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écologie et environnement - Page 198

  • Jacques Testart : « A qui profitent les OGM ? »

    Biologiste mondialement connu, directeur de recherche à l’Inserm, Jacques Testart est le père du premier bébé éprouvette français. Il est également président de l’association Sciences citoyennes et défenseur acharné « d’une science contenue dans les limites de la dignité humaine ».

    Les plantes transgéniques permettent – elles de disposer de produits moins coûteux ? De meilleure qualité ? De meilleur goût ? Se conservant mieux ? Bénéfiques pour la santé ou pour l’environnement ? Voilà les questions que la stratégie des entreprises de biotechnologies a permis que l’on ne se pose pas.

    Quelques extraits : « Si, plutôt que s’épuiser à chercher la malignité des plantes transgéniques, on exigeait de ceux qui veulent nous les imposer de démontrer leurs avantages ? Messieurs les bienfaiteurs de l’humanité, s’il vous plaît, dites-nous ce que vous savez faire aujourd’hui ! Ne vous contentez pas de prédire des lendemains qui chantent grâce au gène miraculeux qui ferait pousser des plantes sur les sables du désert. Les PGM (plantes génétiquement modifiées) permettent-elles de disposer de produits moins coûteux ? de meilleure qualité ? de meilleur goût ? se conservant mieux ? bénéfiques pour la santé ou pour l’environnement ?

    Voilà les questions que la stratégie des biotechnologies a permis qu’on ne se pose pas ! L’interrogation la plus audacieuse des autorités a porté sur la manière d’organiser la coexistence des PGM avec les autres plantes, même si cet arrangement est définitivement impossible sans préjudices irréversibles.

    Il existe trois catégories d’OGM qui ne sont pas comparables en termes d’intérêt pour les populations. Les OGM cultivés en fermenteur (incubateur clos) sont des levures ou des bactéries, ou encore des cellules d’organismes pluricellulaires. Par transgenèse, on leur fait acquérir la propriété de synthétiser des molécules d’intérêt médical ou industriel. C’est un système qui a démontré son efficacité sans provoquer de désagréments.

    Une autre catégorie d’OGM est constituée par des organismes animaux ou végétaux qu’utilisent les laboratoires de recherche. On peut par exemple induire génétiquement une maladie humaine chez une souris qui deviendra l’objet d’études. Ces OGM sont contenues dans des espaces protégés et ne sont contestés que par des personnes opposées à toute expérimentation animale. Puisque leur apport à la recherche scientifique et médicale est important, on considère qu’ils profitent à l’humanité. Il ne sera donc question dans ce livre que des PGM destinées à remplacer les plantes traditionnellement cultivées.

    Elles sont par conséquent disséminées dans les champs où elles sont capables de filiations inédites et susceptibles et risquent d’interagir de façon largement imprévisible avec les autres êtres vivants. Ces PGM modifient fortement l’économie agricole (brevets, productivisme…) et le rapport à la nature (fonction du paysan, biodiversité…). Les PGM profitent un peu à des gros agriculteurs (surtout par économie de main d’œuvre) et beaucoup aux firmes qui les fabriquent et les vendent.

    En l’absence d’intérêts démontrés des PGM pour les populations, la balance bénéfice/risque leur est clairement défavorable. Une étude de la Commission européenne* affirmait dès 2006 que les PGM n’ont d’intérêt que pour économiser le temps de travail et diminuer le recours aux pesticides (du moins durant les 3 premières années puisque de nouveaux parasites apparaissent ensuite, comme Darwin l’avait prévu..) mais absolument pas pour augmenter les rendements.

    Pourtant l’EFSA (Agence européenne de sécurité alimentaire) a donné son feu vert à plusieurs dizaines de PGM en une quinzaine d’années, sans en refuser aucune. L’EFSA ne semble pas décidée à prendre en compte l’impact socioéconomique de la culture de PGM, ni d’ailleurs à rendre publique les études de référence, ni à améliorer les tests d’évaluation.

    Quand, en 2012, G.-E. Seralini accepte de rendre publiques toutes les données de sa dernière étude à condition que l’EFSA fasse de même pour les données qui lui ont permis d’autoriser le même maïs NK603 en 2003, l’agence lui oppose le secret industriel. Comme si le devenir de quelques rats consommant ces semences pouvait constituer un secret d’intérêt économique ! A ceux qui prétendent que les Américains consomment des PGM sans problèmes, j’ai coutume d’opposer, par dérision, que c’est là la cause de leur obésité, une affirmation tout aussi invérifiable !

    Après une quinzaine d’années de cultures commerciales, le marché est piloté par des compagnies multinationales qui fabriquent et vendent les semences et les herbicides qui leur sont associées : double bénéfice ! En même temps le prix des semences de soja GM tolérant au Roundup de Monsanto augmentait de plus de 230 % entre 2000 et 2010. Une situation de quasi-monopole permet de faire régner sa loi. Les grandes firmes (Monsanto, Bayer, Syngenta, BASF, Dupont) déposent des centaines de brevets sur des gènes dépistés dans les plantes naturelles, celles sélectionnées depuis 10.000 ans par les paysans, dans le but de les inclure dans des plantes transgéniques, lesquelles seront payantes.

    Avec la découverte de l’ADN et du code génétique il y a un demi-siècle, la conception mécaniste du monde vivant a été stimulée chez les scientifiques, négligeant la complexité propre au fonctionnement interne des organismes et à leurs relations avec l’environnement. La sensation d’être capable de maîtriser les phénomènes biologiques est devenue arrogance.

    Prétendre que la transgenèse est « sous contrôle » relève de l’idéologie… ou de l’inconscience. Peut-on encore se fier au seul jugement des experts alors que les liens qui les portent à défendre l’innovation sont reconnus partout ? Outre les conflits d’intérêts économiques, la défense globale du progrès occupe l’expert, parfois viscéralement quand il s’agit d’évaluer un objet qui résulte en partie de sa propre activité inventive.

    L’hyperspécialisation des chercheurs est aussi en cause : un généticien moléculaire est incapable d’apprécier les phénomènes liés à l’environnement et encore moins à l’économie rurale ou à la culture paysanne. Imagine-ton une agriculture paysanne fonctionnant avec des PGM ?

    Les paysans du Niger sélectionnent leurs semences de mil pour s’adapter au fil du temps à la sécheresse qui progresse très vite ; les processus technologiques de PGM, longs, coûteux et propriétaires, sont définitivement incompatibles avec la nécessité de réagir vite et de façon adaptée aux changements climatiques. Nul besoin de PGM pour la conversion nécessaire de la recherche agronomique aux modèles alternatifs et de proximité (agroécologie, agroforesterie, réduction de l’alimentation carnée, etc.).

    Un mouvement pour démocratiser la technoscience apparaît dans les laboratoires comme dans la société. Il faut viser la pluridisciplinarité en sollicitant pour l’expertise des personnes compétentes dans des disciplines « non scientifiques » afin d’apporter un éclairage indispensable sur le sens et la portée de l’innovation (aspects socio-économiques, écologiques, juridiques, culturels, etc.) Mais c’est la conférence de citoyens qui nous semble le meilleur outil.

    C’est d’ailleurs sur le thème des OGM que le Parlement avait organisé en 1998 la première conférence de citoyens en France. Un jury de citoyens tirés au sort avait reçu une formation la plus complète possible, répartie sur plusieurs week-ends, et de contenu délibérément contradictoire. Ce jury avait exprimé plusieurs propositions pertinentes, entre autres l’exigence que toute la recherche nécessaire soit menée et achevée en laboratoire confiné avant dissémination dans les champs, ou que toute culture de PGM ne soit autorisée qu’à condition que ses conséquences éventuelles soient couvertes par un système d’assurance. Quinze ans après, ces mesures n’ont toujours pas d’effet réglementaire !»

    * Gomez-Barbero et Rodrigez-Cerezo, Economic impact of dominant GM crops worldwide : a review, décembre 2006

    (CNRS éditions, 76 pages, 4 euros)

    Le Monde  http://fortune.fdesouche.com

  • Angleterre : Les énergies renouvelables en passe de remplacer le nucléaire

    La Grande-Bretagne passe la cinquième et s’apprête à lancer le plus grand parc éolien off-shore au monde, en se lançant un défi sans précédent : les énergies renouvelables doivent avoir dépassé le nucléaire en termes de puissance avant 2018.

    Il s’agit là d’une prévision élaborée par l’association du secteur des énergies renouvelables ‘Renewables UK’ et reprise dernièrement par le quotidien « The Guardian », après l’entrée en fonction de la première turbine du London Array, ce gigantesque réseau d’éoliennes établi à l’embouchure de la Tamise.

    Le parc sera activé en plusieurs phases, la première devant être normalement achevée d’ici la fin de l’année 2013 : 175 turbines Siemens pour un puissance totale de 630 MW, capables de fournir de l’énergie à 470,000 habitations. Dans un deuxième temps, le parc devrait atteindre les 870 KW.

    Ces chiffres imposants reflètent l’effort économique de la Grande-Bretagne en matière d’énergies renouvelables, suivant en cela ce qui se fait actuellement en Allemagne : au cours des 4 dernières années, les investissements se sont élevés à 43 milliards, un chiffre qui sera revu à la hausse de 30 milliards d’ici 2015. Sans oublier les 23 milliards prévus pour les projets d’économie sobre en carbone. On estime que d’ici 2020, les investissements atteindront le chiffre de 100 milliards, nécessaire pour garantir une réduction drastique des émissions polluantes : l’objectif est de dépasser le seuil de -30% par-rapport à 1990.

    Ce secteur florissant permet à environ 900,000 personnes d’y travailler. Parfait ou presque : la règlementation en matière d’investissement d’énergie pourrait en effet être remise en cause.  Si le premier ministre David Cameron est un fervent défenseur des énergies renouvelables, une partie des Conservateurs s’oppose à un développement massif des éoliennes, lui préférant le gaz.

    L’Energy Bill, loi sur l’énergie, devrait influencer les manœuvres des investisseurs ; Siemens, General Electric et Mitsubishi ont bien l’intention de réaliser des usines productrices en Angleterre mais attendent de connaître le contenu de la nouvelle loi avant de réellement se lancer.

    TOUTVERT   http://fortune.fdesouche.com

  • Réchauffement du climat : un gros bobard ? En tous cas de gros profits !

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Après trente ans de communications insistantes sur le réchauffement climatique, le président du GIEC, (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), a admis publiquement le mois dernier que, contrairement aux  prévisions du GIEC, il n’y a pas eu de réchauffement climatique mondial depuis dix-sept ans. C’est ce qu’indiquent les données des centres de recherches sur le climat, et des satellites.

     

    Néanmoins, les ardents propagandistes de la religion réchauffiste n’en font pas moins de juteux profits, comme Al Gore. Celui‑ci, prix Nobel de la paix pour son livre Sauver la planète, vient de faire paraître un nouvel ouvrage, dans lequel il dénonce « les commentaires politiques et les émissions d’information à la télévision commandités par des multinationales du pétrole, du charbon ou du gaz ». Il omet toutefois de préciser qu’il vient de vendre sa chaîne de télévision, pour 100 millions de dollars, au Qatar, troisième producteur de gaz naturel du monde !

    http://fr.novopress.info/

  • Génération Identitaire Lorraine rend hommage à Pascal, SDF mort dans sa

    Ce dimanche matin, une dizaine de militants de Génération Identitaire Lorraine se sont rendus dans la ville de Boulay (Moselle) afin de rendre hommage à Pascal. Pascal était SDF et vivait depuis le mois d’octobre dans sa voiture. Son corps a été retrouvé sans vie le lundi 25 février. C’était un travailleur français, et pourtant la rue l’a tué.

    Dans leur discours, les militants ont tenu à faire preuve de leur émotion quant à cette tragédie tout en exprimant leur souhait de continuer à venir en aide aux SDF français à travers leur campagne Génération Solidaire.

    Les jeunes de Génération Identitaire ont ensuite déposé une gerbe de fleurs là où Pascal est mort.

    Les militants ont également pu discuter et compatir avec la sœur de la victime, qui a tout notre soutien dans cette douloureuse épreuve.

    Génération Identitaire Lorraine dénonce le manque de volonté des pouvoirs publics et juge inacceptable que des clandestins puissent être relogés quand des SDF français sont laissés à l’abandon dans nos rues.

    Joint avant la cérémonie, le maire de Boulay nous avait assuré de sa présence, mais ce dernier n’est pas venu.

    Les nôtres avant les autres.

    Génération Identitaire, Génération Solidaire !

    3 mars 2013 http://www.generation-identitaire.com/

  • Le gaz de schiste : bulle spéculative ou solution miracle ?

    Un peu partout dans le monde, des voix s’élèvent pour dénoncer le mythe du gaz de schiste. Outre la bulle spéculative qu’elle est en train de produire, cette escroquerie ne sera pas sans lourdes conséquences pour les États-Unis. En effet, l’Administration Obama s’est auto-persuadée que le pays se dirigeait vers une indépendance énergétique durable.

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    Avec un beau graphique, c’est très convaincant

    Il n’y a pas de débat sur le gaz de schiste ; s’agit-il d’un miracle de la technologie US, comme nous le crient sur tous les toits les médias anglo-saxons, ce qui relèverait d’un exploit prométhéen, ou bien d’une vulgaire bulle spéculative gonflée par les tenants de la gouvernance financière, thèse défendue par le centre de réflexion géostratégique DeDefensa.org, qui a son siège à Bruxelles [1] ?

    Or ce débat a tout lieu d’être, puisque c’est de sa conclusion que dépend la nouvelle place imprenable à laquelle aspirent les USA : puissance énergétique globale capable de rivaliser avec la Russie et l’OPEP, si la manne gazière se confirme, ou tentative publicitaire piteuse pour retarder la décadence de la jadis superpuissance unipolaire ?

    Un ami banquier haut placé qui demande à garder l’anonymat est d’avis que le fracking (la fracturation de la roche à 4 000 m de profondeur, grâce à une énorme quantité d’eau) est une autre opération d’intox, car ce n’est absolument pas viable. Il ajoute que les investissements en fracking sont un gouffre, et que les liquidités générées par la vente de pétrole ne suffisent pas à financer la croissance nécessaire à cette nouvelle industrie, parce que les puits ouverts par fracking s’épuisent très vite ; pour une production soutenue à un certain niveau, il faut ouvrir constamment de nouveaux puits. C’est indispensable et ne suffira guère qu’à maintenir un niveau de production donné.

    « Ce procédé n’offre pas les avantages de la production traditionnelle de pétrole, qui a été source prodigue de liquidités nettes, servant à l’expansion de la production ou à l’investissement dans d’autres secteurs. Non, le fracking dévore toutes les ressources ; il lui faut des emprunts gargantuesques, et un jour, cela provoquera une crise. Au final, cela s’avèrera être tout juste une nouvelle manœuvre de Wall Street pour attirer les petits investisseurs, qui cherchent désespérément des placements rentables, et se jetteront sur le miroir aux alouettes. »

    Le raisonnement est fort convaincant, d’autant plus qu’Aubrey McClendon, fondateur de Chesapeake Energy, le plus grand producteur de gaz naturel aux US, vient de se voir obligé de démissionner, par ses investisseurs, faute de produire des bénéfices, tandis que l’entreprise s’est gravement endettée ; c’est un effondrement financier qui découle de la chute des prix du gaz naturel, et du manque de liquidités [2].

    De son côté, le site DeDefensa.org annonce la fin du mythe de la révolution par le gaz de schiste d’ici à 18 ou 24 mois au grand maximum. Il a déjà créé une rubrique « shalegas-gate » et considère la production de puits comme « l’arme de destruction massive » [qui viendra à bout des USA], en revenant sur le retentissant échec de Chesapeaky Energy. Bref, les EUR (estimated ultimate recovery), dividendes finaux estimés, ont été très surestimés [3].

    Les pétrogéologues et géophysiciens indépendants qui ont dénoncé le mirage des EUR ont bien entendu été évacués des grandes conférences internationales sur le thème Pétrole et Gaz. Mais la chasse aux sorcières n’a pas suffi à faire taire les sceptiques, et le New York Times a été contraint d’avancer l’idée que peut-être les chiffres de l’industrie gazière étaient manipulés [4].

    On a assisté à une énorme production de gaz naturel aux États-Unis ces dernières années, ce qui a rendu possible une analyse affinée de la production des puits perforés, et l’on découvre que la production a été bien inférieure aux pronostics.

    Le géologue Arthur Berman, qui a travaillé pour Amoco (société pétrolière de Chicago, l’ex-Standard Oil) pendant 25 ans, a analysé trois domaines historiques : Barnett, Fayetteville et Haynesville ; il dévoile l’hyperinflation que connaissent les EUR, et que l’on cache aux investisseurs éblouis à souhait par les banquiers, et qui ne connaissent rien aux subtilités du gaz de schiste.

    Aux antipodes, on a un rapport de l’Agence Internationale pour l’Énergie — qui a été plusieurs fois surprise à mener des opérations de désinformation — qui annonce tout de go que les grandes exploitations de gaz associée au pétrole à Eagle Ford, Utica, Marcellous et Bakken doivent permettre aux USA de devenir le premier producteur de pétrole en 2017, avant l’Arabie saoudite [5].

    Mais DeDefensa cite à son tour l’ingénieur géologue texan Gary Swindell, qui divise par deux la production des fabuleux puits d’Eagle Ford [6].

    Et l’agence britannique Reuters quant à elle émet des doutes sur le fabuleux secret de l’Utah, les champs miraculeux d’Utica [7].

    Quoi qu’il en soit, et malgré les faits probants, l’industrie gazière dédaigne les experts isolés qui osent s’en prendre à l’infaillibilité de l’AIE.

    Pourtant, comme le souligne DeDefensa l’agence gouvernementale US Geological Survey a publié en août 2012 un rapport qui corrobore les découvertes des sceptiques, qui accèdent désormais au rang de réalistes [8]. En fait, DeDefensa, fort pessimiste, doute des capacités techniques à l’œuvre, et non plus seulement des chiffres allègrement empilés par le chef de l’AIE, Fath Birol, l’économiste discutable qui a annoncé le 12 novembre 2012 qu’en 2017 les US seraient le premier producteur mondial de pétrole.

    Le gaz de schiste fera donc sans doute partie du panier énergétique états-unien, mais ce ne sera pas un perturbateur du jeu géopolitique, car les USA n’exporteront pas de GNL (gaz naturel liquéfié). La Russie ne va pas se voir menacée sur le marché européen, et les projets australiens de gaz naturel liquéfié pourront être menés à leur terme.

    Qui plus est, le gaz de schiste ne sera pas bon marché, de sorte que ses prétentions à révolutionner la donne stratégique vont peut-être faire du Mexique néolibéral (représenté par un gouvernement incapable de recul) le dindon de la farce.

    Alfredo Jalife-Rahme http://www.egaliteetreconciliation.fr

    Traduction : Maria Poumier

    Source : La Jornada (Mexique)

    Notes

    [1] DeDefensa.org est le site internet de la revue DDE Crisis, disponible sur abonnement 22, rue du Centenaire, B-4624 Fléron, Belgique. Tél. : + 32 4 355 05 50, Fax : + 32 4 355 08 35.

    [2] « Breakingviews : SEC goes where Chesapeake board feared to tread », par Christopher Swann, Reuters, 1er mars 2013. « La SEC a assigné à comparaître l’ex-patron de Chesapeake », AFP, 1er mars 2013.

    [3] « Gaz de schiste : à la “bulle” nul n’échappera... », I, II, III, DeDefensa.org, 16 novembre 2012, 11 et 16 janvier 2013.

    [4] Le 26 juin 2011, le New York Times a mis en ligne quantité de documents officiels posant de sérieux doutes sur les espoirs mis dans le gaz de schiste.

    [5] World Energy Outlook 2012, Agence Internationale pour l’Énergie, 12 novembre 2012.

    [6] Cité in « $8 Natural Gas : We’re Right On Schedule », par Richard Finger, Forbes, 14 octobre 2012.

    [7] « Insight : Is Ohio’s "secret" energy boom going bust ? », par Edward McAllister et Selam Gebrekidan, Reuters, 22 octobre 2012.

    [8] Variability of Distributions of Well Scale Estimated Ultimate Recovery for Continuous (Unconventional) Oil and Gas Resources in the United States, U.S. Geological Survey Oil and Gas Assessment Team. Document téléchargeable.

  • « La croissance n’est pas la solution, c’est le problème »

    Par Jean Gadrey, économiste et membre en 2008-2009 de la « Commission Stiglitz ». On nous dit que, sans croissance, c’est la régression sociale, on ne peut pas réduire les dettes, ni le chômage, ni la pauvreté, et l’on n’aura pas les moyens d’engager la transition écologique. Pourtant, je propose de dire « Adieu à la croissance », qui est le titre de mon livre, dont ont peut lire les bonnes feuilles ici. Il serait temps que les économistes, s’ils veulent être « responsables », prennent en compte les risques écologiques et qu’ils se posent les questions suivantes : et si ce culte de la croissance relevait d’un aveuglement des élites économiques et politiques ? Et si la quête de la croissance, fondée sur des gains de productivité sans fin, était l’un des facteurs de crises, voire la plus grave des menaces à terme pour l’humanité ? Et si, quoi que l’on fasse, la croissance ne revenait jamais dans les pays « riches » ? Et si une « prospérité sans croissance » était possible et nécessaire pour sortir de la nasse où nous sommes ? Et si notre pays était immensément riche sur le plan économique, ce qui permettrait de faire face à tous les défis, sans croissance, dans le cadre d’une transition ambitieuse ? Ces hypothèses sont de plus en plus crédibles. Le graphique joint représente l’évolution, depuis 1949, des taux annuels de croissance. On ne peut certes rien en conclure sur les évolutions futures, mais cela pourrait au moins faire réfléchir les dévots de la croissance. Les causes du plongeon Bien des raisons expliquent cette baisse spectaculaire. La poursuite de la croissance se heurte d’abord à différentes limites sociales. Elle n’est plus depuis longtemps un facteur de mieux vivre, vu qu’elle est définie comme la progression quantitative d’un « truc technique », le PIB (Produit intérieur brut), lequel n’a pas été fait pour enregistrer la qualité de la vie individuelle et collective, les dommages écologiques, les inégalités, le temps libre, le bénévolat, le travail domestique, etc. Comme le disait en mars 1968 le sénateur Robert Kennedy, quelques mois avant son assassinat, « le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut d’être vécue ». C’est à un constat semblable qu’est parvenue la « Commission Stiglitz » quarante ans plus tard ! Mais la raison qui va devenir la plus importante est écologique. Elle est résumée par cette citation d’un grand économiste américain, Kenneth Boulding : « Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou soit un économiste. » La finitude des ressources naturelles se manifeste notamment par les premiers effets du pic du pétrole et de bien d’autres pics (le « peak all », le pic de tout), qu’il s’agisse de ressources non renouvelables, extraites du sous-sol, qui s’épuisent et dont le prix va grimper sans cesse, ou de ressources en principe renouvelables mais tellement surexploitées qu’elles ne parviennent plus à se renouveler : climat, eau, biodiversité, forêts, terres arables… Les avocats de la croissance à perpétuité font penser à de mauvais médecins qui jugeraient la santé d’une personne par la croissance de sa taille et de son poids alors qu’elle a atteint un âge où son développement qualitatif, individuel et social, devrait primer. C’est pour cela que nous vivons sous un régime d’obésité consumériste, au demeurant très inégalitaire. Et le chômage dans tout ça ? Mais alors, si la croissance prend fin dans les pays riches, et s’il faut le souhaiter pour diverses raisons, en particulier pour préserver ou restaurer des patrimoines naturels vitaux aujourd’hui endommagés, le chômage ne va-t-il pas poursuivre son envolée ? La fin de la croissance sera en effet un drame pour l’emploi si l’on prolonge la trajectoire productiviste symbolisée par les Trente Glorieuses, car les gains de productivité détruisent l’emploi s’il n’y a pas assez de croissance. Sauf – c’est une première piste à exploiter – si l’on réduit la durée du travail. Je suis favorable au passage assez rapide et négocié en France aux 32 heures ou à la semaine de quatre jours à la carte. Mais ce n’est pas la seule piste. En effet, rien ne nous condamne à viser toujours plus de productivité, surtout quand on mesure les dégâts humains et écologiques que cela entraîne, mais aussi la dégradation de la qualité dans bien des cas, dont des cas récents dans l’agriculture et l’alimentation. Il faut s’orienter vers des gains de qualité et de durabilité (le « toujours mieux » à la place du « toujours plus »), qui ont déjà été dans le passé des sources de création d’emplois et qui devraient l’être beaucoup plus à l’avenir : agroécologie, construction et isolation thermiques, énergies renouvelables, circuits courts, relocalisation, mobilité douce, services de bien-être, etc. Par exemple, on a besoin d’environ 30% d’emplois en plus dans l’agriculture biologique pour produire les mêmes quantités, donc sans croissance quantitative. On est là dans une logique vertueuse favorable aussi bien à l’environnement qu’à la santé publique, à l’emploi et au sens retrouvé du travail. C’est vrai dans bien d’autres activités. La soutenabilité écologique et sociale n’est pas l’ennemie de l’emploi, et donc de la protection sociale, contrairement au productivisme. Encore faut-il des politiques résolues pour cette grande bifurcation, et une réduction des inégalités. Des scénarios de très bonne qualité existent, il faut les mettre à l’agenda politique. Ils ne sont nullement régressifs, bien au contraire. 5% du PIB part en dividendes Privés de croissance, reste à savoir comment les pouvoirs publics pourraient dégager les financements nécessaires à la protection sociale et à la transition écologique sans creuser la dette. En réalité, on cherche les clés sous le réverbère de la croissance et pas là où elles se trouvent, du côté des inégalités, des privilèges, du pouvoir économique d’une infime minorité, et de la maîtrise du crédit. En termes économiques, les Français sont environ deux fois plus riches qu’au début des années 1970. En fait, les « marges de manœuvre » financières de gouvernements qui chercheraient les clés au bon endroit sont considérables. Voici trois exemples. D’abord, depuis les années 1980, le partage de la richesse économique (la « valeur ajoutée ») a évolué en faveur des profits (principalement les dividendes) et en défaveur des salaires, dans des proportions énormes. Le graphique 2 représente les dividendes versés par les entreprises aux actionnaires depuis 1949 en pourcentage de la masse salariale. Il se passe de commentaires. Aujourd’hui, 100 milliards d’euros annuels, soit 5% du PIB, partent en dividendes. Il faudrait cinq fois moins que ce montant pour éradiquer la pauvreté ! Ensuite, selon un rapport du député UMP Gilles Carrez, les niches fiscales représentent au bas mot 100 à 120 milliards d’euros par an de manque à gagner pour l’État. Certaines sont justifiées, mais plus de la moitié ne le sont pas et sont jugées inefficaces par la Cour des Comptes. Enfin, l’évasion fiscale et la fuite dans les paradis fiscaux, plus la fraude fiscale, représentent elles aussi plusieurs dizaines de milliards d’euros de pertes sèches qui ne peuvent servir ni les objectifs sociaux ni les finalités écologiques. Ajoutons à cela le fait qu’en se privant de la création monétaire par leur propre banque centrale (c’est-à-dire de la maîtrise du crédit), les États de la zone euro se sont privés d’un instrument majeur de réorientation écologique des investissements. Il faudrait, comme le demandent la Fondation Nicolas Hulot, le « collectif Roosevelt » et d’autres associations, récupérer cet outil pour financer la transition. Quand il s’agit de « sauver l’humanité », ne pourrait-on pas faire ce qu’on a fait pour « sauver les banques » ? Terra Eco http://fortune.fdesouche.com

  • Pesticides : Dangers pour les ouvriers viticoles et pour les riverains

    Une enquête publiée ce mardi démontre, par des analyses capillaires, la forte exposition aux pesticides chez les salariés viticoles mais aussi chez les riverains vivant au coeur ou à proximité des vignes bordelaises.

    Pour François Veillerette, porte-parole de Générations Futures, pas de doute: “le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, doit prendre le taureau par les cornes”. Cette association spécialisée dans la question des pesticides a demandé au laboratoire Kudzu Science, localisée à Strasbourg, d’analyser les mèches de cheveux de 25 personnes.

    Du poison dans les vignes par Wakeup-

    Il s’agissait de comparer le taux d’exposition de 15 salariés viticoles du Médoc avec 10 salariés non viticoles, dont 5 riverains des vignes, et 5 autres témoins vivant loin des vignobles.

     

    Les résultats sont “extrêmement nets”. L’enquête Apache (Analyse de Pesticides Agricoles dans les CHEveux) publiée ce mardi, démontre une présence de pesticides plus élevée chez les salariés viticoles et les riverains vivant au coeur des vignes bordelaises.

    Tous les salariés viticoles testés ont des résidus de pesticides présents dans les cheveux. 11 fois plus que chez les non professionnels habitants loin des vignes.

    Chez 4 des 15 salariés viticoles, le laboratoire comptabilise même 10 pesticides différents.

    Pire, selon les résultats de cette enquête menée en octobre-novembre 2012, les riverains non professionnels présentent 5 fois plus de résidus de pesticides que ceux habitant loin des vignes.

    Lire la suite de l’article sur L’Express.fr

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  • Y a-t-il trop d’avions dans le ciel ?

    L’Union européenne prévoit que le nombre d’avions aura doublé d’ici 2020. Notre planète peut-elle supporter une telle augmentation ? Si elle n’est responsable que de 2 % du total mondial des émissions de CO2, l’aviation commerciale sait qu’il va falloir faire mieux.

     

    Identifiez les couloirs aériens au dessus de chez vous – flightradar24.com

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  • La pollution court tout le long de la Loire

    Le point commun entre le balbuzard-pêcheur, la loutre, l’anguille, l’écrevisse de Louisiane, le poisson-chat et la corbicule ? Tous ont été les acteurs d’une étude écotoxicologique sans précédent, menée sur l’ensemble du bassin de la Loire. Au terme de trois ans de collectes et d’analyses, ces travaux montrent qu’aucun individu d’aucune espèce, quel que soit le lieu où il vit, n’échappe à la pollution des eaux ligériennes.

    Par son étendue comme par la variété de ses habitats, le bassin de la Loire constitue un hydrosystème fluvial unique en France, beaucoup plus sauvage que celui de la Seine et du Rhône. Pour déterminer son état, les auteurs de l’étude, Charles Lemarchand et Philippe Berny, respectivement écotoxicologue et vétérinaire-toxicologue à VetAgroSup (campus vétérinaire de Lyon) et René Rosoux, directeur scientifique du Muséum d’Orléans, se sont fondés sur le taux de substances toxiques retrouvées chez des animaux qui, par leur fonction prédatrice, jouent le rôle de “biocapteurs” de contaminants.

    Dans les bassins du Rhône et du Rhin, des travaux similaires ont été menés sur les poissons, qui ont montré une contamination importante par les PCB (polychlorobiphényles, interdits en France depuis 1987). Mais jamais une telle variété d’espèces n’avait été sondée. Trois superprédateurs piscivores (balbuzard-pêcheur, grand cormoran et loutre), deux poissons migrateurs (anguille et mulet porc), trois poissons polyphages, trois crustacés et trois bivalves filtreurs… De quoi appréhender les phénomènes de pollution à différentes échelles spatiales : station permanente pour les bivalves, aire de manoeuvre de quelques kilomètres (poissons et loutre), échelle intercontinentale (oiseaux migrateurs).

    DES PRODUITS TRÈS RÉMANENTS DANS L’ENVIRONNEMENT

    Des têtes de bassins à l’estuaire en passant par les plaines alluviales, neuf sites de prélèvements ont été retenus. Sur chacun d’entre eux, et pour chaque espèce, la concentration de PCB a été analysée, ainsi que celle des pesticides organochlorés et organophosphorés, des métaux lourds et des herbicides anticoagulants. Au total, 54 polluants ont été recherchés.

    Les conclusions sont en demi-teinte.

    Les contaminants les plus nocifs sont aussi ceux qui ont été détectés avec la plus grande fréquence.

    Comme “les pesticides organochlorés de la famille du DDT, les PCB dont les effets sur la faune sauvage sont désastreux, et, enfin, le mercure“, détaille René Rosoux. Ces produits, de moins en moins employés (l’usage du DDT est interdit depuis 1972), se révèlent donc très rémanents dans l’environnement. Bonne nouvelle en revanche, les pesticides les plus récents sont plus rares chez les superprédateurs, situés au sommet de la chaîne trophique.

    Si aucun représentant de la faune n’est épargné par ces toxiques, aucune des espèces étudiées ne semble menacée à court terme par cet empoisonnement. Le paysage s’éclaircit donc pour la loutre ou le balbuzard-pêcheur, qui étaient menacés d’extinction par les pesticides organochlorés il y a encore vingt ou trente ans.

    “L’EFFET COCKTAIL DES SUBSTANCES TOXIQUES”

    L’étude montre aussi incidemment que les loutres vivant sur les contreforts du Massif central se sont révélées plus contaminées que celles de la zone estuarienne et des grands marais de l’Ouest où les sources de pollution sont bien plus grandes. “Cela casse un peu le mythe du Massif central “château d’eau” de la France mais cela n’a rien d’étonnant, explique M. Lemarchand, les toxiques voyagent dans l’atmosphère et les pluies abondantes dans cette région, les entraînent avec elles dans le lessivage des sols.

    Dans leurs conclusions, les chercheurs restent prudents : “Nous connaissons encore mal l’effet cocktail des substances toxiques“, résume Philippe Berny. Or celui-ci pourrait se révéler détonnant. Pour au moins deux raisons.

    La première est qu’aux toxiques incriminés s’ajoutent diverses substances pharmaceutiques et hormonales, sur lesquelles les chercheurs – qui viennent de recevoir du plan “Loire Grandeur Nature” le financement nécessaire pour poursuivre leurs travaux jusqu’à la fin 2014 – vont maintenant se pencher.

    La seconde est le réchauffement climatique. “Il faut s’attendre dans les années à venir à une augmentation des sécheresses estivales, ce qui entraînera une concentration des polluants présents dans l’eau“, prévoit Charles Lemarchand. De même, des crues hivernales plus intenses risquent de remobiliser plus largement les contaminants piégés dans les sédiments des rivières ou des barrages. Un contexte incertain, donc, dans lequel l’étude actuelle pourrait servir de référence au “temps zéro” de la biodiversité ligérienne.

    ————-

    Des méthodes à part pour les espèces menacées

    Les analyses menées sur les espèces menacées – loutre, balbuzard-pêcheur et grand cormoran – n’ont été effectuées que sur des individus trouvés morts, pour des raisons à la fois “légales, pratiques et éthiques“.

    Pour le balbuzard, les oeufs non éclos et les jeunes morts avant l’envol ont été récupérés – sur autorisation ministérielle – lors des opérations de baguage au nid. La collecte d’oiseaux retrouvés morts à la suite de noyade, de tirs illégaux ou d’électrocution sur les lignes à haute tension a complété l’échantillonnage. L’étude de la loutre, espèce sédentaire et farouche, a impliqué la collecte systématique des cadavres trouvés sur les routes du centre-ouest atlantique et du Massif central. Quant aux grands cormorans, qui viennent en hiver survoler le bassin ligérien, ils ont été récupérés lors d’opérations de tirs de régulation encadrés, destinés à limiter les déprédations des oiseaux sur les bassins et les étangs de pisciculture.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com

  • Vive les négationnistes… du réchauffement climatique !

    Un peu d’humour dans cet océan de bêtise climatique, mondial et tout particulièrement européen…

    Comme vous le savez, un redoutable virus, le delirium carbonum, a frappé les neurones d’un nombre impressionnant de personnes (en respectant toutefois la parité H-F), tout particulièrement à l’ONU, l’UNEP (Programme des Nations unies pour l’environnement), l’OMM (Organisation météorologique mondiale), l’UE, ainsi que les politiques, les médias et les écologistes radicaux. Seuls quelques irréductibles Gaulois (accompagnés de Belges, de Suisses et de Canadiens…) teigneux, gavés de potion magique, résistent encore et toujours à ce virus envahisseur.

    Ce virus génère des bouffées délirantes, dont la plus symptomatique est le mythe de la Planète Mère (Terra Mater) qu’il faut sauver des méchants humains (« Sauvons la Planète »).

    D’autres symptômes assez sérieux ont été relevés :
    – la conviction que le terrifiant CO2 anthropique a une action réchauffante non maîtrisable et que nous allons tous griller ou nous noyer sous l’eau des océans qui auront tout submergé (l’enchaînement de ces effets est encore en discussion dans les cénacles GIECquiens (1)) ;
    – la croyance aveugle dans les projections des modèles numériques du GIEC ;
    – la confiance totale accordée à cette étrange structure politico-scientifique (plus politique que scientifique) qu’est le GIEC ;
    – la perte totale de sens critique, qui fait croire que des hypothèses, répétées sans cesse par une propagande lyssenkiste, deviennent, comme par magie, des vérités gravées dans le marbre ;
    – les accusations de négationnisme pour les impies qui osent soulever des objections, fussent-elles pertinentes ;
    – le refus de prendre en compte les données d’observation qui ne sont pas conformes aux prévisions des modèles numérique (non mais alors, cette Nature, de quel droit ne se rallie-t-elle pas à nos modèles qui sont par essence parfaits ? Il va falloir la mettre au pas!).

    Ce virus fait fleurir, comme pâquerettes au printemps, une nuée de normes et de règlements contraignants, génère l’apologie et le développement d’un Renouvelable pourtant fort onéreux et intermittent (donc, selon la loi de Murphy(2), en plein match de rugby, au moment le plus palpitant, les caprices du vent vont couper notre alimentation en énergie électrique ?), tout cela aux frais du contribuable qui en subit, résigné, les conséquences pécuniaires.

    Il serait temps que soit enfin lancée une vaste campagne mondiale pour traiter et supprimer cette redoutable pandémie ! La source du virus, le GIEC, devrait être définitivement supprimée, et ses géniteurs, à savoir l’ONU, l’UNEP et l’OMM, devraient faire l’objet d’audits sévères afin de leur rendre — après mise à l’écart des Grand-Prêtres du Dogme du RCA (Réchauffement Climatique Anthropique), désintoxication et débureaucratisation — une virginité au-dessus de tout soupçon…

    Jean-Pierre Bardinet dans Boulevard Voltaire

    1.Le GIEC est le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. ↩
    2.La loi de Murphy fonctionne aussi pour le hockey, le football, le tennis, et même (God save the Queen !) le cricket, sport incompréhensible pour les continentaux, ainsi que le base-ball (tout aussi incompréhensible pour les Européens…). ↩

    http://fr.altermedia.info