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écologie et environnement - Page 187

  • Avec les écolos, le bonheur est dans le gouvernement !

    Avec nos amis les Verts, on est rarement déçu ! Chacune de leurs interventions est l’occasion de s’en payer une bonne tranche.

    Avec nos amis les Verts, on est rarement déçu ! Chacune de leurs interventions est l’occasion de s’en payer une bonne tranche. De consternation dans les projets annoncés, de pitié dans les alliances électorales… et de « poilade » dans les déclarations.

    La dernière en date vaut son pesant de cacahuètes (on les leur lancera sous condition qu’elles proviennent de commerce équitable, bien sûr)…

    Depuis samedi, Europe Écologie Les Verts (EELV) est désormais pour une « participation combative » au gouvernement… Alors qu’on s’attendait à les voir abandonner le radeau de la méduse par indigestion de couleuvres – on ne les compte plus, de la reculade sur l’écotaxe à celle de la loi sur la famille en passant par les déclarations prêtées à Arnaud Montebourg, sur une technique expérimentale « propre » d’extraction des hydrocarbures de schiste –, ils ont bel et bien clamé leur volonté, ce samedi, « d’imprimer leur marque sur l’action du gouvernement »

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  • L’arnaque de l’éolien : le pillage de la France. - Synthèse

    Les dix éoliennes de l’île de Miquelon (pourtant très ventée) sont en passe d’être démontées.
    Une nouvelle passée inaperçue mais révélatrice de l’échec de cette énergie « nouvelle » qui pourrait déboucher sur un scandale : financier, budgétaire, écologique.La bulle de l’éolien va se dégonfler. Polytechnicien, admirateur de Maurice Allais, J. d’Antraigues fait le point pour  Polémia.
    Pour des raisons de clarté, le texte qui suit ne cite pas de références, ne cite que très peu de chiffres et ne détaille pas tous les raisonnements. Il est accompagné d’un dossier beaucoup plus complet qui est accessible uniquement sous format PDF :Le dossier.
    Mise à jour des liens vers le dossier (pdf), (4/02/2014).
    Introduction
    Ruineux pour la nation, mais extrêmement profitable pour nombre d’intérêts particuliers, désastreux pour la balance commerciale, destructeur de nos paysages, même pas susceptible de réduire les émissions de CO₂, de façon générale bâti uniquement sur des contre-vérités, stérilisateur de tout progrès véritable, le développement massif de l’éolien en France est un scandale d’anthologie.
    Il n’est pas exceptionnel que la  conjonction d’intérêts d’industriels, d’affairistes astucieux, voire de simples escrocs, parvienne  à faire acquérir à grande échelle des produits parfaitement inutiles, souvent grâce à des trésors d’inventivité, d’opportunisme et d’organisation.
    Il n’est pas banal, toutefois, que, au nom de la nécessité de réduire les émissions de CO2, l’implantation massive d’éoliennes ait pu être imposée à l’échelle d’un continent comme un objectif majeur, un véritable tour de passe-passe ayant de plus permis d’évacuer toute considération relative à l’efficacité réelle de cette opération- ainsi d’ailleurs que  toute considération de coût.
    Dans cette affaire, le rôle de la Commission Européenne a été déterminant.
    Cette étude fait en effet apparaître le poids démesuré qu’a pu ainsi acquérir, par son intermédiaire, et avec la complicité active des grands médias, sur un sujet de nature à conditionner pour plusieurs décennies l’organisation de la production d’électricité – et qui la conditionne effectivement depuis une dizaine d’années – une conjonction de mouvements écologistes plus ou moins manipulés, d’un très puissant lobby, et de l’intérêt industriel de certains pays.
    Aujourd’hui, bien que  des signes annonciateurs d’un éclatement de la bulle éolienne se multiplient dans le monde (tandis que, au contraire, le nucléaire redémarre deux ans après Fukushima), l’objectif de faire plus que tripler la puissance installée actuelle d’ici 2020 n’est pourtant pas remis en question.
    Au-delà de ce qui  pourrait n’apparaître que comme un gaspillage d’une ampleur inhabituelle, c’est maintenant, au nom d’une prétendue nécessité d’une très fumeuse « transition énergétique », dont la suppression du tiers du nucléaire et un développement massif de l’éolien sont des éléments clés, la position privilégiée même de la France dans le domaine de la production d’électricité qui est en jeu : l’indépendance nationale, une électricité abondante, bon marché, et qui ne fait que très peu appel aux combustibles fossiles.
    La bulle de l’éolien dans le monde occidental.
    « Les énergies renouvelables doivent prouver à la fois leur insertion environnementale et leur performance économique. Les éoliennes ne franchissent aucune de ces deux conditions ».
    On ne saurait mieux résumer la situation que par cette déclaration, le 31 octobre 2012, de John Hayes, ministre de l’industrie de la Grande Bretagne.
    Plus de vingt ans après son apparition dans quelques pays pilotes voisins (l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne), après une décennie de développement massif dans d’autres pays, dont la France, on dispose aujourd’hui de tout le retour d’expérience nécessaire.
    Partout, au moins dans le monde occidental, l’éolien, qui ne peut absolument plus depuis une bonne dizaine d’années prétendre au statut de technique nouvelle dont il faut aider le lancement, ne subsiste que sous la perfusion d’aides massives : s’il est une opération particulièrement rentable pour les propriétaires d’éoliennes, il n’a toujours pas la moindre perspective de rentabilité intrinsèque.
    Alors qu’il avait été justifié par la nécessité de réduire  les émissions de CO2 (ou, ce qui revient à peu près au même, la consommation de combustibles fossiles), aucun des trois pays cités précédemment n’a obtenu sur ce point de résultats significatifs.
    L’Allemagne et le Danemark ont en outre des électricités parmi les plus chères d’Europe (environ le double de la France). Quant à l’Espagne, elle, pour des raisons économiques, elle a décidé en 2012 un moratoire pour la subvention de nouvelles installations – ce qui les a stoppées net.
    Ce qui limite de façon rédhibitoire l’intérêt de l’éolien, l’électricité n’étant pas stockable aux échelles concernées, c’est son caractère intrinsèquement très fortement fluctuant, y compris sur le court terme. On est aujourd’hui tout à fait en mesure, au vu de l’expérience acquise, d’apprécier ces limites : pour que, dans un pays donné, l’éolien permette d’économiser du combustible fossile, il faut tout d’abord, évidemment, que la part du thermique dans la production d’électricité soit importante, et l’éolien ne permet alors, au prix de coûts supplémentaires – et du mitage du territoire par une prolifération d’éoliennes – que de remplacer une faible partie de ce thermique (au maximum environ 20%, en pratique encore moins : probablement environ 10%°). D’où les résultats décevants des trois pays européens pilotes.
    Si la France diminue la part de son nucléaire, l’électricité nucléaire supprimée sera remplacée par du thermique et, quand le vent souffle, une partie du thermique sera remplacée par de l’éolien. Avec comme résultat un « mix énergétique » pas « vertueux » du tout : en quelque sorte, comme dans le pâté de cheval et d’alouette, on se retrouvera avec un cheval de thermique et une alouette d’éolien.
    L’exploitation des enregistrements des productions éoliennes a en outre permis de constater que, même dans la situation idéale où l’on pourrait, grâce à des réseaux électriques de capacité infinie, globaliser toute la production éolienne de l’Europe occidentale, le lissage ainsi permis (effet « de foisonnement ») ne supprimerait en aucune façon son caractère fondamentalement fluctuant : rien qui soit réellement significatif n’est donc à attendre du développement massif des réseaux que cela impliquerait. Cette étude a aussi montré que, très fâcheusement, en Europe, il n’y a en général pas de vent dans les périodes de grand froid, qui sont aussi les périodes de plus forte consommation.
    Plus rien de significatif n’est en outre à attendre du progrès technologique : on est très proche des rendements théoriques. Aucune réduction du coût n’est à espérer du facteur d’échelle : on est depuis longtemps dans la production de masse, et les seuls gains à attendre sont ceux résultant de la délocalisation de la production (qui est d’ailleurs en cours).
    Le développement massif de l’éolien dans la dernière décennie a donc toutes les caractéristiques d’une bulle – et une bulle finit toujours par crever.
    L’éolien en France : un scandale d’anthologie.
    Quant à la France, il était certain dès le début que l’éolien n’était pas susceptible d’y avoir le moindre intérêt, pour la simple raison que, du fait de l’importance du nucléaire, il n’y avait pour ainsi dire pas, en France continentale, de thermique à remplacer : la production thermique, très faible de toutes façons (10% environ), correspondait en majeure partie à un minimum incompressible, celui résultant des besoin de réguler les fluctuations rapides de la demande d’électricité (ce que ne peut faire le nucléaire).
    Pire encore, l’éolien étant fortement fluctuant sur le court terme (si une éolienne produit en moyenne 23% de sa puissance installée, cette production peut en quelques dizaines de minutes varier de 0 à 100%, ou l’inverse, et il y a en France obligation de l’introduire sur le réseau), il rajoute aux besoins de régulation résultant des variations de la demande d’électricité des besoins de régulation résultant de la variation de sa production, ce qui ne peut qu’augmenter l’appel au thermique.
    Des extensions du parc thermique et du réseau de transport d’électricité sont en outre inévitables pour permettre d’écouler la production d’électricité éolienne et de réguler ses fluctuations, tout cela en gardant le même niveau de sécurité (car l’éolien rajoute des aléas supplémentaires).
    Les fabricants d’éoliennes étant étrangers, l’éolien est en outre particulièrement pauvre en emplois permanents nationaux et désastreux pour la balance commerciale. On ne s’étendra pas ici sur l’évidente dégradation des paysages et les diverses nuisances et atteintes à l’environnement qui en résultent, lesquelles ne sont nullement négligeables.
    L’investissement dans l’éolien, qui permet des rendements garantis sur 15 ans de 20 à 40% après impôt, est par contre une excellente affaire. Il se trouve que de tels taux permettent en outre fort opportunément, tout en laissant aux promoteurs un bénéfice substantiel, de dégager des sommes considérables  pour l’investissement des médias, le lobbying à tous les niveaux politiques et gouvernementaux, l’assistance juridique, ainsi que pour des actions de nature à lever les réticences au niveau local. Avec en prime de voir, dans la presse locale, la mise en service d’un parc éolien saluée comme un geste pour l’humanité.
    Pourtant  les objectifs 2020 pour l’éolien du « Grenelle de l’environnement » 2010, définis en application de la directive 2009/28/CE, correspondent à un quasi quadruplement de la puissance installée (26 GW, au lieu de 7,2 GW fin 2012), et à un prélèvement sur la richesse nationale que l’on peut approximativement évaluer à 67,7 milliards d’euros, dont 12,1 milliards pour les installations réalisées avant fin 2012, et 55,6  milliards pour les installations après 2012. Ces coûts résultent à la fois de celui de l’éolien proprement dit et de la nécessité de construire des lignes électriques et des centrales thermiques supplémentaires.
    Pourtant, alors même que, malgré la divine surprise qu’a été Fukushima pour l’éolien, se multiplient à l’étranger des signes annonciateurs d’un éclatement de la bulle éolienne (d’où de drastiques réductions de surcapacités en cours chez tous les fabricants européens), il n’est absolument pas question de remettre en cause ces objectifs. Le récent livre vert de la Commission Européenne relatif à l’énergie et au climat à l’horizon 2030 ne fait pas apparaître le moindre changement de cap.
    Comment a-t-on donc pu en arriver là ?
    Les facteurs  clés ont été :
    – Le poids essentiel du rôle institutionnel de la Commission européenne, lequel a été gravé dans le marbre, à l’initiative du président Sarkozy, par le traité de Lisbonne. Ce traité a en outre supprimé le droit de veto, seul élément qui aurait pu rester de la souveraineté nationale.
    C’est ainsi que le Parlement français n’a jamais eu à statuer, et n’aura jamais à statuer, non seulement sur l’opportunité réelle de l’éolien, mais aussi sur celle des objectifs quantitatifs fixés par les directives européennes : son rôle est limité à détailler ces objectifs et à permettre leur mise en application.
    Un organisme comme la Cour des Comptes peut certes se poser de multiples questions sur l’éolien, mais ne peut pas non plus remettre en cause les points précédents, ce qui limite singulièrement l’impact potentiel de ses travaux.
    Découlant de directives européennes, qui se situent au sommet de la hiérarchie des textes, l’éolien, pour s’implanter en dépit des très nombreuses oppositions qu’il a rencontrées a pu en outre s’appuyer sur toute la machinerie administrative et judiciaire nationale et européenne (la Cour de Justice de l’Union Européenne jugeant en dernier ressort).
    Très logiquement, il est fait en permanence référence à ces directives par les partisans de l’éolien, ainsi que par tous les grands médias.
    Comment  d’ailleurs pourrait-on simplement les contester? Ne serait ce pas contester la compétence et l’objectivité d’un organisme qui a été investi de façon parfaitement légale de la mission de déterminer, en fonction du seul intérêt général, les grandes politiques de l’Union européenne, et qui dispose effectivement pour cela de services d’étude convenablement dotés ?
    – L’irresponsabilité de fait de cette Commission, en l’absence des deux gardes fous essentiels que sont le sentiment de l’intérêt national et la perspective d’avoir à rendre compte aux populations concernées.
    – Le poids démesuré qu’a ainsi pu acquérir, par son intermédiaire, une conjonction de mouvements écologistes plus ou moins manipulés, de très puissants lobbys, et d’intérêts industriels nationaux.
    En particulier, par un véritable tour de passe-passe, les directives concernées, en ne fixant réellement des objectifs quantitatifs que pour le développement des énergies renouvelables, ont fait de ce développement un objectif en soi, et le seul à prendre effectivement en compte.
    Evacuée, toute considération relative à l’efficacité réelle vis à vis de l’objectif affiché, la réduction des émissions de CO2 : cette dernière n’est plus en fait qu’un prétexte.
    Evacuée aussi, toute considération de coût.
    On est au cœur même de l’escroquerie, et du mécanisme totalitaire sur laquelle elle s’appuie.
    C’est ainsi que, depuis plus d’une décennie, la France, qui devrait être montrée en exemple vis à vis de ces deux critères fondamentaux, est en situation d’accusée, et l’Allemagne, dont les performances sont catastrophiques, en situation de nous donner des leçons. C’est ainsi que l’Allemagne nous est régulièrement présentée comme l’exemple à suivre, et la France comme un cancre laborieux, qui de plus avait commis l’erreur de se fourvoyer dans une voie sans avenir.
    – Le rôle des médias, les intérêts d’actionnaires et d’annonceurs puissants n’ayant guère eu d’ailleurs qu’à exploiter l’ignorance technique, la paresse, et le parti pris écolo-gauchisant de la plupart des journalistes, qui se limitent pour l’essentiel à relayer, aussi énormes soient elles, les contre-vérités délivrées par les directives européennes, l’organisme gouvernemental français qu’est l’ADEME, et les producteurs de renouvelables. Il n’y a pas que de la désinformation passive : l’occultation vis-à-vis du grand public de la situation réelle dans les pays pilotes de l’éolien, et plus généralement de ce qui n’est pas favorable à l’éolien dans le reste du monde, est à peu près systématique. Par exemple qui, parmi les lecteurs, a été informé de la déclaration de John Hayes ? Qui sait que l’Espagne, sous la pression de la crise, a décrété un moratoire sur les installations nouvelles ? Qui sait que 14 000 éoliennes rouillent actuellement aux Etats Unis ?
    Gageons aussi que si l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne avaient obtenu des résultats probants, on en aurait entendu parler !
    Soulignons que, le bon peuple étant tout de même bien conscient du fait qu’on a besoin d’électricité même lorsque le vent ne souffle pas, et ne voyant pas d’un regard très positif la multiplication des éoliennes dans le paysage, il ne s’agit en aucune façon de le persuader des vertus de l’éolien : il s’agit simplement, en cultivant son ignorance, en l’enfumant si nécessaire, de s’assurer de sa passivité.
    – La docilité (et parfois aussi la complicité) du gouvernement français, qui de toutes façons ne peut maîtriser ce qui se passe à Bruxelles, et dont le rôle institutionnel est limité à la mise en œuvre des directives concernées. Il lui restait tout de même la possibilité de retarder, voire d’enterrer, la mise en œuvre des directives concernées, tant elles étaient contraires à l’intérêt national.
    Force est de constater que, si aucun des objectifs fixés en 2001 par l’UE pour 2010 n’a été tenu, ni les gouvernements successifs, ni les deux partis politiques de l’alternance (qui malgré la grogne de quelques députés ont toujours voté ce qu’on leur demandait de voter), n’ont grand-chose à se reprocher : c’est uniquement en bout de chaîne, au niveau local, lorsqu’il a fallu enfin consulter les populations, qu’il y a eu des blocages.
    Et si le pire restait à venir pour la France ?
    - De la crise de l’éolien dans le monde il faut en effet attendre une pression accrue sur la France, qui présente l’intérêt exceptionnel d’être à la fois une cible fort intéressante, qui s’est privée de toute défense institutionnelle, et qui demeure aujourd’hui politiquement captive :
         . Le gouvernement français, qui milite pour une plus grande solidarité de l’Allemagne dans le cadre de la défense de l’euro, serait évidemment très mal placé pour se dissocier de sa politique énergétique, qui, axée sur un développement massif des renouvelables, suite à des considérations industrielles et de politique interne qui lui sont propres, est de plus dans le droit fil des directives européennes : l’Allemagne est aujourd’hui parfaitement fondée à considérer que sa démarche s’inscrit dans une démarche communautaire.
        . Il est en outre électoralement tributaire des écologistes. Il est donc tenu politiquement, tant au plan européen qu’au plan national, ainsi qu’en témoigne d’ailleurs, si besoin en était, les actes uniquement politiques qu’ont été l’annonce de l’objectif d’une réduction à 50% de la part du nucléaire en 2025, et celle de la décision de fermer Fessenheim. Rappelons  que, y compris pour Fessenheim,  le seul motif qui pourrait les justifier, la sécurité, n’a nullement été invoqué (si ce motif était justifié, ce serait d’ailleurs une sortie complète du nucléaire qu’il faudrait viser !), et seul reste en définitive l’argument, tout de même un peu léger, qu’il n’est pas normal que la France ait beaucoup plus de nucléaire que les autres.
    – Il se trouve qu’une analyse un peu attentive montre qu’il est justement stratégique, pour la poursuite du développement massif de l’éolien en France, ainsi d’ailleurs que pour participer à l’écoulement de l’éolien allemand, qu’une part importante du nucléaire français soit remplacé par du thermique, seul capable de suivre les fluctuations de l’éolien.
    En fait, ce qu’il suffit d’obtenir, c’est simplement la suppression d’une partie du nucléaire, car la puissance installée nucléaire supprimée ne pourra de toute façon n’être remplacée que par une puissance installée thermique équivalente (il faut bien qu’il y ait de l’électricité même lorsque le vent ne souffle pas !)
    Rien ne semble réellement arrêté pour le moment.
    On sent bien toutefois que, pour faire passer la suppression de centrales nucléaires, il est fondamental que demeure masquée à l’opinion publique le fait que leur production électrique devra pour l’essentiel être remplacée par de l’électricité d’origine thermique, avec comme conséquences évidentes, même pour l’homme de la rue, une augmentation massive de la consommation de combustible fossile et des émissions de CO2, du coût de l’électricité, et, les combustibles fossiles étant tous importés, d’une réduction considérable de l’indépendance énergétique nationale.
    Les considérations actuelles relatives à la « transition énergétique », qui visent à faire croire que l’on pourrait, grâce aux renouvelables, sortir du nucléaire de façon « propre », sont au cœur d’une véritable stratégie d’enfumage.
    Dire par exemple que l’on pourra remédier à l’intermittence de l’éolien (ou du solaire) par de nouveaux moyens de stockage, ou, en agissant sur la consommation,  par l’utilisation de « réseaux intelligents » (les « smart grids »…), ce n’est pas seulement irréaliste : c’est  un élément de cette stratégie d’enfumage, car il est strictement impossible d’ignorer que les ordres de grandeur  ne peuvent absolument pas y être.
    – Si le contexte institutionnel et politique actuel se maintient, et en l’absence de réaction de rejet de l’opinion publique qui obligerait le gouvernement à décider un moratoire, plus  rien ne s’oppose vraiment, dans la mesure où des investisseurs en feront la demande, à la poursuite de l’implantation massive d’éoliennes en France à concurrence des objectifs 2020 :
        . L’implantation d’éoliennes est maintenant largement dérèglementée. En droit, il s’agit d’une opération d’intérêt public. Une demande d’implantation (dont l’acceptation vaut aussi obligation pour la nation de faire en sorte que, pendant quinze ans pour l’éolien terrestre, toute l’électricité produite soit achetée à prix garanti et injectée sur le réseau, les conséquences de cette injection devant en outre être assumées), ne peut donc être refusée que pour des motifs biens délimités.
        Au fil des années, et tout particulièrement suite notamment à la récente loi Brottes, la plupart de ces motifs ont été supprimés.
      .  Son financement, qui pour l’essentiel est assuré par le consommateur d’électricité (de façon d’ailleurs largement masquée),  est à peu près totalement neutre vis-à-vis du budget de l’état et de la dette publique : aucun des mécanismes de contrôle et de gestion budgétaire n’est donc susceptible de le remettre en cause. Ce n’aurait pas été le cas si, comme dans le cas de l’Espagne, l’aide avait explicitement résulté de subventions étatiques, dont il a bien fallu reconsidérer l’utilité réelle.
        Rien ne s’oppose donc vraiment à ce que, aux sacrifices imposés aux Français dans le cadre de la politique d’austérité associée à l’euro, continuent à s’ajouter, de façon même accrue, dans le cadre des directives européennes relatives à l’énergie, des sacrifices pour le financement de l’éolien, au seul profit d’intérêts qui ne sont assurément pas ceux de la nation.
    – Il demeure toutefois un obstacle sérieux : l’implantation aux échelles visées de nouvelles éoliennes passe par d’importantes extensions du réseau électrique français.
    Il reste donc pour cela à faire passer leur financement ainsi que les allègements de procédure nécessaires pour qu’elles arrivent à temps (car si le terrain administrativo-juridique est aujourd’hui largement déblayé pour l’installation d’éoliennes, il ne l’est pas pour celle de lignes à très haute tension).
    Ceci est stratégique pour l’éolien, car il y va non seulement de la poursuite de son développement, mais aussi de sa pérennisation.
    Car si la durée de vie d’une éolienne est limitée (une vingtaine d’années), et celle de l’obligation d’achat à prix garanti de l’électricité produite encore plus (15 ans), celle d’une ligne électrique qui n’aurait jamais été construite sans l’introduction de l’éolien ne l’est pas. Après qu’une telle ligne ait été justifiée par la nécessité de prendre en compte des éoliennes pourtant inutiles, parions qu’elle servira de justification, à l’horizon plus tellement lointain où les quinze années seront échues, à leur remplacement par de nouvelles éoliennes tout autant inutiles que les précédentes.
    Actuellement la Commission Européenne met justement  un accent particulier sur  la construction des lignes électriques spécifiquement nécessitées par l’éolien.
    Et si l’on rêvait un peu ?
    Si le gouvernement, en invoquant les difficultés de la France, qui semblent tout de même bien réelles, indiquait qu’il a vraiment d’autres priorités à prendre en compte que la coûteuse poursuite de l’implantation d’éoliennes, pour un bénéfice qui semble pour le moins douteux ?
    S’il décrétait donc, comme l’a fait l’Espagne, un moratoire sur toutes les installations nouvelles?
    S’il se refusait à construire des extensions du réseau électrique uniquement justifiées par une prise en compte de l’éolien, qu’il s’agisse de l’éolien français ou de celui des pays limitrophes?
    S’il autorisait légalement le refus de connexion au réseau d’éoliennes lorsqu’un afflux d’électricité éolienne est estimé poser des problèmes, quitte, pour respecter les engagements pris à l’égard des producteurs, à leur payer l’électricité qu’ils n’ont pas produite (à noter que l’Allemagne a été contrainte de prendre une telle mesure) ?
    S’il faisait remarquer que, le nucléaire ne pouvant être remplacé que par du thermique, sortir du nucléaire n’est pas finalement une bonne idée ?
    Et si, pendant que l’on y est, l’on poussait  le rêve encore un peu plus loin ?
    Dans le domaine de la production d’électricité  la France est encore malgré tout en position d’être totalement maîtresse de sa situation, laquelle est particulièrement privilégiée: indépendance, prix inférieurs de 30% à la moyenne européenne (et environ moitié des prix dans les pays pilotes de l’éolien que sont le Danemark et  l’Allemagne), production à peu près totalement décarbonée, ce qui dans le monde place la France, avec 6 tonnes de CO2 par an et par habitant, en tête de tous les pays développés (10 t pour le Danemark et l’Allemagne).
    Et si donc, tout simplement, le gouvernement indiquait que la France, au nom de son intérêt propre, bien sûr, mais aussi au nom de l’intérêt bien compris du reste du monde, Europe y compris (cela ne responsabiliserait il pas les autres gouvernements ?), se refusait à poursuivre en quoi que ce soit les aberrations actuelles, et ignorerait donc, autant que ce sera nécessaire, les dispositions résultant de l’infernal piège institutionnel dans lequel ses prédécesseurs ont plongé la France, contre pourtant l’avis du peuple français exprimé par référendum le 29 mai 2005?
    Parions qu’il aurait alors l’appui de l’immense majorité de la population française.
    Cette étude ne prend pas en compte le solaire, qui relève de la même philosophie que l’éolien, et qui pose le même type de problèmes. Toutefois, d’une part les intérêts liés au solaire sont beaucoup plus divisés, et moins influents, et d’autre part le solaire produisant  beaucoup moins d’électricité, les problèmes résultant de son injection sur le réseau ne sont pas du même ordre de grandeur.
     J. d’Antraigues, 28/01/20
    http://www.polemia.com/larnaque-de-leolien-le-pillage-de-la-france-synthese/

  • La terre et l’agriculture selon l’ Article 39 du Traité de Fonctionnement de l’Union Européenne

    Qu’est-ce que la terre ?

     

    Contrairement à l’eau ou à l’air qui peuvent être indéniablement pollués comme c’est le cas aujourd’hui, mais non détruits (ou alors, il faudrait chauffer les océans à plus de 100 degrés !), la terre, elle, est le résultat d’une jonction non définitive de nature électrostatique entre de l’humus et de l’argile.

    L’humus provient essentiellement de la décomposition de matière organique à la surface du sol, assurée conjointement par faunes et champignons (microscopiques).

    L’argile provient quant à elle de la déstructuration de la roche « mère » par les racines des arbres (hé oui, un arbre, c’est comme un iceberg, il y en a plus en dessous qu’au dessus).

    La jonction dite « argilo-humique » nécessaire à la formation de la terre proprement dite est essentiellement assurée par les vers de terre. La présence de vers de terre est donc un indicateur de tout premier plan.

     

    Une agriculture pérenne et respectueuse de son milieu est donc une agriculture agro-sylvo-pastorale. On cultive (« agro »), c’est à dire que l’on prélève de la biomasse du sol (la récolte), mais on remet de cette biomasse sous forme de déchets verts (« sylvo ») et enrichie de matières organiques type fumier (« pastorale »).

     

    Ne faut-il pas être fou pour considérer que l’on peut prélever jusqu’à 100 quintaux à l’hectare par an…sans rien remettre ? C’est pourtant ainsi que cela fonctionne aujourd’hui, et surtout, ainsi que les agriculteurs sont encouragés à travailler.

     

    L’article 39 du TFUE nous dit :
    « D’accroître la productivité de l’agriculture en développant le progrès technique »

     

    Cette « productivité » est à bien comprendre ainsi : l’objectif pour l’Union européenne est de maximiser la surface cultivée par agriculteur et non pas d’augmenter la productivité au mètre carré ! Les agriculteurs étant poussés à cultiver seuls des surfaces de plus en plus vastes, la conséquence directe est donc : la monoculture intensive au moyen de pesticides et de fongicides et dans un avenir proche…d’OGM*.

     

    Or, pesticides et fongicides tuent la faune et la flore. La faune (microscopique), ne peut donc plus décomposer les matières organiques…ainsi, progressivement, on assiste à une destruction de l’humus (environ 10 tonnes à l’hectare et par an en France). Les vers de terre meurent ; nous sommes passés de 2 tonnes à l’hectare de vers de terre en 1984 à environ 50 kilos à l’hectare. Les vers aèrent le sol, ils remontent en surface, l’équivalent de leur poids en nutriments chaque jour et rappelons le, permettent la création du complexe argilo-humique…donc de la terre !

     

    La productivité recherchée condamne les bocages, et par conséquent, il n’y a plus d’apport en matières organiques pour le sol, il n’y a plus non plus de faune pour la décomposer, et donc, plus d’humus : c’est l’érosion. Le sol devient imperméable et l’on crée ainsi les inondations en période sèche au printemps, avant de nous informer 3 mois plus tard, en été, que les nappes phréatiques sont vides. En effet, les sols étant devenus imperméables, toute l’eau ruisselle dans les cours d’eau et vers la mer, charriant avec elle l’argile de la roche mère qui n’a plus d’humus pour se fixer (d’où l’aspect boueux de nos cours d’eau lorsqu’il pleut, chose qui n’existait pas il y a 50 ans).

     

    Pendant ce temps, nous sommes condamnés à manger des céréales et des légumes chimiquement chargés, ou bien des légumes sans goût (puisque cultivés hors sol) comme plus de 90% de nos fraises et de nos tomates.
    Environ 90% de la terre en France est ainsi biologiquement morte, au sens ou seul l’apport massif d’engrais permet de maintenir la production. D’ailleurs, malgré les progrès techniques des dernières décennies, la production céréalière mondiale n’a pas augmenté depuis les années 80.

     

    L’article 39 se poursuit ainsi :
    « […] en assurant le développement rationnel de la production agricole ainsi qu’un emploi optimum des facteurs de production, notamment de la main-d’œuvre »

     

    Ceci explique que la France soit passée de 1 500 000 agriculteurs dans les années 90 à un peu plus de 500 000 aujourd’hui.

     

    En résumé, l’article 39 du TFUE nous condamne à la productivité à outrance, aux fongicides, aux pesticides et à terme, aux OGM. Seule, une petite partie de la population s’en trouve préservée, à savoir les personnes ayant la capacité économique de manger du « Bio », c’est-à-dire, de payer plus cher pour manger sainement comme le faisaient nos ancêtres.
    Quelles sont les conséquences à terme sur la santé publique ? Les conséquences sur notre écosystème ? Quid de la biodiversité ? De la santé des agriculteurs ? À l’heure actuelle, 1 agriculteur se suicide tous les jours en France !

     

    Nous pourrions ajouter les engrais provoquant la minéralisation des sols, ce type d’agriculture est responsable de près de 80% de l’émanation des gaz à effets de serre au niveau mondial, ce qui en fait de loin, le premier pollueur de la planète.

     

    Pourtant, les solutions existent.
    Stopper le labour*, B.R.F*, semis sous couvert, principes de permaculture ; autant de techniques qui intéresseront les plus curieux.
    La productivité au sens économique pourrait être remplacée par la productivité au mètre carré…et cela change tout. L’agriculture la plus productive au mètre carré est sans doute « la milpa » : la culture ancestrale sud-américaine. C’est une tri-culture alliant maïs, haricots et courge. Le maïs sert de tuteur aux haricots qui, en échange, produisent de l’azote pour le maïs, qui, enfin, fournit une protection solaire à la courge. Celle-ci par son étendue couvre le sol et empêche son érosion.
    Ceci n’est qu’un exemple, mais illustre le fait que manger sainement avec la capacité nécessaire pour nourrir 7 milliards d’individus est largement faisable. Malheureusement, aujourd’hui, la France n’est même plus auto-suffisante au niveau alimentaire.

     

    En conclusion, le choix de la productivité économique a un bilan très lourd :

     

    1/La population mange des produits de plus en plus chargés chimiquement.

     

    2/Le sol se meurt, mais jusqu’à quand l’écosystème tout entier va-t-il pouvoir tenir ?

     

    3/Le dégagement, en « équivalent CO2* », par minéralisation des sols est une source majeure de gaz à effet de serre.

     

    4/En culture hors sol, Il faut 8 calories pétrole pour former une calorie agricole et 8 calories agricoles pour une calorie animale…soit 64 calories pétrole pour une calorie animale. Au moment où le pétrole se raréfie, quid de la population indienne et chinoise désireuse de manger de plus en plus de viande.

     

    5/Les OGM sont un énorme problème. Ils condamnent les exploitants à la dépendance vis-à-vis du lobby agro-industriel via la nécessité d’acheter semences et engrais spécifiques tous les ans, entrainant pollution, misère et endettement…à noter le nombre de suicides en fortes augmentation dans les zones OGM en Inde. L’autre problème des OGM, c’est que la pollinisation n’a pas de frontières. L’exemple du Maïs mexicain qui commence à être contaminé par le Maïs OGM américain en est un exemple terrifiant.

     

    6/La Culture « productiviste » est encouragée par toutes les grandes instances internationales telle que l’UE, mais surtout le FMI (exemple au Burkina Faso).

     

    Lexique :
    OGM* : Organisme Génétiquement Modifié. Il ne faut pas, de mon point de vue, « jeter le bébé avec l’eau du bain », les OGM permettent par exemple la synthèse de l’insuline. Mais dans le cadre de l’agriculture, les OGM consistent essentiellement à modifier le génome d’une plante afin de la rendre résistante à l’herbicide et/ou aux fongicides employés en parallèle. Ainsi, en est-il du « fameux » « Roundup » de Monsanto, qui tuera tout, sauf le soja OGM planté et seul résistant. Ainsi, plus de mauvaises herbes, plus de nuisibles, l’agriculteur américain peut cultiver 500 hectares tout seul…belle productivité ! Mais tout le reste meurt, absolument tout.

    Labour* : Le fait de labourer profondément le sol entraine les matières organiques de surface en profondeur. Or, celles-ci ne seront plus décomposées par les champignons qui, sous terre, n’ont pas l’oxygène nécessaire à leur action. Par conséquent, pas de transformation en humus.

    BRF : Bois Raméal Fragmenté, il s’agit simplement du broyat issu de l’élagage des arbres, qui, déposé sur le sol à la fin de l’automne permet de « simuler » un sol forestier dans toute sa richesse.

    Equivalent CO2 : Il est nécessaire de parler en équivalent CO2, car Méthane, protoxyde d’azote et CO2 n’ont pas la même durée de vie dans l’atmosphère ni le même impact en terme de réchauffement par effet de serre. A titre d’exemple, le protoxyde d’azote, résultat majeur de la minéralisation des sols par certains engrais produira le même effet que 298 kilos de CO2 ; d’où la notion d’équivalent CO2.

     

    NOTE : Beaucoup est à dire sur cette problématique, ce petit exposé se veut volontairement partiel, mais essaie d’apporter des clés de compréhension permettant de mieux cerner les tenants et les aboutissants d’un article du TFUE qui, à la base, pourrait paraître « innocent ».

     

    Steve Guyot

    http://francelibre.tumblr.com/post/74543542543/la-terre-et-lagriculture-selon-l-article-39-du-traite#.UuUAGPZKFMM

  • Gaz de schiste : l’UE renonce à encadrer l’exploitation

    Les défenseurs de l’environnement espéraient une législation en bonne et due forme, mais le projet risquait de semer la zizanie entre les États membres de l’Union. La Commission de Bruxelles a donc renoncé à encadrer par la loi, au niveau européen, l’exploration et l’exploitation des pétroles et gaz de schiste, préférant adresser une simple « recommandation » non contraignante aux capitales européennes.

     

    Elle en fera l’annonce officielle, le 22 janvier, lors de la présentation du « paquet énergie climat ».

     

    Cette décision représente un arbitrage défavorable à Janez Potocnik, le commissaire européen chargé de l’environnement, qui voulait limiter l’impact écologique de la fracturation hydraulique des roches renfermant pétrole et gaz de schiste. M. Potocnik était soutenu par les eurodéputés et – plus mollement – par certains États, comme la France et l’Allemagne. La première a interdit la fracturation hydraulique sur son territoire depuis la loi du 13 juillet 2011. La seconde la bannit dans les zones riches en eau.

     

    En revanche, le projet suscitait la très vive opposition de pays comme le Royaume-Uni, la Pologne, ou la Roumanie, soucieux, comme aux États-Unis, d’engager l’exploitation de ces ressources non conventionnelles pour disposer d’une énergie bon marché.

     

    « Pas besoin de régulation supplémentaire »

     

    Pris en étau entre les deux écoles, José Manuel Barroso, le président de la Commission, et son équipe ont tranché pour une simple recommandation.

     

    « De nombreuses législations environnementales sur l’eau et les déchets miniers, par exemple, permettent déjà d’encadrer l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste », justifie un haut responsable de la Commission : « Il n’y a pas besoin à ce stade d’une régulation supplémentaire. »

     

    Le document, qui sera présenté le 22 janvier et que Le Monde a pu se procurer, préfère donc fixer une série de « principes communs minimaux » afin d’harmoniser les conditions d’extraction des hydrocarbures non conventionnels. Libre à chaque gouvernement d’aller au-delà. Et de légiférer, s’il le souhaite.

     

    La future recommandation préconise une évaluation approfondie de l’impact environnemental de chaque projet avant l’attribution de permis d’exploitation et d’exploration et précise les critères qui devraient conduire au lancement de la production.

     

    « Un site ne devrait être choisi que si l’étude de risques démontre qu’aucune injection directe de polluants dans les nappes d’eaux souterraines ne résulte d’une fracturation hydraulique à haut volume », indique le document. Ce dernier précise aussi dans la foulée certaines « exigences opérationnelles » censées réduire l’impact sur l’environnement – sur l’eau en particulier – des techniques employées afin d’extraire les hydrocarbures. Le texte suggère entre autres d’informer les riverains quand certains produits chimiques sont utilisés, ou pas, sur un gisement : « Une transparence renforcée devrait faciliter l’acceptation par le public » de ces technologies, veut croire la recommandation.

     

    Fort lobbying pour éviter que Bruxelles ne légifère

     

    La Commission veut cependant pointer les risques liés à l’extraction des gaz de schiste, regrettant le manque de concertation entre les capitales européennes à ce sujet :

     

    « Les experts sont d’accord pour dire que les gaz de schiste équivalent à un impact environnemental cumulé supérieur, par comparaison, à celui de l’extraction de gaz conventionnel », observe le rapport à paraître le 22 janvier.

     

    « Les États membres ont commencé à interpréter la législation environnementale européenne de manière différente, et certains développent des règles nationales spécifiques, comme des interdictions et des moratoires », analyse la Commission : « Cela conduit à un cadre opérationnel de plus en place fragmenté et complexe au sein de l’Union européenne. »

     

    La Grande-Bretagne, elle, a fait ses choix, s’engageant clairement dans la filière du gaz de schiste, considérant qu’elle est aussi prometteuse que le pétrole de la mer du Nord découvert dans les années 1960. Rien d’étonnant donc à ce que Londres – avec d’autres capitales – ait déployé un fort lobbying pour que Bruxelles ne légifère pas.

     

    « Notre stratégie à court terme est de s’assurer que le paquet climat contienne des lignes directrices robustes, inspirées par le Royaume-Uni, mais pas de proposition législative », écrivait en novembre 2013 le nouveau représentant britannique à Bruxelles, Ivan Rogers, dans un courrier à son gouvernement.

     

    L’ancien conseiller de David Cameron sur les questions européennes se voulait d’autant plus déterminé qu’une éventuelle législation aurait pu être soutenue par le Parlement européen et une majorité d’États. « Nos alliés les plus importants sont la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, et la République tchèque, ce qui veut dire que nous ne sommes à ce stade pas en mesure de rassembler une minorité de blocage, en cas de propositions législatives », écrivait-il. Depuis, son pays a obtenu gain de cause et la négociation tant redoutée par Londres n’aura pas lieu.

     

    LeMonde.fr

    http://fortune.fdesouche.com/325564-gaz-de-schiste-lue-renonce-encadrer-lexploitation#more-325564

  • Consensus scientifique autour du réchauffisme ? Pas si sûr

    Lu sur Liberté Politique :

    ""Peut-on vraiment être climato-sceptique aujourd’hui?" C’est la question posée par Guillaume Emin sur le site Ecologiehumaine.eu L’auteur parle de « l’obscurantisme » dont seraient atteints ceux qui refusent le « solide consensus » scientifique sur ce sujet. Répondons à cette accusation si peu… scientifique par une autre question : comment peut-on dénoncer des consensus aussi mensongers comme celui portant sur les cellules souches embryonnaires, et ne pas s’interroger sur l’éthique du pseudo-consensus entourant la responsabilité humaine du réchauffement climatique ? Les écologistes chrétiens doivent pour leur part lever cette ambiguïté. [...]

    Ainsi, l’INSERM affiche sur son site une pétition de principe sur une hypothétique vision consensuelle de la communauté scientifique : « Ces dernières décennies ont vu les recherches sur les cellules souches embryonnaires (ES) se développer considérablement. En effet, ces cellules ne cessent de susciter l’intérêt des chercheurs, notamment pour leur immense potentiel thérapeutique. »

    La recherche embryonnaire : un mensonge mondial

    Ce genre d’optimisme incantatoire ferait l’objet d’un consensus apparent des chercheurs du monde entier qui affirment que le miracle de la thérapie génique embryonnaire est pour demain. Tous les médias n’arrêtent pas de le répéter en boucle.

    L’Académie pontificale des Sciences, la Fondation Jérôme-Lejeune ou VITA en France savent depuis longtemps que ces cellules indifférenciées ont la propriété de se multiplier, à l’infini, en cellules identiques à elles-mêmes et ont donc un grand potentiel cancérigène, bien supérieur à celui des cellules souches adultes.

    Seuls les organes bien informés et proches des mouvements sensibilisés par « l’écologie humaine » savent pertinemment qu’il s’agit d’un mensonge éhonté. Ils sont maintenant un peu plus entendus. Pourquoi ? Parce que leur souci de la culture de vie les a incités à s’investir dans une recherche concurrente — les cellules souche adulte — sans danger, éthiquement irréprochable et… qui obtient des résultats.

    Consensus ne donc rime pas nécessairement avec veritas ! [...]"

    Michel Janva

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • "Réchauffement climatique" : les prédictions d’Al Gore… et la réalité

    Al Gore, prétendu gourou du réchauffement climatique, et un groupe de soi-disant « climatologues » sont dans le pétrin, et pas qu’un peu !

    En 2007, 2008 et 2009, Gore prévenait [1] publiquement, très hystériquement, qu’ « il n’y aurait plus de glace » au pôle Nord d’ici 2013 environ en raison du présumé « réchauffement climatique d’origine humaine ». En se référant aux experts du « climat », la BBC, financée par le gouvernement, attisa l’hystérie collective avec un article aujourd’hui embarrassant, dont le titre était : « Des étés arctiques sans glace “avant 2013” [2]. » D’autres médias officiels relayèrent la même information.

    Eh bien, 2013 est sur sa fin, et à l’inverse des « prédictions » [3] alarmantes d’Al Gore et de ce que les critiques ont appelé « la secte de la fin du monde », les dernières données satellite [4] montrent qu’en Arctique, la glace a en fait augmenté de 50 % par rapport aux niveaux de 2012. Et même, en octobre, les niveaux de glace se sont accrus à une vitesse telle [5] que c’est la plus rapide qu’on ait enregistré depuis les premiers relevés en 1979. Les experts prévoient que cette hausse va se poursuivre dans les années à venir, et laissent les catastrophistes du réchauffement mondial se débattre comme de beaux diables dans des explications pour se sauver la face – et pour ranimer une hystérie climatique qui fond à vue d’œil.

    Pendant ce temps, en septembre, le niveau de glace de l’Antarctique a enregistré une hausse record pour la deuxième année de suite [6]. À l’heure actuelle, bien sûr, quasiment tous ceux qui ont suivi les informations au sujet du « réchauffement climatique » – aujourd’hui plus communément appelé « changement climatique » eu égard aux relations avec le public – savent aussi que les températures du globe n’ont pas augmenté depuis environ 17 ans [7]. L’impressionante absence de réchauffement a démoli l’ensemble des 73 « modèles climatiques » dont l’ONU s’est servi pour mettre en avant ses théories controversées.

    Cela dit, selon les prédictions et autres théories fumeuses d’Al Gore et du reste des catastrophistes, rien de tout cela n’aurait dû se produire. Il y a cinq ans, devant un public allemand, Al Gore, qu’on surnomme parfois avec ironie « Goracle », soutenait que « la calotte glacière du Nord polarisé (sic) disparaîtra en entier dans cinq ans ». Bien que la vidéo d’origine de cette prédiction, particulièrement ratée, semble avoir été supprimée d’internet, des bloggers du parti conservateur ont réussi à retrouver les mêmes images [8] provenant d’autres sources. « Cinq ans, Al Gore insiste encore, c’est le laps de temps que ça prendra, on pense, avant qu’elle ne disparaisse. »

    L’année suivante, Al Gore fit les mêmes déclarations à un sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague [9]. « Certains modèles suggèrent qu’il y a 50 % de chances qu’il n’y ait plus de glace, pendant certains mois d’été, sur l’ensemble de la calotte glacière du pôle Nord d’ici les cinq à sept années à venir », affirme Al Gore en 2009. « Nous verrons bien. » En effet, cette prédiction, fausse, semble être à côté de la plaque, et c’est un euphémisme ; mais ni la presse officielle ni Al Gore ne semblent vouloir que le reste du monde ne l’apprenne.

    En toute franchise, Al Gore n’était pas, loin s’en faut, le seul militant hystérique catastrophiste à se couvrir de ridicule. En décembre 2007, la BBC signala de prétendues « études de modélisation » qui étaient censées indiquer qu’ « il pourrait ne plus y avoir de glace en été dans les eaux du pôle Nord d’ici cinq à six ans à peine ». De facon incroyable, certains des soi-disant « experts » ont même soutenu que ça pourrait arriver avant ; en se basant sur des calculs effectués par des « superordinateurs » qui, selon la BBC, « participent aux recherches standard en climatologie ces dernières années ».

    « Notre prévision de 2013 de la disparition de la glace en été ne tient pas compte des relevés minimums de 2005 et 2007 », a déclaré le Professeur Wieslaw Maslowski, présenté comme chercheur de l’Ecole Navale, qui a travaillé avec des collègues de la NASA à l’invention des prévisions aujourd’hui sérieusement discréditées concernant la glace polaire. « À partir de là, on peut débattre du fait que peut-être (sic) nos prévisions de 2013 sont trop prudentes. » D’autres « experts » cités dans l’article de la BBC partagent le même délire.

    Cependant, dans le monde réel, des preuves scientifiques qui anéantissent les théories du réchauffement climatique prônées par Al Gore, l’ONU et les climatologues payés par le gouvernement, continuent à grossir, en même temps que les calottes glacières des deux pôles. En Arctique, par exemple, les données obtenues par le satellite européen Cryosat indiquent environ 9 000 km³ de glace à la fin de la saison de la fonte 2013. En 2012, certes une année basse, le volume total s’élevait à environ 6 000 km³ – quelques 50 % de moins que le total de 2013. Les ours polaires ne se sont jamais aussi bien portés non plus.

    Dans tout l’hémisphère Sud, les données se révèlent encore plus dévastatrices à l’encontre des prétendus « climatologues » et de ce qu’ils appelent leur « cause », dans les emails profondément embarassants du ClimateGate [10]. D’abord, les chiffres de 2012 indiquent un niveau record de couverture de glace – plus important à chaque endroit depuis qu’on a commencé à tenir les statistiques en 1978. On a établi un nouveau record cette année : en septembre, la glace couvrait plus de 19,5 millions km² de l’océan Antarctique.

    Et pendant ce temps, partout dans le monde, des records de basses températures continuent de ridiculiser les théories du « réchauffement climatique ». Bien que cela soit anecdotique, évidemment, Le Caire, en Égypte, a vu ses premiers flocons de neige depuis plus de 100 ans [11]. Aux États-Unis, il y a eu des centaines de nouveaux records [12] de basses températures et de chutes de neige. Étrange retournement de situation : certains climatologues ont alors commencé à affirmer que les températures glaciales étaient en fait autant de preuves du « réchauffement climatique ».

    Pour expliquer l’absence de réchauffement des dix-sept dernières années, universellement reconnue, au mépris des théories climatiques de l’ONU, les « climatologues » subventionnés par le gouvernement et l’ONU ont de plus vendu l’idée de ce que leurs détracteurs nomment la théorie « L’Océan a mangé mon réchauffement climatique ». L’ONU, soumise à une forte pression politique exercée par l’administration Obama et celle d’autres gouvernements [13], a suivi cette théorie, malgré le manque de preuves observables pour signaler que les profondeurs marines absorberaient en fait le réchauffement climatique prédit par elle-même.

    L’ONU apparaît de plus en plus déconnectée de la réalité [14] aux yeux des scientifiques indépendants, en affirmant dans son dernier rapport être certaine à 95 % [15] que les émissions de dioxyde de carbone générées par l’humain étaient responsables de la hausse des températures. Ces affirmations, aujourd’hui largement ridiculisées partout dans le monde, ont été lancées bien que l’absence de réchauffement climatique depuis les dix-sept dernières années ait discrédité absolument tous les modèles informatiques. Plusieurs experts prévoient même un refroidissement mondial [16].

    Les meilleurs experts et scientifiques du monde – même ceux, nombreux, qui ont collaboré au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU – ont raillé l’équipe mondiale et ont discrédité leur rapport sur le « climat » [17]. Plusieurs gouvernements et dictateurs, cependant, continuent à jouer le jeu, jeu que certains experts appellent la « comédie » ou le « canular » du climat, principalement à cause de primes qui en dépendent et des fonds publics qui aident à perpétuer ce catastrophisme injustifié.

    Pour les dictateurs du tiers monde, le but semble de s’assurer des milliers de milliards de dollars qui viennent des contribuables occidentaux [18] sous le prétexte de réparations « climatiques » et de « justice ». Pour les gouvernements des pays plus riches, le but paraît être celui de la taxe carbone et celui d’une politique « climatique » mondiale avec des pouvoirs sans précédent sur l’humanité [19]. Réunis à Varsovie pour le dernier sommet du climat de l’ONU, alors que la « science » derrière les théories sur le réchauffement climatique implosait [20], les membres de ces régimes se mirent d’accord pour finaliser un traité avant 2015 sur le climat dans le monde [21].

    Les sondages montrent que malgré les centaines de millions de dollars du contribuable gaspillés en faveur de l’alarmisme pro-réchauffement climatique, le public américain refuse toujours majoritairement ces théories de réchauffement à cause des activités humaines, théories mises en avant par l’ONU et ses alliés, de plus en plus discrédités. Un sondage Rasmussen fait en septembre sur un échantillon d’électeurs éventuels trouve [22], par exemple, que seuls 43 % des votants éventuels croient que le prétendu « réchauffement climatique » est dû aux activités humaines. À peu près le même nombre croit qu’il ne l’est pas.

    Malgré des attaques malveillantes et des menaces – certaines furent dévoilées dans le scandale du ClimateGate [23] – les scientifiques quittent de plus en plus le navire du naufrage « climatique » [24]. Et même certains gouvernements, des plus importants, travaillent à contenir ce catastrophisme incontrôlable, comme par exemple les autorités australiennes qui connurent une victoire électorale écrasante un peu plus tôt cette année, en promettant de libérer la nation de la « taxe carbone » [25] tout en supprimant une grande partie de la force de la théorie du « réchauffement climatique » subventionné par le contribuable. Des demandes pour poursuivre en justice « les impostures » des « climatologues » se font aussi entendre.

    Jusqu’ici, malgré la surmédiatisation des absurdités d’il y a cinq ans, la presse officielle n’a pas réussi à informer son lectorat en diminution que les affirmations d’Al Gore et de ses compagnons catastrophistes se sont révélées honteusement fausses. De plus, aucune excuse n’est venue de la part d’Al Gore, aucun des « scientifiques » qui ont émis ces prédictions ridicules ne s’est excusé ni n’a perdu son poste, payé par le contribuable. En fait, c’est presque incroyable, les médias officiels répètent comme des perroquets [26] de nouvelles affirmations provenant des mêmes experts déjà discrédités qui indiquent qu’ « il n’y aura plus de glace » en Arctique d’ici 2016.

    Alex Newman

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Rechauffement-climatique-les-predictions-d-Al-Gore-et-la-realite-22410.html

    Notes

    [1] http://pjmedia.com/eddriscoll/2013/12/14/yet-another-final-countdown-expires/

    [2] http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/7139797.stm

    [3] http://www.thegatewaypundit.com/2013/12/five-years-ago-today-al-gore-predicted-the-north-pole-will-be-ice-free-in-5-years/

    [4] http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-25383373

    [5] http://www.dailytech.com/Sea+Ice+Growing+at+Fastest+Pace+on+Record/article13385.htm

    [6] http://www.washingtonpost.com/blogs/capital-weather-gang/wp/2013/09/23/antarctic-sea-ice-hit-35-year-record-high-saturday/

    [7] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/13212-global-climate-warming-stopped-15-years-ago-uk-met-office-admits

    [8] http://pjmedia.com/eddriscoll/2013/12/14/yet-another-final-countdown-expires/

    [9] http://thenewamerican.com/world-news/europe/item/8522-cheers-and-jeers-at-copenhagen%E2%80%99s-climate-conference

    [10] http://thenewamerican.com/search?q=climategate

    [11] http://www.latimes.com/world/worldnow/la-fg-wn-snow-israel-egypt-20131213,0,1691393.story#axzz2nMzV6vMp

    [12] http://wattsupwiththat.com/2013/12/13/over-2000-cold-and-snow-records-set-in-the-usa-this-past-week/

    [13] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16599-obama-allies-tell-un-to-cover-for-lack-of-global-warming

    [14] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16643-top-scientists-slam-and-ridicule-un-ipcc-climate-report

    [15] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16637-despite-lack-of-global-warming-un-sure-humanity-is-to-blame

    [16] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16372-climate-theories-crumble-as-data-and-experts-suggest-global-cooling

    [17] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16643-top-scientists-slam-and-ridicule-un-ipcc-climate-report

    [18] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16987-at-un-summit-poorer-regimes-demand-trillions-in-climate-loot

    [19] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16763-un-carbon-regime-would-devastate-humanity

    [20] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16372-climate-theories-crumble-as-data-and-experts-suggest-global-cooling

    [21] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/17026-un-climate-summit-reaches-deal-for-radical-treaty-by-2015

    [22] http://news.heartland.org/newspaper-article/2013/09/03/poll-most-people-dont-blame-humans-global-warming

    [23] http://thenewamerican.com/search?q=climategate

    [24] http://www.forbes.com/sites/jamestaylor/2013/11/20/the-latest-meteorologist-survey-destroys-the-global-warming-climate-consensus/

    [25] http://thenewamerican.com/tech/environment/item/16940-australia-rejects-un-socialism-masquerading-as-environmentalism

    [26] http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2013/dec/09/us-navy-arctic-sea-ice-2016-melt

  • L'énergie libre, illimitée et non polluante, disponible pour tous !!!

    Imaginez un monde avec une énergie abondante, propre, peu coûteuse, les centrales nucléaires, de gaz, les puits de pétrole, les mines de charbon... ont été mises hors d'usages. Un type inhabituel de l'énergie rend tout cela possible. Elle ne vient pas du soleil, du vent, de la pluie ou des marées, ce n'est pas un combustible fossile ou nucléaire prit dans le sol ou par synthèse chimique.

    "Encore quelques générations qui passent, et nos machines seront conduites par la force obtenue à n'importe quel point dans l'univers... C'est une simple question de temps et les hommes réussiront à connecter leurs machines aux rouages mêmes de la nature." - Nikola Tesla

    En effet, il a été démontré que le vide contient une énorme quantité d'énergie, proche du zéro absolu (le point zéro), une énergie utilisable en abondance : L’énergie libre, ou énergie du vide (éther).

    C’est une source d’énergie renouvelable disponible gratuitement appelée aussi « énergie du point zéro ». C’est l’énergie électromagnétique contenue dans la trame de l’Univers. Elle est présente dans l’espace et dans la matière. L’énergie libre occupe tout le « vide » qui nous entoure. L’énergie libre représente un paradoxe pour la science contemporaine : ou il existe dans l’univers une force gravitationnelle supérieure aux masses répertoriées, ou il y a une énergie invisible libre qui subirait l’effet d’une pression que l’on pourrait appeler cosmique. La physique quantique tend aujourd’hui à démontrer que chaque mètre cube d’espace autour de nous contiendrait une quantité phénoménale de cette énergie. À ce jour, toutes les techniques qui nous ont été rapportées pour la capter font appel à un principe de déséquilibre temporaire de la structure des ondes électromagnétiques, causant ainsi une transmutation matière/énergie et/ou transfert énergie/énergie...

    Les recherches révèlent que cette source d’énergie peut être partiellement convertie en énergie utilisable. Celle-ci serait illimitée et non polluante, et tout comme le vent et le soleil, son utilisation serait gratuite.

    Imaginez-vous que cela existe depuis 20 ans: en avez-vous déjà entendu parler? Non, puisque au contraire tout est fait pour enterrer la question.

    Il existe beaucoup d’inventeurs indépendants qui ont construit des machines à énergie libre et dont les résultats ont été publiés au grand jour et vérifiés ( à qui nous allons rendre hommage ci-dessous ), mais comme la communauté scientifique ne comprend pas les principes théoriques sur lesquels reposent ces inventions, elle en ignore tout simplement l'existence.

    Ainsi, tout va bien. Et le commun des mortels de se dire : si ça existait, on en aurait entendu parler. Posons alors la question : qui vous en aurait parlé ?

    Alors voilà : Les machines à énergie libre constituent certainement les preuves tangibles de l'existence d'une forme d'énergie totalement ignorée du monde des sciences. Ce sont des machines qui transforment une certaine forme d'énergie non répertoriée par la science moderne, en énergie mécanique bien tangible. Ces machines produisent plus d'énergie qu'elles n'en consomment. N'en déplaise à quelques physiciens, cela ne viole pas le sacro-saint principe de conservation de l'énergie car la machine ne crée pas quelque chose qui n'existait pas auparavant, mais elle transforme quelque chose que l'on ne sait pas détecter en quelque chose d'utilisable.

    La physique quantique nous a montré que beaucoup de lois physiques qui semblent figées et inflexibles sont en fait violées. Par exemple on découvre que l'univers est constitué de plusieurs dimensions, les particules de matière existent simultanément à plusieurs endroits de l'univers et il est possible de téléporter de la matière à travers de la matière ou de l'information à travers l'univers instantanément… Ainsi le vide de l'univers est rempli d'énergie quantique en des proportions astronomiques et toutes ces informations ne font que donner du crédit aux machines à énergie libre et leur existence réelle.

    Si on arrive, en polarisant légèrement ce vide par des phénomènes encore mal expliqués mais basés sur l'électromagnétisme, à récupérer un peu de cette énergie, les machines qui en sont injectées fournissent plus d'énergie qu'elles n'en consomment, elles ne font que « pomper » l'énergie là où elle est ...et c'est la nature, présente partout, qui alimente l'énergie du vide.

    L'appareil de Tesla destiné à capter l'énergie radiante du milieu naturel est décrit dans les brevets US N°685.957 et 685.958.Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous verrons dans cet article que les laboratoires du monde entier commence à exploiter cette fameuse énergie. Certains éminents physiciens théoriques commencent à comprendre pourquoi et comment cela est possible. Plusieurs entreprises en sont au stade d'un début de mise sur le marché de ces dispositifs viables qui produisent nettement plus d'énergie que ce qui est nécessaire pour les faire fonctionner... http://www.onnouscachetout.com/themes/technologie/tesla2.php

    Depuis l'époque de Nikola Tesla, le public a généralement eu des difficultés à accéder à l'information sur ces transformations d'énergie.

    Mais petit à petit ces appareils qui utilisent cette matière pour l'énergie sont maintenant acceptés dans les demandes de brevet, et sont d’ailleurs loin d’être considérés comme impossibles à réaliser par les cartels de l'énergie qui prennent très au sérieux la difficile tâche de désinformer à ce propos…

    Et ces découvertes ne peuvent se faire qu’avec un effondrement des lois de la physique telles que nous les connaissons depuis trois siècles.

    La planète est dans une véritable impasse énergétique car les réserves de pétrole diminuent rapidement et nous allons tout droit vers des guerres du pétrole qui laisseront peu d’espoir à l’humanité compte tenu des milliers de têtes nucléaires qui seront inévitablement utilisées.

    Nous n’avons pas d’autre espoir pour la survie de l’humanité que de développer de nouvelles technologies productrices d’énergie libre de façon à résoudre cette urgence énergétique, qui est aussi une urgence écologique, car la combustion des réserves fossiles de pétrole, charbon et de gaz, pollueront inexorablement la planète jusqu’à un point de non-retour.

    Mais le scepticisme scientifique combiné à des plaintes pour harcèlement par les inventeurs, (corruption/rachat de brevets, menaces allant jusqu’à la disparition ou la mort d’inventeurs dans des circonstances troublantes…) rend très difficile que des dispositifs à énergie libre puissent retenir l'attention du grand public ou qu’ils soient évalués pour une production commerciale et de distribution. Pourtant une longue lignée d'inventeurs est apparue pour proposer de telles machines à rendement surunitaire, l'expression surunitaire est la traduction du terme anglais overunity. Le mot désigne un système dont le niveau d'énergie augmente, sans aucune source externe définie, une idée que la science rejette depuis plus d'un siècle au moins.

    Les principales pierres d'achoppement ont été la pensée scientifique rigide concernant la violation des lois de conservation de l'énergie, et de puissants intérêts pétroliers de l'énergie opposés à ce que des machines à énergie libre soient sérieusement étudiées.

    Malgré tout, une longue succession de ces moteurs à énergie libre ont été développés, et ces faits doivent être diffusés, en raison de leur importance et de leurs conséquences multiples.

    Il s’agit en effet d’offrir à notre civilisation la possibilité d’utiliser une nouvelle source naturelle d’énergie inépuisable, et sans effets nuisible sur l’environnement : Déjà dans les années 1830, Michel Faraday fit la démonstration que l’on pouvait générer une puissance électrique en faisant tourner un disque de cuivre adéquatement connecté dans un champ magnétique, sans qu’il n’y ait proportionnellement une puissance requise à l’axe du disque. Mais d’où provient ce gain d’énergie ? Hé bien c'est un nouveau chapitre de la physique qui s’est progressivement ouvert. Mais la plupart de ces travaux n’ont pas pu être abordés comme ceux des chercheurs subventionnés par des organismes institutionnels, comme le CNRS, le CERN, etc...

    Ces chercheurs là étant financés par des fonds publics, ont à rendre des comptes pour justifier de leurs ressources et des budgets alloués à leurs équipes chaque année. Mais les travaux entrepris sur l’énergie libre, la plupart du temps, n’ont à rendre de comptes à personne, les moyens expérimentaux et le coût des demandes de brevets sont souvent assumés par les chercheurs sans aucune intervention extérieure d’aucune sorte, la liberté est donc totale et les choix n’engagent qu’eux-mêmes.

    Et cette liste des inventeurs de moteurs électromagnétique à énergie libre, gratuite et non polluante, est une liste qui paraît longue mais qui est pourtant présentée de façon très succinte ci-dessous :

    Viktor Schauberger

    Les procédés par lesquels la Nature produit de l’énergie sont silencieux, mais ont intrinsèquement un rendement beaucoup plus élevé que nos technologies mécanistes, comme Viktor Schauberger (né le 30 juin 1885 et décédé le 25 septembre 1958) devait le prouver avec ses machines à implosion, d’une puissance prodigieuse. Cette technologie n’émet pas de déchets, ne pollue pas, et ne provoque pas de réchauffement planétaire ou autres dégâts nuisibles aux fragiles écosystèmes terrestres. Il inventa maints générateurs qui fournissaient une puissance de sortie largement supérieure à celle qu’ils absorbaient (puissance d’entrée), des moyens de propulsion pour avions, sous-marins et voitures, différents appareils destinés aux habitations, produisant de l’énergie, du froid ou de la chaleur, et d’autres, remarquables, qui transformaient une eau polluée en eau de source de haute qualité. Hélas, les prototypes en état de marche furent détruits à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, et on ne dispose pas de tout leurs plans détaillés. http://www.econologie.info/share/partager/Viktor_Schauberger_Living_Energies.pdf

    William Baumgartner

    du Nouveau Mexique a construit un générateur à implosion basé sur les travaux de Viktor Schauberger. Les premiers tests de sa turbine à eau montrèrent une surunité : plus d’énergie à la sortie qu’à l’entrée. Baumgartner pense que ce surplus d’énergie provient de l’énergie libre.

    Leroy-Hatem

    En mai 1945, après 20 années de recherche, le chercheur et inventeur français Leroy-Hatem a découvert la dualité des énergies magnétiques, il a mis en pratique ses théories en élaborant des mécanismes qui fonctionnent selon les principes qu’il énonce :
    - Galaxie magnétique
    - Planétarium magnétique avec mouvement orbital
    - Tracteur magnétique , etc…
    Il est également à l’origine d’un système qui dénonce les erreurs de certains principes erronés (Newton, Bohr). Selon de trop nombreux scientifiques, la science est tellement parfaite que la remettre en cause en serait presque blasphématoire. La science ne devrait pourtant-t-elle pas être en perpétuelle évolution. Ne devrait-t-elle pas s’adapter aux faits et aux nouvelles découvertes ?

    Walter Russell

    Russell était un artiste, musicien, philosophe et auteur adulé. L’Académie des Sciences américaine le récompensa d’un doctorat honoris causa. Il avait découvert en 1927 des méthodes permettant de produire de l’hydrogène à bon marché. En 1990, Ron Kovac, chercheur en chimie, Toby Grotz, ingénieur en électricité, et Tim Binder, médecin naturopathe ont reproduit les découvertes de Walter Russell. Russell a aussi construit un appareil qu’il a nommé Générateur Optique à Dynamo-Russell, qui captait l’énergie libre. Toby Grotz a entrepris des recherches pour retrouver les plans originaux de cet appareil, et le 10 septembre 1961, cet appareil était opérationnel.

    Tony Tyson

    Directeur de la recherche en cosmologie sur la matière noire et l'énergie du vide (la matière noire constituant 90% de la masse de l'univers).

    Dans le domaine de l’astrophysique, en cartographiant le ciel avec des télescopes, on s’est aperçu qu’à peine 1% de la masse céleste nous était visible, les 99% restants demeurant invisibles. C’est ce que les physiciens appellent la matière sombre. Si l’on enlève les corps denses (que l’on peut répertorier dans un espace donné) tels que les planètes, les astéroïdes et autres corps célestes visibles, on estime qu’il reste encore 90% de la matière dite sombre qui deviendrait identifiable uniquement par son effet sur la déviation de la lumière visible émise par le premier 1%, toujours vue avec le télescope. Cette masse de distribution non uniforme joue le rôle d’une lentille gravitationnelle, créant ainsi une vision astigmate du ciel étoilé. Aujourd’hui, grâce à un support informatique fort complexe, on peut rétablir les vraies positions des astres lumineux et en estimer assez exactement la valeur de la masse sombre dite exotique. Il n’y a aucun doute aujourd’hui, plus de 200 000 galaxies ont été étudiés par différents laboratoires d’astrophysiques à travers le monde et ils en tirent tous les mêmes conclusions :
    · Matière sombre classique = 9 %
    · Matière lumineuse = 1%
    · Matière sombre exotique = 90% ou Énergie Libre.

    Ken Shoulders

    Le Dr Ken Shoulders a découvert dans les années 1980, « les amas de charge » ou charge clusters, ou Electrum Validum (qui signifie charge intense). En 1991, Shoulders a réussi a faire breveter sa découverte aux Etats-Unis en l’intitulant « Conversion de l’Energie en utilisant une Charge de Haute Densité ». C’est la première fois qu’un brevet dit que l’énergie de l’espace (énergie libre) peut être utilisée comme source d’énergie électrique utilisable.

    Joseph Newman

    Sa machine a un rendement de 800%. Il a fait vérifier son invention par le bureau des brevets américains, qui a conclu, après avoir envoyé une équipe d'ingénieurs bardés d'instruments de mesures, que sa machine fonctionne exactement comme il l’annoncé (c'est même cette équipe qui a calculé le rendement de 800%), sans aucune supercherie d'aucune sorte, ni source d'énergie cachée. Mais, étant donné qu'il n'existe pas de principes physiques reconnus selon lesquels on peut expliquer le fonctionnement de la machine, ce même bureau des brevets l'a informé qu'il ne pouvait donc pas délivrer de brevets. Point final : question réglée. Imaginez donc de quelle curiosité scientifique ils font donc preuve? Devant l'insistance de l'inventeur qui se bat depuis 18 ans pour faire reconnaître son invention, une commission d'étude composée de physiciens compétents s'est réunie en présence de Mr Newman, mandatée pat les organismes officiels pour désavouer son invention, mais c'est le contraire qui s'est passé. Les scientifiques étaient tellement intéressés par les résultats de Mr Newman ainsi que par son modèle théorique, que la petite réunion d'une heure qu'ils avaient prévue s'est vue durer de nombreuses heures, et beaucoup voulaient trouver des moyens pour creuser la question. Ces conclusions n'étant pas celles qui avaient été espérées par les instigateurs de la réunion, ils ont dé mandaté la commission et ont rédigé leur propre conclusion : sans intérêt. Il émigra au Japon pour continuer ses travaux. http://www.josephnewman.com/

    Bruce de Palma

    Mr Bruce De Palma, un physicien a conçu une machine à énergie libre. Il s'est vu confisquer son invention par les autorités officielles parce qu'il s'en servait pour alimenter en énergie électrique toute sa maison gratuitement. Interdiction lui a été faite. Il a dû aller lui aussi travailler avec des Japonais, qui travaillent actuellement avec lui à perfectionner un défaut de surchauffe de son moteur à énergie libre, qui ne peut pas fonctionner de manière continue opérationnellement. De Palma s'était aperçu qu’un objet puisait de l’énergie dans l’espace en tournant. Après de nombreuses recherches, il finit par concevoir une machine appelée N-Machine, utilisant des aimants superpuissants pour obtenir de l’électricité. Des tests en 1980 ont montré que le générateur produisait plus d’énergie qu’il n’en consommait. http://depalma.pair.com/

    Thomas Bearden

    Tom Bearden, ingénieur en physique nucléaire, lieutenant-colonel à la retraite de l'armée américaine, a à son actif plusieurs publications dans le domaine de l'énergie du point zéro, des potentiels scalaires, de phénomènes exotiques de l'électrodynamique. Il possède aussi plusieurs brevets de machines "over-unity"... www.cheniere.org

    Floyd Sweet

    Il inventa un assemblage d’aimants et de Bobines de fils que Thomas Bearden appela Tube Triode Amplificateur du Vide (Vacuum Triode Amplifier = VTA). Cet appareil produisait plus d’énergie qu’il n’en consommait.

    Wingate Lambertson

    Le Dr Wingate Lambertson, ancien directeur de la Science et Technology Commission du Kentucky, après plus de vingt ans de recherches, est aujourd’hui sûr que l’énergie de l’espace peut être transformée en une source de courant fonctionnelle, grâce à un procédé qu’il a appelé le Monde en Neutrinos (World Into Neutrinos = WIN).

    John Hutchinson

    Ce scientifique autodidacte, pendant l’hiver qui précéda sa tournée au Japon de 1995, a construit un appareil fonctionnant à l’énergie de l’espace. Son convertisseur était basé sur le principe de résonance de Tesla. Hutchinson capta la même énergie pulsante et rythmée de Tesla en utilisant des cristaux de titanate de baryum. Plus tard, il créa le procédé appelé « Dirt Cheap » (utilisant comme composants de vulgaires pierres).

    Bertil Werjefelt

    Après s’être rendu compte que les générateurs classiques utilisant des aimants sont confrontés à un problème appelé résistance magnétique, ce conseiller en sécurité dans l’aviation, a amélioré le générateur classique en ajoutant un système tournant qui annule la résistance magnétique en la neutralisant avec les champs de force d’aimants additionnels. Il en résulte que le générateur donne plus de courant avec la même consommation d‘énergie. En 1995, lors d’une conférence, il expliqua que l’enseignement scientifique classique du magnétisme était incomplet depuis le début, et que, la communauté scientifique avait déclaré de manière précipitée qu’il était impossible d’utiliser le magnétisme comme source d’énergie.

    Tony Cuthbert

    Quelques inventions de Tony Cuthbert :
    - boîte de vitesse et système de frein sans embrayage
    - turbine : moteur hybride mi moteur mi turbine. Il permettait de propulser un paquebot avec un moteur de la taille d'une voiture Mini.
    - séparateur magnétique : récupération de métaux par les aimants liquides.
    - accélérateur de pluie.
    - technologie de glace sous-marine.
    - quelques mécanismes à énergie libre. Le professeur Laughtar déclare : « un des problèmes de Tony est que certaines de ces inventions sont tellement révolutionnaires qu'elles menacent des technologies existantes. Là se trouve la difficulté lorsqu'il faut convaincre les industries dont il essaye de susciter l'intérêt."
    Autres inventions :
    *Les ferrofluides, utilisés avec un aimant, permettent :
    - moyen de propulsion
    - animer un coeur artificiel ou régénérer un coeur
    - piste magnétique verticale (permettant de faire grimper un engin à la verticale)
    * Moteur gravitationnel
    - mécanisme qui capte l'énergie utilisable du champ gravitationnel terrestre
    * Machine qui se déplace en plein air, sans propulsion apparente par fusée ni aucune poussée extérieure (contraire à la troisième loi de Newton). www.cuthbert-physics.com

    Erwin Laszlo

    Scientifique et philosophe de réputation internationale, possède plusieurs doctorats en science de l'éther et des champs de l'énergie du vide.

    Moray B. King

    Ingénieur, un des pères fondateurs de la théorie de "l'énergie du point zéro". Il a écrit plusieurs livres traitant de l'énergie de l'éther.

    Harold Puthoff

    Auteur de plusieurs ouvrages dont les fondements de l'électronique quantique, également directeur de l'institut des études avancées de Austin (Texas)

    Peter Linderman

    Reconnu comme un des experts mondiaux dans l'explication du phénomène de l'énergie radiante (une forme d'énergie du vide) telle que décrite par Nikola Tesla et employée par Edwin Gray dans son moteur électrique.

    Thomas Francis Vallone

    Titulaire de nombreuses maîtrises et doctorats en physique appliquée. A été président du reconnu "Integrity Research Institute" de Washington DC. Chercheur passionné, il a à son actif un nombre impressionnant d'articles et de livres touchant les nouvelles technologies.

    Harold Aspden

    Ancien directeur (retraité) de brevets pour IBM, a lui-même à son actif plusieurs brevets sur des machines pouvant être "over-unity". Sur son site, il y a plusieurs publications expliquant la physique derrière certains de ces phénomènes : www.aspden.org

    Shiuji Inomata

    Au japon, Shiuji Inomata, employé depuis trente cinq ans par le gouvernement du Japon, et travaillant aux Laboratoires Electrotechniques à Tsukuba (« La Cité de l’Espace » du Japon) a été autorisé par son gouvernement à créer une machine à énergie libre. Dernièrement, il fit une conférence pour les dirigeants du monde politique et industriel plus de six cents professionnels sont venus assister à son dernier séminaire. La Toshiba Corporation a débloqué deux millions de dollars pour le développement d’aimants supraconducteurs destinés à son nouveau générateur unipolaire.

    Paramahamsa Tewari

    En Inde, Paramahamsa Tewari, ingénieur directeur de projet dans la plus grande centrale nucléaire en construction, est autorisé lui aussi à concevoir sa machine à énergie libre.

    R. Stirling

    Le moteur inventé par ce pasteur écossais est très fiable, silencieux et d’un haut rendement. Entre autres utilisation, un sous-marin d’attaque suédois évolue grâce à ce mode de propulsion. Couplé à une parabole réfléchissante, le moteur Stirling permet de produire de l’électricité sans combustible.

    John Bedini

    Le moteur fonctionnant à l'énergie libre (énergie gratuite) de John Bedini existe depuis plus de quinze ans. Il fonctionne selon les principes de l'électromagnétisme découverts par Nikola Tesla avant 1900 au cours de ses essais à Colorado Springs. http://www.syscoil.org/index.php?cmd=nav&cid=23

    Johann Grander

    Il a développé un moteur magnétique ne nécessitant ni batterie, ni connexion au réseau électrique. Le magnétisme naturel des aimants est intensifié au point que de l’énergie commence à couler...

    Le Neogen

    Le Neogen Dynamo Project est une "jolie" version du RV-MULLER GENERATOR inventé par Bill Muller et Hector D. Perez. Deux sociétés russes commercialisent des génératrices d'électricité qui violent les règles de la physique actuelle. Il ne s'agit pas ici de vagues prototypes aperçus sur un site web, mais bel et bien d'une technologie qu'il est possible d'acheter : http://www.akoil.ru/en/

    Le LUTEC 1000

    le 8 septembre 2005 Lou Brits and John Christie de Cairns (Australie) ont mis au point un générateur électromagnétique,. Ils annoncent une entrée d'énergie pour un petit générateur de 4,25 watts, en sortie 15,4 watts, soit 362 % : http://quanthomme.free.fr/nouvelles/Nouvelles23032001.htm

    La technologie EBM

    (Energy By Motion – Energie Par le Mouvement) est peut être un espoir mais elle reste toujours au stade expérimental. Le professeur Szabo développe au sein de la société canadienne Electro Erg Ltd et de sa filiale hongroise Gamma Manager, la technologie EBM qui est appliquée dans la commercialisation de générateurs auto-alimentés d’une énergie électromagnétique illimitée et 100% propre. Son inscription à l’ordre du jour du parlement de l’Ontario et sa certification par une dizaine de scientifiques et universitaires plaident en faveur de l’avènement d’un véritable générateur à énergie libre.

    Le brevet international des russes Vladimir Roschin et Sergei Godin de l’Académie des Sciences de Moscou, rendu public le 26 mai 2006, apporte la démonstration scientifique qu’un système sur-unitaire est réalisable. Pour faire cela, ils se sont basés sur les travaux de John Searl, un scientifique britannique, qui dés 1968 mis au point un système capable de léviter. Ce brevet présente un système magnétique composé d’aimants de terres rares capables de convertir diverses formes d’énergie, dés lors qu’un certain régime de fonctionnement critique est atteint, l’installation expérimentale devient énergétiquement entièrement autonome.

    Et plus récemment, un nouveau candidat au « Graal de l’énergie »,

    La société STEORN Elle offre une démonstration publique à la communauté scientifique, et au grand public, en révélant le nouveau moteur ORBO, à « rendement surunitaire » C‘est à Dublin depuis le mardi 15 Décembre 2009 http://www.steorn.com/

    Tôt ou tard, la batterie qui alimente votre ordinateur ou votre téléphone cellulaire finit par se vider, comme n'importe quelle batterie. Mais cette compagnie irlandaise entend prouver qu'elle peut fabriquer une batterie qui ne se videra jamais. . ETC…ETC…ETC…

    Une révolution scientifique qui sera matérialisée tout d’abord par l’effondrement du paradigme de la conservation de l'énergie, base de la thermodynamique, de la mécanique, de la relativité et de la mécanique quantique...

    Les VERTS et leur politique me font bien rire avec leurs Panneaux solaires, leurs éoliennes et leurs appels à payer une taxe Carbonne... Si les verts le savent et ne font RIEN , c est une HONTE…HONTE à eux.....

    Ils représenteraient parfaitement l’esprit de tromperie qui manipule et désinforme ...

    Pourquoi le sujet est-il ignoré ? car qui de nos jours a entendu parler de ces nombreux chercheurs et toutes leurs inventions ? Qui a entendu parler de l’engouement des pays comme le Japon, l’Inde ou le Canada pour ces nouvelles technologies ? Si nous écoutons la pensée officielle (relayée en masse dans les médias), quand on parle d’éolienne, de solaire, de géothermie, d’hydraulique et de biocarburants, nous avons presque fait le tour des solutions potentiellement existantes comme énergies alternatives. Et nous sommes obligés de nous rendre compte que ces solutions ont leur limite. Il sera difficile de remplacer le pétrole et le nucléaire avec elles. Ce post est là pour montrer que les solutions mises en avant dans les médias ne sont pas les seules potentiellement existantes. Mais qu’il en existe beaucoup d’autres. Le fait que personne ne parle d’une solution potentielle, cela signifie-t-il que cette solution n’existe pas ? Ou cela signifie-t-il que certains préfèreraient qu’elle n’existe pas ? « le jour où l'homme mettra autant d'énergie à remettre en cause ses idées actuelles, qu'il en utilise pour remettre en cause les idées nouvelles; il commencera réellement à connaître le monde ». Dans quelques années peut-être (cela dépend de la puissance des lobbys énergétiques pétroliers, nucléaires,... et de manière générale de tous ceux qu'une énergie à très faible coût empêcherait de s'enrichir, ainsi que de la très grande inertie des milieux scientifiques, due à leur orgueil et leur impossibilité d'admettre leur modestie face aux nombreuses inconnues de l'univers), des engins fonctionnant à l'aide de machines à énergie libre seront sur le marché, mais ce sera alors par la force des choses, et pas grâce à la bonne volonté.

    "Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B.Fuller

    Plus d’informations à ce sujet :

    http://users.skynet.be/pointzero/sujets_liste.htm

    http://www.quanthomme.org http://totokoma.ifrance.com/

    http://www.lumieresurlaplanete.org/page01fr.html

    www.keelynet.com

    La plupart ne connaissent pas le Dr. astrophysicien russe Nikolaï A. Kozyrev : Astrophysicien de renom en Russie Dr Nikolaï A. Kozyrev a prouvé hors de tout doute que cette source d'énergie avait existée, et, par conséquent, il est devenu l'une des figures les plus controversées de l'histoire de la communauté scientifique russe. Les implications impressionnante de son travail, et de tous ceux qui l'ont suivi, ont été presque entièrement cachée par l'ex-Union soviétique, mais avec la chute du rideau de fer et l'avènement de l'Internet nous avons enfin accès à «Russia's Best-Kept Secret », qui change complètement notre compréhension de l'Univers.

    http://divinecosmos.com/index.php?option=com_content&task=view&id=95&Itemid=36

    Livres :

    - Energie libre et technologies, Jeane Manning , Editions Louise Courteau.

    - Coucou c’est Tesla, l’énergie libre, Collectif d’auteurs, Editions Félix

    http://www.actionroyaliste.com/bibliotheque-du-gar/les-revues-sociales-asc/1297-lenergie-libre-illimitee-et-non-polluante-disponible-pour-tous-

  • Écologie et immigration : même rhétorique ?

    Tribune de Max Falque, membre de l’Institut Turgot.

    ♦ Les institutions et l’organisation d’un pays sont une ressource rare. Vouloir les ouvrir au monde entier ne peut aboutir qu’à leur destruction. La métaphore de la chaloupe est particulièrement pertinente. Une condamnation sans appel de l’immigration actuelle
    Nos lecteurs trouveront ici un texte magistral de Max Falque du très libéral Institut Turgot.
    Polémia.

    « Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde. La France doit rester ce qu’elle est : une terre d’asile… mais pas plus », déclarait  Michel Rocard dans l’émission 7/7 du 3 décembre 1989.

    A l’époque, cette déclaration de l’ancien premier ministre socialiste a semé le trouble au sein de la bien-pensance française (de Gauche mais aussi de Droite). En fait elle s’inscrit dans la théorie générale de la tragédie du libre accès rendue célèbre par l’américain Garrett Hardin dans un article paru sous le titre de  Tragedy of the Commons  publiée quelque vingt ans plus tôt dans la revue Science (1968).

    La thèse est désormais bien connue, notamment par les environnementalistes (1) du monde entier : le libre accès de tous à une ressource limitée, en l’occurrence un pâturage communal (ou vaine pâture), conduit inévitablement à sa surexploitation (surpâturage) et à terme à sa destruction.

    Cette « tragédie » est généralisable à toute ressource mal ou pas appropriée telle que l’eau, l’air, la mer, la biodiversité… mais aussi à toutes celles dont les droits de propriété sont mal définis et/ou mal protégés en raison de leurs caractéristiques physiques, ou de lacunes institutionnelles.

    La théorie de Hardin a révolutionné la problématique environnementale à partir de la fin des années 1970 en plaçant au centre du débat les rôles respectifs des droits de propriété et de la réglementation. Si Elinor Ostrom, prix Nobel d’Economie 2009, a su mettre en évidence le rôle de la propriété en commun (à ne pas confondre avec la propriété collective) pour la gestion à long terme de nombreuses ressources, il n’en demeure pas moins que le libre accès, souvent sous-produit de la propriété collective, est au cœur de la destruction des ressources lorsque se manifeste la rareté.

    Mais Hardin a étendu son analyse à la gestion des flux migratoires qui, depuis une trentaine d’années, font l’objet de débats idéologiques et, désormais, politiques. Les derniers événements tragiques de Lampedusa auront à nouveau bouleversé l’opinion sans apporter la moindre solution.

    Dans un autre article datant de 1974 (Living on a lifeboat) Hardin s’est efforcé de clarifier le débat entre répression et compassion. Les responsables ne veulent pas regarder la réalité en face (celle de Michel Rocard) alors que l’opinion perçoit le caractère suicidaire et insoutenable de laisser le libre accès en Europe à des dizaines de millions de pauvres. Dans la mesure où il s’agit précisément de navires surchargés, la métaphore de Hardin de la chaloupe est particulièrement pertinente : « tout se passe comme si chaque nation riche est représentée par une chaloupe de sauvetage occupée par des personnes relativement riches. A proximité, une centaine de pauvres, à bord d’une chaloupe surchargée qui a fait naufrage, surnagent quelques heures dans l’espoir d’être recueillis par une chaloupe de riches c’est-à-dire bénéficier de la bonté des belles âmes qui sont à bord. Que vont faire les passagers de la chaloupe riche ? »

    Hardin décrit les trois attitudes possibles :
        • Se conformant au précepte chrétien « d’aider son prochain » ou à l’impératif marxiste « à chacun selon ses besoins », ils doivent recueillir les quelques cents naufragés. Résultat inévitable : la chaloupe coule et 150 personnes meurent noyées.
        • Si la chaloupe dispose d’une dizaine de places supplémentaires (facteur de sécurité) il est possible de recueillir au maximum dix passagers mais alors apparaît le problème de la règle à établir pour le choix des naufragés à sauver: tirage au sort, priorité aux enfants, aux femmes enceintes, aux travailleurs qualifiés et vigoureux ? Mais alors quelle justification morale pour l’abandon des 90 autres naufragés ?
        • Afin de préserver toutes les chances de survie de l’embarcation les passagers de la chaloupe riche refusent de porter secours. Cette situation apparaît immorale mais rationnelle dans la mesure où il est toujours possible aux passagers riches, et, menés par des sentiments de compassion, de sauter à l’eau (2) pour laisser leurs places aux pauvres. On notera qu’un un tel comportement altruiste a peu de chances de se produire au sein des multiples groupes prêchant l’immigration pour tous, mais dont les bons sentiments masquent parfois des intérêts moins nobles : main-d’œuvre bon marché, subventions aux multiples associations d’aide aux immigrés, sinon politique politicienne, satisfaction morale…
    L’absence de choix politiques est désastreuse, sinon criminelle, car elle comporte trois séries de conséquences :
        • les milliers de victimes qui chaque année périssent en tentant d’accéder à la terre promise ;
        • les couts d’accueil  très élevés et de contrôle peu efficace des frontières ;
        • l’incapacité de régler le problème de la pauvreté et  le risque de déstabilisation sociale et politique des pays d’accueil.
    Que faire ?
    D’abord bien poser le problème et ses enjeux économiques, politiques et sociaux. Ensuite se demander pourquoi des pays potentiellement riches poussent de facto à l’exil les excédents les plus dynamiques de leur population. Rien, sinon leur propre impéritie (mauvaises institutions, guerre, corruption), ne justifie cet exode qui, cerise sur le gâteau, conforte la survie des autocrates et leurs comportements incompétents voire criminels.
    Sur le plan pratique est-il cohérent d’accueillir ces malheureux alors que l’on déploie des moyens de surveillance pour les sauver mais aussi les décourager, voire les repousser ?
    Il est grand temps que la France, et au-delà les pays européens, tiennent compte de la constatation de Michel Rocard car les intentions, pour nobles et pures qu’elles soient, ne peuvent servir d’excuse et/ou de justification à une politique (ou absence de politique) incohérente, voire hypocrite, qui, poussée à ses extrêmes, sera suicidaire pour la société dans son ensemble, et plus particulièrement pour les malheureux de la planète… à l’exception des quelques passagers d’une chaloupe chanceuse.
    France , terre d’asile… mais pas plus !
    Enfin constatons qu’au-delà de l’immigration, la tragédie du libre accès, de fait, menace de nombreuses institutions, dont par exemple celles qui concernent la santé, le chômage, l’éducation… La simplicité du diagnostic n’a d’égal que la complexité de mise en œuvre des solutions !
     Max Falque, Institut Turgot, 17/12/2013
    NOTES :
    (1) Je pense avoir été le premier à la présenter en France dans « Libéralisme et environnement » in « Futuribles », mars 1986, suivi de commentaires critiques de B. Lalonde, J. Theys, V. Renard
    (2) A ma connaissance, et sauf exception, les belles âmes se contente de sauter dans leur piscines !
    Source : http://blog.turgot.org/index.php?post/Falque-immigration2

    http://www.polemia.com/ecologie-et-immigration-meme-rhetorique/

  • Une nappe phréatique géante découverte au Kenya

     

    KDeux cents milliards de mètres cubes d'eau ont été découverts dans la zone très aride du nord du Kenya. La nappe souterraine, qui s'étend sur une centaine de kilomètres, va permettre d'augmenter les réserves stratégiques en eau du pays: plus d'un tiers des 41 millions d'habitants n'a pas accès à de l'eau salubre.

     

    Cette découverte, menée sous l'égide de l'Unesco et de l'État kényan avec des financements japonais, est le résultat du travail d'un Français, Alain Gachet, qui a mis au point un outil de détection quasi unique. Il permet de trouver l'eau des sous-sols, presque partout où il y en a.

     

    En 1990, avec la chute du mur de Berlin, les données satellitaires de la Nasa sont déclassifiées, et notamment les milliers d'images cartographiant la planète. Les Américains cherchaient à repérer des arsenaux militaires, mais ces photos vont surtout aider Alain Gachet, devenu consultant indépendant, dans sa recherche de pétrole, avant de lui servir à trouver de l'eau.

     

    «En regardant des images de Tripoli, je me suis aperçu que l'on pouvait repérer des fuites d'eau dans les systèmes souterrains».

    «Les rayons des radars sont sensibles à l'humidité».

     

    Alain Gachet est déjà parti pour l'Éthiopie, voisine du Kenya, «où nous sommes à deux doigts d'annoncer quasiment la même découverte», lance-t-il, enthousiaste.

    Michel Janva

  • Écologie et économie

    Le texte présenté ici est un extrait de l’ouvrage Vittorio Hösle (1) “Philosophie de la crise écologique” (Wildproject, 2009, trad. Matthieu Dumont), publié pour la première fois à Munich en 1991. Le texte reprend une série de conférences prononcées en avril 1990 à l’Institut de philosophie de l’Académie des sciences de Russie/URSS. Déjà traduit en plusieurs langues, cet ouvrage a contribué à faire de son auteur une voix incontournable dans le domaine de l’éthique environnementale et de la philosophie de l’écologie.
    Un point commun du capitalisme et du marxisme
    Il me semble à présent que l’antagonisme des systèmes de l’Ouest et de l’Est n’a pas essentiellement pour origine une divergence quant aux objectifs à atteindre. Il est certain que la liberté a occupé une place bien plus importante dans l’idéal social occidental que dans celui des pays de l’Est. Pourtant les deux modèles sociaux partageaient, du moins pour ce qui est de la théorie, les mêmes idéaux universels hérités des Lumières : autodétermination et bien-être pour le plus grand nombre possible.
        Les dissensions s’exprimaient davantage à propos de la meilleure voie à suivre pour parvenir à la réalisation de ces idéaux. Les démocraties occidentales pensaient pouvoir y arriver par l’entremise d’un développement sous contrôle de l’économie capitaliste ; et les pays communistes, par un rejet de l’économie de marché. (…)
    L’impossible suppression de l’égoïsme économique
    La suppression de l’égoïsme économique n’a pas eu pour conséquence l’apparition d’une identification plus large avec l’intérêt général. Elle a encouragé, d’une part, certaines formes d’imposture et, d’autre part, la mise en place d’une économie souterraine dont la corruption dépasse largement les manifestations les plus abjectes, d’un point de vue moral, du capitalisme occidental. (…)
    En tant qu’éthicien, je souhaiterais cependant tirer une conclusion dont la portée me semble primordiale : il est absurde, et même immoral, de vouloir nier abstraitement l’égoïsme économique. (…) Celui qui veut étouffer l’égoïsme commettra des crimes bien plus épouvantables encore que ceux que l’on attribue à l’égoïsme. (…) Étouffer l’égoïsme est non seulement impossible, mais aussi – lorsqu’une violence extrême rend cela possible – immoral.
    Mais il faut ajouter autre chose. Sous certaines conditions, même si elle pouvait advenir sans le concours de la coercition, une telle neutralisation des intérêts égoïstes serait elle-même un échec car seul l’égoïsme est capable de motiver l’individu à fournir certaines prestations qui profitent aussi à la collectivité.
    Il s’agit en effet de l’argument classique utilisé par les chantres du capitalisme, depuis Mandeville et Adam Smith. Cet argument me semble contenir un noyau de vérité auquel le socialisme n’a jamais rendu justice : celui qui neutralise l’égoïsme sans parvenir à conserver à un plus haut niveau les énergies qui l’animent, condamne ainsi l’humanité à une apathie, à une indifférence qui seront pires encore que dans un monde gouverné par l’égoïsme.
    Sans l’incroyable efficacité d’une activité économique rationalisée et fondée sur des motivations égoïstes, il sera très difficile de venir à bout des tâches importantes qui nous incombent – comme la sauvegarde de l’environnement par exemple.
    3 critiques faites au capitalisme dans sa forme actuelle
    J’espère bien sûr que mon propos n’est pas interprété comme donnant carte blanche au capitalisme dans sa forme actuelle. Je pense au contraire qu’aujourd’hui encore, au lendemain de l’effondrement de l’économie planifiée, nous avons grand besoin d’une critique rationnelle du capitalisme. Il est d’ailleurs frappant de voir à quel point la plupart des adversaires du capitalisme sont incapable de formuler une telle critique.
    Je trouve donc grotesque de critiquer aujourd’hui le capitalisme, comme beaucoup le font, en évoquant la paupérisation de la classe ouvrière du monde industrialisé ; il s’agit là d’une avanie éhontée à l’endroit des dizaines de milliers d’individus qui meurent quotidiennement de faim dans le tiers-monde. On pourrait bien plutôt ébaucher une critique de l’économie du monde industrialisé à partir des points suivants.
    Premièrement, nul n’ignore que le capitalisme – qui opère suivant une substitution de la valeur d’usage par la valeur marchande de tout produit – peut conduire à une déformation singulière de la personnalité : pour celui qui voit les choses à travers le prisme de l’argent, les nuances esthétiques et éthiques qui constituent l’inépuisable trésor du monde se réduisent à la différence quantitative de leurs prix.
    Certes le fonctionnement capitaliste est tel que tout, même l’essentiel, est « achetable » pour celui qui succombe à cette chimère de la marchandise et qui, ce faisant, inflige à sa propre personnalité les pires mutilations. (…)
    Deuxièmement, à l’intérieur de l’État capitaliste, le chômage est un problème indéniable qui n’est toujours pas résolu, même si les causes de ce phénomène ne sont pas celles qu’avançait une critique du capitalisme traditionnellement axée sur la lutte des classes. C’est le coût du travail, en partie excessif (surtout si l’on tient compte des charges annexes au salaire), qui impose des rationalisations. Il serait en outre naïf de croire que les politiques syndicales aient pour priorité d’améliorer le sort des chômeurs au détriment des avantages matériels de ceux qui ont un emploi.
    J’en viens maintenant à mon point décisif, le troisième. Si on ne parvient pas à juguler l’exploitation conjointe de la nature et du tiers-monde [par le monde occidental], cette aggravation provoquera des catastrophes en comparaison desquelles les cataclysmes sociaux annoncés par Marx nous paraîtront bénins. (…)
    Une économie du troisième type
    Dans la mesure où ni l’économie capitaliste actuelle ni l’économie socialiste ne peuvent respecter l’impératif moral de préservation de l’environnement, quel type d’économie est-il requis pour que cet impératif soit respecté ? De mon point de vue, le seul chemin viable se trouve indiqué dans l’idée d’une économie de marché écologiste et sociale. (…)
    Quelle dose d’autonomie l’État devrait-il accorder à l’économie ? L’État ne peut pas, nous l’avons vu, réprimer les instincts économiques égoïstes sans s’amputer lui-même d’une de ses principales sources d’énergie. Puisque l’économie forme désormais une sphère autonome, nous avons atteint un point de non retour : on ne peut plus étouffer l’égoïsme économique. D’un autre côté, il n’est pas garanti que la poursuite systématique d’intérêts égoïstes contribue à l’intérêt général.
    Sous sa forme simplifiée, la théorie de la « main invisible (2) » est donc sans aucun doute une fable. On voit bien en effet que, si l’égoïsme rationnel n’est pas nécessairement au service de l’intérêt général, c’est parce que la technique moderne a permis un élargissement sans précédent du champ d’action de l’homme. De nos jours, un comportement égoïste et cupide mais rationnel est tout à fait susceptible de participer à la destruction de l’humanité, pour peu que le déluge survienne après la mort du sujet agissant. (…)
    Quelles conditions-cadres sont donc requises pour freiner la destruction de l’environnement ?
    Seule l’application conséquente du principe du pollueur-payeur est compatible avec l’idéal d’autonomie qui est au fondement du capitalisme : celui qui dégrade ou surexploite l’environnement doit en payer le prix. Nous butons d’ailleurs ici sur une limite théorique de l’économie politique dans son ensemble, limite qui concerne aussi en première ligne l’économie nationale marxiste.
    Pour les auteurs classiques de l’économie, y compris Marx, la valeur est une quantité abstraite de temps de travail écoulé. Aussi la nature non exploitée recèle une valeur nulle. On reconnaît aisément dans cette position anthropocentrique le pendant économique de l’altération cartésienne de la nature en une res extensa.
    De même que, chez Kant et Fichte, la nature n’est pas le réceptacle d’une valeur morale, elle n’a chez Smith, Ricardo et Marx aucune valeur économique en soi. Cette conviction, profondément enracinée, est l’une des causes principales de la crise écologique. (En Russie, par exemple, elle est responsable du prix beaucoup trop bas de l’énergie.)
    On sait que Marx, dans certains passages, a interprété et critiqué la destruction de la nature comme une des conséquences du capitalisme. Je vous renvoie à la fin du chapitre XV de la première partie du Capital qui s’intitule « Machinisme et grande industrie » (…) qui se clôt sur ces mots qui anticipent de manière prophétique les problèmes de l’agriculture industrielle moderne :
        « En outre, chaque progrès de l’agriculture capitaliste est un progrès non seulement dans l’art d’exploiter le travailleur, mais encore dans l’art de dépouiller le sol ; chaque progrès dans l’art d’accroître sa fertilité pour un temps, un progrès dans la ruine de ses sources durables de fertilité. […] La production capitaliste ne développe donc la technique et la combinaison du processus de production sociale qu’en épuisant en même temps les deux sources d’où jaillit toute richesse : la terre et le travailleur (3). »
    3 erreurs de Marx
    La lucidité de cet extrait ne doit cependant pas faire oublier que Marx a commis trois erreurs lourdes de conséquences. J’aimerais à présent corriger ces trois erreurs auxquelles j’ai déjà fait allusion.
    Premièrement, la destruction de la nature n’est hélas en rien l’apanage du capitalisme ; elle est propre à l’industrialisme en tant que tel.
    Ceci va de pair avec le deuxième point : ni Marx lui-même ni ses épigones n’ont su élaborer une théorie de la valeur capable de freiner la destruction de la nature. (On en trouve des prémices dans les théories de la valeur des subjectivistes. En effet, dès que l’on se penche sur la question de l’élaboration d’une éthique de l’économie, on comprend pourquoi certains économistes d’obédience « néoclassique » refusent de se passer du concept de valeur et de l’idée que l’économie politique doit être fondée de façon normative. L’une des tâches principales de l’actuelle philosophie de l’économie est donc de donner naissance à une théorie de la valeur postmarxiste.)
    Troisièmement, enfin, l’histoire du capitalisme montre bien qu’il est parfaitement possible d’améliorer le sort de la classe laborieuse sans pour autant abolir la propriété privée des moyens de production. On peut donc espérer atteindre la même chose en ce qui concerne la préservation du fondement écologique de la vie humaine, si toutefois les conditions-cadres sont modifiées de manière à ce que la dégradation de l’environnement ne soit plus financièrement rentable. (…)
    La réforme fiscale écologiste
    Une réforme fiscale semble donc être le moyen le plus prometteur pour endiguer la destruction environnementale. En vue de cette réforme, deux principes sont à prendre en considération. D’abord, les nouveaux impôts doivent naturellement être compensés par des allègements fiscaux dans les autres domaines, afin de ne pas tout simplement caler le moteur de la production. Indépendamment de la question de la crise écologique, les impôts sur le revenu et sur les salaires me paraissent trop élevés en Allemagne fédérale et c’est une des raisons pour lesquelles l’embauche de nouveaux salariés n’est, le plus souvent, pas rentable.
    C’est par conséquent une des causes du chômage. Il n’est pas infondé de soupçonner que le système fiscal actuel favorise le chômage massif ainsi que la destruction environnementale – les deux tares majeures de l’État providence moderne. Une restructuration du système fiscal, orientée par une exigence écologique et sociale, s’impose donc comme l’un des devoirs les plus urgents de notre temps. À vrai dire, cette refonte ne doit pas être trop précipitée, c’est là le second principe que j’annonçais, si l’on veut pouvoir éviter certaines difficultés d’adaptation, et même certaines catastrophes. Mais nous devrions néanmoins engager sans délai les premières démarches.
    Les subventions étatiques maintiennent en vie certains secteurs économiques non-rentables, et qui le seraient encore moins si on leur facturait les dommages environnementaux dont ils sont responsables. Ce sont donc ces subventions que l’on devrait suspendre en premier lieu. Il y a bien quelque chose de grotesque dans le comportement des dirigeants de l’économie qui pérorent le dimanche en vantant les mérites de l’économie de marché mais empochent régulièrement au cours de la semaine des subventions.
    Ces subventions ont atteint des proportions démesurées, même dans les cas où il est légitime d’encourager, pour des raisons politiques, des entreprises dignes d’être conservées. En effet, les mécanismes commerciaux ne réagissent pas systématiquement assez rapidement ni avec assez de flexibilité, surtout lorsque les conditions-cadres de l’économie sont mauvaises.
    Il est donc toujours préférable que la politique économique nationale parvienne à fixer des conditions-cadres de telle façon que les subventions ne soient nécessaires que ponctuellement. C’est d’ailleurs habituellement le signe que les conditions-cadres sont mauvaises quand l’État intervient toujours plus fréquemment et précipitamment dans les moindres aléas de la vie économique.
    Voilà exactement ce qui se passe aujourd’hui : l’économie de marché se fourvoie dans la mesure où la politique économique nationale actuelle renonce à une redéfinition des conditions-cadres qui tirerait les conséquences de la crise écologique. Au lieu de cela, cette politique intervient constamment de manière palliative, afin de maintenir le statu quo, ce par quoi elle stimule des besoins absurdes auxquels personne ne songerait si on ne nous les imposait pas. (L’exemple classique était la baisse du prix de l’électricité en Allemagne fédérale.) (…)
    Deux objections ont été formulées à l’encontre de cette proposition de réforme fiscale des conditions-cadres de l’économie politique. (…)
    La seconde objection que l’on a pu adresser à la réforme fiscale écologique (…) prend appui sur l’idée qu’une telle réforme ne peut être engagée par un seul pays. En effet, l’ingéniosité de cette réforme est précisément d’éviter les inconvénients de la concurrence que les entreprises écologiquement actives, ceteris paribus, doivent endurer dans le système actuel, en rendant au contraire l’activité écologique qui s’impose moralement rentable également sur le plan économique.
    Mais, pendant que ces désavantages sont supprimés – grâce à une telle réforme – à l’intérieur d’un pays, ils sont simplement démultipliés dans le cadre de la concurrence internationale : toutes les entreprises de ce pays sont maintenant défavorisées sur le marché international.
    Il faut admettre que c’est un argument de poids qui prouve à nouveau que l’existence actuelle d’une économie mondialisée est particulièrement dangereuse dans le présent contexte de la crise écologique puisqu’il n’existe pas, conjointement, d’institutions politiques universelles.
    Étant donné la situation, on peut comprendre le souhait de court-circuiter les mécanismes économiques globaux par des mesures protectionnistes ; mais il est absurde de croire que l’on puisse résoudre le problème environnemental – qui est un problème global et non pas national – en cloisonnant les marchés nationaux. (Je concède néanmoins que certaines mesures d’intimidation occasionnelles, allant dans le sens d’une fermeture économique des frontières, sont légitimes, et que le concept de « douane écologique » est à prendre au sérieux.)
    Nous devons plutôt insister sur l’élaboration d’accords interétatiques qui détermineraient, pour l’économie, des conditions-cadres écologiques communes aux partenaires commerciaux les plus importants. C’est précisément ce qui a été mis en place, avec le succès que l’on connaît, au sein de la communauté européenne depuis les années 1970. Mais il reste encore beaucoup à faire.
    Quoi qu’il en soit, on ne peut plus accepter qu’un nombre croissant de pays prétendent qu’ils seraient disposés à instaurer une réforme fiscale écologique s’ils n’avaient pas à subir la concurrence des pays voisins. Ces voisins allèguent en retour le même argument de la concurrence pour justifier leurs réticences.
    On peut attendre tout particulièrement des pays riches qu’ils donnent le bon exemple et qu’ils s’accommodent des désagréments financiers provisoires. Il me semble d’une importance primordiale que les pays qui commencent aujourd’hui à intégrer les mécanismes du marché dans leur économie politique confèrent d’emblée à cette économie une dimension écologique.
    Essayons à présent de construire une économie de marché qui ne soit pas seulement sociale, mais qui ait aussi des préoccupations écologiques. L’idée de cette économie de marché serait par conséquent supérieure à celle de l’actuelle économie occidentale.
    Vers le nouveau monde
    Mon opinion est, on l’aura remarqué, que l’économie et l’écologie sont en principe compatibles. C’est pourquoi il me semble qu’opposer finance et environnement a été une erreur tragique des deux dernières décennies. Celui qui pense que seul un démantèlement du système économique actuel, seul un retour à une phase précapitaliste pourraient sauver l’environnement, ne pourra jamais mobiliser un nombre suffisant d’individus pour effectuer un tel retour en arrière.
    Son « retour à la nature » sera toujours soupçonné d’être un « retour aux arbres » ; son romantisme sera trop facilement dénigré et interprété comme une régression infantile. De plus, un tel point de vue est objectivement faux car, sans l’incroyable potentiel d’efficacité qui caractérise le capitalisme moderne, on ne saurait être en mesure de résoudre les problèmes de notre temps, celui de l’alimentation comme celui de l’environnement. (…)
    La possibilité théorique de réconciliation entre l’économie et l’écologie me semble apparaître dans toute sa clarté quand on prend conscience que l’activité économique consiste à atteindre le meilleur résultat possible à partir de dépenses les plus basses possibles.
    Efficacité et parcimonie sont des vertus traditionnelles de l’économie. Ce sont aussi en même temps des vertus écologiques : l’exploitation parcimonieuse et le recyclage des ressources ou l’isolation thermique des habitats, par exemple, sont bénéfiques pour l’économie comme pour l’environnement. Il est donc primordial d’introduire partout dans le monde certaines normes de l’efficacité économique développées par le capitalisme.
    Même en faisant preuve de bonne volonté, il est impossible de voir en quoi la complaisance routinière ou le gaspillage des ressources naturelles que l’on observe dans de nombreux pays disposant d’une économie planifiée pourraient avoir un impact positif sur l’environnement.
    Grâce à une sensibilisation croissante de la population aux problèmes environnementaux, le consommateur choisira de préférence des produits dont il sait que leur fabrication est plus respectueuse de l’environnement (surtout lorsque ces produits deviendront moins chers avec la mise en place de taxes environnementales).
    Cela deviendra parfaitement envisageable de faire de bonnes affaires avec des produits écologiques. L’écologiste ne doit pas craindre une telle mutation : si un entrepreneur dynamique réussit à améliorer son chiffre d’affaires grâce à des idées qui réduisent véritablement les atteintes à l’environnement, l’environnement y trouve son compte. S’investir sans mobile extérieur dans la poursuite d’un noble dessein est certes bien plus moral. Mais, si le recours à la motivation que représente l’intérêt économique permet la réalisation d’un plus grand nombre encore de résultats moralement souhaitables, il est alors profondément immoral d’en récuser l’efficacité.
    Je crois en effet qu’après une phase de débats intenses entre les écologistes et le monde de l’économie, une évolution est maintenant en gestation à travers laquelle de nombreux entrepreneurs saisissent la nécessité d’une transformation de leur activité économique qui prenne en compte les enjeux environnementaux.
    Notes:
    (1) Né à Milan en 1960, Vittorio Hösle est un philosophe allemand surnommé “le Boris Becker de la philosophie”, pour la précocité et l’énergie de son talent. Polyglotte, il maîtrise une demi-douzaine de langues et est l’auteur d’une œuvre imposante qui porte sur des sujets aussi variés que le darwinisme, les tragédies de Sophocle, l’écologie, les sciences politiques, le cinéma de Woody Allen, le système de Hegel, la pragmatique transcendantale, l’éthique et la métaphysique. Professeur dans de nombreuses institutions, notamment à la New York School for Social Research, il a aussi enseigné à Naples, Ulm, Essen, Porto Alegre, Trondheim ou Séoul. Il est aujourd’hui Professeur à University of Notre Dame (USA).
    (2) La « main invisible » [invisible hand] est un concept qui a été introduit par Adam Smith (bien qu’il ait des antécédents, notamment chez Leibniz) et qui est devenu un des piliers du dogme libéral. Smith résume ce qu’il entend par-là dans ses Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776) : « [L’individu] est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions ; et ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus mal pour la société, que cette fin n’entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler. » [N.d.T.]
    (3) Traduction de J. Roy modifiée. Capital, I, IV, chapitre XV « Machinisme et grande industrie », éd. Flammarion, 1969.
    Wild Project
    http://fortune.fdesouche.com/322175-ecologie-et-economie#more-322175