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économie et finance - Page 331

  • Les Gilets jaunes – La « peste brune » était rouge, par Francis Bergeron

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    Nous avons tous vu ces photos et ces films de monuments taggés, de magasins pillés, de voitures et scooters incendiés. Ils ont fait le tour du monde. Ces saccages, ces violences, sont signés. Ils sont signés par les inscriptions à la bombe à peinture qui ont été laissées par les voyous.

    Elles nous enseignent une première chose : Darmanin souffre de daltonisme. Il avait identifié la « peste brune ». Or il s’agit bel et bien d’une peste rouge, comme d’habitude. Une peste rouge qui s’appelle Black Blocs, et autres groupuscules « antifascistes », composés de bastonneurs, du même genre que ceux qui avaient attaqué les malheureux Morillo et Fournier, récemment condamnés. Regardez les inscriptions sur l’Arc de Triomphe : ce « A » dans un cercle est le symbole des anarchistes. Les modèles des anarchistes s’appellent Ravachol, la bande à Bonnot et les tueurs de la FAI, la Fédération anarchiste ibérique de la guerre d’Espagne. Avec de tels « héros », il n’est pas étonnant qu’ils tentent, quand l’occasion se présente, de « terroriser le bourgeois », de voler et de piller. Regardez cette seconde inscription : « l’ultradroite perdra ». Dans l’esprit de Darmanin, les jeunes militants d’ultradroite, ces fameuses « pestes brunes », auraient taggé l’espoir de leur propre perte ?

    Adama Traoré, peste brune ?

    Et encore cette inscription : « Justice pour Adama ». Adama Traoré est une sorte d’icône pour l’extrême gauche : ce voyou avait fait l’objet d’un contrôle de police, en même temps que son frère, ce dernier étant poursuivi pour « extorsion de fonds avec violence ». Adama avait pris la fuite. Rattrapé, il est mort dans un commissariat de police. L’autopsie et l’enquête ont montré que sa mort a découlé d’un grave problème de santé, sa course effrénée pour échapper à la police lui ayant été fatale. Sauf si Darmanin parle de peste brune par racisme pur (Adama Traoré était noir), on ne voit pas de rapport entre ce mort, pour lequel les taggeurs de l’Arc de triomphe demandaient justice, et des mouvements de droite. L’homme ne faisait pas de politique. Il ne se serait intéressé, à la rigueur, qu’aux poches de ces Gilets jaunes… C’était simplement un délinquant, dont l’extrême gauche a entendu faire un symbole, pour mettre en accusation la police. A l’époque, Hollande, en véritable provocateur, est allé rendre hommage à la famille, laissant ainsi entendre que les policiers avaient commis un crime.

    Dès jeudi, Présent, comme toutes les rédactions, savait que les Black Blocs s’infiltreraient dans la manifestation des Gilets jaunes. C’est facile : il suffit d’enfiler un gilet jaune. Qui plus est, à la différence des partis politiques traditionnels et des syndicats, les Gilets jaunes n’ont pas de service d’ordre organisé.

    Deux coupables : les anarchistes masqués et Castaner

    Mais pire encore, selon des syndicats de police, les forces de l’ordre, très nombreuses aux abords des Champs Elysées et de l’Arc de triomphe, avaient reçu consigne de rester passives. Dans quel but ? Créer une psychose anti-Gilets jaunes, éloigner la droite et la gauche modérée de cette révolte antifiscale. Ce genre de pratique pouvait fonctionner à l’époque de Gaston Defferre. Aujourd’hui, l’exercice est plus difficile. Photos, messages, documents, témoignages, enregistrements, circulent à la vitesse de la lumière, et les pitoyables manœuvres du ministre de l’Intérieur sont vouées à l’échec.

    Il y a donc deux coupables : les anarchistes masqués (300, peut-être, face à 4 600 policiers), et le ministre Castaner. Il faut néanmoins que les Gilets jaunes trouvent de nouvelles formes d’action, car ils ne peuvent pas prendre le risque que leur action soit salie par des casseurs usurpant simplement un gilet jaune.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 27 novembre 2018

    https://fr.novopress.info/212838/les-gilets-jaunes-la-peste-brune-etait-rouge-par-francis-bergeron/

  • Question identitaire : Philippe de Villiers prédisait à Emmanuel Macron d’être “balayé”

    Question identitaire : Philippe de Villiers prédisait à Emmanuel Macron d’être “balayé”

    Philippe de Villiers a livré début octobre sur BFMTV sa réaction à la politique d’Emmanuel Macron:

    “Emmanuel, moi je suis populiste, et je ne me soigne pas, parce que le populisme c’est le cri des peuples qui ne veulent pas mourir”.

    “Au début, il reçoit Poutine et Trump, se comporte comme un chef d’Etat un peu gaullien en disant ‘je ne m’occupe pas des régimes je m’occupe des Etats’. Et puis patatras, la Fête de la musique, le doigt d’honneur…”.

    “Il ne fait pas du tout ce qui est conforme à ce qu’il avait dit […], c’est-à-dire la fonction symbolique et l’urgence de régler le problème identitaire”. “S‘il ne veut pas s’occuper de la question identitaire, il sera balayé. Ou bien il est l’homme des minorités, et qu’il le dise, ou bien alors il ne sait plus où il habite”.

  • Gilets jaunes : la colère s’étend – Journal du mercredi 5 décembre 2018

    Société / Gilets jaunes : la colère s’étend

    Les timides annonces du gouvernement n’ont pas suffi à calmer les gilets jaunes. Alors qu’un acte 4 est prévu samedi, les rangs de la mobilisation se garnissent et la révolte dépasse même les frontières.

    Politique / Macron : la fin d’un temps

    Union européenne / Brexit : une sortie de plus en plus compliquée

    Une sortie de l’Union Européenne de plus en plus difficile. Alors que Theresa May tente de convaincre le parlement de suivre sa feuille de route, les oppositions pro et anti Brexit s’agitent. L’emblématique Nigel Farage a même démissionner de son parti, le Ukip.

    International / Salon de l’armement du Caire : le paradoxe français

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-la-colere-setend-journal-du-mercredi-5-decembre-2018

  • Les forces du désordre

    6a00d8341c715453ef022ad3c4bf01200b-320wi.jpgLa fragilité de notre société pseudo-moraliste et de notre régime politico-médiatique a reçu ce 1er décembre à Paris une nouvelle illustration magistrale. Les forces du désordre, ce jour-là, se sont en effet déchaînées dans la capitale, en contradiction avec les intentions bon enfant affichées dans la plupart des lieux de la contestation, étendue à tout l'Hexagone.

    Le bilan n'a bien sûr pas cessé, d'heure en heure, de s'alourdir. L'horaire lui-même de cette journée dépasse les standards habituels. Quelque dix heures de mobilisation, en gros pour des militants nationalistes dès le matin, puis pour l'extrême gauche et la voyoucratie des casseurs l'après-midi, autant de temps de travail et de harassement préoccupant pour les missions de sécurité : un total hors norme.

    Au moment où ces lignes sont écrites, plus de 24 heures après la bataille on comptait encore officiellement 378 personnes en garde à vue à Paris dimanche soir, dont 33 mineurs. Au total, si l'on se réfère aux chiffrages du procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, 682 personnes ont été interpellées samedi en France – dont 412 à Paris – et 630 placées en garde à vue. Au moins 263 personnes ont été blessées, dont 81 membres des forces de l’ordre. On a même déploré à Arles un troisième mort, en marge du mouvement.

    Mais on ne doit pas se limiter aux atteintes aux personnes au point de négliger de souligner les dommages infligés à d'importants biens matériels : des véhicules et des restaurants incendiés, des magasins saccagés et pillés. Cela s'est produit aussi bien dans le quartier de l’Opéra que rue de Rivoli. Les scènes de chaos se sont répétées dans plusieurs quartiers huppés de la capitale,

    Ces violences, condamnées depuis Buenos Aires par le chef de l'État, ont écourté sa participation aux festivités du G20. Elles ont également conduit le premier ministre, Édouard Philippe, à annuler un déplacement en Pologne, symboliquement très important puisque la Cop24 qui se réunissait à Katowice devait, dans l'esprit de nos princes marquer leur qualité de sauveur de la Planète.

    La Planète attendra, on revient sur terre, pour des missions sans doute plus modestes.

    Nous verrons d'ailleurs bientôt de quelle efficacité témoigneront, dans le rétablissement de l'ordre, ces hautains technocrates, qui nous guident si bien, et qui nous dispensent si volontiers ce qu'ils appellent leur pédagogie.

    On pourra sans doute mesurer aussi la manière dont nos institutions pratiquent l'application de la loi.

    Dans notre constitution, l'autorité judiciaire ne porte pas l'appellation de "pouvoir"[1]. Elle dépend administrativement du Garde de Sceaux, c'est-à-dire actuellement des services de Mme Belloubet, ministre de la justice.

    L'article 64 du texte de 1958, inchangé sur ce point, fait reposer l'indépendance de la justice sur le chef de l'État[2].

    On doit rappeler qu'il existe un texte clair et simple, article 222-14-2 du Code pénal[3].

    Citons : "Le fait pour une personne de participer sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende."

    Il s'agit donc bien des participants à ces émeutes et pas seulement de ceux, les plus maladroits parfois, voire les moins violents, saisis plus ou moins arbitrairement par la maréchaussée.

    Outre l'application, en amont, des peines généralement infligées, mais non exécutées, aux voyous que l'on appelle couramment "racailles"[4] et dont la place se situe légalement en prison, il faudra donc tôt ou tard, définir une ligne de lutte réelle contre les "black blocs".

    Les black blocs ne constituent pas une organisation au sens traditionnel du terme. Ils appliquent des méthodes de guérilla urbaine[5]. Phénomène transnational on dirait qu'ils bénéficient d'une sorte d'omertà médiatique. On en parle le moins possible. On noie le poisson dans des amalgames absurdes[6]. Or, c'est bien à ces méthodes, parfaitement identifiées, depuis les manifestations de Seattle de 1999, qu'il s'agit de mettre un terme dans notre pays et en Europe.

    JG Malliarakis  

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    Apostilles

    [1] cf. "Le statut constitutionnel de l'Autorité judiciaire" sur le site du conseil constitutionnel.
    [2] N'en déplaise aux admirateurs ignorants qui louent les institutions américaines sans les connaître, l'application doctrinaire des idées de Montesquieu dans un régime démocratique supposerait une formule d'élection des juges – et même des policiers : pas sûr, d'ailleurs, que la magistrature syndiquée y retrouverait son compte.
    [3] Disposition de la loi n°2010-201 du 2 mars 2010.
    [4] Faut-il rappeler qu'en français "la racaille" désigne "la partie la plus vile de la populace" (cf. Littré), sous ensemble de "la canaille", terme désignant toujours d'après Littré, l'ensemble de la populace... Les expressions "une" racaille ou "des racailles" ont pris, à notre époque une signification légèrement différente.
    [5] Celles-ci apparaissent comme largement inspirées, en France, d'un petit livre intitulé "L'Insurrection qui vient". L'identité de son auteur fait l'objet d'un mystère, pour ne pas dire d'un roman policier. Les services répressifs ont considéré que l'auteur principal de ce livre serait Julien Coupat, l'homme de la non moins obscure affaire dite de Tarnac. Éric Hazan, son éditeur, dément.
    [6] Par exemple avec la prétendue "ultradroite", commme si les nationalistes français se rendaient à l'Arc de Triomphe pour le dégrader.

    https://www.insolent.fr/

  • Des plaintes contre Emmanuel Macron : racket, dilapidation, détournement, extorsion…

    Des plaintes contre Emmanuel Macron : racket, dilapidation, détournement, extorsion…

    “Racket”, “atteinte au droit de manifestation”, “extorsion en bande organisée”… Des Gilets jaunes ont déposé des plaintes aux motifs variés contre Emmanuel Macron, aux quatre coins de la France. Et elles sont enregistrées.

    La valse des plaintes a débuté lundi, avec une plainte contre Emmanuel Macron pour sept motifs:

    racket, dilapidation de l’argent public, préjudice moral et mise en danger de la vie d’autrui, violences volontaires avec arme, usage abusif de la force publique sur personne vulnérable, et atteinte au droit de manifestation”.

    Après quelques recherches dans le code pour évaluer la conformité de la demande, les agents ont finalement enregistré la plainte.

    Quelques heures plus tard, un gilet jaune a entrepris la même démarche en Charente. La personne attaque le président de la République pour “usurpation de fonction et détournement de fonds publics”.

    Mardi, en région parisienne, les policiers ont reçu la visite d’un gilet jaune pour une plainte contre le chef de l’Etat pour “atteinte à la liberté de manifester” et “violences volontaires avec armes”.

    Le lendemain, un habitant de Belfort a déposé plainte contre le président et son gouvernement pour “extorsion de fonds en bande organisée”.

     “Depuis l’élection de M. Macron, je me sens racketté”. “J’ai le sentiment d’une dilapidation de l’argent public. C’est pour cela que je demande la démission du président voire sa destitution”.

    L’homme aurait été imité par cinq autres manifestants dans la région.

    De nombreux internautes appellent à multiplier ce type d’initiative pour faire entendre leur voix. 

    https://www.lesalonbeige.fr/des-plaintes-contre-emmanuel-macron-racket-dilapidation-detournement-extorsion/

  • Comment l’Etat gaspille l’argent des contribuables avec des observatoires bidons

    D’un côté, l’Etat pratique le racket fiscal et s’enlise dans un bras de fer avec les Gilets Jaunes, se limitant, acculé, à quelques concessions symboliques annoncées par le Premier ministre.

    De l’autre côté, l’Etat gaspille l’argent des contribuables pour placer les “copains”. Il faut, pour ne citer que cet exemple, prendre connaissance de l’une des annexes au projet de loi de finances pour 2019 qui donne de précieuses indications sur le coût de fonctionnement des 387 commissions et instances consultatives placées directement auprès du Premier ministre ou des ministres. Citons quelques détails.

    . Observatoire des finances et de la gestion publique locales, 16 membres, une seule réunion sur l’année 2017. Coût de fonctionnement annuel : 210.000 euros

    . Observatoire national de la politique de la ville, 47 membres, deux réunions en 2017. Coût de fonctionnement annuel : 310.000 euros.

    . Observatoire national de la vie étudiante, 26 membres, trois réunions en 2017. Coût de fonctionnement annuel : 327.000 euros.

    . Observatoire des jeux, 10 membres, trois réunions en 2017. Coût de fonctionnement annuel : 90.000 euros.

    . Commission interministérielle des données d’origine spatiale, 5 membres, aucune réunion en 2017. Coût de fonctionnement annuel : 19.000 euros.

    Elle n’est pas belle la vie ?

    https://www.medias-presse.info/comment-letat-gaspille-largent-des-contribuables-avec-des-observatoires-bidons/101929/

     
  • Il ne faut pas être naïf : le pouvoir politique d’aujourd’hui et d’hier laisse parfois agir les bandes car cela peut servir…

    Il ne faut pas être naïf : le pouvoir politique d’aujourd’hui et d’hier laisse parfois agir les bandes car cela peut servir…

    Joseph Thouvenel de la CFTC est interrogé dans Famille chrétienne à propos du mouvement des gilets jaunes :

    Beaucoup de Français sont meurtris par la banalisation de la violence et la radicalisation de certains ‘gilets jaunes’. Que vous inspire ce climat insurrectionnel ?

    Tous ceux qui souhaitent une Révolution se trompent. La Révolution, c’est toujours le plus fort qui impose sa loi, pas le plus juste ! Cette tentation de la violence est aux antipodes de l’acte de liberté. Les vrais changements sont non violents comme par exemple la chute du communisme en Pologne. Mais ça, c’est une autre histoire…

    La colère peut-elle légitimer les scènes de chaos notamment à Paris ?

    Je suis allé dans le quartier des Champs Elysées peu après les violences. Ce n’était pas quand même un lendemain de guerre civile même si je reconnais qu’il y a eu beaucoup de déprédations. Je veux juste dire que l’image, focalisée sur un point – des Champs Elysées – impressionne énormément. Les débordements des gilets jaunes ont d’ailleurs aussi lieu à Saint-Etienne, à Marseille, etc. Mais cela ne représente pas, loin de là, la majorité des gilets jaunes ! C’est vrai, les ‘vrais’ gilets jaunes se laissent parfois embarquer par une minorité. Un mouvement de foule qui est toujours dangereux.

    De quelle minorité parlez-vous ?

    Il y a des gens qui occupent le terrain de l’ultra violence depuis des mois et des années notamment à gauche. C’est eux qui faisaient régner l’ordre place de la République pendant le mouvement Nuit debout. Encore eux qui attaquaient les Veilleurs pacifiques à l’époque de la Manif pour Tous … sous les yeux de la police… Il ne faut pas être naïf : le pouvoir politique d’aujourd’hui et d’hier laisse parfois agir les bandes car cela peut servir… N’oublions pas les pilleurs. Nous n’avons pas assisté à des actes politiques mais à de véritables actes de pillage : on a dévalisé des magasins de téléphonie et des bijouteries.

    Comment analysez-vous la sociologie des ‘gilets jaunes’ ?

    C’est un mouvement qui reflète la France populaire et des classes moyennes, celle qui s’appauvrit. Autrement dit, il ne s’agit pas de la France de la grande bourgeoisie ou de la grande pauvreté. C’est une France qui travaille ou qui cherche du travail. Il y a des ouvriers, des salariés, des petits cadres au chômage, d’anciens petits partons, des artisans, etc. Les ‘gilets jaunes’ ? Ce sont des gens qui voient les choses empirer pour eux mais surtout pour leurs enfants et leurs proches. Ils se disaient : ‘demain, on va s’en sortir’. Maintenant, ils se sentent pris dans un terrible engrenage et ils ont l’impression que c’est toujours pire !

    Quelles sont, aux yeux du syndicaliste chrétien, les racines de la crise des gilets jaunes ?

    Cela fait des années que les gouvernants méprisent les corps intermédiaires. Ce phénomène n’a pas commencé avec Emmanuel Macron mais il a accéléré le processus. Le premier corps intermédiaire à être brutalisé, c’est d’ailleurs la famille ! Tous les gouvernements détricotent la politique familiale. Le socle de la société est remis en cause par ceux qui ont en charge notre avenir.

    Pour vous, c’est le triomphe de l’individualisme ?

    Cela va aboutir à l’écroulement de notre société matérialiste. A force d’expliquer aux gens que la solution, c’est la liberté absolue pour les individus et les entreprises on perd de vue la cohérence du bien commun. Ce qui devient important alors c’est « moi » « moi » « moi » ! Je note que les entreprises ne cotisent plus pour les allocations familiales. Si chacun ne vit plus seulement que pour lui-même, cela transforme symboliquement le salarié en une petite entreprise qui cherche le meilleur rendement avec un investissement minimum. Avec un tel raisonnement, c’est notre corps social qui se décompose.

    https://www.lesalonbeige.fr/il-ne-faut-pas-etre-naif-le-pouvoir-politique-daujourdhui-et-dhier-laisse-parfois-agir-les-bandes-car-cela-peut-servir/

  • Beaucoup de gilets jaunes voudraient vivre normalement de leur travail plutôt que de l’assistance

    Beaucoup de gilets jaunes voudraient vivre normalement de leur travail plutôt que de l’assistance

    Lu sur le site de l’IREF à propos des gilets jaunes :

    C’est l’occasion de remettre à plat un système déboussolé qui a encore créé 11 taxes, pour plus de 11 Md€, depuis le début de ce mandat et qui continue. L’opposition de droite n’est pas en reste : dernièrement Gilles Carrez a demandé l’augmentation de la taxe de bureau et de la taxe de séjour pour financer le budget du Grand Paris Express et le Sénat a voté ces derniers jours, à la demande du groupe Les Républicains (LR), le relèvement, repoussé à l’Assemblée par la majorité LREM, de 13,27 % à 18,02% en 2019 de la taxe sur les complémentaires santé, ce qui aurait pesé sur les assurés pour 1,5Md€. Mais de son coté l’Assemblée nationale dévouée au président de la République a voté l’augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes qui passera de 450 millions d’euros en 2017 à environ 800 millions en 2025. Et plus les impôts augmentent, plus il faut créer de dérogations pour en atténuer les effets avec des crédits pour ceux qui payent trop de CSG ou de TICPE ou qui accueillent des migrants… Ce qui n’empêche pas les parlementaires de s’adonner à des futilités pour interdire les fessées, pourchasser les éventuelles fake news qui les gênent, imposer l’égalité hommes/femmes de manière artificielle, mais sonnante et trébuchante, dans les entreprises…

    Il serait peut-être temps de simplifier la vie de tous et de permettre à tous de la reprendre en mains. C’est aussi ce que demandent à juste titre beaucoup de gilets jaunes qui voudraient vivre normalement de leur travail plutôt que de l’assistance. Pour ce faire, il faut libérer l’emploi de trop de contraintes, simplifier et abaisser à un taux unique les impôts sur le revenu et sur les bénéfices débarrassés de leur foultitude de niches, permettre à chacun de s’assurer librement pour sa maladie, son chômage ou sa retraite, délivrer à chaque famille un bon scolaire pour chacun de ses enfants, à remettre à l’établissement de son choix.

    Mettre en concurrence ces services, c’est à la fois en rendre responsables ceux qui les choisissent et réduire le poids des prélèvements publics et des charges des foyers. L’enseignement privé, du primaire au supérieur, coûte environ deux fois moins cher que le même enseignement public. La liberté donnée à chacun de s’assurer pour la maladie/maternité/vieillesse auprès de compagnies ou mutuelles de son choix permettrait aux assurés d’obtenir des baisses significatives du prix de leurs assurances, de la même manière que pour ceux qui négocient leurs assurances automobiles. Il en serait de même pour les assurances retraite qui en outre protégeraient mieux ceux qui opteraient, du moins en partie, pour la capitalisation : les pensions pourraient doubler à terme si les cotisations étaient placées dans des fonds de capitalisation, ou les cotisations pourraient baisser.

    Il ne s’agirait pas d’imposer un nouveau modèle, mais d’en laisser le choix à ceux qui le voudraient. Le marché ferait le reste, orientant rapidement chacun vers le meilleur rapport qualité/prix. Chacun pourrait être obligé de s’assurer, comme en matière d’assurance automobile, pour éviter que certains se retrouvent ensuite à la charge des autres. Et l’autorité publique garderait un rôle pour veiller à ce que les écoles ne soient pas dévoyées par de quelconques fanatismes ou pour que les contrats d’assurance proposés soient loyaux et respectent un cadre minimum de protection.

    Toutes ces mesures permettraient d’augmenter le niveau de vie des Français, mais aussi de leur apprendre à vivre avec moins d’Etat, à construire leurs vies eux-mêmes plutôt que de tendre la main pour recevoir toujours plus d’aides publiques. Cet apprentissage de la responsabilité serait aussi le moyen de redonner du sens à la vie de chacun et de la dynamique à toute la société. Ce serait sans doute la meilleure réponse, et la plus positive à cette marée jaune.

    https://www.lesalonbeige.fr/beaucoup-de-gilets-jaunes-voudraient-vivre-normalement-de-leur-travail-plutot-que-de-lassistance/

  • "GILETS JAUNES EN MARCHE! EN MARCHE! EN MARCHE!"

    On ne lâche rien et Macron en prison.....

  • Gilets Jaunes : le gouvernement recule – Journal du mardi 4 décembre 2018

    Politique / Gilets Jaunes : le gouvernement recule

    Trois semaines après le début de la mobilisation des gilets jaunes, le gouvernement annonce des gestes en faveur des plus modestes… Un geste qui arrive un peu tard pour endiguer la crise.

    Union Européenne / Westminster face au Brexit

    Près d’un an et demi après le référendum sur le Brexit, le premier ministre Theresa May présente un texte de sortie de l’UE aux parlementaires. Un exercice périlleux et qui pourrait ébranler la locataire du 10 Downing Street.

    International / Pacte sur les migrations : J-6

    A 6 jours du sommet intergouvernemental de Marrakech, le flou plane toujours autour de la ratification du pacte sur les migrations. Alors que de nombreux pays européens ont déjà affiché leur refus, Marine Le Pen tente de faire fléchir Emmanuel Macron. Un premier défi avant les élections européennes de mai prochain.

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-le-gouvernement-recule-journal-du-mardi-4-decembre-2018