Emmanuel Macron est pris, de nouveau, à son propre piège : celui du « en même temps », une posture philosophique qui se prête peu à l’art de gouverner et condamne, même à court terme, aux promesses non tenues. Lorsqu’il avait décidé de l’organisation d’une Convention citoyenne pour le climat, Emmanuel Macron entendait, en réalité, donner l’impression d’une démocratie réelle et authentique parce que directe… bien que ne reposant sur aucun mandat électif.
écologie et environnement - Page 71
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Loi climat : une utopie en marche qui mécontente tout le monde !
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Journal présent : La tyrannie écolo est en marche
La loi Climat et résilience est débattue à l’Assemblée nationale depuis le 29 mars. Une loi que défend mordicus Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique : « Cette loi, c’est une véritable bascule culturelle globale, qui fera de l’écologie une réalité du quotidien. » Celle-ci serait une incarnation d’une « écologie pratique et de bon sens » faite « de solutions simples ». Ça fait rêver. Si enthousiaste soit Mme le ministre, il semble qu’elle n’ait pas réussi à convaincre les écolos et les bobos de gauche, qui manifestaient dans la rue dimanche – d’après les organisateurs ils auraient été 110 000 à travers toute la France – et qui dénonçaient une loi pas assez ambitieuse. Que donne ce projet de loi dans les faits ? Beaucoup de blabla, quelques mesures louables, encore faut-il qu’elles soient appliquées, et des contraintes supplémentaires pour le Français moyen.
La suite sur Présent
https://www.tvlibertes.com/actus/journal-present-la-tyrannie-ecolo-est-en-marche
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Le retour des centrales à charbon, un crime français
Depuis quarante ans, c’est-à-dire depuis la fin de la présidence Giscard, la France est exportatrice d’électricité. Vitrine de l’excellence française, jamais le moindre problème, jamais le moindre accident. Et une électricité parmi les moins chères du monde. Ah, mais ! Il fallait que cela cesse. On a arrêté d’autorité les deux réacteurs de Fessenheim qui fournissaient 75 % de l’électricité d’Alsace-Lorraine.
Et aujourd’hui, zéro. Pas un seul ministre, pas un seul média pour dire à M. Macron qu’il allait priver d’emploi 3.000 personnes et transformer en désert une petite ville où le bonheur était palpable.
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L’hypocrisie des voitures hybrides rechargeables
S’il est un domaine où l’incompétence de nos dirigeants s’en va dans le grand n’importe quoi, c’est bien celui de la transition écologique. Le scandale des « voitures hybrides rechargeables » en est un exemple étonnant. Les émissions de CO2 (gaz carbonique) des voitures à moteur thermique (essence, diesel, gaz) sont proportionnelles à leur consommation de carburant. Plusieurs dizaines de kilos tous les cent kilomètres, sans que les filtres à particules et autres pots catalytiques n’y puissent quoi que ce soit.
Seul le moteur électrique n’émet aucun gaz pour son fonctionnement1.
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Ecologie intégrale ou alibi du globalisme ?
Les promoteurs de l’écologie intégrale la décrivent comme « une conception extensive de l’écologie pour sauvegarder la biodiversité … mais aussi l’être humain », ouf ! « Elle peut se résumer, selon eux, à la conviction que tout est lié », non ???, quel scoop !
Selon ces mêmes grands sophistes, l’écologie intégrale « considère les écosystèmes et la vie humaine », formidable, il fallait y penser ! « Les crises environnementales, sociales et migratoires ne sont qu’une seule crise globale. Résoudre un aspect ne se conçoit pas sans prendre en compte … l’AUTRE ! » Là nous y sommes… au pinacle de l’hypocrisie et de la bêtise.
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L'avènement de l'ethno-socialisme (rediff)
Dr. Pierre Krebs
Genève, 20 Janvier, 2013
Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie, disait Jacques Prévert. Et il clignait de l’œil. Mais notre peuple à qui on a désappris les valeurs essentielles de la vérité et les règles élémentaires de la liberté ne comprend même plus les clins d’oeil et il se laisse hacher menu, chaque matin, dans la machine-à-mentir du Système quand il ne se couche pas à plat ventre, le visage dans la poussière, devant les idoles en matière plastique de Mammon.
Que faire alors ? interroge l’homme révolté.
Et le sage de lui répondre : Traque le mensonge et laisse éclater la vérité sur la place publique! – Fort bien. Seulement, lorsque la vérité a été dite et les mensonges oubliés, il reste encore les menteurs, rétorque l’homme révolté.
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Sur le site officiel de l'Action française : écologisme : un délire sociétal, l’éditorial de François Marcilhac.
Après l’adoption récente de la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale, qui, entre bonnes intentions et délire antispéciste, aura pour conséquence d’affecter des secteurs entiers de l’économie (tourisme, élevage, commerce) (et d’après leurs auteurs, ce n’est qu’une première étape), la mairie écologiste de Strasbourg, dans une même logique antispéciste, se préoccupe davantage du sort bienveillant à réserver aux rats et aux punaises de lit que de santé publique, tandis que la mairie écologiste de Lyon, prétextant la crise sanitaire, impose aux enfants des menus sans viande.
Encore une fois les bobos, par leur politique, ciblent les classes populaires, celles qui vivent dans les taudis infestés de rats et de punaises, et qui ne peuvent pas acheter de la viande à leurs enfants, ou n’achètent que de la viande pour animaux, lorsque les supermarchés consentent encore à en vendre. Mais qu’importe ? Nous savions déjà que délire sociétal et injustice sociale vont de pair. C’était le socialiste financeur de Hollande Pierre Bergé qui déclarait, en 2012 : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? » Ajoutant, avec un cynisme d’une totale abjection : « C’est faire un distinguo qui est choquant. »
Car l’abjection, précisément, n’a plus de limites, même celles, peut-être hypocrites, mais qui témoignaient encore d’un sens du Bien, de la bourgeoisie de jadis. Car c’est au nom même de la morale, voire de la sauvegarde de la Terre elle-même, c’est-à-dire au nom même du Bien, que la bourgeoisie actuelle poursuit son œuvre de destruction de la société. Et ils ont beau se chamailler, macroniens et écologistes ont conclu, en la matière, un pacte mortifère, ayant pour complices directs une gauche et une extrême gauche qui veulent aller encore plus loin sur tous les sujets (PMA, GPA, euthanasie, antispécisme, immigrationnisme, décolonialisme, « antiracisme », écologisme), et pour complice indirecte une droite qui s’est euthanasiée elle-même. Ainsi, dans l’attente que le texte sur la PMA pour toutes, l’extension de l’avortement jusqu’à la veille de la naissance et les manipulations génétiques sur les embryons soit définitivement adopté à l’Assemblée, celle-ci se penche sur deux autres projets d’une urgence absolue : l’inscription de la sauvegarde de la planète à l’article 1er de la Constitution, qui deviendra bientôt un inventaire à la Prévert et, bien évidemment, le projet de loi « portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets » : en clair, la traduction législative des propositions du machin citoyen pour le climat.
Car ce n’est rien comprendre à l’écologisme que de ne pas voir, qu’avant d’être un combat « pour » la planète, il est une cause sociétale, visant, de même que les autres causes sociétales évoquées plus haut, à la transformation des fondements la société ou, plutôt, à leur destruction. De mêmes défenseurs et une même logique les habitent : ce vieux rêve révolutionnaire de faire du passé table rase et d’imposer, par la contrainte, un homme « nouveau », voire bientôt « augmenté ». Peu importent alors les disputationes scolastiques sur le fait de savoir si l’inscription à l’article 1er de la Constitution que « [la France] garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique » emportera, ou non, une obligation de résultat — en séance publique, le rapporteur a évoqué une « quai-obligation de résultat », objet juridique non identifié… C’est un universalisme pathologique sur fond de volontarisme ubuesque dont témoigne surtout cet ajout à la loi fondamentale.
Il en est de même du projet de loi fleuve traduisant dans la loi les revendications téléguidées des 150 idiots utiles de la Convention citoyenne pour le climat… Ceux qui pensent que Macron s’est piégé lui-même en prenant le risque d’être désavoué, et donc humilié, par la Convention, qui l’a piètrement noté comme un mauvais élève, n’ont rien compris à la démarche de Jupiter. Laquelle ? Court-circuiter une revendication de démocratie directe par un machin à la légalité douteuse tout en donnant des gages à son électorat vert. Ce n’est pas seulement par ses insuffisances en matière de moyens (financiers) que le texte pèche, s’agissant par exemple de la rénovation thermique de l’habitat — nos bobos vivent dans des appartements ou des maisons bien chauffées et sans punaises de lit. — ou par son soutien idéologique au véganisme, jugé plus « durable » (à savoir écologique) qu’une alimentation normale. C’est avant tout par son indifférence totale à l’aménagement du territoire. Mais pourquoi en serait-il autrement ? Les bobos des métropoles parlent aux bobos des métropoles…
Il est arrivé à Marine Le Pen d’évoquer la démétropolisation… Un concept primordial. Car la métropolisation, elle a aussi, est une idéologie avant d’être une réalité économique et territoriale. Les Français l’attendent davantage sur ce terrain régalien que sur celui de son opposition « à titre personnel » à la chasse à courre…. D’autant que, lorsqu’on s’est officiellement déclaré à la candidature suprême, on n’a plus d’opinion « à titre personnel ». Du moins, si on a la dimension d’un homme, ou d’une femme, d’Etat.
François Marcilhac
https://www.actionfrancaise.net/2021/03/16/ecologisme-un-delire-societal/
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Les Royalistes pour l'écologie intégrale.
Aujourd'hui, il faut repenser le combat écologique, et le raisonner sans forcément le dépassionner, l’ordonner sans le formater : en ce sens, l’écologie intégrale, si chère aux royalistes (et née dans leurs milieux au début des années 1980), est sans doute la meilleure proposition écologiste possible et la plus complète, même si elle n’est pas la plus facile et si ses formes peuvent être multiples, complexes et parfois encore mal définies, malgré les réflexions initiales de Jean-Charles Masson, premier théoricien de celle-ci (1), et celles de ses successeurs monarchistes (2), jusqu’aux catholiques lecteurs de l’encyclique Laudato Si’, le texte écologiste le plus lu et diffusé sur la planète.
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Écologie politique : le vent serait-il en train de tourner ?
Alors que l’Assemblée nationale débat depuis plusieurs jours des propositions issues de la Convention citoyenne pour le climat, ou « loi climat », trois informations passées plutôt inaperçues tendraient à montrer que le vent serait en train de tourner concernant les politiques environnementales.
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Le corporatisme au service du localisme. Le nouveau livre de Guillaume Travers.
Le corporatisme a mauvaise presse, il est quasiment devenu synonyme d’immobilisme. Mais à l’heure des « bullshit jobs », il pourrait redonner un sens au travail. Dans un nouvel essai, clair, synthétique et dense, qui ne surévalue pas les vertus de son objet (pas plus qu’il ne les sous-estime), « Corporations et corporatisme. Des institutions féodales aux expériences modernes », paru aux éditions de la Nouvelle Librairie, Guillaume Travers retrace l’histoire de ce qui fut bien plus qu’un mode d’organisation des métiers : l’expression d’une vision de l’ordre social. Avec ce nouveau volume, l’économiste d’« Éléments » et de l’Institut Iliade poursuit ainsi son exploration du temps long économique, en quête d’expériences et de modèles susceptibles de constituer des alternatives au rouleau compresseur de l’économiquement correct.