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écologie et environnement - Page 199

  • Notre-Dame-des-Landes : la droite nantaise proche du crash

    NANTES (NOVOpress Breizh) – Tandis que François Hollande conseille à Ayrault de prendre du recul par rapport à Notre-Dame-des-Landes, l’UMP tente de s’avancer. Imprudemment.

    Droit dans ses bottes, mais les pieds dans le béton, Ensemble pour Nantes, c’est-à-dire l’opposition UMP à la municipalité socialiste-communiste-écologiste de Nantes, a du mal à se remettre en piste. Sur le site web officiel du groupe, Julien Bainvel, l’un des candidats à la candidature pour les élections municipales de 2014, s’inquiète de “la capacité des élus PS à mener à bien” le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, auquel l’UMP a toujours été favorable.

    Il souligne que de nombreuses questions demeurent en suspens : l’avenir de la piste de Nantes Atlantique, la desserte par les transports en commun, la date de lancement des travaux. Il est étrange de voir ces questions capitales mais gênantes mises en avant par un partisan de l’aéroport. Les règles en vigueur ne permettent de créer un nouvel aéroport que s’il s’agit d’un transfert ; de plus, la logique du projet de Notre-Dame-des-Landes repose sur la fermeture de Nantes Atlantique. Celui-ci n’a donc aucun avenir. En principe.

    En réalité, à cause d’Airbus principalement, chacun sait que qu’on ne fermera pas Nantes Atlantique. Mais bien entendu, il ne faut surtout pas le dire avant la réalisation du nouvel aéroport ! Poser la question comme le fait Julien Bainvel est d’une maladresse insigne. “Nous avons la droite la plus bétonnière du monde”, ironise un Nantais qui fait pourtant partie de ses électeurs.

    La desserte de l’aéroport est un sujet à peine moins délicat. La région socialiste voudrait un tram-train. Le département tout aussi socialiste réclame des autocars. Il faut dire que des travaux ferroviaires dépendraient de la région, des travaux routiers du département. Mais le coût des premiers comme les inconvénients des seconds provoqueraient à coup sûr de nouvelles rébellions locales. Pourquoi chercher les ennuis dès aujourd’hui ?

    Or le conseiller municipal UMP ne se contente pas de mettre les pieds dans le plat : il les agite. “Chaque liste, écrit-il, devra préciser clairement son soutien ou non à sa réalisation et prendre des engagements concrets.” Mais il ne dit rien des “engagements concrets” que la liste UMP nantaise prendra sans en avoir ni le pouvoir ni les moyens. Ni sans doute les électeurs.

    http://fr.novopress.info/

  • Notre-Dame-des-Landes : Hollande conseille à Ayrault de « prendre du recul »

    26/05/2013 – 10H50 NANTES (NOVOpress Breizh) – Il faut savoir ménager la chèvre et le chou. C’est ce qu’a su faire Claude Chéreau, président de la commission du dialogue, machin inventé par Jean-Marc Ayrault (30/11/2012) « dans un souci d’apaisement » (sic) ; c’était au lendemain de vigoureux affrontements à Notre-dame-des-Landes. On ne pouvait attendre d’avantage d’un homme habitué à fréquenter les cabinets (François Mitterrand et Lionel Jospin).

     

    D’abord un pas en avant : « Je n’ai aucun doute sur la pertinence du projet. J’ai des doutes sur la pertinence de certains arguments. Mais je suis convaincu de la nécessité de construire un nouvel aéroport à Nantes, tout de suite ou dans cinq ans », affirme M. Chéreau (Presse-Océan, 05/04/13). Puis un autre pas en arrière avec quatorze « conclusions et recommandations » – dont l’application ne peut que retarder sérieusement le démarrage de l’opération – dans le rapport remis au Premier ministre (mardi 9 avril 2013).

    L’affaire rebondit mardi 14 mai à Brest. Jacques Auxiette (PS), président du conseil régional des Pays-de-la-Loire, et Pierrick Massiot (PS), président du conseil régional de Bretagne, flanqués de leurs vice-présidents, sont réunis afin d’aligner leurs positions sur plusieurs questions. « Mais le plus gros dossier à l’ordre du jour était, bien sûr, celui des transports. Jacques Auxiette attend pour le 14 juillet un nouvel arrêté préfectoral avec le calendrier des travaux « qui devraient débuter à l’automne » [à Notre-Dame-des-Landes]. Les dessertes du futur aéroport sont le grand enjeu des deux régions : car, tram-train et liaisons rail améliorées entre Nantes et Rennes, Brest et Quimper dans le prolongement de la future LGV [Paris-Rennes]. « LGV et aéroport, ces deux investissements sont historiquement significatifs pour nos deux régions », martèle Jacques Auxiette. » (Ouest-France, 15/05/13).

    Pour ce dernier, les travaux à Notre-Dame-des-Landes pourraient donc démarrer à l’automne. « C’est son souhait, il pense que les recommandations émises par les différentes commissions peuvent être prises en compte dans un délai assez court », explique-t-on au syndicat mixte aéroportuaire.

    « Le calendrier laisse les opposants dubitatifs. Le mois prochain, ils ont prévu de faire le point en préfecture sur les recommandations émises par la commission du dialogue, les experts scientifiques et les experts agricoles. » (Ouest-France, 16/05/2013). Vu l’importance et le nombre des relevés à effectuer, des objections auxquelles les maîtres d’ouvrage doivent obligatoirement répondre, l’affaire ne semble pas aussi simple que le souhaiterait M. Auxiette. Un exemple : les scientifiques ont refusé de valider le volet environnemental.

    Sur le terrain politique, le dossier semble prendre l’eau au plus haut niveau ; il indisposerait l’Elysée qu’on se serait pas étonné : « Hollande a fortement suggéré à son Premier ministre de prendre du recul face au projet du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes. Les conclusions de la commission du dialogue sur ledit aéroport permettent de gagner du temps et de désamorcer en partie la grogne des opposants. [Le rapport] recommande une série d’aménagements et d’études complémentaires. Lesquelles devraient retarder d’un an au moins le début des travaux. Voire de deux ans, en cas de recours. Pas sûr qu’Ayrault soit encore à Matignon à cette échéance. » (Le Canard enchaîné, 15/05/13).

    En cas de départ de Jean-Marc Ayrault de Matignon, la donne s’en trouverait évidemment modifiée. Le vent ayant tourné, la religion du préfet ne pourra que coller à celle du nouveau gouvernement ; il n’est pas certain que les grands travaux « inutiles » soient toujours à la mode – tellement les contraintes financières sont fortes, à la fois pour l’Etat et pour les collectivités territoriales, en ces années de vaches maigres. Quant à Jacques Auxiette, une fois perdu le soutien du Premier ministre, ses certitudes et ses affirmations péremptoires perdraient de leur consistance. « La voix de son maître » n’aurait plus de « maître ». Mais les loisirs nécessaires pour écrire un second livre. Après « Aéroport du Grand Ouest : pourquoi j’y crois », il pourrait nous livrer : « Aéroport du Grand Ouest : pourquoi j’y ai cru ».

    Et puis Jean-Marc Ayrault ne sera plus maire de Nantes, ce qui changera le rapport de force local. Ni maire ni Premier ministre, l’ex «boss » n’aura plus les moyens d’imposer sa volonté avec autant de facilité. Mais il faudra quand même compter avec les milieux d’affaires (promoteurs immobiliers, entrepreneurs du bâtiment et des travaux publics, banquiers etc.), toujours à la recherche de grain à moudre et possédant les moyens de se faire comprendre.

    http://fr.novopress.info

  • Les 5 trous les plus fascinants du monde

    J’étais tout simplement obligé de relayer cet article tant il est magnifique, le plus phénoménal de tous étant bien évidement le tout dernier!!!

    -C’ est probablement le trou le plus grand creusé à la main. Il a 1097 mètres de profondeur. Il y a environ 3 tonnes de diamants qui ont été extraits de ce trou .

    trou1

    - Le Glory Hole de Monticellodfam est le plus grand tourbillon du monde. ll pompe 5000 m³  d’eau par seconde.

    trou2- Ce phénomène se situe à 40 km de Belize. Il y a plusieurs trous bleus dans le monde, mais aucun aussi enchanteur que celui-ci. trou3
    - En 2007 s’ est créé spontanément cet énorme trou.12 maisons et 3 personnes y ont  disparu.

    trou4

    - Le parlement européen fait partie des plus grands trous du monde.Annuellement, il y disparaît des milliards d’€ provenant de nos impôts …Merci à Jean.M

    trou5

    Trouvé sur buzz-actus-2013

    http://lesmoutonsenrages.fr

  • Notre-Dame-des-Landes : nouveau front ou échec gouvernemental ?

    La chaîne humaine organisée l’autre jour autour de Notre-Dame-des-Landes pour s’opposer à la construction du grand aéroport voulu par l’ancien maire de Nantes, aujourd’hui premier ministre, a été un beau succès, en particulier médiatique : elle a aussi confirmé que la mobilisation ne faiblit pas, désormais, face à un gouvernement que l’on sent et que l’on sait, lui, affaibli, en particulier dans l’Opinion publique et dans la rue qu’il ne maîtrise qu’à grand peine…

    Alors que le front de « la Manif pour tous » est toujours ouvert et qu’il se fait pressant au point qu’aucun déplacement de ministre n’échappe à la présence d’opposants au mariage homosexuel et aux réformes dites sociétales, en attendant la manifestation du 26 mai qui s’annonce compliquée à gérer pour le Pouvoir en place ; alors que le front social pourrait bien se réveiller dans les semaines qui viennent sur la question des retraites, de leur réforme et de leur financement ; alors que la question toujours pendante de la sécurité s’invite dans les débats depuis Marseille et Paris (en particulier ces derniers soirs avec les images des échauffourées du Trocadéro et des pillages de magasins des Champs Elysées ; le gouvernement cherche à éviter l’ouverture d’un nouveau front, entre autres parce qu’il n’a plus les moyens humains et policiers d’y faire face, et qu’il s’inquiète de voir un nouveau Larzac poindre à l’horizon et dont il serait, cette fois, la victime…

    Sur l'emplacement de l'aéroport en projet...

    Pendant ce temps, Vinci, concessionnaire pour 55 ans de l’aéroport encore à l’état de projet, ne s’inquiète pas vraiment, et cela pour la simple et bonne raison que, construction ou pas, elle reste gagnante dans l’un ou l’autre des cas : si l’aéroport se fait, parce que la société en tirera quelques bénéfices ; si le projet n’aboutit pas, car l’Etat, en cas de dédit, « devra rembourser à Vinci les sommes investies et couvrir le manque à gagner, précise le contrat de concession. En clair, rembourser les sommes que les actionnaires entendaient toucher : 11 millions d’euros par an, selon le plan de financement détaillé dans les annexes du contrat. Sur cinquante-cinq ans, l’ardoise s’élèverait donc à 605 millions d’euros », comme le précise la revue Terraeco dans son numéro du mois de mai 2013. Un sacré piège financier dans lequel l’Etat s’est fourré lui-même… On comprend que M. Ayrault reste discret sur cette question et que M. Montebourg se soit emporté contre lui il y a quelques mois lors de l’affaire de Florange.

    J’ai néanmoins l’intime conviction que cet aéroport ne se fera pas, et je partage celle-ci avec Jean-Jacques Bourdin qui, il y a quelques mois, prédisait sur RMC l’enterrement à venir de ce projet : trop d’obstacles se sont accumulé sur la route des promoteurs de cet aéroport à la fois trop coûteux (sur le plan financier comme, surtout, sur le plan environnemental) et déjà dépassé, à l’heure où les lignes rapides de chemins de fer et les surcoûts du kérosène dans les années prochaines (sommes-nous vraiment éloignés du « pic pétrolier » ?) se conjuguent pour rendre l’avion moins attractif pour les déplacements nationaux qui sont censés constituer une large part du trafic futur de l’aéroport projeté.

    http://www.nouvelle-chouannerie.com/

  • L'écologiquement correct

    ☞ Variante du politiquement correct, il existe désormais un écologiquement-correct, qui n'a rien à voir avec le véritable respect de la nature. Malheur à qui ose dire que les nitrates ou les dioxines n'ont jamais tué personne, que le trou d'ozone n'existe pas ou que le réchauffement de la terre est naturel ! L'intégrisme vert aboutit ainsi à créer un climat étouffant dans les milieux scientifiques et industriels. Un livre récemment publié (1) revient fort opportunément sur la forme verte de la Terreur moderne...

    1) On nous dit : « L'amiante fera des millions de morts en France dans les années qui viennent. »
    Il existe deux types de fibres d'amiante, dont une seule, la crocidolite, est susceptible d'entraîner un cancer. Mais elle ne représente que 5 % de la consommation industrielle globale d'amiante. Seules peuvent être atteintes gravement dans leur santé les personnes qui ont travaillé pendant très longtemps dans des mines ou des usines de transformation de cette variété d'amiante. Sur le campus de Jussieu, haut lieu de la propagande anti-amiante, les taux mesurés sont de 0,1 fibre par litres, alors que la limite légale est de 5 : il y a moins d'amiante dans ces locaux que dans les rues alentour. Pourquoi tant de haine, alors ? Peut-être parce que le marché du désamiantage représente des milliards de francs ...

    2) On nous dit : « Les rejets industriels de CO₂ amplifient un effet de serre qui fait monter la température moyenne de la planète. »
    Contrairement aux déclarations des écologistes, les savants sont divisés sur les preuves d'un réchauffement atmosphérique d'origine humaine, et sur la question de savoir s'il constitue vraiment une menace. Ce réchauffement, attesté mais peut-être temporaire et sans conséquences particulières, pourrait tout aussi bien être dû à une variation naturelle du climat, liée aux modifications des émissions solaires, ou à l'augmentation des aérosols d'origine volcanique. Certes le CO₂ augmente dans l'atmosphère, et la terre se réchauffe. Mais cela ne signifie pas que les deux phénomènes sont liés, ni que ce réchauffement est dangereux, ni qu'il va le devenir en raison du dioxyde de carbone !

    3) On nous dit : « La couche d'ozone, qui nous protégeait des rayons cancérigènes, est désormais trouée par le gaz des aérosols. »
    Il n'existe pas de "trou" dans la couche d'ozone. C'est une simple image, évoquée pour faire peur. Le "trou" désigne une fluctuation saisonnière de la concentration d'ozone. due aux conditions physiques particulières de la stratosphère au-dessus des régions polaires. D'une année sur l'autre, la couche se reconstitue, et même si elle est à long terme légèrement moins épaisse, ce phénomène n'a pas l'ampleur que les écologistes lui prêtent. En réalité, l'interdiction des fameux CFC (gaz des aérosols) et leur remplacement par des produits de substitution est d'abord motivée par des considérations politico-commerciales ...

    4) On nous dit : « Les nitrates employés dans l'agriculture intensive polluent les nappes phréatiques. »
    Les nitrates sont un produit naturel, produit de la décomposition de l'humus et des matières organiques. C'est une mauvaise compréhension de leur action, dans les années d'après-guerre qui a conduit à fixer une norme (50 mgl/litre) qui n'a plus de raison d'être. À l'époque. une maladie grave du sang des nourrissons - la méthémoglobiménie - était attribuée aux nitrates dans l'eau. Pour améliorer la prévention de cette maladie, on a donc estimé nécessaire de déterminer un seuil maximal d'ingestion. Récemment, on a compris que ce sont les gastro-entérites qui sont probablement responsables de ces affections, et non les nitrates. Pour autant, le seuil n'a pas été revu, la lutte des écologistes contre les nitrates, probablement liée à d'autres considérations, n'a pas cessé.

    5) On nous dit : « Tchernobyl prouve la dangerosité mondiale du nucléaire: la catastrophe a provoqué des cancers en France. »
    Le drame de Tchernobyl n'est pas un accident dû à la nature même de l'énergie nucléaire, mais une conséquence du système soviétique : faible qualification des intervenants, insuffisance des précautions, vétusté des matériels. Si dans un rayon de 300 kilomètres autour de la centrale, les cancers de la tyroïde ont augmenté, il n'a jamais été démontré qu'en France ces affections, liées aux retombées de Tchernobyl, avaient notoirement crû  : dans notre pays, cet accroissement a commencé dix ans avant la catastrophe, et à partir de celle-ci, la progression a continué au même rythme ...
    (1) Pierre Kohler, L'imposture verte, Albin Michel, septembre 2002
    ✍ FDA décembre 2002

  • Les insurgés de la terre

    Pour protéger la planète, certains jeunes militants écologistes sont prêts à tout. Mais leurs actions radicales servent de prétexte aux États pour criminaliser la désobéissance civile.

    Ils ont établi leur camp dans la canopée des séquoias de Californie du Nord ou de l’Oregon. En rupture avec l’American way of life, ils ont décidé de donner leur temps, et pour certains leur vie, à la protection de la nature. Leurs inspirateurs sont des poètes et des philosophes comme Henri David Thoreau (l’auteur de La désobéissance civile). Ils ont des airs angéliques, tiennent des propos fondés mais qui sonnent le plus souvent utopiques.

    Pour le FBI, ce sont des terroristes. L’agence fédérale les a officiellement désignés comme la seconde menace pour la sécurité intérieure des États-Unis après Al-Qaida. Elle fait peser sur ces militants verts une répression féroce et sans précédent.

    Ailleurs, ces nouveaux guérilleros éperonnent les baleiniers japonais en Antarctique ou s’accrochent au-dessus des voies ferrées pour bloquer les trains de déchets nucléaires en Allemagne. Parfois, pour défendre ce à quoi ils croient, certains basculent dans l’illégalité, s’en prennent aux forestiers ou aux exploitants de bois, sabotent des laboratoires de vivisection ou brûlent des 4×4. Ils sont alors forcés à la cavale ou à la clandestinité.

    Le Animal and enterprise terrorism act, un volet spécial des Patriot acts américains adopté sous la pression des lobbies industriels, donne désormais la possibilité aux autorités de réprimer toute forme de protestation. Des avocats défenseurs des libertés publiques et des ONG comme Greenpeace dénoncent cette dérive liberticide, aux États-Unis comme en Europe.

    suite ici => http://fortune.fdesouche.com/31299-les-insurges-de-la-terre-2#more-31299

  • Lapin de garenne et vaccin : Cas exemplaire de lobbying

    Le lapin de garenne, animal emblématique de nos campagnes d’autrefois, gibier populaire, a terriblement régressé, voire parfois disparu selon les localités, durant la fin du XXe siècle. Disparition surprenante, car c’est une espèce prolifique, qui s’adapte à la plupart des milieux européens. Mais certains ont joué les apprentis sorciers avec des épidémies virales…

    Par Harold Blanot

    La première de ces épidémies, est due à une intervention humaine, celle du Docteur Armand-Delille. Cet ingénieur agronome et propriétaire terrien en Eure-et-Loir, en 1953, a volontairement développé un virus, la myxomatose, afin d’endiguer les populations de lapin sur son territoire, qu’il jugeait trop importante.
    Son initiative eu un vif succès, car en quelques décennies, la myxomatose fut répandue par d’autres personnes peu informées ni conscientes de ce geste, dans toute l’Europe, ravageant les populations de lapin de garenne.

    Ce virus, la myxomatose, muta en de multiples versions, frappant chaque année sur des populations de gibier déclinantes et de plus en plus faible. Déjà, dans les premières années de mise en circulation du virus, des voix venant des rangs des chasseurs s’élevèrent contre ce procédé. Mais les nécessités agricoles d’après guerre et la nouvelle politique d’agriculture intensive ne se sont pas préoccupées de ces considérations. D’autant que quelques années après, un autre virus de la même origine fit son apparition, encore plus terrible, le VHD (Viral Haemorrhagic Disease). Ces virus offrent des scènes d’horreurs, où l’on voit des lapins agonisant avec les yeux rouges (la myxomatose), ou des cadavres de lapins jonchant la campagne, un filet de sang au nez (le VHD)…

    Actuellement, si le lapin de garenne est encore présent en France, c’est majoritairement grâce aux actions des chasseurs, qui mènent différentes politiques de gestions, de réintroductions et d’aménagements en sa faveur. Des politiques de vaccination ont aussi été mis en place par les chasseurs, mais avec des vaccins peu efficaces, les virus étant en perpétuelle mutation d’une année sur l’autre. Mais cela pouvait parfois sauver certaines populations. Pour revenir au clivage entre monde agricole et monde de la chasse, on a vu en 2012 un cas ubuesque où un tribunal condamna une société de chasse qui n’avait pas tué assez de lapins, cause des dégâts auprès d’un viticulteur local, qui engagea ce recours en justice. Car en effet, le lapin de garenne génère des dégâts aux cultures (céréalière, viticoles, arboricoles, maraichères et même forestières), afin de se nourrir. Et du fait de la flambée des denrées agricoles, ces dégâts de gibier énervent vite les agriculteurs, déjà vivement agacé par les bien plus importants dégâts de sangliers et de cervidés.

    C’est ainsi, que dans ce contexte, on apprend récemment qu’après 15 ans de travaux, la Fédération Royale Espagnole de la Chasse qui a mis au point un vaccin révolutionnaire et efficace contre la myxomatose et le VHD, s’est vue refusée son autorisation de mise sur le marché par l’Agence Européenne du médicament. Ce vaccin, très attendu tant dans le monde de la chasse que chez les autres défenseurs de la nature, aurait très certainement été la cible de certains lobbys agricoles et/ou pharmaceutiques. Pourtant, la Fédération Nationale de la Chasse, via les chasseurs français, avait récolté un million d’euros pour soutenir l’espèce dans le cadre d’un programme de connaissance biologique et de gestion. Même le laboratoire Bioespace dû abandonner ses études sur la question. Et les chercheurs espagnols, ont avoué du bout des lèvres que les raisons de ce refus étaient strictement politiques.

    Parallèlement à ces maladies que nous refusons d’éradiquer pour des raisons politiques et économiques agricoles, le lapin de garenne souffre d’autres maux : destruction de son habitat par remembrement des parcelles agricoles et par l’arrachage des haies, pour optimiser la surface cultivable ; destruction des bandes d’herbe, retournement des sols en hiver et autres raréfaction des sources de nourriture, l’obligeant ainsi à se nourrir de fait dans les cultures agricoles. Sans compter un classement juridique aberrant, à la fois Res Nullus et Res Propria, ce qui contrairement au grand gibier, permet de gérer les dossiers de dégâts par une simple saisine au tribunal, permettant d’obtenir des mesures de destruction. Donc, le lapin doit sa survie aux actions des chasseurs par une stricte modération des prélèvements en général, doublée d’une bonne régulation des prédateurs, et d’aménagements divers (plantation de cultures céréalière destinée à la faune, etc.). Mais pour combien de temps encore ? La disparition du lapin serait terrible, c’est un maillon élémentaire de la chaine alimentaire de la faune.

    Ce cas d’action de lobbying est exemplaire : le monde de la chasse, divisé, peu représenté et faisant face à de multiples détracteurs dont beaucoup auraient pu être des alliés dans ce cas (les écologistes), n’a pas été en mesure de faire le poids devant un adversaire certes gigantesque, mais parlant d’une seule voix.

    portail-ie.fr

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  • Thomas Porcher : “Le mirage du gaz de schiste”

    Au coeur des débats, le gaz de schiste est supposé constituer l’énergie du futur et même sortir la France de la crise. Thomas Porcher démonte un par un l’ensemble des arguments des lobbies progaz de schiste. Depuis le discours de François Hollande à la Conférence environnementale du 14 septembre 2012, la France est le premier pays à avoir clairement refusé l’exploitation des gaz et huiles de schiste.

    Ce choix peut paraître paradoxal dans la mesure où c’est aussi le pays européen qui dispose des ressources les plus importantes. Alors que le débat se focalise le plus souvent sur les problématiques environnementales, Thomas Porcher aborde le sujet d’un point de vue économique et décline de manière synthétique les conséquences d’une ouverture législative d’une telle exploitation. Entre autres : Absence de création d’emplois pérennes ; Absence d’incidence sur le coût de l’énergie pour les particuliers.

    Appauvrissement de la valeur immobilière des terrains à l’entour d’une exploitation sans bénéfice pécuniaire pour les propriétaires ; Cet argumentaire vient contrebalancer point par point une information largement dominée par les lobbies et éclaire le citoyen sur des choix de société qui auront des conséquences sur plusieurs décennies.

    Émission “C à dire ?!” du 03 Mai 2013

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  • Pesticides : La France est championne du Monde

    Les Français sont davantage contaminés par les pesticides que les Allemands, les Américains ou les Canadiens. C’est ce qui ressort d’une étude révélée vendredi par l’Institut national de veille sanitaire (INVS) et réalisée dans le cadre d’une grande enquête sur la nutrition et la santé des Français réalisée en 2006-2007.

    Exposition de la population française aux substances chimiques de l’environnement

    Pour la première fois l’INVS a mesuré la concentration de pesticides dans notre organisme. En se basant sur un échantillon de 400 personnes, les résultats des études de concentrations urinaires révèlent des niveaux de pesticides particulièrement élevés.

    L’INVS estime qu’une “attention particulière doit être portée aux pesticides organophosphorés et pyréthrinoïdes pour lesquels les niveaux Français semblent être parmi les plus élevés en référence à des pays comparables“.

    La consommation de certains aliments et l’utilisation domestique de pesticides (traitements antipuces ou dans un potager) influençaient de façon notable les concentrations“.

    Enfin, si la concentration moyenne de PCB a été divisée par trois en 20 ans (1986-2007) dans les analyses de sang, il y a encore 13% des femmes en âge de procréer (18-45 ans) et moins de 1% des adultes, qui avaient en 2007 des niveaux supérieurs à ceux recommandés par les autorités sanitaires.

    Plus de 90% des pesticides sont utilisés dans l’agriculture, le reste par des jardiniers amateurs et pour usages collectifs, comme les voies ferrées. Ces derniers mois plusieurs études ont révélé les risques de l’exposition aux pesticides, en particulier chez les agriculteurs et les viticulteurs.

    Mi-mars 85 médecins limousins signaient un appel contre les pesticides : trop de “signaux de danger sont au rouge : cancers, maldie de Parkinson, troubles de la fertilité…”

    Télécharger le rapport ( PDF 3,46Mo)

    France Info  http://fortune.fdesouche.com/

  • L'ARNAQUE DU SOLAIRE

    Voici encore une belle arnaque publique dont nous lisons tous les jours les détails dans les journaux. Le pouvoir tire à hue et à dia dans l'énergie solaire, qui est une icône de choix dans la mensongère religion écologique. Un jour, il appuie le solaire de toutes ses forces et le même jour il lui tape dessus. Panneaux photovoltaïques et éoliennes sont tour à tour entrainés dans la sarabande avec l'effet de ruine coutumier des actions publiques virevoltant dans le désordre. En plus, la ruine, comme on va le voir, n'est pas pour tous !
    Jean-Louis Borloo, grand architecte du solaire pour le malheur des Français, a incité massivement par des crédits d'impôt à l'installation sur les toits de ces horribles panneaux. L'électricité est rachetée par l'Edf ; c'est un engagement à long terme qui fait supporter par tous les consommateurs des surcouts invraisemblables.
    Comme nous l'avions prévu, un tel engagement est sans aucune valeur, comme tant d'autres promesses publiques. En effet, Borloo a décidé soudain de lutter contre les effets d'aubaine, car selon lui les investisseurs veulent trop s'enrichir ; pour la deuxième fois en 6 mois le pouvoir a donc baissé de 12 % le prix de rachat de l'électricité. Cela veut dire que les agriculteurs et les propriétaires d'immeubles qui avaient, sur la parole de commerciaux talentueux, fait des calculs légitimes pour s'enrichir avec le solaire en seront pour leurs frais ; imaginons le sort de ceux qui, effet de levier aidant, se sont endettés avec, ô malheur, des taux variables : la ruine peut être non partielle mais vraiment totale. Saluons au passage la haine officielle contre les spéculateurs : ces gens au pouvoir ignorent que tout investissement est une spéculation normale dans le cadre d'un calcul sur l'avenir.
    Le 28 janvier 2011, Edf annonce le projet d'une centrale photovoltaïque de 700 hectares dans le Gard en 2013 : nous revoici dans la politique pro-solaire ! Du coup, l'on frémit devant ce projet qui malgré toutes dénégations réduira encore le surfaces agricoles. Comme c'est l'Edf qui utilisera le courant, la ruine probable sera camouflée inévitablement dans des comptes où personne n'y voit clair.
    LE MORATOIRE
    La contradiction s'accélère ; en effet, avec la bénédiction toute récente du Conseil d'État, le gouvernement a décidé de geler tous les projets de panneaux jusqu'au 9 mars 2011, le prétexte étant précisément de « tout remettre à plat », ce qui n'augure rien de bon. Résultat : des dizaines d'entreprises du métier sont en plein désarroi. Mieux encore : les journaux de décembre 2010 ont annoncé que l'État voulait diviser par deux le coût du solaire ; quant à Eric Besson, ministre de l'industrie chargé de l'énergie, il a déclaré que « La France veut multiplier par six ses économies d'énergie. Personne ne peut imaginer l'intensité de la ruine infligée ici ou là par cet interventionnisme fébrile.
    Le Président de la République vient de rencontrer à la télévision de supposés représentants des Français triés sur le volet, ceci pour une conversation préparée dans tous les détails pendant huit jours. Il a versé des larmes publiques sur le départ des usines hors de France : son propre interventionnisme au hasard de son bon plaisir est l'une des causes majeures du départ des usines !
    Parallèlement, l'État annonce la construction de 600 éoliennes en mer pour 10 milliards d'euros. Il fait miroiter la création d'emplois, mais personne ne peut calculer les déperditions d'emplois venant, par suite des impôts nécessaires, de cet investissement gigantesque ; très probablement ces déperditions sont supérieures aux faux emplois qui seront créés. Faudra-t-il démonter un jour ces éoliennes maritimes ? Rappelons la terrible menace qui pèse sur les éoliennes terrestres dont la destruction future sera non seulement coûteuse mais peut-être impossible.
    LE BAL DES CHIMERES
    A la racine de tous ces maux se situe le bal des chimères lesquelles s'épaulent entre elles jusqu'à devenir du béton.
    Au centre se trouve le réchauffement climatique et sa provenance supposées des activités humaines. Rappelons que Vaclav Klaus, président tchèque, fut président de l'Europe pendant six mois. C'est un savant qui a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au Co2 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie.
    La lutte contre le Co2 est devenu un des commandements de la nouvelle religion. Des calculs, avec une précision impressionnante autant que ridicule, prétendent mesurer l'impact de toute action humaine sur ce Co2. C'est ainsi que les grands-prêtres de la religion affirment que le solaire réduit le Co2, ce que personne ne sait véritablement : certains prétendent même valablement que c'est le contraire.
    Le réchauffement bénéficie d'une autre chimère parallèle et antérieure : celle du monopole des « écolos » sur la gestion de la nature ; ces personnages ont acquis d'une façon surprenante un statut particulier sous le prétexte mensonger qu'ils seraient seuls à aimer la nature. Terrorisant les pouvoirs publics dans tous les pays ils se sont saisi des autres chimères ceci, d'ailleurs, avec beaucoup d'incohérences. C'est par eux que le solaire est présenté comme faisant partie du « verdissement » obligatoire de l'économie.
    LES INTERETS
    Au niveau de la coalition des intérêts l'on retrouve les combinaisons habituelles. La France doit souffrir de la présence de Madame Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, ainsi que d'une foule de bureaucraties adjacentes ; le prélèvement fiscal indu et indispensable pour nourrir tout ce monde empêche précisément les gens de s'adapter librement aux aléas climatiques s'ils existent réellement ce qui n'est pas prouvé. Les intérêts des écolos sont connus et leur formidable bataille pour se saisir des fonctions officielles le montrent assez. Parmi les intérêts, se trouvent au premier rang ceux des intermédiaires : comme toujours dans les actions publiques les avantages fiscaux quand ils existent sont, en fait, captés par les intermédiaires.
    LE DOMMAGE MORAL
    Deux conclusions s'imposent dans ce tour d'horizon mélancolique.
    D'abord la liste impressionnante des chemins qui mènent à la ruine : consommateurs d'électricité pénalisés, entreprises détruites, investisseurs floués, accroissement des impôts, instabilité permanente de la fiscalité, destructions d'emploi.
    Au sommet se trouve une conclusion morale. Les engagements de l'État dans quelque domaine que ce soit ne sont vraiment rien qu'un chiffon de papier ; il ne faut pas chercher plus loin le véritable fossé qui sépare l'ensemble du peuple français des élites frelatées qui le gouvernent.
    Michel de Poncins 2011