Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 185

  • Ce n'est pas le nucléaire qui menace l'humanité d'anéantissement

    À côté des forces de gravitation, le nucléaire - c'est-à-dire l'énergie issue de la fission de noyaux atomiques - règne en maître sur notre Univers. C'est l'énergie nucléaire - par la fission de l'hydrogène en hélium - qui embrase le soleil, fait de notre planète une réalité plus aimable qu'un roc glacé qu'elle serait sans cela. Ce rayonnement solaire, grâce au miracle de la photosynthèse, se trouve être la source de la vie, de la plus modeste cyanobactérie à la créature humaine. C'est encore l'énergie nucléaire qui, dans les entrailles de la Terre, met en action les mouvements qui modifient sa surface, y érige des montagnes, approfondit des océans, fait vomir des laves et jaillir des volcans... et provoque des séismes. L'énergie nucléaire est partout jusque - à la plus petite échelle - dans de nombreuses techniques de diagnostic ou de thérapeutique médicale. Ainsi une hyper-activité de la thyroïde est assagie par l'ingestion d'une gélule radioactive. Condamner, ou a fortiori diaboliser ce type d'énergie sous le prétexte d'utilisation humaine parfois contes-table, voire détestable, est d'une grande naïveté.

    Lire la suite

  • L’avenir de la planète a des ratés… la France aussi

    2399403756.png

    Le billet de Patrick Parment

    C’est à Glasgow en Ecosse que se réunissent la plupart des pays, industrialisés ou non pour tenter de se mettre d’accord sur les mesures à prendre face au réchauffement climatique. Sauf que les Chinois et les Russes ne seront pas de la fête. Pour la bonne raison que leurs intérêts économiques ne sont pas en phase avec les mesures que la COP 21 ne manquera pas de tenter d’édicter. Et c’est bien là le grand paradoxe de ces grands rendez-vous internationaux qui, au final, tournent au catalogue de bonnes intentions. Pékin n’entend pas freiner sa croissance et Moscou entend préserver ses avantages. Emmanuel Macron veut faire entendre sa voix au nom de l’Union européenne. Mais les seuls efforts des Européens ne suffiront pas, on s’en doute, à endiguer, contenir ou restreindre la nouvelle phase climatique que connaît la Terre.

    Lire la suite

  • Macron est-il nul en économie ? 2/2

    Les causes des déficits publics français devenus permanents sont doubles. La première cause est celle indiquée plus haut. Pour éviter que les délocalisations n’entraînent l’effondrement d’une grande partie de la population dans le chômage et la pauvreté, les gouvernements ont multiplié depuis quarante ans les mesures de “traitement social” extrêmement coûteuses pour les finances publiques : création d’emplois publics surnuméraires, voies de garage du sous-emploi, assistanat. La deuxième cause de la dégradation des finances publiques est l’immigration, qui représente un coût de toute évidence majeur pour les dépenses publiques. Les immigrés étant pour la plupart dans une situation socialement moins favorable que les Français de souche, ce sont eux qui bénéficient de la plus grande part des dépenses publiques : logement social, accueil dans les services publics, prestations sociales de toutes natures.  

    Lire la suite

  • Macron est-il nul en économie ? 1/2

    E. Macron va mettre en avant le statut de spécialiste de l’économie dont il est revêtu depuis son passage par la banque Rothschild et le ministère de l’économie, pour tenter de disqualifier ses concurrents, en particulier Le Pen et Zemmour. Pourtant, les résultats qu’il a obtenus sur le terrain économique sont mauvais, comme ce fût le cas également de tous ses prédécesseurs depuis cinquante ans. Les choses se sont encore dégradées ces derniers mois du fait du covid, mais le phénomène est bien plus ancien et global : les mauvais résultats économiques enregistrés depuis des décennies  signent un indiscutable déclin français. Pour en prendre la mesure, on comparera la situation de la France à celle de ses voisins, fondateurs comme elle en 1957 de la communauté économique européenne et de ce qu’il est convenu d’appeler la “construction européenne”.

    Lire la suite

  • Les physiocrates, ou le libéralisme des grands propriétaires.

    PTDC0115

    Suite à la publication de la 3ème partie de la conférence sur les origines de la question sociale en France, plusieurs commentaires sur les réseaux sociaux ont évoqué les physiocrates et le libéralisme, et il me semble utile de préciser quelques éléments sur ce sujet. Bien sûr, ce ne sont que quelques lignes sur un débat qui en mériterait des pages et des livres ! Mais elles permettent d’un peu mieux cerner les données et les idées d’un royalisme social qui, au-delà de son histoire et de ses héritages, attend encore de trouver « la » plume susceptible de lui redonner un fonds théorique et des formes pratiques…  

    Lire la suite

  • L’euro numérique, nouvel outil de contrôle promu par la Banque Centrale Européenne

    La présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, se réjouit du déploiement rapide de la campagne de vaccination dans la zone euro où 70% de la population adulte aurait finalisé son schéma vaccinal.
    «Nous sommes toujours dans cette situation où la vaccination a une importance énorme» pour les perspectives économiques, affirme cette habituée des réunions du Forum économique mondial qui a participé avec Klaus Schwab a plusieurs rencontres sur le thème du Great Reset.

    Lire la suite

  • L’Europe centrale face à l’économie mondialisée

     
    L’Europe centrale face à l’économie mondialisée

    Bien que centrale sur le continent, cette Europe oubliée entre l’Occident et le monde russe est, paradoxalement, et depuis un demi-millénaire, devenue une périphérie.

    Alors qu’au début du XVIe siècle se mettait en place ce que Carl Schmitt appela plus tard le nomos de la Terre, soit le premier ordre global du monde, la Pologne et la Hongrie, grandes puissances médiévales européennes, sombraient.

    Excentrée par rapport aux principales routes commerciales depuis la fin du Moyen Âge, convoitée et dominée à tour de rôle par des puissances étrangères qui ont pu prendre l’ascendant sur la région, l’Europe centrale montre en creux l’importance de l’économie comme outil de puissance politique et donc comme clef de voûte du sort des peuples.

    Lire la suite