écologie et environnement - Page 189
-
L’eau : La médiatrice 2009
-
La taxe carbone, c'était pour stopper le Réchauffement Climatique qui n’existe pas, non ?
Ils sont tout à fait intéressants ces remous bretons autour de la taxe carbone. Soutenue à son origine par un champion de l'esbroufe, aujourd'hui devenu milliardaire, Al Gore, Prix Nobel de l'Imposture, elle visait à tirer le maximum de profit de l'arnaque exceptionnelle qu'est le Réchauffement Climatique. « Nous avons besoin de mettre un prix sur le carbone par une taxe sur le CO₂ », s'écriait-il, magistral, à Stockholm le 10 décembre 2007. Les événement de Bretagne ont surtout montré la facilité avec laquelle les média aux ordres jonglent avec la sémantique, glissant de cette fiscalité anti-effet de serre à la contribution climat énergie, à l'écotaxe, à la taxe poids lourds, diesel, transports etc... Pour débouler avec les rigolos-écolos - Duflot, Mamère, Placé, Pompili, De Rugy et autres - sur toutes sortes de contorsions environnementalistes - de la transition énergétique aux énergies durables, des circuits de proximité au ferroutage, de l'isolation thermique à l'encadrement des loyers, aux AMAP, voire à l'agriculture bio. Et retour à Notre Dame des Landes ! Tout cela est-il vraiment sérieux et allons nous encore longtemps supporter cette engeance soixante-huitarde qui de toutes parts se goinfre de pouvoir et en moins d'une génération a laissé l'Europe exsangue.
On rappellera simplement à ces perroquets que de moins en moins de scientifiques sérieux et non stipendiés par les sponsors d'idéologie moderniste, soutiennent l'hypothèse du Réchauffement Climatique. Démentie chaque jour un peu plus par les faits. Et souvent même, par les statistiques d'organismes et instituts qui en avaient proclamé la certitude, appuyés alors sur des consensus imaginaires, aujourd'hui exploses par le Refroidissement.
Le 2 novembre, par exemple, l'Associated Press annonçait à grand renfort de diffusion médiatique planétaire la publication d'un nouveau rapport du GIECC prévu pour mars 2014 : « Famine, pauvreté, inondations, vagues de chaleur, sécheresses, guerres, épidémies, déjà génératrices de tragédies humaines, vont probablement empirer à mesure que le monde se réchauffe du fait du changement climatique anthropique ».
Or, au même moment, le professeur américain Fred Singer, spécialiste de la physique atmosphérique et de l'espace, signait un article extrêmement sévère mettant en doute à la fois l'honnêteté et la compétence du GIECC dont il claquait la porte : « Aucune preuve évidente n'existe, concluait-il, d'un changement contraire à l'environnement global provoqué par des activités humaines ». Le 1er novembre Lawrence Solomon, mentionnant la réduction brutale de l'activité solaire, écrivait dans le Financial Post, important journal économique canadien, « qu'un nombre croissant de scientifiques reviennent aux positions des années 69 et 70 selon lesquelles le postulat d'un refroidissement global pourrait bien se révéler exact après tout ». Si tel était le cas on comprend bien toute la stupidité des taxations imposées par une hyper-carbonisation de la planète totalement imaginaire. Tandis que le Dr Judy Curry, qui préside l'Ecole de la Terre et des Sciences Atmosphériques de l'Institut de Technologie de Géorgie remarquait que « non seulement nous nous éloignons de l'hypothèse d'un palier de 15 à 17 années dans le Réchauffement à partir de 2002, mais on peut s'attendre au cours de la prochaine décennie à une tendance à un léger refroidissement ». L'Australien Cliff Ollier de l'Université d'Australie Occidentale est plus pessimiste encore : « Il existe une forte corrélation entre tâches solaires et climat. Le cycle 24 a démarré et nous pouvons prévoir un sérieux refroidissement ».
Voici sans doute pourquoi on n'a pas entendu parler, à l'occasion des événements de Bretagne, de Réchauffement Climatique, alors qu'on nous a tympanisés avec la taxe carbone qui avait été justement imaginée au départ, et exclusivement, pour lutter contre sa prétendue menace.
Il faut se débarrasser définitivement de cette taxe carbone
Que dit, par exemple à Europe 1 le 30 octobre, Cécile Duflot ? « La fiscalité écologique permet de développer le fret ferroviaire... C'est l'écologie qui apporte des réponses notamment en matière d'emploi... Sur cette question d'écotaxe les modalités étaient visiblement inadaptées et elles rencontraient une inquiétude forte qu'il fallait entendre... Le report ? C'est une bonne décision du gouvernement ». Ils sont donc passés à autre chose. Plus question de réchauffement anthropique. En revanche le racket fiscal dont il était le prétexte est lui plus que jamais d'actualité. Et la fille Duflot se contente, comme beaucoup d'autres, d'exiger, face à la colère des électeurs à quelques mois des Municipales, qu'elle soit reportée. Mais il n'y a aucune raison de la reporter. Il faut la supprimer puisque sa fonction était de lutter contre un Réchauffement de plus en plus contesté.
Écoutez d'ailleurs, ce nouveau discours, qu'on serait bien en peine de relier aux oukases du Sommet de Rio : « L'utilité de la taxe poids lourds, assure sans se démonter la ministre écolo, c'est d'empêcher que des camions emmènent des crevettes de la Mer du Nord, traversent l'Europe pour qu'elles soient décoquillées au Maroc et ensuite retraversent l'Europe dans l'autre sens. C'est d'empêcher qu'on ferme des abattoirs en Bretagne et que les porcs bretons partent en camions pour être abattus ailleurs... »
Ce qui veut donc dire d'une part que les Bretons sont stupides au point de vouloir le retrait d'une décision qui aurait aidé leurs entreprises. Et d'autre part, puisqu'elle est repoussée, qu'on continuera à aller abattre des porcs bretons au Danemark et décoquiller des crevettes de la Mer du Nord au Maroc. Le gouvernement auquel appartient Mme Duflot pourrait-il clairement répondre à cette question ? Et, si telle est la réalité, qu'ont à voir ces activités avec la taxe carbone ? Il est loin le Grenelle de l'Environnement et le fatras de fadaises qui nous furent servies à cette occasion.
« La taxe poids lourds, martèle-t-elle, c'est une fiscalité de substitution. On remplace des impôts qui ne permettent pas d'aller vers des comportements vertueux par d'autres. Simplement lorsque la situation est très tendue il ne s'agit pas de mettre de l'huile sur le feu ».
Ce qui s'est passé en Bretagne porte en soi toute une série de leçons. L'énormité de la taxation écolo qui semble se mettre en place a électrisé une brutale réaction de la part de tous ceux qui ont enfin compris que le Réchauffement Climatique n'était que le prétexte alarmiste qui permettait un nouveau déferlement de fiscalisation et de totalitarisme, sous couvert de cette taxe carbone. Le CO₂ mortel, les gaz à effet de serre qui n'ont aucun effet sur quelque réchauffement global, la montée des océans, la sécheresse, la surpluviosité, tout cet attirail mis en place par le GIECC, instrument de falsification manipulé par l'ONU et les mondialistes devenus tout puissants depuis le Sommet de Rio de 1992, avaient comme but de créer un mouvement de panique faisant passer une taxation à outrance comme nécessité urgente hors laquelle le monde serait transformé en poêle à frire.
Petrus Agricola. Rivarol du 7 novembre 2013 -
Une marée noire sans coupable ? Un scandale de la mondialisation.
Il y a onze ans, le Prestige, un pétrolier libérien battant pavillon du Bahamas avec un équipage roumain et philippin dirigé par des officiers grecs, avec 77.000 tonnes de fuel dans ses soutes, se brisait en mer après avoir dérivé durant six jours : 3.000 kilomètres de côtes françaises, espagnoles et portugaises allaient alors en souffrir les conséquences, et plusieurs centaines de milliers d’oiseaux, de dauphins, de phoques mourir, englués dans ce mazout visqueux qui s’échouait sur les plages de l’Europe atlantique. La mondialisation et la cupidité avaient encore conjointement frappé, au grand dam des habitants du littoral et de l’environnement…
Onze ans après la catastrophe, le tribunal espagnol chargé de juger l’affaire d’un « naufrage annoncé » (au regard de l’état du pétrolier et des avertissements émis par l’ancien capitaine du bateau qui avait, justement et prudemment, abandonné son poste de capitaine du Prestige trois mois avant le drame) a acquitté les trois accusés qui, à bien y regarder, paraissent être plus des lampistes que les véritables coupables de ce désastre : ceux qui auraient dû être jugés, c’est-à-dire l’armateur grec, l’affréteur russe, sans oublier la société de classification états-unienne qui a délivré le certificat d’aptitude à la navigation sans beaucoup de discernement, ne le seront jamais, semble-t-il…
Ce jugement est, lui aussi, une véritable catastrophe car il peut laisser croire que souiller les mers et les côtes n’est, après tout, pas si grave, en tout cas aux yeux de la Justice… Il est certain que ce verdict clément ne passera pas inaperçu chez les armateurs et dans les sociétés pétrolières !
La France se devrait de réagir et, non seulement de faire connaître son mécontentement face à ce jugement, mais de prendre des initiatives fortes pour éloigner les navires suspects de ses côtes, voire leur interdire l’entrée dans ses eaux territoriales, mais aussi pour accélérer la mise en place dans chaque pays de l’Union européenne, comme cela l’avait été évoqué au plus fort de l’émotion suscitée par la marée noire, de « ports refuges » susceptibles d’accueillir des navires en détresse et d’éviter qu’ils ne sombrent au large avec les conséquences que l’on sait. Mais, là encore, l’Union Européenne n’est guère motivée, freinée par les pressions des armateurs et de certains pays du sud de l’Europe, et tout simplement par sa propre logique libérale qui privilégie les affaires et le libre échange au souci environnemental…
A cette heure et à ma connaissance, le gouvernement de la République n’a pas officiellement réagi, ou pas assez fort pour qu’on l’entende… Tout un (triste) symbole !
Jean-Philippe Chauvin
-
Colère noire pour marée de la même couleur...
l y a onze ans, le Prestige, un pétrolier libérien battant pavillon du Bahamas avec un équipage roumain et philippin dirigé par des officiers grecs, avec 77.000 tonnes de fuel dans ses soutes, se brisait en mer après avoir dérivé durant six jours : 3.000 kilomètres de côtes françaises, espagnoles et portugaises allaient alors en souffrir les conséquences, et plusieurs centaines de milliers d’oiseaux, de dauphins, de phoques mourir, englués dans ce mazout visqueux qui s’échouait sur les plages de l’Europe atlantique. La mondialisation et la cupidité avaient encore conjointement frappé, au grand dam des habitants du littoral et de l’environnement…
Onze ans après la catastrophe, le tribunal espagnol chargé de juger l’affaire d’un « naufrage annoncé » (au regard de l’état du pétrolier et des avertissements émis par l’ancien capitaine du bateau qui avait, justement et prudemment, abandonné son poste de capitaine du Prestige trois mois avant le drame) a acquitté les trois accusés qui, à bien y regarder, paraissent être plus des lampistes que les véritables coupables de ce désastre : ceux qui auraient dû être jugés, c’est-à-dire l’armateur grec, l’affréteur russe, sans oublier la société de classification états-unienne qui a délivré le certificat d’aptitude à la navigation sans beaucoup de discernement, ne le seront jamais, semble-t-il…
Ce jugement est, lui aussi, une véritable catastrophe car il peut laisser croire que souiller les mers et les côtes n’est, après tout, pas si grave, en tout cas aux yeux de la Justice… Il est certain que ce verdict clément ne passera pas inaperçu chez les armateurs et dans les sociétés pétrolières !
La France se devrait de réagir et, non seulement de faire connaître son mécontentement face à ce jugement, mais de prendre des initiatives fortes pour éloigner les navires suspects de ses côtes, voire leur interdire l’entrée dans ses eaux territoriales, mais aussi pour accélérer la mise en place dans chaque pays de l’Union européenne, comme cela l’avait été évoqué au plus fort de l’émotion suscitée par la marée noire, de « ports refuges » susceptibles d’accueillir des navires en détresse et d’éviter qu’ils ne sombrent au large avec les conséquences que l’on sait. Mais, là encore, l’Union Européenne n’est guère motivée, freinée par les pressions des armateurs et de certains pays du sud de l’Europe, et tout simplement par sa propre logique libérale qui privilégie les affaires et le libre échange au souci environnemental…
A cette heure et à ma connaissance, le gouvernement de la République n’a pas officiellement réagi, ou pas assez fort pour qu’on l’entende… Tout un (triste) symbole ! -
Balkans : l’Union européenne se comporte en prédateur de l’énergie
Priorité à l’environnement et aux énergies renouvelables ? Avec le Commissaire européen Günther Oettinger, vous pouvez oublier ce genre de contes pour enfants… L’UE a retenu 35 projets énergétiques prioritaires dans les Balkans, très polluants, lourds de menaces pour l’environnement, qui ne répondent nullement aux besoins des populations locales, mais à ceux des marchés européens.
Des ONG de toute la région ont exprimé leurs sérieuses inquiétudes concernant la liste des 35 projets prioritaires dans le domaine de l’énergie. Ces projets ont été retenus par la Commission européenne de l’Énergie, réunie le 24 octobre dernier à Belgrade en Serbie.
« La décision de soutenir des projets qui sont en contradiction flagrante avec les objectifs de l’Union européenne sur l’environnent et le climat affectent grandement la crédibilité de l’UE comme acteur engagé dans la protection de l’environnement et la santé des personnes dans les Balkans occidentaux », déclarent ces ONG.
Parmi les projets retenus, certains ont des conséquences environnementales et sociales directement négatives – qu’il s’agisse des centrales thermo-électriques au charbon ou des centrales hydro-électriques. Les ONG soulignent que ces projets sont peu compatible avec d’autres priorités définies par l’Union, comme la protection de la biodiversité ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
« Nous sommes profondément inquiets à propos de certains projets hydro-énergétiques en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, qui ont reçu le soutien de la Communauté énergétique européenne. Ces projets auront un grand impact social et environnemental, et ils ne répondent pas aux normales minimales de l’UE. Dans ces conditions, le WWF fera appel aux institutions européenne compétentes pour revoir la liste des projets et veiller à stopper ceux qui ne sont pas conforme avec les exigences légales de l’UE », a déclaré Angela Klauschen de l’antenne Méditerranée du Fonds mondial pour l’environnement (WWF).« Il est assez décevant de constater qu’une structure européenne accorde un soutien prioritaire à des projets qui sont en conflit direct avec les objectifs de l’UE, comme c’est le cas avec trois centrales thermiques à lignite (Kolubara B et Nicola Tesla B3 en Serbie, Kosova e Re au Kosovo). Ces centrales sont incompatibles avec les objectifs climatiques de long terme de l’UE et ils nuisent la santé des populations locales », ajoute Pippa Gallop du réseau CEE Bankwatch.
Les projets retenus sur la liste des « Projets d’intérêt pour la Communauté de l’Énergie » seront prioritaires pour être financés dans les années à venir, principalement par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) et la Banque Européenne d’Investissement (BEI).
Pourtant, il est clair que certains de ces projets ont plus pour objectif d’exporter de l’électricité que de satisfaire les besoins des habitants, alors que ces projets perpétuent la dépendance de notre région envers la lignite.
« Le Commissaire européen à l’Énergie, Günther Hermann Oettinger, soutient des projets qui visent à capter les sources d’énergie des Balkans pour alimenter le marché de l’UE, tout en rendant les citoyens des Balkans toujours plus dépendants du charbon. Nous souhaitons sincèrement qu’il ne s’agisse pas là de la naissance d’une nouvelle stratégie énergétique de l’UE, qui consisterait à exploiter les sources locales des pays candidats pour satisfaire ses propres besoins en énergie renouvelable », s’indigne Garret Tankosic Kelly du réseau SEE Change.
Les ONG font appel à l’UE et plus spécifiquement au Commissaire Oettinger pour confirmer que les questions environnementales et sanitaires sont toujours sérieusement prises en compte dans les décisions concernant le développement des infrastructures énergétiques dans la région.
« La Communauté de l’Énergie a promis que les projets qui ne remplissent pas les normes de l’UE seront supprimés de la liste des priorités et nous considérons le Commissaire Oettinger et le Président Barroso comme responsables du respect de cette promesse », concluent les ONG.
- Albanie : un parc éolien en zone humide protégée
Parmi les projets retenus, l’un des plus sujets à caution est celui du parc éolien de Dajç-Velipojë en Albanie. Le ministère albanais de l’Environnement, des Forets et de l’Administration des Eaux refuse depuis longtemps de donner à ce projet le permis environnemental puisqu’il doit être mis en place dans une zone Ramsar [ l’interconnexion énergétique sous-marine entre l’Italie et le Monténégro, qui aura des effets visibles sur l’environnement et affectera définitivement certaines régions du pays. Avec la faillite, presque assurée, du Combinat d’aluminium de Podgorica (KAP), le plus gros consommateur d’énergie du pays, le Monténégro produit bien assez d’énergie pour sa propre consommation, aussi tous les nouveaux projets sont exclusivement orientés vers l’exportation. Les citoyens monténégrins retireront-ils le moindre bénéfice de ces investissements qui ont un coût très élevé ? - Ces « horizons élevés » qui menacent la Neretva et le parc de Hutovo Blato
La construction de nouvelles centrales hydro-électriques en Croatie et en Bosnie-Herzégovine s’inscrit dans le cadre d’un projet transfrontalier, assez complexe, nommé Upper Horizons, qui prévoit de concentrer les eaux provenant des bassins versants des rivières Neretva et Trebisnijica et de les pousser en direction de la côte, tout en évitant les zones actuellement drainée par le cours souterrain des rivières.Si ces projets se réalisent dans leur forme actuelle ils augmenteront la salinité du delta de la rivière Neretva et ils menaceront la production agricole de la région provoquant l’assèchement du parc naturel de Hutovo Blato, qui est une zone humide Ramsar et un habitat préservé pour les plus grands des oiseaux migrateurs des Balkans. - Kolubara B, Serbie : encore plus d’émission de carbone
La construction d’une nouvelle centrale à la lignite, d’une capacité 750 MW est prévue à Kolubara, dans l’ouest de la Serbie, permettant de poursuivre l’exploitation des mines de lignite de Kolubara. Un million de tonnes de Co2 supplémentaire sera émis chaque année, de sorte que les émissions totales annuelles du site de Kolubara dépasseront les huit millions de tonnes, soit le quart des émissions totales de la Serbie.
[1] Convention internationale de 1971 sur la protection des zones humides. Voir le site ramsar.org. - Albanie : un parc éolien en zone humide protégée
-
Réchauffement climatique dû à l’homme : une grande escroquerie ?
Dans ses interventions au Parlement européen comme dans d’autres assemblées, Bruno Gollnisch a souvent pointé les arrières-pensées, pas toujours très avouables, des tenants de l’hypothèse catastrophiste dans le domaine du réchauffement climatique imputé aux activités humaines. Un dogme s’appuyant sur certaines conclusions, prévisions et suppositions - qui ne font pas l’unanimité de la communauté scientifique nous allons le voir - de membres du Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, organisme créé à la fin des années 80 sous l’égide de l’ONU.
Le cinquième rapport du Giec, dont une partie des travaux a été dévoilée fin septembre, a été instrumentalisé par de nombreux médias occidentaux. Il apporterait la preuve définitive de cette marche vers l’abîme générée par les égoïsmes et les aveuglements des nations développées ou émergentes, que seule une instance supranationale, mieux encore un gouvernement mondial imposant ses règles à tous pourrait juguler…
Un Giec qui n’évoque d’ailleurs pas une question aussi déterminante que la disparition des forêts, non pas tant imputable aux industries qu’à l’explosion démographique mondiale, qui a débouché sur la conversion de forêts tropicales, en particulier en Amérique du Sud et en Afrique, en surfaces agricoles cultivables. Quant à l’augmentation du niveau de vie des pays émergents, elle induit également d’autres modes de consommation alimentaire, indirectement responsables de cette déforestation, notamment avec l’augmentation des cheptels de bêtes à viande.
Pour autant, les médias relayent le même message que résumait à sa façon le quotidien de la gauche libérale britannique The Guardian: « Oubliez le changement climatique, c’est à un effondrement catastrophique du climat que nous devons nous préparer ».
En résumé le rapport du GIEC prouverait que l’homme est indubitablement responsable du réchauffement climatique, avec comme conséquences une augmentation des températures de de 0,3 à 4,8°C d’ici la fin du siècle, générant des tornades, des ouragans et des inondations; la fonte accélérée de la banquise qui verra l’océan Arctique quasiment libre de glace avant le milieu du siècle; une augmentation du niveau des océans de 26 à 82 cm d’ici la fin du siècle par rapport à la moyenne de 1986-2005; des émissions de gaz à effet de serre (GES) dont les effets se feront sentir pendant des siècles…
Tout cela est-il parole d’évangile? Sur le site Boulevard Voltaire, Aristide Leucate relevait le 27 septembre que « la climatologie est une science à peu près aussi rigoureuse et incontestable que la divination de foire (…). Poser comme postulat indiscutable l’origine anthropique du dérèglement climatique est une attitude des plus ascientifiques. Ici, l’axiome relève d’un pur acte de foi, le GIEC se muant, pour l’occasion, en synode quasi conciliaire pour prêcher, urbi et orbi, le nouvel Évangile droit-de-l’hommard du climat unique ! Mais on n’a que faire de la science en cette affaire, pourtant sérieuse, puisque la moraline moralisatrice de ses dispendieux rapports est couverte par l’onction d’un hallucinant prix Nobel décerné à l’institution en 2007. »
Pourtant comme le souligne Marcel Leroux, professeur émérite de climatologie, membre du CNRS, « aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori, aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du changement climatique. »
« (…) Pour sa part, l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie a justement démontré que le climat a toujours été objet de fluctuations dans la longue histoire de l’humanité, plusieurs fois entrecoupée de périodes plus ou moins glaciales, plus ou moins tempérées. »
Sur ce même site le 2 octobre le collectif La révolution des jonquilles enfonçait le clou: « Outre que nous avons la mémoire bien courte quant aux affaires qui ont entaché le GIEC (démission, il y a trois ans, de membres scientifiques éminents qui dénonçaient une dérive politique, le scandale du climategate), nous avons aussi oublié que nous sommes, d’après les spécialistes, dans une ère interglaciaire, donc pas particulièrement chaude en règle générale. »
« Nous avons oublié qu’en l’an mil de notre ère, on faisait pousser des vignes en Écosse et pâturer les vaches dans la vallée blanche. Nous avons donc encore un peu de marge en matière de hausse des températures, hausse qui serait plutôt une bonne nouvelle : des températures plus élevées = des économies d’énergie pour les ménages = moins de CO2 dans l’atmosphère. »
Bruno Gollnisch évoquait incidemment le scandale du climategate évoqué plus haut lors d’une intervention au Parlement européen: « Aucun démenti sérieux et étayé, ou en tout cas irréfragable, n’a été apporté aux nombreux savants qui pensent que la fameuse courbe exponentielle du réchauffement climatique en forme de crosse de hockey est en réalité une fabrication graphique. Contrairement aux affirmations du GIEC, les glaciers ne fondent pas partout. «
« En tout cas, contrairement à ce que le GIEC avait annoncé, ils ne fondent pas dans l’Himalaya. Le niveau de l’eau n’est pas près de surmonter le Bangladesh, au contraire. Le delta du Gange augmente sous l’effet des alluvions. Les ours blancs que l’on dit en voie de disparition n’ont jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui. L’alternance de périodes chaudes et de périodes froides s’est produite à plusieurs reprises dans notre histoire, y compris tout récemment, en-dehors de toute activité humaine. Elle a sans doute des causes astronomiques et non les gaz prétendus à effet de serre… »
« Tant qu’il ne sera pas répondu à ces questions, on pensera forcément qu’il y a peut-être là un dogme idéologique magnifique de nature à justifier l’avènement d’un gouvernement mondial » notait encore le député européen FN.
Invité de RTL le 26 septembre, le physicien François Gervais a lancé un pavé dans la mare à l’occasion de la sortie de son livre « L’innocence du carbone » (l’effet de serre remis en question) réponse cinglante mais polie et étayée aux diagnostics sentencieux de certains Diafoirus du GIEC.
Le Co2 d’origine humaine dit-il » est peu responsable du réchauffement climatique » et « une concentration plus importante sera sans influence notable sur la température. Depuis 17 ans les températures au sol n’ont pas augmenté alors que dans cette période là on a envoyé un tiers de tout le CO2 émis dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle au XIX ème siècle »!
Et François Gervais de poursuivre: » la cause du réchauffement climatique est d’origine naturelle c’est la conjonction de plusieurs phénomènes », « un petit réchauffement qui restera inférieur aux fameux deux degrés qui sont discutés dans toutes les conférences internationales ».
Signe de cette partialité des médias dans l’exposé de cette question, il note encore significativement que « sur les 2000 publications scientifiques » qui traitent de ce fameux réchauffement, « il y en a 1000 qui vont dans le sens (de ses conclusions) » raportait encore M Gervais. Mais ce sont ces 1000 là qui sont quasi systématiquement tus par « nos » médias…
Bref, nous sommes en droit de légitimement douter des affirmations des propagandistes de la pensée unique dans ce domaine, sans être pour autant un ahuri, un suppôt du grand capital, un misérable ayant vendu son âme aux lobbies des industriels pollueurs.
Citons dans ce cas de figure Sami Solanki, spécialiste de physique solaire, le météorologiste Henrik Svensmark, Gerd Wendler, directeur du Centre de recherche climatique de l’université d’Alaska, qui réfutent certaines positions du GIEC , le mathématicien Benoît Rittaud dans son ouvrage « Le mythe climatique », celui du géochimiste, membre de l’Académie des sciences française et de la National Academy of Sciences Claude Allégre « L’imposture climatique », ou encore « CO2, un mythe planétaire » du polytechnicien Christian Gerondeau …
-
Ariège : un village médiéval rasé pour installer… des éoliennes
Sur les hauteurs de la commune de Bouriège, des archéologues dénoncent la destruction partielle d’un ancien village médiéval pour y ériger six éoliennes (voir à ce sujet le livre L’imposture : pourquoi l’éolien est un danger pour la France, de Jean-Louis Butré).
La ligne de crête est parfaitement dégagée, la vue magnifique sur le Madres, le puech de Bugarach, le Saint-Barthélemy et le village de Bouriège en contrebas. Entre quelques chênes verts et des bouquets de genêts, se dressent plusieurs murs, vestiges d’une ancienne église romane datant certainement des XIe et XIIe siècles. Et puis, à une dizaine de mètres de là, dans un vaste carré, un amas de pierres dispersées s’étale sur le sol.
À cet endroit, il y a quelques semaines encore, on trouvait ce que l’archéologue Dominique Baudreu appelle « un véritable village médiéval fossilisé, avec des microreliefs qui marquaient les emplacements des rues et des maisons ». Mais ça, c’était avant que ne passe un bulldozer. Connu depuis le XIIe siècle, le village médiéval de Saint-Pierre-le-Clair, perché à 579 mètres d’altitude, a été en partie rasé à la suite de travaux de nivellement. A sa place, juste à côté des ruines de l’église, se dresseront en effet
six éoliennes de six mètres de haut (le permis de construire a été accordé), juste en face de celles de Roquetaillade. « Sous prétexte de débroussaillage, on a rasé au trois-quarts le village. Le résultat est catastrophique, les maisons et les enclos ont été rasés, les puits comblés et le cimetière éventré », s’indigne Christian Raynaud, professeur d’histoire et archéologue amateur. « Ca fait mal au cœur, l’intérêt scientifique du site est réel, mais aujourd’hui, il est fortement amoindri du fait des destructions », ajoute Dominique Baudreu, du Centre d’archéologie médiéval du Languedoc.Source http://www.contre-info.com/ariege-un-village-medieval-rase-pour-installer-des-eoliennes#more-30060
-
Agroalimentaire : reportage effrayant sur les poissons d’élevage
C’est l’un des symboles du bien-manger : recommandé par les médecins et les nutritionnistes, le poisson a gardé l’image d’un produit sain et naturel. En France, sa consommation a plus que doublé en cinquante ans et elle concerne particulièrement le poisson d’élevage.
Sa chair renferme pourtant bien des secrets, parmi les plus toxiques de l’industrie agroalimentaire : utilisation de farines animales, usage massif d’antibiotiques et de pesticides, pollution au mercure et aux PCB, défauts de traçabilité, substitutions d’espèces… Un monde secret et opaque où l’intérêt de l’industrie passe parfois avant celui des consommateurs.
-
De l’écologie, royale par essence !
Tout comme le génie français, l’écologie prend sa source dans une maison. Elle n’a pas toujours été nommée en tant que telle, mais ses racines embaumaient depuis longtemps l’air que nous respirons : oikos - maison - et logos - discours. Elle est le fruit dun long dialogue, qui n’exclut pas les lois pour que tout pousse, croisse, grandisse et nourrisse les hommes en en bon ordre : pas d’angélisme !
En 1414, le Grand Traité des Pêches citait une lettre patente de Louis le Jeune, relative au hareng salé, qui remontait à 1170. En août 1681, dans le souci de veiller à la pérennité de cette pêche, ô combien nourricière, une ordonnance de Louis XIV fixa les mailles des filets (rets) à un pouce carré, et imposa aux bateaux de pêche d’avoir deux lumières... Sinon, gare ! Cinquante livres d’amende !
Notre histoire est riche d’enseignements. Pourtant, nous lui tournons le dos. Ces lois, qui sont le fruit d’un dialogue entre les chefs de maison, sont à l’opposé des pratiques du temps présent, où l’on a failli mettre l’ortie à l’index…
À maints égards, la royauté apparaît comme le meilleur des régimes politiques. Sa capacité à sauvegarder les conditions de survie de l’espèce humaine tient, notamment, à la longueur de pensée et au sentiment d’appartenance qu’elle encourage.
Longueur de pensée
Lors d’une conférence internationale sur les dérèglements atmosphériques (en mars 1989 à Paris), après avoir dénoncé la tendance technocratique qui pousse aux décisions « de courte vue formulées par des hommes du court terme », Michel Serre déclarait :
« Il existe une pollution matérielle, certes, technique et industrielle, qui met en danger le temps au sens climatique de la pluie et du vent, mais il en existe une deuxième, invisible, qui met en danger le temps qui passe et coule, pollution culturelle que nous avons fait subir aux pensées longues, ces gardiennes de la terre, des hommes et des choses elles-mêmes. Sans lutter contre la seconde, nous échouerons dans le combat contre la première ! »
L’absence de sens du long terme est évidemment surproducteur d’aberrations de toutes sortes, politiques comme écologiques.
Le sentiment d’appartenance à l’environnement détermine des attitudes respectueuses des éléments (terre, eau, air) et des autres espèces, ainsi que des pratiques économes des ressources naturelles. À l’opposé, le sentiment d’être au-dessus, à part, sans attache, absolument libre, tend à faire de l’homme un maître totalitaire de la planète, un propriétaire abusif, inconséquent et dispendieux.
Appliquons ces deux critères - repères - longueur de pensée et sentiment d’appartenance - à quelques systèmes idéologiques, religieux, politiques, afin d’évaluer leur compatibilité avec la préservation, non pas de la planète, qui n’est pas en péril, mais des équilibres compliqués et fragiles qui permirent l’apparition et la perpétuation des mammifères.
L’animisme intégré
Les civilisations animistes cultivent des traditions garantes de stabilité dans le temps, et un fort sentiment d’appartenance. En témoignent ces paroles d’un chef indien : « Le lakota était empli d’amour pour la nature... S’asseoir ou s’allonger à même le sol lui permettait de contempler avec une plus grande clarté les mystères de la vie, et de se sentir plus proche de toutes les forces vivantes qui l’entouraient. »
Il ne s’agit pas de tomber dans le mythe du bon sauvage. Simplement, l’animiste, ne s’abstrayant pas de la biosphère, la ménage. Intégré à l’immense ensemble qui le nourrit et le constitue, il prend soin de n’en pas déranger l’ordonnance et entretient avec lui des relations attentives, subtiles. Ne séparant guère création et créateur, matière et esprit, l’animiste sacralise les œuvres de la divinité, et vit dans le respect des esprits des arbres, des fontaines, des rochers, des monts, des vents. Sa finalité n’est pas le progrès mais l’harmonie. On comprend qu’il soit en voie de disparition...
La chrétienté réfrénée
Le christianisme distingue l’homme du reste de la création, d’une façon que certains ont pu juger radicale, voire imbue d’un sentiment d’extrême supériorité... Une telle distinction peut induire une domination illimitée, démesurée, sur toute chose. Toutefois des reliquats d’animisme dans les monothéismes, très visibles dans le catholicisme, modérèrent longtemps les abus humains. Et la soumission à un Dieu créateur de l’univers freinait l’ambition prométhéenne de transformer Sa Création à notre gré.
La Révolution effrénée
La Révolution jeta cette ultime limitation obscurantiste par-dessus les étoiles. Vive Prométhée ! Un certain respect pour un ordre divin a disparu au nom du dieu Progrès et, sans rire, dans le dessein d’une régénération de l’humanité elle-même.
Dans les colonnes du Monde, André Fontaine a défini la Révolution française comme l’issue d’une logique de rupture de la Raison avec l’expérience, du Progrès avec l’ordre existant, du Bonheur terrestre avec le Paradis. L’équation Raison-Progrès-Bonheur devait conduire à l’émergence d’une société parfaite en faisant table rase de l’Ancien Régime.
Hélas, la rigueur scientifique escomptée ne sest pas appliquée à la régulation des délires industrialistes. Chercheurs, savants et ingénieurs ont cédé à la techno-frénésie sans se soucier des conséquences à moyen et long terme.
Révolution et écologie incompatibles ?
On nous serine assez que le monde actuel et ses progrès sont enfants de la Révolution française. Soit, mais alors il faut admettre que les pollutions gigantesques, la croissance des probabilités de catastrophes, l’atteinte à l’espérance de vie de la biosphère, sont aussi au nombre de ses descendants.
Avec elle on quitte pensée longue et sentiment d’appartenance, au profit d’une logique de rupture, coûte que coûte, vis-à-vis du temps et de la nature. Avec pour conséquences la mode écervelée de la modernité, l’obsession du changement pour le changement et le bougisme, qui sont contraires au développement durable.
Capitalisme , communisme, mêmes dégâts !
Tous les capitalistes n’ont pas une courte vue, et toutes leurs réalisations ne sont pas de courte vie, mais l’inclination avérée du système est la suivante : le plus de profits possibles, le plus vite possible.
Le capitalisme n’a cure des traditions et des cultures enracinées dans l’histoire qu’elles véhiculent ; la société de consommation qu’il promeut les détruit plus sûrement qu’une révolution culturelle à la Mao. Quant au sentiment d’appartenance, la frénésie de l’appropriation le remplace totalement. En principe a-écologiste, mais anti en pratique, le capitalisme ne s’occupe de l’avenir qu’à la Bourse.
Le communisme, lui, ne manque pas de longueur de pensée, mais il est si univoque et rigide qu’il ne supporte pas la complexité de ce qui vit. Et son révolutionnarisme l’entraîne à tout bouleverser « knout que knout ». Son productivisme mégalomaniaque a engendré des records de pollution, de la Caspienne à Tchernobyl. En Chine, au Vietnam, au Cambodge surtout, la politique de la désappartenance, de l’arrachage des racines culturelles jusque dans les têtes, a conduit aux pires massacres et à la destruction du patrimoine.
La démocratie polluée
En théorie, rien n’empêche les dirigeants d’une démocratie d’entretenir des pensées longues et un vif sentiment d’appartenance à la biosphère. Hélas, leur soumission aux jeux électoraux réduit leur horizon au prochain scrutin. De plus la précarité de leur position les rend, pour être élus et réélus, particulièrement dépendants des oligarchies financières, donc de capitalistes.
Ce n’est pas un hasard si les quelques démocraties tout de même un peu écologistes sont (Suisse exceptée) des démocraties couronnées.
Un régime bio
La monarchie dynastique est championne en développement durable. Son mode de transmission du pouvoir lui assure une maîtrise relative du temps. En tout cas, aucun régime n’a, au cours de notre histoire, démontré un tel sens du long terme. Seule une patience, une persévérance et un soin d’alchimiste pouvaient aboutir à ce grand chef d’œuvre, la France. Quant au sentiment d’appartenance, la royauté en est l’expression politique par essence.
Régime analogique plutôt qu’idéologique, biologique d’avantage que logique, il reproduit au sommet de l’État les grands moments communs à chaque existence, de la naissance à la mort, dépassée aussitôt par le cri magique : le roi est mort, vive le roi !
Enraciné par sa lignée dans le passé et promis par elle au futur, évoluant donc, sans table rase, d’avenir en avenir, le Souverain épouse et le temps, et le territoire.
Aucun régime ne s’inspire autant de faits de nature. Sa légitimité, il ne la tient pas de l’isoloir, mais de l’alcôve. Quel régime est plus incarné, plus sexué que le royal ? Il n’en est pas de plus habile dans l’art d’entrelacer le spirituel et le charnel. D’où son charme, d’où sa poésie. La royauté est une artiste !
Bernard L’hôte et Marc Van de Sande L’Action Française 2000 du 1er au 14 février 2007 -
Allemagne – Verts, lobbies homosexuels et pédophilie : un passé trouble
BERLIN (NOVOpress/Bulletin de réinformation) - Il y a quelques années, les accointances de la mouvance verte avec la pédophilie suscitaient des polémiques, en particulier on se souvient des confidences explicites de Daniel Cohn Bendit dans un livre curieusement disparu de la circulation.
Les années 1970 et 80 révèlent d’autres apologies de la pédophilie de la part de mouvances politiquement bien en vue, tout particulièrement en Allemagne.
Der Spiegel fait état du « passé inconfortable » et de la « période sombre » de ces mouvances. Par exemple, en 1981, le magazine gay Rosa Flieder a publié un entretien avec un chroniqueur d’un journal proche des Verts, qui revendiquait des actes homosexuels avec des jeunes garçons, considérant que « l’innocence enfantine est une invention de la bourgeoisie du début du capitalisme ».
Une association, les “Avocat gays”, avait publié une brochure pour donner des conseils aux militants ayant des ennuis avec la justice… pour cause d’abus sexuels sur les enfants, évidemment !
Ce passé là ne suscite pas actuellement de polémiques en France : pas d’amalgame, pourraient dire certains…
http://fr.novopress.info/143726/allemagne-verts-lobbies-homosexuels-et-pedophilie-un-passe-trouble/#more-143726