Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

écologie et environnement - Page 201

  • Gaz de schiste : ils n'ont plus de solution de rechange contre le chaos (archive 2011)

    Nouvelle cacophonie au gouvernement, provoquée par le récent rapport du CGIET et du CGEDD sur les gaz de schiste. Le premier, placé sous l'autorité du ministre de l'Industrie, Eric Besson, lui-même dépendant du ministre de l'Economie Christine Lagarde se décline comme Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies. Il a en charge l'évaluation des politiques publiques « dans ses domaines de compétence ». C'est-à-dire, le développement économique et l'industrie ainsi que l'énergie, les ressources minières et minérales et l'utilisation du sous-sol. Les gaz et huiles de schistes entrant donc très exactement dans ce domaine de compétence. Le second, Conseil général de l'environnement et du développement durable pour le Respect de l'Environnement, relève, et c'est plus surprenant, du ministère de l'Environnement de Mme Kociusko-Morizet, également sous l'autorité de Mme Lagarde. Sa vocation est de la conseiller dans l'exercice des pouvoirs qu'elle tient des codes de l'environnement et de l'urbanisme. Ces deux organismes, en somme, devraient être les autorités scientifiques les mieux qualifiées pour conforter le choix du gouvernement de mettre fin aux recherches et forages de gaz de schiste. Or, tout en s'entourant des plus grandes précautions oratoires, leur rapport a contredit le gouvernement à peine venait-il d'annoncer « qu'il fallait tout remettre à plat » et « annuler les autorisations (de recherche) déjà données ». La France ne saurait se lancer dans la production de gaz de schiste considérés comme trop dangereux et pollueurs, au grand soulagement des milieux écologistes, des défenseurs du Grenelle de l'Environnement et de la pauvre Nathalie Koziusko-.Morizet qui depuis qu'elle a mis les pieds dans la politique n'en finit pas d'avaler des couleuvres.
    Certes, reconnaissent les auteurs du Rapport, les études mériteraient d'être approfondies mais il semblerait que les indices relevés dans la région parisienne, le Sud-Est et le Centre (le Larzac notamment) - 100 milliards de m³ d'huiles et 500 milliards m³ de gaz exploitables - et l'intérêt que les grandes sociétés mondiales pétrolières et gazières portent à la France en la matière sont suffisamment probants pour qu'on la puisse considérer comme un des pays les plus prometteurs d'Europe.
    « La probabilité, peut-on lire, que l'accès à ces gisements permette à (notre) pays de réduire très sensiblement ses importations d'hydrocarbures et de limiter d'autant le déficit de sa balance commerciale n'apparaît pas négligeable ».
    Si le principe de précaution et l'impact sur l'environnement de l'activité industrielle devront être au centre des préoccupations, les grandes options de la loi Pope (Programme d'Orientation de la Politique Energétique), qui vise à définir les objectifs et les orientations de la politique énergétique de la France d'ici 2050 devront être respectés. On rappellera quelles en sont les quatre grandes directions.
     - Maîtrise de la demande d'énergie.
     - Diversification du bouquet énergétique.
     - Développement de la recherche et de l'innovation dans le secteur de l'énergie.
     - Maîtrise des moyens de transport et de stockage adaptés aux besoins.
    Il serait très dommageable « pour l'économie nationale et pour l'emploi », est-il précisé, que l'on s'interdise d'utiliser cette richesse potentielle. Les recherches doivent être poursuivies. C'est en tout cas le message que les deux organisations entendent transmettre aux ministres concernés, Eric Besson et Nathalie Kociusko-Morizet.
    Ces deux derniers, le 21 avril faisaient savoir par un communiqué très sec que « le gouvernement a pris acte de ce rapport d'étape. Le Premier Ministre a déjà entériné certaines de ses recommandations en annonçant le soutien du gouvernement aux propositions de loi déposées par les parlementaires. Il a également demandé à la mission de prolonger ses travaux afin que la recherche scientifique sur la possibilité d'exploiter demain ces gisements potentiels soit conduite jusqu'à son terme ». Besson, d'ailleurs, précisait qu'il était souhaitable de ne pas faire de promesses inconsidérées. Etant déjà suffisamment regrettable qu'il faille revenir sur certaines signatures dé concessions avant que ne soit examiné le 10 mai le projet de loi déposé par l'UMPet Christian Jacob. Le rapport final devant intervenir avant le 31 mai.
    D'ici là souligne le Rapport un certain nombre des critiques de fonds des écologistes devront être tempérées. On ne devra plus parler de « gaz de schiste » mais de « gaz de roche-mère ». Parce que la « fracturation hydraulique » de la roche-mère représente l'essentiel de la technique utilisée. Si la France est désignée comme le pays européen le plus riche en gaz de schiste et si celui-ci représente 90 années de consommation mondiale énergétique, c'est pour que, au-delà de toutes critiques, soit bien cerné l'intérêt de cette nouvelle technique. D'ailleurs la Pologne qui prendra la tête de l'UE au 1er juillet a fait de la « sécurité énergétique » une priorité. Aussi, pour les rapporteurs, le gaz jouera un rôle important dans la réduction des gaz à effet de serre. Quant aux dangers représentés par la "fracturation" elle-même, l'utilisation d'énormes quantités d'eau, de centaines de produits chimiques cancérogènes, les experts du CGIET et du CGEDD sont convaincus que tout cela est très exagéré et que la recherche et la technologie permettront d'en limiter à l'avenir les effets néfastes.
    Gaz de schiste et schistes bitumineux au Canada, — comme nous le soulignions dans le dernier N° d'Ecrits de Paris — « Gaz de Schiste, Charbon, Nucléaire : le mythe des énergies alternatives au pétrole » (EdP Avril 2011 ) —, quels que soient les dangers, le coût et les conséquences de leur extraction, feront dans les prochaines années partie de la grande panoplie qui succédera au tout pétrole et au presque tout nucléaire. Qu'on ne se laisse pas prendre aux gesticulations des écologistes et aux grimaces des chefs d'Etat. Depuis un siècle, l'économie du pétrole a précipité la planète dans un chaos duquel elle n'est pas prête de sortir, l'asphyxiant de gaz chimiques, de plastiques, de pesticides, de poisons médicamenteux auxquels on découvre chaque jour d'interminables ramifications. S'y est ajouté le nucléaire, puis les bio-technologies et désormais les nano-technologies. On en sait aujourd'hui les inquiétants résultats dans une société globale surpeuplée dont l'unique moteur est de croître toujours plus, de produire toujours plus, de grossir toujours plus, de construire toujours plus.
    Croit-on vraiment que les forces dominantes accepteraient de s'affranchir d'une idéologie énergétique qui est l'essence de leur pouvoir ? Quant aux États leur principal moteur est l'emballement démographique. Plus un pays est peuplé et plus il se croit fort. Plus il reçoit d'immigrés, de réfugiés, d'étudiants, d'adoptés, plus il peut mettre en évidence sa vitalité urbaine et plus on lui accorde de reconnaissance dans les forums démocratiques globaux. En sorte qu'on n'a pas d'illusions à se faire : le gaz de schiste, comme le reste, sera tôt ou tard imposé. Fût-ce par la force.
    René BLANC. RIVAROL  29 AVRIL 2011

  • L'eau "potable" polluée par les médicaments

    Lu dans Libération:

    Rémi Barbier, responsable de l’unité «Gestion territoriale de l’eau et de l’environnement» à l'ENGEES (Ecole nationale du génie de l'eau et de l'environnement de Strasbourg) décrypte cette carte des dérogations et explique la «fabrication» de l'eau potable en France. Ainsi que les efforts qu'il reste à faire.

    Comment est produite l'eau potable en France ?

    Tout dépend des départements. Il y a deux types de sources à partir desquelles est puisée l'eau brute qui sera convertie en eau potable : les captages superficiels (cours d'eau, réservoirs de barrage) et les nappes d'eau souterraine. La qualité des eaux superficielles est moins bonne que celle des nappes. Mais ces nappes sont fragiles, et il y a quand même des traitements d'assainissement. Qui restent néanmoins beaucoup plus importants pour les captages superficiels. Ils permettent d'assainir et de dépolluer l'eau brute afin de respecter les normes de qualité.

    Comment expliquer que la Bretagne, régulièrement montrée du doigt pour la pollution de ses nappes, n'a aucune dérogation ?

    Il y a plusieurs réponses possibles. Si les collectivités sont regroupées en grands syndicats de distribution d'eau, elles peuvent faire des mélanges d'eau à partir de plusieurs sources et ainsi être conformes aux normes de qualité. De plus, il peut arriver que l'eau ne vienne pas de sources locales. Par exemple, à Rennes, en Ille-et-Vilaine, la majorité de l'eau distribuée provient des Côtes-d'Armor. Capter de l'eau ailleurs est une solution assez répandue quand un captage local n'est plus suffisant ou trop pollué.

    Peut-on considérer le fait de capter l'eau plus loin comme une fuite en avant ?

    Ça pose surtout le problème de la gestion technique. Les techniques de traitement ont des limites. Certains pensent que, quelle que soit la qualité de l'eau brute, on aura les techniques pour en faire de l'eau potable. C'est assez faux. On ne pourra pas toujours trouver de nouveaux captages plus propres, et augmenter les techniques d'assainissement. Aujourd'hui, si on arrive à plutôt bien traiter les nitrates ou les pesticides, on découvre de vrais problèmes liés aux résidus médicamenteux par exemple. De plus, les traitements coûtent très cher. Mais ils sont un bon miroir de notre mode de vie. Nous vivons en polluant, donc nous avons besoin de traitements importants pour dépolluer l'eau que nous voulons boire.

    Quelle est la solution pour réduire les traitements ?

    Il faut évidemment prendre les choses en amont. Accorder plus de place au génie environnemental et ne pas compter que sur l'assainissement. Il faut des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement, avoir une discussion avec les prescripteurs de médicaments par exemple. Sur ce dernier point, certains pays, comme la Suède, sont plus en avance que nous. Nous n'avons pas encore intégré ce facteur de rejet dans les eaux usées, il va falloir le faire. Des collectivités se sont déjà lancées dans des Opérations de reconquête de la qualité de l'eau (Orque) auxquelles industriels, agriculteurs, collectivités et particuliers participent. Elles permettent d'améliorer la qualité des captages souterrains et superficiels avec une meilleure gestion préalable (réduction des pesticides, protection des nappes, etc...). Il faut continuer dans ce sens.

    L'article renvoie également vers une carte des dérogations sur les normes de qualité de l'eau. Les femmes enceintes doivent être particulièrement vigilantes; on nous a signalé en effet que les malformations de l'appareil génital se multiplient chez les foetus masculins. En cause, les rejets d'hormones féminines de synthèse (la majorité de la population féminine est sous pilule) qui ne sont pas traités et se retrouvent dans l'eau potable, pouvant mettre en danger le développement du foetus.

    http://rivarol.over-blog.com

  • Energie : dix solutions méconnues qui peuvent changer le futur

    Le débat national sur la transition énergétique qui s’engage en ce début d’année est l’occasion d’agrandir son champ de vision sur les potentialités des énergies durables. Le futur offre un panel de ressources et de techniques d’énergies encore méconnues et néanmoins prometteuses.

    SEAREV (Système Électrique Autonome de Récupération de l’Énergie des Vagues)

    Qui dit énergies durables dit le plus souvent éoliennes, photovoltaïque, hydraulique ou biomasse. Mais le panier de ces énergies est plus grand qu’on ne croit et plein de surprise. L’avenir énergétique de la planète est en effet bien plus riche qu’il n’y paraît.

    Voici dix solutions encore peu exploitées, qui d’ici 10, 20 ou 50 ans viendront compléter notre mix énergétique. A condition que les recherches aboutissent, que les moyens financiers suivent et que l’éthique écologique soit associée au développement de certaines d’entre elles.

    1. L’huile d’algue

    D’aucuns l’affirment : la révolution de l’énergie se trouve dans les plantes. L’une d’elles est particulièrement intéressante, c’est l’huile d’algue. A l’instar des espèces oléagineuses, les algues ont la propriété de contenir jusqu’à 60% de leur masse en lipides. La force des algues : leur quantité. La productivité des végétaux marins est donc une carte maîtresse pour répondre à la menace que font peser les agrocarburants sur la biodiversité. Les algues sont capables de fournir de l’énergie sous 3 formes : biocarburant, biogaz et hydrogène. Leur exploitation est simple à mettre en œuvre. Il suffit, après collecte, de les concentrer et de les presser dans une centrifugeuse pour en extraire l’huile. Produire du carburant vert à partir d’algues microscopiques, tel est l’objectif du projet Shamash coordonné par l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique).

    Sept équipes de recherche et un partenaire industriel travaillent sur le projet, dont Jean-Paul Cadoret, chef du laboratoire de physiologie et biotechnologie des algues de l’Ifremer. Pour ce dernier, ces microalgues qui, par photosynthèse, transforment l’énergie solaire en énergie chimique, offrent de gros avantages :

    « Elles n’entrent pas en conflit avec l’approvisionnement alimentaire comme c’est le cas pour le blé, le maïs ou le colza. Elles se cultivent facilement en bassin ou dans les bioréacteurs avec de l’eau de mer. Cela évite de puiser dans les réserves d’eau douce. Elles prolifèrent rapidement et peuvent fournir une récolte en continu. Leur rendement de production d’huile à l’hectare est bien supérieur à celui de toutes les autres plantes. Ce sont des machines à avaler le CO2. Elles le captent pour restituer de l’oxygène ». Vingt fois plus abondantes que les plantes terrestres, les microalgues peuvent fournir 25 000 litres d’huile par hectare, quand le colza n’en produit que 1 500 litres, le tournesol, 950, et le soja, 446.

    La consommation annuelle mondiale de carburant pourrait être assurée si les bassins d’algues étaient déployés sur 400 000 hectares (4000 km2), soit un tiers de l’Ile de France. Elles sont aujourd’hui présentées comme une alternative énergétique au pétrole, pouvant produire l’équivalent d’un quart des carburants fossiles. À l’heure actuelle, le litre de carburant d’algue coûte plus cher que le pétrole. Mais plusieurs éléments permettent d’espérer, à terme, une bien meilleure rentabilité.

    2. Le pétrole à base d’air

    Transformer l’air en pétrole , telle est la prouesse technologique réalisée par une société britannique qui a mis au point un procédé chimique complexe permettant d’obtenir un pétrole de synthèse à base d’air et d’électricité. Concrètement, « nous avons pris le dioxyde de carbone présent dans l’air et l’hydrogène présent dans l’eau, et nous les avons transformés en carburant, » explique Peter Harris, l’ingénieur responsable de l’innovation. Pour ce dernier, le carburant obtenu est beaucoup plus propre que celui obtenu à partir de pétrole fossile. De plus, il est compatible avec les moteurs existants, comme ceux des avions ou des navires. D’ici 15 ans, ce procédé encore récent et coûteux pourrait connaître un développement commercial.

    3. L’énergie osmotique

    L’énergie osmotique repose sur un phénomène physique : l’osmose. Le principe de l’osmose veut que, quand on met en présence deux liquides de concentrations en sel différentes, le liquide le moins salé va avoir tendance à se fondre dans le liquide le plus salé. La différence de salinité va donc créer un flux de l’eau douce vers l’eau salée. En faisant passer le flux du liquide concentré vers un liquide moins concentré à travers une membrane semi-perméable, cela provoque une surpression hydrostatique. Le volume d’eau contenu dans la membrane devient plus important. Cela accentue la pression sur les parois du contenant. Et cette pression peut être récupérée pour actionner une turbine qui va générer de l’électricité. Il existe un endroit où l’on trouve en permanence une ressource gratuite d’eau salée et d’eau douce : l’estuaire des fleuves. La question centrale de cette technologie, c’est la fabrication de membranes de grande taille, alliant des qualités de robustesse et de porosité. En dehors de ce problème technique, l’énergie osmotique représente une énergie renouvelable et permanente, ce qui est un avantage essentiel comparé au solaire ou à l’éolien. Les coûts d’exploitation seraient d’ailleurs minimes. Cette forme d’énergie offre de belles perspectives.

    Une production de 4W/m2 est nécessaire pour viabiliser la construction de centrales électriques. Actuellement, les Norvégiens atteignent 1,5 W/m2, mais planifient les premières applications industrielles d’ici à 2015, avec en moyenne 8000h/an de fonctionnement, soit deux fois plus qu’une éolienne. Le potentiel technique mondial de l’énergie osmotique est estimé à 1600 TWh. En Europe, il est de l’ordre de 200 TW.

    C’est la société norvégienne Statkraft, connue pour ses fermes éoliennes, qui a lancé la construction de la première centrale osmotique. 2.000 m2 de surface de membrane pourront générer environ 10 KW. Les ingénieurs de l’entreprise Statkraft, à l’origine du projet, travaillent actuellement sur une usine d’un à deux MW, ce qui nécessiterait une membrane de 200 000 m2. Si le procédé répond aux espérances des chercheurs, cette usine pourrait assurer 10% de la consommation énergétique norvégienne. Une autre centrale a été crée au Japon, et une troisième est en cours de construction aux Etats-Unis. Au plan mondial, le potentiel de l’énergie osmotique est estimé à 1 600 TWh par an, soit l’équivalent d’environ la moitié de la production électrique européenne en 2009. »

    4. Le thorium ou l’atome vert

    Le thorium est un métal, qui se trouve naturellement dans des minerais divers, dont la monazite, la bastnaésite et l’uranothorianite. Bien qu’il ne soit pas fissible lui-même, le thorium-232 est un isotope fertile comme l’uranium-238. Bombardé par les neutrons, il se transforme en uranium 233, matière fissile. Le thorium constitue une importante réserve d’énergie nucléaire, en raison de son abondance dans la croute terrestre ; il pourrait ainsi fournir trois à quatre fois plus d’énergie que l’uranium-238. Son utilisation nécessite la mise au point d’une nouvelle filière de réacteurs nucléaires surgénérateurs.

    Les chercheurs qui défendent ce minerai aux qualités particulières estiment qu’il représente la possibilité d’un nucléaire propre. Bien plus abondant dans la nature que l’uranium, il est difficilement utilisable pour fabriquer des bombes atomiques. Il est aussi économe en déchets, la plupart d’entre eux pouvant être remis dans le circuit du réacteur.
    Depuis plusieurs années déjà, des chercheurs du CNRS planchent théoriquement sur un réacteur sûr, très stable et facilement pilotable. Avec ce surgénérateur rapide à sels fondus (MSFR), qui utiliserait le thorium comme combustible liquide, 100% de la ressource utilisée comme combustible est consommée, Pour l’heure, il n’existe pas encore de prototype concret du MSFR en France.

    Cette solution se heurte à la réticence des industriels de la filière nucléaire. Mais les Chinois, eux, investissent massivement dans cette technologie nouvelle. Les Indiens qui disposent du quart des réserves mondiales de thorium l’utilisent déjà depuis quelques années, dans des réacteurs de troisième génération.

    Le thorium se désintègre plus lentement que la plupart des autres matières radioactives mais sa radioactivité est de 14 milliards d’années. Les applications industrielles du thorium sont développées dans les alliages de magnésium utilisés pour les moteurs d’aéronefs.

    5. L’énergie thermique des mers

    L’idée de l’énergie thermique des océans est toute simple : tabler sur la différence de température entre les eaux chaudes de surface (+ 25° C dans les régions tropicales) et les eaux profondes (+5°C à 1000 mètres) pour produire de l’électricité et/ou de l’eau douce. Les océans représentent un gigantesque capteur d’énergie solaire contenue sous forme de chaleur dans la couche d’eau de surface. Ils reçoivent chaque année une quantité d’énergie équivalente à plus de mille fois la demande mondiale en énergie primaire. Un potentiel estimé à cent fois celui de la marée et cinq à dix fois celui du vent. L’exploitation de l’énergie thermique des mers (ETM) redevient d’actualité dans le contexte de la recherche d’énergies nouvelles, non polluantes, susceptibles de suppléer l’usage des combustibles fossiles qui renchérissent (pétrole, charbon, gaz,…). Bien que cela soit difficile, il est possible d’utiliser cet écart entre l’eau chaude et l’eau froide en installant des méga-pompes à chaleur capables de récupérer par « évapotranspiration » la vapeur qui va alimenter une turbine.

    Les atouts d’une centrale reposant sur l’énergie thermique des océans sont non négligeables : énergie stable, peu de frais de fonctionnement, gratuité de l’eau de mer, exploitable gratuitement 24h sur 24 tous les jours de l’année, pas de confinement ou de stockage de l’eau.

    6. Les bactéries carburants

    Tout le monde connaît aujourd’hui les défauts des biocarburants : leur impact environnemental. Produits à partir de canne à sucre, de betterave ou de maïs, ils nécessitent l’utilisation d’importantes surfaces de terres arables et sont très forts consommateurs d’eau. En outre, ils nuisent à la biodiversité. Une entreprise Joule unlimited affirme avoir réussi à surmonter cette contrainte majeure en produisant un bio carburant inépuisable et abordable. Le e-éthanol qu’elle a mis au point est en effet issu de bactéries génétiquement modifiées.

    Explication : les bactéries sont entreposées dans des tubes de trois centimètres de diamètre qui servent de réacteur, remplis d’eau non potable et de CO2 issu d’activités industrielles ; exposées au soleil, elles exploitent la photosynthèse pour produire de l’éthanol ou du gazole. Les rendements sont bien supérieurs aux biocarburants existants : 75 000 l/ha/an pour le e-éthanol, à comparer aux 7 000 l/ha/an de bioéthanol produit à partir de la betterave. Mais cela nécessiterait des installations énormes et l’efficacité de bactéries qui transforment le soleil en énergie, n’est pas aussi grande que celle des panneaux photovoltaïques.

    7. Les bouées de récupération de l’énergie des vagues

    L’énergie des vagues est liée au déplacement de la surface de la mer sous l’action de la houle. Le principe est simple. Lorsque les vagues arrivent sur un obstacle flottant ou côtier, elles cèdent une partie de leur énergie qui peut être convertie en courant électrique. L’intérêt de l’houlomotricité : les vagues se déploient de façon très économe. L’inconvénient : l’énergie perd en puissance lors de son acheminement vers les cotes. Pour que le dispositif soit rentable, il vaut mieux que les capteurs soient posés près du littoral, afin de récupérer le maximum d’énergie créée, soit 20 kW par mètre de côte. Selon la Commission Européenne, l’houlomotricité occuperait en 2020 la quatrième place des énergies renouvelables utilisées pour produire de l’électricité, derrière l’éolien on-shore et off-shore et l’hydraulique. Il existe aujourd’hui différentes technologies pour récupérer l’énergie des vagues : les bouées sous-marines en mouvement, les colonnes oscillantes, les débordements de chenal, les plates-formes à déferlement. Une cinquantaine de projets sont en cours dans le monde.

    Parmi eux, le « Searev » ; il s’agit d’une sorte de ferme sur mer, conçue par Alain Clément, chercheur au Laboratoire de mécanique des fluides (LMF) : constituée d’une bouée, elle génère du courant électrique pour récupérer l’énergie de la houle. A l’intérieur de ce « système électrique autonome de récupération de l’énergie des vagues », un pendule de 400 tonnes, en oscillant sur les vagues, actionne tout un système de pistons et de pompes à huile. Le mécanisme fait tourner un arbre métallique entraînant vers un alternateur. Le tout est relié au continent par câble. L’objectif est de générer une puissance maximale comprise entre 500 et 700 kilowatts par bouée. De quoi alimenter jusqu’à 200 foyers en moyenne par an.

    8. Les éoliennes entonnoirs

    Même s’il fait partie des énergies renouvelables d’avenir, l’éolien, on le sait, présente bien des inconvénients : stockage, caprice du vent, raccordement au réseau… une petite entreprise américaine, Sheerwind, pense avoir trouvé la solution à ces difficultés : des éoliennes en forme d’entonnoir pour augmenter la vitesse du vent. D’où son nom Invelox (Increasing the velocity of the wind. Le principe est simple : l’air est aspiré dans un conduit où sa vitesse est multipliée par dix, avant de passer dans une turbine ou un générateur. Le rendement énergétique serait ainsi trois fois plus important qu’avec une éolienne classique, d’un coût 40% inférieur et d’une taille plus petite.

    9. Les aérogénérateurs volants

    De nombreux scientifiques ont les yeux rivés sur le « jet stream ». Pas le Gulf stream qui traverse l’océan. Non… le jet stream, juste à quelques 10 000 mètres au dessus de nos têtes, une source d’énergie qui souffle jour et nuit, 365 jours par an. A cette altitude, la force de ces vents représente une énergie pouvant produire cent fois plus d’énergie qu’une éolienne sur terre, capable de produire un kilowatt/heure pour deux centimes d’euros, soit la moitié du coût usuel d’énergie. Leur souffle est régulier et non capricieux comme sur terre. Ces puissants courants aériens qui ceinturent la planète sous la forme de deux anneaux atteignent parfois des vitesses surprenantes comprises entre 300 et 400 km par heure. Cette puissance résulte du contraste thermique existant à cette altitude entre la troposphère et la stratosphère. De l’air froid et de l’air chaud se rencontrent à des altitudes de 5 000 à 10 000 m, où les différences de température et de pression atmosphérique sont cependant beaucoup plus prononcées que dans les couches inférieures de l’atmosphère. Cette énergie des vents d’altitude suscite nombre de projets d’aérogénérateurs aussi originaux les uns que les autres.

    Une nouvelle génération d’ingénieurs soucieux de l’environnement juge la technique des éoliennes déjà dépassée. Au lieu de gâcher les paysages en alignant des éoliennes terrestres, pourquoi ne pas installer des aérogénérateurs volants ? C’est fait avec le Sky WindPower. Plusieurs projets très imaginatifs de cerfs-volants, de ballons spatiaux ou de « kites » installés dans l’espace à dix mille mètres au dessus de nos têtes permettent de capter, au dessus des nuages, des vents puissants réguliers et non capricieux comme sur terre. Exemple : le prototype développé par Dave Sheppard, responsable d’une société établie à San Diego, Californie. Le prototype de Sky WindPower possède quatre rotors qui lui permettent de rester en suspension dans l’air et de faire tourner des dynamos générant de l’électricité. Dans son version commerciale, il serait relié à la terre par un long câble en aluminium conduisant l’énergie.

    Un autre projet du même genre est mis au point par une entreprise italienne dans le cadre d’un partenariat européen. Le Manège KiWiGen, c’est son nom, est une sorte de manège de plusieurs centaines de mètres de diamètre, composé d’ un rotor et de bras pivotants sur lesquels sont tirés des câbles très résistants reliés à des cerfs-volants de quelques dizaines de mètres carrés, réalisées en polyéthylène alvéolaire. Disposés en batteries, ils peuvent atteindre 700 mètres de haut. Mis au point par une entreprise italienne et soutenu par des experts et des chercheurs européens, ce manège baptisé KiWiGen, (Kite Wind generator) produit des dizaines de mégawatts, via une turbine. Chaque cerf-volant est équipé de deux capteurs intelligents à même de détecter les accélérations du vent. Un programme électronique de contrôle calcule les variations d’orientation nécessaires pour lui faire suivre, toujours avec une portance maximale, un parcours circulaire. Les cerf-volants utilisés auront une envergure de quelques dizaines de mètres carrés.

    10. Les films solaires de 3ème génération

    Les cellules solaires organiques font actuellement l’objet d’une attention particulière. Très simples, elles sont compatibles avec des films et des textiles. Leur mise en forme, par exemple à partir d’encres ou de peintures, offre l’avantage de couvrir de grandes superficies. Cette flexibilité permet d’ouvrir à de nombreuses applications : emballages, vêtements, écrans, recharge de téléphones cellulaires ou d’ordinateurs portables.

    Des chercheurs du CNRS et de l’Université d’Angers ont développé une approche avec des cellules solaires à base de molécules organiques et ont obtenu des rendements très élevés. Contrairement au silicium cristallin dont la production nécessite de très hautes températures, leur fabrication implique un faible coût énergétique et un faible impact environnemental.

    A plus long terme, on peut imaginer une contribution décisive de leur potentiel à la conversion photovoltaïque de l’énergie solaire. Les tests montrent que les taux d’efficacité des molécules solaires organiques développées et synthétisés en laboratoire sont de 15% à 25% plus élevés que les cellules en silicium cristallin et les films solaires en couches minces, soulignent les ingénieurs de la société allemande Heliatek, la seule entreprise solaire au monde qui utilise le dépôt de molécules organiques à basse température. Ces dernières sont composées de fines couches nanométriques ultra-pures et d’une grande homogénéité. Cela permet de concevoir une architecture capable d’améliorer systématiquement l’efficacité et la durée de vie des cellules.

    place-publique.fr via http://fortune.fdesouche.com

  • Énergie en Méditerranée

    L'approvisionnement en énergie de l'Europe est très dépendant du pétrole et du gaz russe. Cette situation ne serait pas étrangère au projet de couvrir de panneaux solaires toute l'Afrique du Nord et les pays du Proche-Orient.

    Les relations euro-méditerranéennes ont pris un tour décisif avec le lancement de l'Union pour la Méditerranée sous l'égide de Nicolas Sarkozy en 2007. En réalité, le président de la République a connu une défaite. En effet, son projet reposait sur l'idée d'établir des liens privilégiés entre les pays européens riverains de la Méditerranée et la rive sud. L'objectif était d'établir une zone d'influence française qui aurait fait contrepoids aux relations privilégiées de l'Allemagne en Europe centrale et orientale.

    Opposition allemande
    L'opposition acharnée d'Angela Merkel fit capoter le projet. En effet, lors d'une rencontre entre les chefs d'État français et allemand en mars 2008 à Hanovre, le chancelier exigea que tous les pays de l'Union européenne, dont l'Allemagne, participent au projet de l'Union pour la Méditerranée. Face à l'insistance d'Angela Merkel, le président français céda sur toute la ligne. Vidé de sa substance d'origine, le projet politique de Sarkozy s'est européanisé au profit des lobbies de Bruxelles et de leurs alliés de Berlin. Comment peut-on expliquer une telle volonté d'abattre le projet français au profit des instances européennes ? La réponse est simple ; elle tient à l'énergie.
    En effet, l'approvisionnement en énergie de l'Europe pose problème. Dépendant du pétrole et du gaz, les dirigeants bruxellois se sentent pieds et poings liés face au géant russe Gazprom. Afin de se dégager de cette emprise, des dirigeants d'instituts européens en liaison avec des pays sud-méditerranéens ont décidé de lancer en 2003 un projet misant sur l'énergie solaire. Il s'agit de couvrir de panneaux solaires toute l'Afrique du Nord et les pays du Proche-Orient afin d'irriguer l'Europe en énergie.
    Inversement, les pays sud-méditerranéens seront en mesure de bénéficier de la technique nécessaire pour dessaler l'eau de mer. Ainsi, leur agriculture verrait les rendements augmentés pour le plus grand profit de leurs économies. Sous l'égide de la branche allemande du Club de Rome, de la Fondation hambourgeoise pour la protection du climat (la HKF) et du Centre national de la recherche énergétique de Jordanie, une "Coopération trans-méditerranéenne pour les énergies renouvelables" (TREC) a vu le jour.

    Ces compléments venus des déserts
    C'est un véritable réseau international réunissant l'Europe (EU, essentiellement allemand), le Moyen-Orient (Middle East, ME) et l'Afrique du Nord qui, sous le sigle EU-MENA, a décidé de se lancer dans une politique définie comme suit : « Fournir de l'énergie propre à bon marché pour l'EUMENA, aussi rapidement que possible en se basant sur une coopération entre les pays de ces régions. TREC voit l'électricité en provenance des déserts comme un complément aux ressources européennes en énergie renouvelable ainsi qu'un moyen d'accélérer le processus de réduction des émissions européennes de CO² et d'augmenter la sécurité d'approvisionnement énergétique européenne. Pour les populations du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), ce projet apporterait une fourniture importante d'énergie propre, des emplois, des sources de revenus économiques, des infrastructures améliorées, des possibilités de dessalement d'eau de mer et de nombreux bénéfices potentiels (comme par exemple l'agriculture) apportés par l'ombre des collecteurs solaires. »

    Projet titanesque
    Afin de promouvoir cette coopération trans-méditerranéenne, TREC s'est doté d'un outil appelé Desertec. Lancé lors d'une réunion à Munich en juillet 2009, avec l'appui d'une multitude de groupes financiers essentiellement germaniques, il consiste à engager plus de 400 milliards d'euros jusqu'en 2050. Ce projet titanesque repose sur l'idée phare de resserrer les liens politiques et économiques entre les deux rives de la Méditerranée. Il préfigure cet idéal ancien d'unifier l'Occident et l'Orient en un seul et même bloc comme au plus beau temps de l'Empire romain. Toute la question est de savoir si les pays musulmans accepteront ce projet et sa finalité voulus par les financiers apatrides de Bruxelles, de Londres et de Berlin.
    Pierre Hillard L’ACTION FRANÇAISE 2000  du 1er au 14 avril 2010

  • Guyane : Permis de polluer pour l’or

    La société Rexma pourra exploiter une zone proche du Parc national. L’impact s’annonce catastrophique.

    Il s’appelle Limonade, du joli nom d’une crique de Guyane française, mais recèle tous les ingrédients d’un cocktail explosif pour Arnaud Montebourg. Le 26 octobre, le ministère du Redressement productif a accordé à la société française Rexma le permis d’exploiter l’or alluvionnaire dans le secteur de la crique, à proximité du village de Saül, en lisière du Parc national de Guyane. La publication du permis Limonade au Journal officiel, le 11 décembre, a mis le feu aux poudres : la centaine d’habitants de ce village, situé en pleine forêt amazonienne, à 250 kilomètres du littoral, combat ce projet depuis 2005 et a ressenti cette décision comme un camouflet. Elle a immédiatement rédigé une pétition pour manifester sa colère.

     

    «Miner». La contestation ne cesse de croître. Le 21 décembre, les associations WWF, France Nature Environnement et Guyane Nature Environnement accusaient Montebourg de «miner le plus grand parc national français». Le 8 janvier, la fondation Nicolas-Hulot demandait au gouvernement d’annuler cette «autorisation incompréhensible». Quant au parc amazonien de Guyane, créé en 2007, sa direction vient de réaffirmer son opposition, maintes fois exprimée depuis 2008. Elle rappelle que «plusieurs services de l’Etat [Direction régionale de l’environnement, Direction de l’agriculture et de la Forêt, Office national des forêts] et le préfet de l’époque» s’y étaient aussi opposés. Jeudi, c’est un collectif de scientifiques (1), spécialistes de la biodiversité guyanaise et de l’impact de l’orpaillage, qui a adressé à Montebourg une lettre ouverte, très argumentée, pour l’enjoindre de reconsidérer sa décision.

    Au ministère, on rétorque que l’autorisation a en fait été accordée à Rexma le 2 mai par le gouvernement précédent, et que la validation du 26 octobre n’était qu’une formalité obligatoire pour publication au JO. Mais à Saül, la population est tombée des nues. «On pensait en avoir fini avec ce feuilleton», résume Christian Roudgé, coordinateur de Guyane Nature Environnement.

    Le Schéma départemental d’organisation minière, entré en vigueur en janvier 2012, interdit en effet toute exploitation minière sur le territoire de Saül. Mais la société Rexma a bénéficié de l’antériorité de sa demande de permis, déposée en 2008, et a obtenu une autorisation pour cinq ans. «Le temps de déboiser, polluer les rivières, détruire le cadre de vie des habitants de Saül, ruiner l’activité touristique…» soupire Roudgé.

    Le Parc de Guyane s’interroge aussi sur «la cohérence d’une décision qui va faire émerger une activité temporaire et néanmoins durablement dégradante pour l’environnement». L’exploitation aurifère ira aussi à l’encontre de la «solidarité écologique» que la loi de 2006 sur les parcs nationaux impose entre la zone cœur et la zone périphérique de ces établissements publics.

    La crique Limonade se situe à quelques kilomètres en amont du cœur du parc, et les boues générées par l’extraction de l’or affecteront cette zone protégée. «L’activité aurifère sera à l’origine de la destruction inévitable de milieux naturels et aquatiques jusqu’alors préservés», écrit la direction du parc.

    Même si Rexma n’utilisera pas de mercure, désormais interdit pour extraire l’or, «l’extraction entraînera un relargage de cette substance très toxique dans la chaîne trophique», souligne Sébastien Brosse, chercheur en écologie aquatique (université Paul-Sabatier de Toulouse-CNRS), un des signataires de la lettre à Montebourg. Saül a été en effet un haut lieu de l’orpaillage depuis la fin du XIXe siècle, son sous-sol et ses eaux sont gorgés de mercure.

    Selon l’étude d’impact de Rexma, le permis recouvre une zone de 200 hectares de forêts primaires, qui recèle 16% des espèces remarquables régionales, 127 d’orchidées, 286 d’oiseaux, 52 de batraciens, ou encore 160 espèces de vertébrés protégés ou déterminants… Saül est aussi considéré comme le «château d’eau de la Guyane, ajoute Christian Roudgé. C’est dans cette zone que la plupart des fleuves prennent leur source».

    Pêche. L’exploitation aurifère priverait, enfin, les habitants de leur seule zone de pêche, la crique Limonade, et mettrait en péril l’activité économique fondée sur l’écotourisme depuis vingt ans. Le ministère du Redressement productif assure avoir demandé au préfet de Guyane, qui doit délivrer l’autorisation de début des travaux, de «consulter au préalable toutes les parties concernées». En attendant, trois grosses pelles mécaniques sont arrivées chez Rexma, à Saül.

    Notes :

    (1) CNRS, Inra, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture…

    Libération  via http://fortune.fdesouche.com

  • Durban : le réchauffement climatique démasqué

    On n'a pas tout dit, loin de là, sur le Sommet de Durban consacré au Changement Climatique. Les principaux producteurs de CO₂ continuant à garder leurs distances, rejoints même par le Canada et le Japon tandis que les pays les plus pauvres glapissent qu'ils attendent toujours les pactoles qu'on leur avait fait miroiter à Stockholm. Il leur fut bien promis quelques rallonges, ça ira mieux en 2015 ! On s'engagea cependant à limiter à 2 degrés l'augmentation de chaleur due aux activités humaines. Sur proposition de l'Europe une nouvelle structure juridique obligatoire encadrant les gaz à effets de serre serait signée en 2015 et s'imposerait à tous les pays en 2020. Promesses, promesses... On se sera surtout mis d'accord pour ne pas souffler mot du milliard d'habitants supplémentaires à venir.
    Pourtant, certains se posent d'autres questions. Lord Christopher Monckton, par exemple, l'ancien conseiller Conservateur pour le climat de Margaret Thatcher, actuellement dirigeant de l'UKIP, le parti très eurosceptique du flamboyant député européen Nigel Farage. Journaliste et éditorialiste à l'Evening Standard et au défunt Today, Monckton appartient à une des grandes lignées nobiliaires anglaises et n'a cessé depuis trente ans de mener de furieuses croisades contre la culture moderniste pourrissant de l'intérieur l'Union Européenne.
    Le réchauffement étant devenu son nouveau cheval de bataille, il sillonne le monde occidental de conférences en symposiums ou en congrès, ne ratant aucun sommet sur le réchauffement ou le CO₂ De sorte qu'à force de s'introduire partout où il n'est pas invité, il a fini par posséder une connaissance rare des mécanismes occultes qui s'ordonnancent derrière cette véritable idéologie, invraisemblable, dénoncée par les meilleurs scientifiques et que les faits eux-mêmes ne cessent de démentir. Ne restant en effet plus à ses partisans qu'à tenter de faire croire que tout événement climatique, de quelque intensité, de quelque nature et en quelque lieu qu'il survienne, serait la conséquence du réchauffement climatique anthropique.
    Monckton ne s'étonne donc pas qu'à Durban Rajendra Pachaury, ingénieur en chemins de fer, et président du GIECC, à l'issue du récent sommet, ait observé qu'au cours de ces quinze jours personne n'avait parlé de science climatique. Pour le sceptique anglais « Cela n'est nullement surprenant, étant donné qu'il n'y a pas eu de véritable réchauffement climatique au cours des deux dernières décennies, pas de récente élévation du niveau des mers, pas de nouveau record de fonte des glaces Arctiques, moins de cyclone qu'il n'y en a jamais eu en 30 ans, aucun atoll du Pacifique submergé par les vagues ».
    Qu'est-ce à dire en somme sinon que depuis une dizaine d'années une gigantesque imposture organisée à des fins strictement idéologiques d'unification politique et administrative du monde sous la direction de l'Organisation des Nations Unies se met en place ? Depuis le Sommet de la Terre à Rio en 1992 où a été défini l'Agenda 21 - programme coercitif de réorganisation du monde - avec pour mot d'ordre le Développement Durable, oxymore orwellien qui, comme une traînée de poudre, en quelques années, a envahi la terre entière.
    Pour Monckton le Sommet de Durban, s'il n'a rien apporté de nouveau concernant le Protocole de Kyoto, a en revanche fait faire un pas de géant - sans aucune consultation des peuples - à ce qu'on appelle désormais la gouvernance mondiale. Un super-gouvernement, avec de super-ministères, élus par personne, à l'image de son super-Parlement, l'Assemblée générale des Nations Unies.
    AU PRÉTEXTÉ DU RÉCHAUFFEMENT UN EMBRYON D'ADMINISTRATION MONDIALE EST EN PLACE
    Ce gouvernement, explique-t-il, prend forme à l'écart des micros et caméras. À Durban il fit l'objet d'un document de 138 pages - Groupe de Travail ad hoc sur l'Action Coopérative à long terme dans le cadre de la Convention - prenant comme un fait accompli que « le changement climatique, qui est une menace irréversible pour les sociétés humaines et la planète, exige ainsi qu'il soit de façon urgente imposé par toutes les toutes les parties etc. ». Au cours des 8 prochaines années, sauf menace-t-on, à détruire la planète, les pays blancs devront réduire leurs émissions de CO₂ de 50 %. En l'absence de tout substitut - agro-carburant, hydrogène, photo-voltaïque, éolien, biogaz etc. n'étant que de piètres palliatifs -, il faut tenir cette injonction pour ce qu'elle signifie. Un effondrement économique global dont les premières victimes seront d'abord les vieux ensembles développés. Faut-il encore souligner que le projet élaboré vise à réduire de 100 % des émissions de CO₂ d'ici 2050, date à laquelle nous serons 9 milliards. Ce qui fait dure à Monckton que ce sera au prix « de l'élimination de milliards d'êtres humains, afin de les empêcher d'exhaler plus de carbone encore ».
    Afin d'en finir avec le fameux effet de serre, la concentration de CO₂ sera réduite de près de la moitié. Passant de 560 ppmv à 210, si on enlève les 90 ppmv représentés par les autres GES. Or, à cette concentration, les plantes et les arbres qui ont pour vivre besoin de plus de 210 ppmv de CO₂ disparaîtraient. Comment peut-on croire que tous ces scientifiques, ces organismes, ces écolos-béton qui ont, justement, en commun leur idéologie de désintégration de la civilisation occidentale et l'éradication de la race qui l'a conçue, peuvent l'ignorer ?
    Seuls les pays blancs sont appelés à payer la note : 100 milliards par an. Alors même que rien n'est demandé aux autres. Ni à la Chine, ni à l'Inde, ni au Brésil, ni à l'Afrique du Sud, ce cloaque nauséabond. Un pactole qu'une fois de plus l'ONU enfournera dans ses caisses sans du tout en justifier l'utilisation.
    Pour juger les méfaits des pays occidentaux, « historiquement responsables » des excès de la nature, une Cour Climatique Internationale sera créée l'an prochain afin de s'assurer de l'exécution des programmes de réparation. Le Tiers Monde qui est la victime en sera exempté ainsi qu'il est précisé : « Le niveau de participation des pays non-inscrits à l'annexe 1 (tous les pays en développement) dans l'effort global de lutte contre le changement climatique, sera directement fonction du niveau d'aide fournie par les pays développés ».
    Le projet de gouvernement mondial aux pouvoirs de « taxation et d'intervention » illimités que l'ONU tenta en vain d'imposer à Copenhague en 2009 fut heureusement évacué avec l'échec de cette Conférence. Un an plus tard à Cancun pas moins d'un millier de bureaucraties mondialistes furent imposées. Parmi lesquelles un Comité des Finances Permanent, chargé de « mobiliser les moyens financiers » prélevés sur les pays occidentaux. Poussant  ses  tentacules dans tous les recoins du monde, un véritable pouvoir politique, économique, environnemental, sous le prétexte du mythique réchauffement climatique, ne cesse de se renforcer. Il a un sigle : l'UNFCCC. Une désignation : la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique. Créée lors du Sommet de Rio ses "indispensables" fonctions, ainsi qu'il est précisé dans le rapport diffusé à Durban, s'étendent « aux principes communs, modalités et procédures et ainsi qu'aux fonctions de coordination et de contrôle ». Nulle part n'apparaît dans ce processus la moindre intervention démocratique des peuples. Tous ces gens se cooptent.  À partir de 2013/2014 les gouvernements occidentaux seront même tenus de rendre des comptes tous les deux ans à cette super-administration. Tout a été prévu à l'aune du réchauffement climatique anthropique et des mots d'ordre de l'écologie révolutionnaire : la guerre, les traités, la science, les transports maritimes et aériens, une législation mondiale sur les droits à polluer, un Fonds climatique vert, le financement de cette usine à gaz, justement la législation s'appliquant particulièrement aux financiers que sont les contribuables occidentaux, les transferts de technologie de ces pays vers ceux du Tiers-Monde etc.
    Rappelons qu'il y en a pour 138 pages. Lesquelles provoquent l'ironie acerbe de Lord Monckton : « La véritable aliénation mentale (qu'est ce rapport) est publiée en tout petits caractères - du 8 ! - à peu près illisible, imprimée sur un papier grossier et recyclé. Jusqu'en son moindre détail, en somme, telle que l'ineptie gauchiste la plus poissarde est capable de le concevoir ».
    Certes mais sous cette apparence sordide, c'est tout un monde de haine tyrannique qui enfle.
    René BLANC. Rivarol du 6 janvier 2012

  • DURBAN ECHEC ET MAT (archive 2011)

    Autour de l'imposture du changement climatique, dû à des causes humaines et à ses prétendus dangers, les réunions se succèdent : Copenhague, Kyoto, Cancun et, tout récemment, Durban en Afrique du sud : l'échec est patent après les négociations entre 194 pays. Un non accord a repoussé en 2015 l'espoir d'un autre accord. En attendant ce fût de belles vacances pour les milliers de participants et, ceci, aux frais des contribuables du monde entier. L'objectif était d'arracher une prolongation du protocole de Kyoto après 2012, afin d'ouvrir la voie à un accord global juridiquement contraignant. Il s'agit depuis le début de ces parlottes internationales de lutter contre le climat en vue de limiter la hausse de la température de la planète ; on pourchasse les émissions de gaz à effet de serre ; le CO2, est promu au statut d'ennemi public numéro un. Accessoirement, il était prévu de dépenser cent milliards d'euros par an pour aider les pays pauvres à s'adapter au climat futur.
    En fait, aucun pays n'est vraiment enthousiaste. Les pays émergents comme la Chine, l'Inde et le Brésil sont aujourd'hui très réticents à s'engager dans un accord international et mettent en accusation les pays développés. Les États-Unis ne font pas partie du protocole de Kyoto, puisqu'ils sont les seuls à ne pas l'avoir ratifié : ils veulent seulement s'engager dans un accord global si tous les pays du monde s'y engagent de la même façon, ce qui évidemment est impossible. Le Canada et le Japon, qui sont très liés aux États-Unis, sont influencés par ceux-ci et ne veulent pas s'en différencier. A la clôture de la conférence de Durban, le Canada s'est retiré spectaculairement du protocole de Kyoto.

    UNE FAUSSE IDEOLOGIE RESSEMBLANT AU SYSTEME MADOFF
    La fausse idéologie du réchauffement climatique est très ressemblante au système Madoff. A la base, il s'agit déjà de deux chimères.
    La chimère du réchauffement climatique revient à affirmer qu'il y a effectivement un réchauffement et que ce réchauffement est dû aux activités humaines et non au soleil ou autres manifestations de la nature. Or, cette double affirmation semble contraire aux faits. Des milliers de savants américains ont envoyé une pétition à Obama pour le mettre en garde contre les erreurs ainsi formulées et les conséquences dévastatrices qu'elles pourraient avoir pour l'économie américaine. Vaclav Klaus, président tchèque, qui fut président de l'Europe pendant six mois, est un savant et a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au CO2 ; il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie. En fait les cavaliers du réchauffement veulent, par des discours, lutter contre le soleil : n'est pas Josué qui veut !
    Du côté de Madoff, nous sommes aussi en pleine chimère : c'était l'idée folle que l'on pouvait obtenir, par une prétendue bonne gestion, un rendement financier très supérieur à la norme des rendements dans des placements similaires à un moment donné ; et que ce succès pouvait être durable, voire indéfini.
    La respectabilité apparente des acteurs intervient aussi dans la comparaison. Un grand nombre de savants fort honorables se sont engagés à lutter contre le réchauffement. Madoff avait pour lui sa célébrité, due à ses hautes fonctions antérieures, et personne ne pouvait imaginer, qu'il se tromperait et tromperait tout le monde jusqu'à ses meilleurs amis.
    Nous avons déjà remarqué ailleurs comment et pourquoi, une chimère reposant sur un pur mensonge au départ, peut se consolider au fur et à mesure du temps jusqu'à devenir du béton ; personne, alors, ne se soucie plus d'aller aux sources pour vérifier les fondations ; des Danois s'étaient vantés, lors de la réunion de Copenhague, de prendre des douches très brèves pour sauver la planète (sic) : comme la douche était brève, ils n'avaient pas le temps de réfléchir à l'ineptie de leur propre comportement ! Les idiots utiles ont de l'avenir.
    Les deux chimères du réchauffement et de Madoff sont ou furent mondiales et cette extension universelle est favorisée par les moyens de communication ultra rapides que nous connaissons. La mondialisation joue ainsi sa partie dans la consolidation.
    Le jeu des intérêts est aussi là. Derrière Madoff se groupaient des intermédiaires naïfs ou à moitié consentants pour avoir le bonheur de profiter de l'aubaine. Les personnes qui tirent avantage de la chimère du prétendu réchauffement sont extrêmement nombreuses. La chimère est, en effet, tellement bien organisée qu'il n’est pas possible de faire une carrière raisonnable et paisible dans un domaine scientifique, quel qu'il soit, si l'on marque du scepticisme vis-à-vis du réchauffement climatique et de ses causes humaines : les éditeurs se dérobent et les postes intéressants vous échappent. Mais, en plus, un grand nombre de firmes importantes se sont engouffrées dans l'occasion. Des sociétés de renom international ont un directeur du « développement durable ». Elles investissent de grandes sommes dans la promotion de leur action dans ce domaine et prétendent faire des produits « durables », personne ne s'avisant de l'absence de signification précise de ce terme dans la langue française. Il serait inimaginable que ces sociétés et leurs collaborateurs se mettent brusquement à semer le doute sur la solidité de l'édifice. La presse est invitée au festin : nous sommes inondés de publicité proposant des produits « durables » ou soi-disant respectueux de l'environnement.

    LA CROISSANCE EN PANNE
    Pour le réchauffement, la ruine vient évidemment des coûts gigantesques engagés dans la chimère et qui dépassent l'imagination. Il s'ajoute les dégâts occasionnés par l'intervention étatique. Les gouvernements de tous pays, malgré leurs réticences à s'engager, prêtent l'oreille au catastrophisme et manipulent l'économie en conséquence. Ils s'appuient pour cela sur leur prétendu monopole de l'intérêt général, ce qui leur permet de réglementer notre vie dans tous les détails. Les nombreux coups de boutoir assénés à l'économie française par les deux Grenelle de l'environnement sont connus.
    La richesse est le seul moyen de s'adapter à toutes les situations et de lutter contre les changements climatiques s'ils existent et là où ils se produisent. La croissance de la richesse ne peut venir que de l'économie libre. L'Europe est en pointe dans l'idéologie du réchauffement et c'est, entre autres, une des explications de la panne de croissance dans tout le continent.
    Les forces travaillant à l'extension de la chimère sont considérables. Il existe une Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui est au centre de l'édifice. Le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est un poids lourd bourré d'argent ; il s'est fait prendre il y a deux ans dans un trafic de données. La France compte un Ambassadeur en charge des négociations sur le changement climatique (sic) ; il serait étonnant qu'il n'ait pas des collègues dans d'autres pays.
    Pour ses dévots la chimère est une véritable religion, avec ses dogmes. Dans cet aspect religieux se glisse l'adoration de la « terre-mère » qui est le contraire du culte dû au vrai Dieu. Il conduit les manipulateurs du réchauffement à penser que les hommes sont de trop dans la nature ; leurs prétentieux calculs aboutissent par exemple à chiffrer le CO2 dont les nourrissons seraient responsables (sic).
    Réjouissons nous néanmoins car, malgré l'intensité de ces forces, l'échec de Dubal, suite aux conférences qui l'ont précédé, est dans une certaine mesure une victoire de la liberté.
    Michel de PONCINS  http://libeco.net/

  • Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées

     

    Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées

     

    Ci-dessus : la Côte-d’Azur en 2012.

     

    20/01/2013 –  08h30
    PARIS
    (NOVOpress via Kiosque Courtois) – Malgré les fortes chutes de neige actuellement en France, le prétendu « réchauffement climatique » reste un quasi‑dogme journalistique.

     

    Cette idée a été popularisée depuis 1988 par les rapports du GIEC, organisme international de recherche sur le climat, financé et contrôlé par les gouvernements.Le 5è rapport du GIEC est en préparation, et d’après la version préparatoire disponible sur Internet, il confirme que les prédictions annoncées ont été totalement démenties par l’évolution réelle des paramètres climatiques depuis vingt cinq ans.

     

     

     

    Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées

    La Côte-d’Azur en 2012. Même emplacement que la photo en Une. Entre les arbres on voit la mer. Cliquer sur la photo pour l’agrandir.

     

    En 1988, le GIEC prévoyait que la température moyenne du globe augmenterait de 1,5 degré en 25 ans en cas d’augmentation de 1,5% par an des émissions humaines de gaz à effet de serre. Ces émissions ont augmenté réellement de 2,5% par an depuis l’an 2000 et la température n’a augmenté que de 0,25 degré entre 1988 et 1998 et est restée à peu près stable depuis.

     

    Crédit photos : Novopress (cc). http://fr.novopress.info

     

  • Eolien, solaire : chers et polluants !

    Que nous a-t-on vanté les mérites des énergies éolienne ou solaire ! De l’énergie propre, inépuisable et gratuite. Toute publicité qui veut donner à l’entreprise un vernis écolo se doit de montrer une éolienne brassant fièrement l’air dans l’azur.

    Et voilà que l’agence Reuters annonce, le 14 janvier, que l’État va rembourser 4,9 milliards d’euros pour compenser le surcoût de ces énergies. Comment ? Pourquoi ? C’est que ces énergies sont loin d’être gratuites et propres.

    EDF est contrainte de racheter l’électricité issue de ces moyens de production (éolien et photovoltaïque) à un prix supérieur à celui auquel elle la vend pour les favoriser au nom de l’écologie. Parce que leur efficacité est très faible et que, sans ce tarif préférentiel, elles ne seraient pas rentables. Pour compenser ce surcoût, les consommateurs paient : c’est la ligne intitulée CSPE (Contribution au Service Public d’Électricité) sur votre facture d’électricité. Le développement massif ces dernières années des panneaux photovoltaïques sur les toits des granges et des éoliennes partout en France, outre les problèmes environnementaux que cela pose, aurait dû entraîner une hausse conséquente de cette CSPE. [...]

    Pierre Van Ommeslaeghe - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Nettoyer tout le pays en un jour ? Faisons-le !

    Le mouvement Let’s Do It, World! est né dans un petit pays du nord de l’Europe, l’Estonie, où 50.000 personnes – soit 4% de la population totale – se sont réunies un 03 mai 2008 pour nettoyer en cinq heures de temps 10.000 tonnes de déchets sauvages et illégaux répartis sur tout le pays.

    Chaque pays organise une journée entre mars et septembre pour nettoyer les décharges illégales dans la nature à l’aide de milliers de volontaires et de bénévoles, de partenaires publics et privés, d’associations ou ONG.

    Cette année, plus que 80 pays se sont mobilisés pour récurer la planète et venir à bout des ordures sauvages. Ainsi 3 millions de volontaires et 67.000 tonnes de déchets ont été récoltées.

    Alors, ça vous tente ? Faisons-le, France!

    L’opération française a eut lieu le 19 octobre 2012. Bilan: 9200 volontaires et 342 tonnes de déchets ramassées. Le prochain rendez-vous est fixé au 15 Septembre.

    http://fortune.fdesouche.com