monstre allait en sortir » (sic). Un monstre qui  a créé l’émoi en donnant mardi son jugement sur le militant communiste célébré récemment par Emmanuel Macron, Maurice Audin ,   vraisemblablement  tué par l’armée française. Il a rappelé notamment  comme nous l’avions fait sur ce blogue qu’il fut un  complice actif  des terroristes poseurs de bombes du FLN qui tuèrent,   mutilèrent des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants pendant la bataille d’Alger il ya soixante-et-un ans.

    Mais ce sont surtout  les propos de M. Zemmour, tenus  sur le plateau de l’émission de Thierry Ardisson, Les terriens du dimanche, diffusée sur C8, qui ont  déchaîné les passions. En l’espèce son dialogue avec  la chroniqueuse Hapsatou Sy,   lui disant qu’il aurait  été préférable que ses parents l’appellent Corinne. La jeune femme envisagerait de porter  plainte évoquant « le moment le plus douloureux  (qu’elle a eu eu à vivre)  en tv (sic)  face à un Zemmour hargneux, insultant et agressif envers moi. Toujours très affectée d’ailleurs…»

    Notons que Gabriel Robin, assistant parlementaire de Louis Aliot, rédacteur en  chef numérique du magazine  L’incorrect, a  exhumé malicieusement  un tweet plus ancien  de Hapsatou Sy, en date du 2 février dernier, à l’occasion de la visite du couple Macron au Sénégal, dans lequel la jeune femme écrivait:  « absolument fan de Brigitte Macron! La stabilité d’un pays dépend de l’éducation de nos enfants. bienvenue à vous et notre président Emmanuel Macron dans mon pays le Sénégal. » Commentaire de Gabriel Robin: «Hapsatou Sy ne dit même pas dans dans mon autre pays ou dans mon deuxième pays.»  Il est   certain  que Corinne dans ce cas-là  n’est peut-être pas le prénom idéal…

    Thierry Ardisson lui,  n’a pas trop apprécié l’expression très médiatique de la douleur de Hapsatou Sy : «Elle s’étale sur Twitter pour faire un bad buzz, c’est complètement nul. Elle a signé un contrat et elle a un devoir de réserve », a-t-il déclaré sur CNews ,  « si elle ne revient pas (dans son émission, NDLR) , elle ne revient pas. Si elle revient dans un bon esprit, je veux bien, mais si c’est pour nous faire des scènes comme ça, ce n’est pas la peine. Comme elle a pas mal de problèmes d’argent, qu’elle a du mal à payer ses impôts, on lui a avancé 6 émissions. Je ne connais pas beaucoup de productions sur Paris qui le font » a affirmé l’animateur.

    Propos que les petits marquis progressistes pourraient  qualifier de paternalistes et de sexistes, à l’image peut-être, allez savoir, du délicat Ian Brossat, chef de file du parti communiste/communautariste à la Mairie de Paris (jusqu’où vont-ils descendre?).   Ce dernier a résumé en un tweet le désarroi de ses amis,   les glapissements des bobos du Marais et les hurlements des autorités  des  banlieues plurielles: «Qu’on continue à voir et entendre un vaurien (Zemmour, NDLR)  multicondamné pour propos racistes en dit long sur la banalisation de la xénophobie dans notre pays. Il est grand temps que ça s’arrête..»

    Certes, pour certains,  cela fait longtemps que M. Zemmour a dépassé la ligne jaune avec ses propos sur le comportement d’une certaine frange de la population immigrée, jugements dont l’expression serait facilitée par son  origine juive arabe. C’est implicitement ce que soulignait  en tout cas   en mars 2011 le militant antinational et communautaire Arno Klarsfeld qui se scandalisait  de l’invitation faite  alors à M. Zemmour par les instances de l’UMP à venir disserter sur la liberté de penser (pensée),  invitation (une initiative de Patrick Buisson alors conseiller de Nicolas Sarkozy?) qui avait été aussi dénoncée par  la grosse aile gauche et centriste de ce parti.

     Me Klarsfled  avait ainsi rappelé qu’un  an auparavant Eric Zemmour avait   affirmé  que les employeurs de souche  « (avaient)  le droit » de refuser d’employer des  Arabes ou des Noirs.   Jugement scandaleux pour Arno  Klarsfeld qui avait  déclaré, non sans quelques arguments,   que « si Eric Zemmour avait dit la même chose sur la communauté juive, il aurait été exclu de RTL, de France Télévisions et certainement pas invité à un débat à l’UMP ». « Cela peut donner le sentiment qu’il y a deux poids, deux mesures.  »

    Alors,  (re)disons-le ici, il est loisible  de ne pas partager en tout ou partie  certaines des analyses, des  grilles de lecture  de M Zemmour; on peut aussi légitimement de notre point de vue  lui reprocher non pas tant  son diagnostic de la situation mais  un pessimisme qui peut incliner au fatalisme, à la résignation, au découragement…  Mais  à  dire vrai le  corpus d’idées souverainistes, identitaires dont M Zemmour se fait souvent le relais a plutôt le vent en poupe un peu partout en Europe et dans le monde.  Et son  succès  ne doit rien au hasard.

    A l’occasion du démarrage foudroyant réalisé  par son essai précédent, Le suicide Français,   en 2014 – Jérôme Béglé  évoquait sur   le site du Point  « un phénomène éditorial»  et faisait mine de s’interroger: «reste à comprendre ce que ce triomphe signifie. Éric Zemmour est-il devenu le porte-voix de cette France qui ne se sent représentée ni par les médias traditionnels, ni par les discours politiques, ni par les intellectuels qui tenaient jusqu’ici le haut du pavé ? »  Phénomène combattu par la caste médiatique, à l’image de Patrick Cohen qui,  à la tête de la matinale de France Inter, expliquait il ya deux ans  qu’il n’invitait pas Eric Zemmour « parce qu’il  il y a suffisamment d’intellectuels dans le paysage pour ne pas aller chercher quelqu’un qui a été journaliste mais qui est devenu un acteur politique sans en avoir la légitimité électorale.» M. Cohen et ses amis éditorialistes  ne sont pas, eux,  des acteurs politiques  et des agents d‘influences,  c’est bien connu…

    Zemmour, certes, coche (presque)  toutes les cases de la mal-pensance, lui   qui refuse de plier les genoux devant la propagande bruxelloise les dogmes  gaucho-féministes,   d’approuver le mariage homo  et dénonce les ravages du multiculturalisme et du vivre-ensemble  obligatoire. Plusieurs fois  poursuivi  devant les tribunaux  (comme Jean-Marie Le Pen)  pour avoir établi un lien entre immigration et insécurité,    Zemmour est un  réactionnaire assumé,  un nostalgique de la France d’avant, qui a même été, horresco referens, jusqu’à rétablir un certain nombre de vérités sur le gouvernement du Maréchal Pétain.  Bref , tout comme  Orban,   Salvini ou Marine sur le plan purement politique, un objet d’effroi et/ou de consternation de la  gauche Mélenchon  à la droite  Pécresse;  même si  ladite droite est bien  obligée de constater  la grande perméabilité de son électorat avec les idées défendues et avancées par un homme largement  en tête des ventes d’essais   dans notre pays.

    Nous l’avions dit également, il est certain que  les propos de M. Zemmour légitiment  objectivement les analyses et avertissements de l’opposition nationale. Ce qui faisait dire à Bruno Gollnisch qu’il était  «complotiste au sens zemmourien du terme », à savoir qu’il y a bien  « un complot contre la France  - dénatalité, immigration massive, ouverture des frontières, libre échangisme, destruction de l’identité française, etc -,  complot contre   la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, notamment  par  l’appel depuis 40 ans à une immigration massive de personnes qui se trouvent en dehors de notre civilisation .»

    Il est tout aussi évident que les analyses  et réflexions d’Eric Zemmour ne sont pas  originales, au sens ou elles ont été développées et  tenues, historiquement et dans les dernières  décennies, par les  brillantes figures  des cercles intellectuels  de notre famille de pensée qui, elles, ont été soigneusement écartées des « grands médias. » Mais qui peut nier qu’il  a contribué efficacement à diffuser, populariser, vulgariser  au sein de l’opinion  française des thèmes et  des réflexions jusqu’alors ghettoïsés, marginalisés?  Ou à tout le  moins  à  accompagner le virage idéologique identitaire, national qui se matérialise depuis le début de ce millénaire? Le succès d’audience d’un Zemmour est une autre manifestation de l’effondrement de l’emprise culturelle de la gauche mondialiste sur les esprits (certes elle a encore de solides bastions!), effondrement qui rend  possible demain chez nous, une victoire dans les urnes.

  • Viktor Ober - Une génération dans l'orage

  • La génétique le confirme : les races existent bel et bien. Il y en a 7…

    Chronique de Paysan Savoyard (n°209 – septembre 2018)

    Les conférences de vulgarisation données en 2013 par Evelyne Heyer, professeur d’anthropologie génétique, méritent d’être mises en exergue. Cette scientifique y délivre en effet cette information choc : l’existence des races est confirmée par la génétique.

    Il faut préciser dès l’abord qu’E. Heyer, scientifique du Muséum national d’histoire naturelle, ne s’exprime pas à titre personnel : elle le fait de façon tout à fait autorisée, dans le cadre de ses fonctions et sur le site internet du Muséum. Ses conférences ont pour objet de faire le point des découvertes récentes, en s’appuyant sur différentes études internationales, à destination d’un public intéressé mais non spécialiste. Cette personne, précisons-le également, n’appartient nullement à la « fachosphère » : au contraire elle a été mobilisée à différentes reprises pour participer à la lutte contre le racisme. Elle a par exemple été commissaire de l’exposition « Des préjugés au racisme« .

    La forme que prennent ces conférences appelle quelques commentaires. On voit la conférencière marcher sur des œufs, bien consciente qu’elle est du caractère explosif de la matière qu’elle manipule : elle multiplie ainsi au cours de ses conférences les déclarations d’allégeance à l’idéologie du Système. Par honnêteté intellectuelle, par naïveté ou par envie de se faire valoir,  elle va cependant y délivrer de façon nette et claire l’information-clé : la génétique confirme l’existence des races, que la conférencière préfère appeler « groupes humains ». Signalons que l’expression de cette conférencière prenant de fréquentes libertés avec la syntaxe, nous nous sommes autorisés à opérer quelques rectifications de forme dans les citations d’E. Heyer que nous faisons figurer ici.

    Il faut préciser que les études dont rend compte E. Heyer concernent les populations qui sont restées stables géographiquement au cours des siècles. C’est pourquoi les prélèvements d’ADN effectués pour réaliser ces études ont concerné seulement des individus dont les 4 grands parents étaient issus de la même région que la leur, en excluant les populations issues de brassages de populations relativement récents. C’est ainsi que pour l’Amérique, ces études génétiques portent sur les populations amérindiennes et excluent les populations d’origine européenne ou africaines ainsi que les populations métissées. De même en Australie et en Nouvelle-Zélande les études concernent les populations autochtones. De même encore, en Europe, les populations ayant participé aux vastes migrations intervenues dans le monde mondialisé de l’après-guerre ne sont pas concernées par les études génétiques dont Mme Heyer présente les résultats. 

    • Il existe 7 « groupes humains »

    La scientifique est  de toute évidence parfaitement consciente de la portée de ce qu’elle explique : elle déclare ainsi que « la génétique est souvent très politiquement incorrecte ». Et pour cause : les résultats qu’elle présente corroborent en effet dans une large mesure les affirmations de ceux qui affirment l’existence des races.

    La conférencière explique ainsi que les données génétiques conduisent à distinguer 7 « groupes humains » différents, entre lesquels existent des différences génétiques significatives. Ces « groupes humains » correspondent aux différentes régions du globe : les Amérindiens d’origine ; les Océaniens ; les Asiatiques de l’Est ; les Asiatiques d’Asie centrale et du Sud ; les Moyen-Orientaux ; les Européens ; les Africains du sud du Sahara.

    La constitution de ces 7 groupes a résulté de l’existence des barrières géographiques, qui ont empêché les contacts et les échanges génétiques entre populations : les océans, le Sahara et l’Himalaya. Les populations séparées par ces barrières ont, de ce fait, des patrimoines génétiques nettement différenciés.

    E. Heyer met en avant une constatation supplémentaire : l’une de ces 7 populations, le groupe des populations du Moyen-Orient, est placée dans une position particulière. Tandis que les 6 autres groupes disposent d’un patrimoine génétique nettement distinct de celui des autres, le patrimoine génétique des populations du Moyen-Orient est pour partie composé d’éléments du patrimoine d’autres groupes. Cette situation résulte du fait que ce groupe est situé géographiquement dans une zone carrefour, où l’absence de barrières géographiques a permis certains échanges avec les autres groupes les moins éloignés. Le patrimoine génétique des Moyen-Orientaux comprend ainsi des gènes propres, mais aussi des gènes européens et des gènes d’Asie centrale et du Sud.

    On voit autrement dit que les 7 groupes que distinguent les généticiens sont les mêmes 7 « races » que l’on peut recenser en se fondant sur les phénotypes. Autrement dit encore,  l’observation des phénotypes permettait de penser qu’il existait 7 groupes (ou races) : la génétique vient le confirmer. Citons E. Heyer : « On voit l’analogie avec ce que l’on appelait auparavant des races : les groupes auxquels aboutissent les études génétiques correspondent grosso modo aux groupes que l’on utilisait dans les typologies raciales ».

    Elle déclare également : « Le discours qu’on entendait beaucoup dans les années quatre-vingt, qui disait qu’on ne pouvait pas parler de races parce que les généticiens montrent qu’il n’y a pas ou très peu de différences entre les populations humaines, n’est pas exact. On peut avec les données génétiques former des groupes différents génétiquement. On ne peut plus dire qu’on ne peut pas faire de groupes à partir des données génétiques«.

    • Les ethnies existent également

    Tout en présentant une homogénéité génétique, chacun des 7 groupes comprend des sous-ensembles, les ethnies, entre lesquelles existent des particularités génétiques, qui sont liées aux échanges matrimoniaux entre populations géographiquement proches. Les ethnies se distribuent ainsi au sein du groupe selon un continuum : plus les ethnies sont éloignées géographiquement, plus elles sont différentes génétiquement.

    Si elle ne précise pas quel peut être le nombre des ethnies qui existent, la conférencière indique qu’il existe 6000 langues. On peut penser que chaque langue correspond à au moins une ethnie : le nombre des ethnies est donc supérieur à 6000.

    Au sein des ethnies, les sociétés se subdivisent en tribus, les tribus en clans et les clans en lignage, chacun de ces sous-ensembles se réclamant d’un ancêtre commun. Là encore la plupart de ces subdivisions ont une traduction génétique.

    • La grande homogénéité des populations européennes

    Les conférences d’E. Heyer mettent en avant un autre point, lui aussi politiquement incorrect : la chercheuse explique que les populations européennes sont restées très stables et homogènes.

    Les différents peuples (ou ethnies) d’Europe ont en  effet un patrimoine génétique propre : les Italiens ont un patrimoine propre, comme les Français, comme les Anglais, comme les habitants des différentes régions de l’Europe. On peut même déterminer à 500 km près l’origine géographique d’un individu européen à partir de son patrimoine génétique. Autrement dit les affirmations selon lesquelles « l’Europe n’a cessé d’être une terre de passage, de migrations, de mélanges et de métissages » sont fausses et démenties par la génétique.

    L’Histoire nous enseigne que les populations des différentes régions d’Europe sont restées inchangées pendant mille ans : les dernières grandes invasions venues d’Europe centrale datent du 9e siècle. Les premières migrations intra européennes liées à la révolution industrielle datent du milieu du 19 siècle. Quant à l’immigration en Europe de populations venues de régions non européennes, elle ne date que des années 1960 (voir également cette chronique). Les données génétiques viennent confirmer cette grande stabilité.

    • Les différences génétiques s’accompagnent de différences culturelles

    E. Heyer explique également que les différences génétiques s’accompagnent de différences culturelles : les groupes ethniques possèdent souvent une langue et un mode de vie qui leurs sont propres. En Asie centrale par exemple, les Tajiks parlent une langue indo-iranienne et sont agriculteurs tandis que les Kazaks parlent une langue turque et sont pasteurs nomades.

    Ces différences contribuent à fonder les spécificités génétiques : c’est notamment pour des raisons culturelles que l’on se marie au sein de la même ethnie.

    Il convient d’insister sur cette dernière constatation : chaque « groupe de population » (autrement dit chaque « race »), et en son sein chaque ethnie, présentent de nombreuses spécificités, qui s’additionnent : des particularités phénotypiques et génétiques ; une certaine implantation géographique ; une langue ou un groupe de langues qui leur sont propres ; une culture et un mode de vie qui leur sont propres. Autrement dit, un « groupe de population » (race) et une ethnie sont à la fois des réalités phénotypiques et génétiques et des réalités culturelles.

    • Les précautions de langage prises par la chercheuse n’atténuent pas la portée de ses constatations

    Consciente de la portée de ses explications, la chercheuse a le souci de donner les gages nécessaires aux dogmes du Système. Il s’agit d’une part pour elle ne pas se « griller » professionnellement. Elle tient d’autre part, et sa démarche est de toute évidence sincère, à se distinguer de ceux qui vont chercher à utiliser les conclusions des études qu’elle présente au service de thèses racistes qu’elle réprouve personnellement. La conférencière s’efforce donc de déminer le terrain idéologique, en prenant toute une série de précautions qui sont autant de révérences à l’idéologie systémique.

    E. Heyer tient ainsi, premièrement, à repousser l’utilisation du mot race : elle insiste sur le fait que les généticiens parlent de « groupes humains » et non de « race », en récusant le mot de race pour deux raisons. D’abord, dit-elle, parce que l’utilisation du concept de race suppose de considérer qu’il existe une inégalité entre les groupes humains. Deuxièmement parce que le concept de race conduit à réduire chaque individu à sa race. Or la génétique ne permet d’aboutir à aucune de ces deux conclusions.

    On voit bien la faiblesse de cet argumentaire. Mme Heyer confond, premièrement, deux concepts distincts : les races et le racisme. Penser que les races sont inégales est du racisme. Mais considérer que les races existent ne veut pas dire qu’on les considère comme inégales : on peut donc penser que les races existent sans être pour autant raciste (voir également cette chronique). Deuxièmement, on peut affirmer l’existence des races sans pour autant considérer qu’un individu se résume à sa race. L’argumentaire anti racial de Mme Heyer aboutit finalement à rejeter le mot exact de « race », au profit d’un mot plus flou : « groupe humain ». Il reste que cette précaution de langage ne change rien à ce constat essentiel : les 7 « groupes humains » dont Mme Heyer affirme l’existence sont bel et bien les 7 « races » que l’on observe lorsqu’on prend en compte les différences phénotypiques.

    La chercheuse prend une deuxième précaution : dans le souci manifeste d’atténuer la portée explosive de ses développements, la chercheuse tient à souligner que les différences entre les groupes humains sont « faibles ». Elles sont ainsi beaucoup plus faibles que chez d’autres primates. Les différences entre groupes de chimpanzés, plus proche cousins de l’homme, sont ainsi beaucoup plus grandes qu’entre groupes humains : on considère même que ces groupes de chimpanzés constituent des sous espèces. De même Mme Heyer insiste sur le fait que les différences génétiques entre groupes humains sont faibles : les gènes d’individus du même groupe sont seulement 4% plus proches que les gènes d’individus appartenant à des groupes différents.

    Là encore ces précautions de langage sont d’une pertinence limitée. La notion de « faible » en effet ne veut pas dire grand-chose. Les différences entre « groupes humains » peuvent être jugées faibles parce qu’elles ne portent que sur une partie limitée du génome et  qu’elles sont plus faibles que ce que l’on constate au sein d’autres espèces : il n’en reste pas moins que ces « faibles » différences sont suffisamment importantes pour permettre au généticien de distinguer nettement des groupes humains, ce que Mme Heyer met elle-même en évidence par ailleurs.

    Mme Heyer prend une troisième précaution. Elle tient à insister sur le fait que la théorie selon laquelle toutes les populations d’hommes modernes sont issues d’une même population sortie récemment d’Afrique est confirmée par la génétique. On sait que cette théorie (dite Out of Africa) est essentielle pour la propagande des antiracistes et des immigrationnistes, qui en tirent différentes conclusions utiles à leur cause : « Puisque nous sommes tous issus d’Afrique et donc issus de migrations originelles, il est logique qu’il y ait aujourd’hui encore des migrations et que ces migrations soient africaines. Puisque toutes les populations humaines ont la même origine africaine et sont donc toutes très proches, l’intégration des Africains en Europe est donc tout à fait possible »…

    C’est pourquoi Mme Heyer tient à souligner que les études qu’elle présente dans ses conférences confirment l’hypothèse de l’origine africaine récente d’Homo Sapiens. Les études génétiques prouvent notamment, dit-elle, que toutes les populations humaines ont un ancêtre commun âgé de 200 000 ans, ce qui est incompatible avec la théorie selon laquelle Sapiens ne serait pas « sorti récemment d’Afrique » mais constituerait une évolution, dans chaque continent, de populations anciennes.

    Nous ne sommes en rien des spécialistes : il nous semble pourtant que les différences substantielles qui existent entre les « groupes humains », notamment les différences génétiques, conduisent plutôt à penser que les populations d’hommes modernes sont issues, non d’une sortie d’Afrique récente (200 000 ans) d’une population originelle dont nous sommes tous issus, ainsi que le veut la thèse Out of Africa, mais de l’évolution propre des différentes populations anciennes existant en Afrique et en Eurasie (hypothèse dite « plurigénique », concurrente de l’hypothèse Out of Africa). Nous verrons ce que diront les chercheurs dans les années qui viennent (si toutefois ils sont laissés libres de leur conclusion et de leur expression). On sait que les Chinois, cherchent frénétiquement les moyens de prouver que leurs origines n’ont rien de commun avec celles des Africains… Attendons.

    Tout en confirmant l’existence de « groupes humains », E. Heyer précise que les généticiens se refusent à employer le mot de « races ». Elle permet ainsi aux propagandistes du Système de continuer à l’affirmer : « les généticiens démontrent que les races n’existent pas ». Les mots comme souvent l’emportent sur les faits…

    https://leblogdepaysansavoyard.wordpress.com/

  • Livre : Destin français, d’Éric Zemmour

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    6a5f58eaa6107945b448b426f88749e4.jpegL’œuvre d’Éric Zemmour est un peu comme Star Wars : elle a commencé par la fin, et ce n’est qu’ensuite que l’on comprend, en revenant aux sources. Après Le Suicide français, voici Destin français, magnifique fresque historique qui tient de Bainville, de Castelot, de G. Lenotre, de Bordonove et n’est à la fois rien de tout cela. C’est l’Histoire de France incarnée, spirituelle, prophétie biblique : « Les pères ont mangé des raisins verts, et les dents des enfants en ont été agacées… » Le péché originel des parents sera expié par les fils. « L’Histoire ne repasse pas les plats », disait Céline, mais elle accommode les restes, pour les servir des siècles plus tard : « La France semble condamnée à revivre sans cesse la même histoire, à revivre sans cesse les mêmes passions délétères. »

    Zemmour compare la France à une mourante qui verrait défiler devant ses yeux toute sa vie : « Elle semble repasser par toutes les étapes de son existence millénaire. »

    Chaque chapitre est peu ou prou consacré à une figure emblématique – Clovis, Saint Louis, François Ier, Richelieu, La Pompadour, Robespierre, Napoléon, Clemenceau, Pétain, de Gaulle… – dont le destin s’est un moment confondu avec celui de la France, et dont le courage ou la pusillanimité, la clairvoyance ou l’aveuglement, la détermination ou la légèreté ont infléchi le cours de la vie de nos aïeux, et le cours de la nôtre qui lui est indissolublement lié.

    Il est des livres succincts dont on dit, riant, que s’ils tombent, ils ne risquent pas de vous casser le pied… Méfiez-vous de ne pas laisser choir celui-ci. Et pourtant, aucune longueur. Le livre est lourd mais la plume légère.

    Éric Zemmour l’a dédié à ses parents, et c’est à eux qu’il consacre les première pages, surprenant ses lecteurs qui le savent peu prompt à s’épancher – la proximité de Christine Angot, sur les plateaux, l’a sans doute vacciné. C’est qu’ils sont l’alpha et l’omega de ce bouquin-là : il leur doit son inextinguible fibre française. Pieds-noirs, descendants de Berbères soucieux de faire à Rome comme les Romains (donc, de donner des prénoms « du calendrier » à leurs enfants – confer une controverse récente), ils s’agacent de s’entendre qualifier de « juifs de France » quand ils se considèrent « Français juifs ».

    Éric Zemmour opte résolument pour le roman national, mais un roman qui ne s’inscrirait pas comme le Lavisse dans le courant romantique mais serait résolument réaliste : le féminisme beauvoirien tel que présenté par Éric Zemmour a quelque chose de bovarien, Simone aurait dû s’appeler Emma, James Rothschild a les traits de Nucingen et l’Italienne Catherine de Médicis les états d’âme d’une héroïne de Stendhal. Il les décrit comme ils sont, sans les noircir ni les idéaliser. Le manichéisme ne passera pas par lui et les titres des chapitres respectivement consacrés à Pétain et de Gaulle – « L’homme qu’il faut détester »« l’homme qu’il faut aimer » – parlent d’eux-mêmes. Il sort même du placard de grands oubliés, depuis longtemps remisés parce que trop étrangers à l’esprit du temps pour pouvoir être compris : qui connaît encore Bossuet, dont Zemmour écrit pourtant qu’il « réussit dans une langue d’une pureté inégalée la synthèse française du quadrilatère européen des racines juives, chrétiennes, grecques et romaines ». Qui sait encore que le comte de Chambord, par ce drapeau blanc dont il a fait « le test de sa liberté », a signé un « échec emblématique, matriciel même pour la droite française », « [annonçant] les défaites à venir pour pour ce courant conservateur ».

    On dit d’Éric Zemmour qu’il est misogyne ; il est surtout misanthrope. Atrabilaire amoureux d’une France volage, futile, mondaine, inconséquente et belle comme pas deux, dont il voit avec une acuité féroce tous les travers qui la font courir à sa perte mais dont il ne peut se déprendre. Et nous avec lui.

    Gabrielle Cluzel

    http://www.bvoltaire.fr/livre-destin-francais-deric-zemmour/

  • Paganisme et christianisme populaire, remparts de la civilisation européenne

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    Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com 

    Le Parti des Européens souffre d’un malentendu quant à ses positions sur les questions de religion, donnant parfois l’impression aux euro-chrétiens qu’il s’oppose à eux. 
    Pourtant, le programme du parti explicite clairement la défense des religions d’Europe dans leurs espaces enracinés, à savoir non seulement l’euro-paganisme sous ses différentes « chapelles » mais aussi les trois christianismes (catholicisme, réforme et églises orthodoxes nationales), le judaïsme en raison de l’ancienneté de sa présence historique en Europe, comparable au parsisme en Inde, et l’islam enraciné qu’on retrouve dans les Balkans, dans le Caucase et dans certaines républiques autonomes de Russie (comme le Tatarstan). C’est la notion d’enracinement sur la longue durée qui est ici essentielle.
    L’analyse historique des origines proche-orientales du christianisme, tant sur le plan historique (Ramsay Mac Mullen, Thomas Römer…) que philosophique (Friedrich Nietzsche, Jean Soler, Michel Onfray…), ne saurait se confondre avec une démarche politique. 
    La réalité sombre de la christianisation, à partir du règne de Constantin, loin du conte pour enfants d’une conversion spontanée et heureuse des Européens, doit être acceptée comme le fait historique indiscutable qu’il est. Le christianisme était l’une des religions orientales qui s’est développée au bas-empire, comme le mithraïsme et le manichéisme, et Constantin fut un Açoka qui a réussi (le roi indien Açoka échoua à imposer le bouddhisme aux Indiens). 
    Constantin y trouva son intérêt, considérant l’adhésion au monothéisme comme une manière de renforcer l’autocratisme et tous les rois « barbares » qui l’imiteront agiront dans le même sens. « Un seul Dieu, un seul roi ». La disparition de la démocratie scandinave à l’époque viking au profit de la monarchie est concomitante de l’adoption du christianisme. Les résistances furent nombreuses et ce pendant des siècles. Ainsi trois siècles après la conversion de Vladimir, des prêtres païens animent encore la révolte à proximité de Kiev. Et cinq siècles après la loi de Théodose de 392 interdisant le culte des dieux, suivi en 394 de l’interdiction des Jeux Olympiques, la Laconie autour de Sparte était encore majoritairement païenne.
    Le pape Grégoire Ier autour de l’an 600, confronté aux résistances des Européens païens, décida d’une politique audacieuse, qui a été de récupérer les lieux de culte et les divinités locales des païens, de les christianiser en offrant aux populations des substituts acceptables. C’est ainsi que des saints imaginaires succédèrent aux dieux, que les fêtes païennes devinrent les fêtes chrétiennes, et que des pans entiers de la tradition indo-européenne furent sauvés par une église qui trois siècles avant ne rêvait que de la faire disparaître.
    C’est ce que l’on nomme le pagano-christianisme ou la double foi (en russe : двоеверие) et qui a été la religion de l’Europe chrétienne médiévale. C’est ce christianisme populaire et laïc, s’opposant aux dogmes du clergé, qui constitue encore la religiosité de l’Europe contemporaine, avec ses baptêmes et ses mariages à l’église. Il est bien différent des « valeurs devenues folles » fustigées par G. K. Chesterton et en revanche encensées par le pape François et par un clergé fondamentalement athée et qui ne prône plus d’un vague globalisme moral. C’est le christianisme du bon sens de l’Européen moyen, qui refuse l’implantation de migrants, comme en Pologne et en Hongrie. C’est le christianisme de Salvini ou d’Orban face au pape. C’est le christianisme modeste et sans excès de Vladimir Poutine. C’est moins le cas de Jaroslaw Kaczynski, qui paraît trop bigot.
    Le christianisme populaire n’est pas en effet la bigoterie sectaire, mais une religiosité tolérante et la manifestation de la fidélité à ses ancêtres, à ses parents. Un tel christianisme ne s’oppose pas à la renaissance païenne mais l’accompagne même avec bienveillance.

    Car la révélation de ce début du XXIème siècle en Europe, c’est le retour du paganisme ou euro-paganisme (pour le distinguer des polythéismes non-européens), et notamment en Europe scandinave et en Europe centrale et orientale. Il n’est pas tant une réaction au christianisme clérical qu’une affirmation identitaire d’une religiosité plus nationale, plus enracinée encore, mais aussi plus proche de la nature. La « vraie religion de l’Europe » n’entend pas reprendre sa place ancienne en imitant la religion qui s’est substituée à elle. Elle ne rêve pas d’une revanche ni d’un nouveau Julien. Peut-être espère-t-elle en revanche un Numa Pompilius pour l’organiser et lui donner les moyens de son culte.
    En effet, sous la forme d'asatru dans les pays germano-scandinaves, de la rodnoverie « foi native » dans les pays slaves, en Ukraine comme en Russie pourtant contextuellement opposées, et sous divers noms partout sur le continent (suomenusko en Finlande, hellenismos en Grèce, Ősmagyar vallás en Hongrie, religio romana en Italie, draiocht « druidisme » en Irlande, romuva en Lituanie, hetanosyun en Arménie), l’euro-paganisme est à nouveau présent en 2018. Beaucoup d'euro-chrétiens l'acceptent volontiers et sont loin de s'en offusquer, à la différence du Vatican qui s'en inquiète.
    Il ne faut pas opposer euro-paganisme et euro-christianisme ou « christianisme populaire européen », mais les associer pour susciter le renouveau spirituel qui fait défaut à l’Europe et pour en faire les instruments de la résistance au globalisme, un globalisme soutenu par l’actuel Vatican comme paradoxalement par ses pires adversaires. Le bon sens de l’Européen, chrétien comme païen, sera la réponse appropriée pour en triompher.

    Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Repentance macronienne : un crachat sur la mémoire nationale

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    Jean-François Touzé

    Secrétaire national du Parti de la France cliquez là

    Sur la grande toile nauséabonde de la repentance, Macron qui, en février 2017, à Alger, qualifiait la colonisation française de « crime contre l'humanité » vient d’ajouter un crachat supplémentaire à la mémoire nationale en affirmant la responsabilité de l’État dans la mort de Maurice Audin.

    Traître communiste et complice des terroristes du FLN, ce mathématicien avait été arrêté et interrogé par les parachutistes de la 10e DP du général Massu dans le cadre de la mission qui leur avait été confiée par le gouvernement socialiste de Guy Mollet, en vertu des pouvoirs spéciaux que lui avait accordés l’assemblée nationale en mars 1956. La bataille d'Alger fut la bataille d'une France qui ne courbait pas encore totalement le dos. En quelques semaines, la 10e DP, par son action exemplaire, mit fin aux attentats arabes qui dévastaient Alger et frappaient la population.

    Audin soutenait ces attentats puisqu’il en aidait les auteurs qu'il lui arriva même de cacher. Audin était un traître. Un renégat. Un terroriste par personnes interposées. Son sort fut celui réservé aux traîtres, aux renégats et aux terroristes

    En lui rendant un hommage détourné, en demandant « pardon » à sa veuve, Macron vient de donner un écœurant satisfecit à la trahison d'hier et d'ouvrir les portes à celles de demain.

    • Pour les communistes, cette « reconnaissance » est celle de leur action scélérate tout au long des guerres d’Indochine et d’Algérie, eux qui n'eurent pendant soixante ans d'autre patrie que la terre soviétique.
    • Pour les gauchistes d’aujourd’hui, elle est un signe et un encouragement.
    • Pour l’Algérie, elle est un pas de plus vers l’agenouillement total de la France.
    • Pour les familles de Français nés en Algérie, elle est une offense et une souffrance par la réouverture de plaies encore fraîches.
    • Pour les harkis et leurs fils que l’État feignait d’honorer le mois dernier, il s'agit d'un abandon de plus.
    • Pour l’armée Française, il s'agit d'un désaveu cinglant et d'un camouflet, infligés par celui qui s'en prétend le chef.
    • Pour les membres des forces de l'ordre, civiles et militaires, sur les épaules desquels reposent la sécurité de la France et des Français, à l’intérieur comme, en opérations, à l’extérieur de nos frontières, il s'agit d'un coup de couteau dans le dos et d'un acte de démoralisation.
    • Pour les islamistes, elle s’apparente à un coup de pouce donné aux réseaux de soutien au terrorisme d'aujourd'hui comme ceux de Curiel ou Audin hier.

    Le Parti de la France rend hommage à tous ceux qui ont construit l’Algérie française et à ceux qui l'ont défendue, souvent jusqu’à la mort, face aux massacreurs du FLN et à leurs complices communistes, puis, quand vint le temps de la trahison et de la félonie, en résistant à un abandon dont ils savaient qu'il serait suivi de bien d’autres.

    Macron, dès son élection, avait tenu à placer son mandat sous le signe de De Gaulle. On en mesure les raisons aujourd'hui.

  • Repentance macronienne : un crachat sur la mémoire nationale

    ob_199d1f_audin-macron.png

    Jean-François Touzé

    Secrétaire national du Parti de la France cliquez là

    Sur la grande toile nauséabonde de la repentance, Macron qui, en février 2017, à Alger, qualifiait la colonisation française de « crime contre l'humanité » vient d’ajouter un crachat supplémentaire à la mémoire nationale en affirmant la responsabilité de l’État dans la mort de Maurice Audin.

    Traître communiste et complice des terroristes du FLN, ce mathématicien avait été arrêté et interrogé par les parachutistes de la 10e DP du général Massu dans le cadre de la mission qui leur avait été confiée par le gouvernement socialiste de Guy Mollet, en vertu des pouvoirs spéciaux que lui avait accordés l’assemblée nationale en mars 1956. La bataille d'Alger fut la bataille d'une France qui ne courbait pas encore totalement le dos. En quelques semaines, la 10e DP, par son action exemplaire, mit fin aux attentats arabes qui dévastaient Alger et frappaient la population.

    Audin soutenait ces attentats puisqu’il en aidait les auteurs qu'il lui arriva même de cacher. Audin était un traître. Un renégat. Un terroriste par personnes interposées. Son sort fut celui réservé aux traîtres, aux renégats et aux terroristes

    En lui rendant un hommage détourné, en demandant « pardon » à sa veuve, Macron vient de donner un écœurant satisfecit à la trahison d'hier et d'ouvrir les portes à celles de demain.

    • Pour les communistes, cette « reconnaissance » est celle de leur action scélérate tout au long des guerres d’Indochine et d’Algérie, eux qui n'eurent pendant soixante ans d'autre patrie que la terre soviétique.
    • Pour les gauchistes d’aujourd’hui, elle est un signe et un encouragement.
    • Pour l’Algérie, elle est un pas de plus vers l’agenouillement total de la France.
    • Pour les familles de Français nés en Algérie, elle est une offense et une souffrance par la réouverture de plaies encore fraîches.
    • Pour les harkis et leurs fils que l’État feignait d’honorer le mois dernier, il s'agit d'un abandon de plus.
    • Pour l’armée Française, il s'agit d'un désaveu cinglant et d'un camouflet, infligés par celui qui s'en prétend le chef.
    • Pour les membres des forces de l'ordre, civiles et militaires, sur les épaules desquels reposent la sécurité de la France et des Français, à l’intérieur comme, en opérations, à l’extérieur de nos frontières, il s'agit d'un coup de couteau dans le dos et d'un acte de démoralisation.
    • Pour les islamistes, elle s’apparente à un coup de pouce donné aux réseaux de soutien au terrorisme d'aujourd'hui comme ceux de Curiel ou Audin hier.

    Le Parti de la France rend hommage à tous ceux qui ont construit l’Algérie française et à ceux qui l'ont défendue, souvent jusqu’à la mort, face aux massacreurs du FLN et à leurs complices communistes, puis, quand vint le temps de la trahison et de la félonie, en résistant à un abandon dont ils savaient qu'il serait suivi de bien d’autres.

    Macron, dès son élection, avait tenu à placer son mandat sous le signe de De Gaulle. On en mesure les raisons aujourd'hui.

  • Livre : La France interdite. La vérité sur l’immigration, de Laurent Obertone

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    « La proportion d’individus [issus de l’immigration extra-eurasienne] atteindra, d’ici les deux tiers de ce siècle, c’est-à-dire en un éclair sur l’histoire de l’humanité, la majorité absolue. Les Européens autochtones seront donc, d’ici moins de cinquante ans, minoritaires sur leur propre sol. »

    Tel est le propos introductif de ce véritable pavé (526 pages étayées d’une bibliographie de plus de soixante pages !) jeté dans la mare du politiquement correct par le journaliste d’investigation Laurent Obertone auquel l’on doit déjà de grands succès éditoriaux comme La France Orange mécanique et La France Big Brother. Avec cet opus qui clôt une trilogie du grand épuisement français, Laurent Obertone donne chair et os, avec force chiffres, statistiques, déclarations publiques, coupures de presse et autres rapports officiels, au concept démonologisé du « Grand Remplacement » forgé par l’écrivain Renaud Camus (bien que l’ONU ait émis, en 2000, un rapport sur « les migrations de remplacement »).

    Cet ouvrage est l’équivalent magistral, de ce côté-ci de la Manche, de L’Étrange Suicide de l’Europe, de Douglas Murray.

    « Sans haine et sans crainte », l’auteur se propose de comprendre pourquoi l’immigration, ce fléau pathogène, ce tabou incapacitant, « gigantesque angle mort d’un empire à la dérive, de ses problèmes sociaux, de sa stagnation économique, de son malaise identitaire », continue « d’avoir lieu, contre l’opinion » ?

    75 % des Français estiment qu’il y « trop » d’immigrés dans leur pays. Macron, représentant de la superclasse mondiale, les tance avec arrogance et les qualifie, non sans un mépris empreint de dégoût, de « lèpre populiste ».

    On comprend alors mieux le titre du livre. La France se trouve, d’abord, interdite, comme paralysée devant ces afflux incontinents d’allogènes qui se déversent régulièrement sur son sol depuis près de deux générations, sans mot dire. Ensuite, la France est confrontée à l’interdit moral de remettre en cause ce mantra inlassablement ânonné par nos dirigeants, depuis les années 1980, selon lequel « l’immigration est une chance pour la France ». De fait, il est interdit au peuple français de voir ce qu’il voit quotidiennement et, pis, de le dire comme de le combattre.

    L’auteur exhorte, néanmoins, à ne pas sous-estimer l’impact de l’immigration, phénomène qui connaît depuis quarante ans une croissance exponentielle. Son poids démographique correspond à celui de la Grèce ou de la Belgique, à cette notable différence qu’elle est « jeune et dynamique », par contraste avec une population de souche qui subit une décrue annuelle continue comparable à une ville de 150 000 habitants. Selon l’essayiste, « si l’on s’en tient aux projections démographiques les plus raisonnables […] et en l’absence de virage brutal de sa politique », la France se trouvera dans une situation comparable au Brésil d’ici vingt ans, à l’Afrique du Sud dans quarante ans, de la Bosnie et du Soudan dans soixante ans.

    L’homme étant un animal – fût-il politique –, il est normal, si ce n’est inné, qu’il cherche à repousser « l’autre » qui n’est pas comme « lui ». S’adossant à Lorentz, à Lévi-Strauss, à Hume, à Murdock, à Piaget, à Rousseau, la démonstration de Laurent Obertone est imparable. Ce n’est pas du racisme, mais l’incoercible réalité de l’humanité, « l’universalisme n’existe pas. Tout le monde est le xénophobe de quelqu’un. »

    On l’aura compris, le multiculturalisme multiraciste de la France et son corollaire, l’immigration de masse, ne sont que les prodromes d’une guerre civile qui vient : « C’est le fait de forcer brutalement des individus à cohabiter, qui crée une xénophobie pathologique, de type racisme violent », conclut le journaliste. Volens nolens, entre « eux », de fraîche date et culturellement islamisés et « nous », de vieille souche européenne mais amnésiques, la lutte à mort est pour bientôt.

    Ce sera sanglant !

    Aristide Leucate

    http://www.bvoltaire.fr/livre-la-france-interdite-la-verite-sur-limmigration-de-laurent-obertone/