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économie et finance - Page 334

  • Gilets Jaunes, Éric Drouet n’a qu’une réponse à la lettre de Macron: le RIC

    Le samedi, le président Macron fait tabasser les français, le dimanche, écrit une lettre, comme si rien ne s’était passé, alors qu’un pompier et père de 3 enfants est plongé dans le coma, touché par un tir de flashball à Bordeaux

    Jade Toussay

    GILETS JAUNES – La réponse d’Éric Drouet à la lettre d’Emmanuel Macron tient en trois lettres: R.I.C. Dans un communiqué publié ce lundi 14 janvier, ce leader des gilets jaunes a fait savoir à Emmanuel Macron que seul un Référendum d’Initiative Citoyenne pouvait permettre le « retour à l’apaisement ».

    « La solution nous vous la donnons », écrivent les auteurs du communiqué publié sur la page Facebook « la france en colère !!! ». Le groupe porté par Éric Drouet n’a qu’une revendication: la mise en place du « RIC en toutes matières », c’est-à-dire un référendum qui cumule des pouvoirs législatif, révocatoire, constituant (la capacité à modifier la Constitution) et exécutif (abroger ou non les traités).

    huffingtonpost.fr

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  • Du grand débat… à la grande débâcle, par Ivan Rioufol

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    Le grand débat s’achemine-t-il vers la grande débâcle ? L’amateurisme et la confusion sont tels, au sommet de l’Etat, que la méfiance entache déjà l’initiative d’Emmanuel Macron, qui devrait débuter le 15 janvier. Conçue il y a un mois, dans l’improvisation de l’urgence, pour répondre à la révolte des Gilets jaunes, cette ouverture à la parole libre semble prendre peur de ce qui pourrait être dit par des Français longtemps bâillonnés. “N’y-a-t-il pas danger à laisser le peuple s’exprimer librement ?”, interrogeait la journaliste Audrey Crespo-Mara, lundi sur Europe 1, en recevant Chantal Jouanno, avant que la présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP) ne démissionne le lendemain de son rôle d’organisatrice.

    De fait, le pouvoir semble redouter les effets d’une libération des opinions, actuellement entravées par la pensée conforme et le politiquement correct. Hier, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a rappelé l’exigence d’un encadrement, en excluant par exemple la remise en cause du mariage homosexuel (revendication prioritaire qui ressort de la consultation en ligne lancée par le Conseil économique, social et environnemental), mais aussi l’immigration ou la PMA pour toutes. Ce carcan idéologique ne peut qu’être rejeté par des Gilets jaunes, qui remettent justement en cause le jacobinisme, le pouvoir vertical et le fait du prince. De surcroît, le chef de l’Etat a réaffirmé, vendredi, qu’il entendait dès à présent poursuivre, et “plus radicalement”, sa politique. A quoi bon dès lors organiser une telle mascarade – une de plus – sinon pour avaliser un agenda officiel prévoyant notamment la poursuite de la politique de transition écologique et la réforme constitutionnelle ?

    En réalité, l’Elysée joue un jeu insincère et pervers avec ce débat qu’il désire si peu. Insincère dans la mesure où rien ne vient garantir, pour le moment en tout cas, l’écoute et le suivi des mises en accusation d’un pouvoir hors sol. Pervers avec la mise en discussion, dans l’ordre du jour officiel, du maintien de la taxe d’habitation pour les 20% des Français les plus riches : alors que le pays se fracture et se laisse envahir par la haine, il y a une sorte de sadisme à montrer du doigt les plus riches, accentuant les ressentiments entre les Français. Toutes ces manœuvres maladroites ont-elles incité Chantal Jouanno à démissionner de sa mission de pilote du grand débat ? La polémique née de son salaire – 14.700 euros bruts par mois à la tête de la CNDP – a sans doute été pour elle un prétexte opportun pour quitter à son tour le Titanic (tout en se gardant de démissionner de sa fonction rémunératrice).

    Si l’enjeu est bien, notamment, de réconcilier l’oligarchie technocratique avec le peuple oublié et méprisé, il reste désormais à poser également dans la discussion la légitimité des rémunérations de la haute fonction publique, mais aussi la légitimité des recasements amicaux dans les juteuses Autorités administratives indépendantes et autres comités Théodule qui coûtent également “un pognon de dingue”, pour reprendre l’expression que Macron avait réservé pour les minima sociaux. Le peuple a suffisamment été berné pour ne plus vouloir s’entendre dire : “Cause toujours, tu m’intéresses”.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 9 janvier 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Gilets jaunes : malgré les intimidations, la mobilisation s’amplifie

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Ce sont quelques 92.000 manifestants, selon Le Figaro, qui se sont mobilisés samedi dernier aux quatre coins de la France, pour l’Acte IX des Gilets jaunes. Un chiffre en forte hausse par rapport aux effectifs de l’Acte VIII, qui avait appelé à un rassemblement devant l’Assemblée nationale. A Paris, en matinée, un cortège s’est formé aux abords de Bercy, pour protester contre une fiscalité jugée démesurée. Et comme chaque samedi, l’avenue des Champs-Elysées est restée le lieu privilégié des manifestants.

    Mais il semble que la défiance à l’égard des médias continue de faire rage ?

    A Rouen, une équipe de LCI a été prise à partie par des manifestants et dans la zone industrielle d’Angoulême, 70 Gilets jaunes ont tenté de bloquer l’impression du quotidien local « La Charente libre », accusé d’être « un ramassis de journaleux à la solde du gouvernement ». Enfin, à Paris, en marge des manifestations, Jean Michel Apathie a été interpellé à la sortie d’un plateau de télévision par un individu se réclamant des Gilets jaunes.

    Et, la ville de Jacques Cœur a été interdite aux Gilets jaunes ?

    Le mouvement des Gilets jaunes avait fait le pari d’une délocalisation en province pour l’acte IX. Pari réussi puisque plus de 6.000 manifestants ont rejoint Bourges, la célèbre ville de Jacques Cœur, grand argentier du roi Charles VII qui mit fin à la guerre de Cent ans. Pourtant, la préfecture du Cher n’avait pas vu ce projet d’un bon œil et a pris quatre arrêtés, en vue d’interdire la manifestation des Gilets jaunes dans le centre-ville. Officiellement, l’objectif était de faciliter l’arrestation des fameux « casseurs », mais en filigrane, on est en droit de se demander si l’arsenal juridique mis en place par Catherine Ferrier, ne visait pas plutôt à casser le mouvement des Gilets jaunes. Elle, n’a pas souhaité communiquer sur le nombre d’agents mobilisés pour maintenir le calme dans la ville, en se justifiant ainsi : « Nous avons des renforts importants, mais je n’en communiquerai pas le nombre car c’est contre-productif. Quand on annonce le nombre de forces mobiles, les activistes se mobilisent plus ou moins. Ça fait partie de la manœuvre de protection de Bourges de se taire. ». Protection purement sécuritaire ou politique ? Le doute est de mise…

    Et quelle interprétation peut on donner au succès de samedi dernier ?

    Il semble que les menaces de Christophe Castaner visant à faire des Gilets Jaunes, les complices des casseurs, aient été contre-productives. Enfin les propos d’Emmanuel Macron tenus lors de la galette des rois à l’Elysée et affirmant que trop de français avaient « oublié le sens de l’effort », n’ont fait que jeter de l’huile sur le feu, au point que cette galette a été rebaptisée par l’opposition « la boulette des rois ».

    Interviewé sur Boulevard Voltaire, le député Gilbert Collard qualifie l’acte IX de –je cite- « moins violent mais plus grave pour le gouvernement ».

    https://fr.novopress.info/213226/gilets-jaunes-malgre-les-intimidations-la-mobilisation-samplifie/

  • Gilets Jaunes / Un acte IX regonflé à bloc – Journal du lundi 14 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes / Un acte IX regonflé à bloc

    Les Gilets Jaunes défient le temps. Pour le 9ème samedi consécutif, le mouvement s’est encore regonflé. De plus en plus de villes moyennes emboîtent le pas de la mobilisation, au mépris de l’essentiel des commentateurs.

    Société / Grand débat et petites diversions

    Alors qu’Emmanuel Macron a adressé une lettre pour esquisser les contours du grand débat national, une majorité de Français ne souhaite pas y prendre part. En cause : la crainte d’un débat verrouillé et sans solution possible.

    Politique / La machine RN en marche vers Bruxelles

    Dimanche, le Rassemblement National a présenté ses 12 premiers candidats pour les élections européennes. Une échéance cruciale pour le parti en tête des sondages.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-un-acte-ix-regonfle-a-bloc

  • Scandale des rémunérations : et si les anciens Présidents montraient l’exemple ?

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    Parmi les revendications qui ont déjà fleuri et vont fleurir sur les cahiers de doléances de ce grand débat voulu par Emmanuel Macron pour tenter de gagner du temps et d’enrayer la colère d’un peuple jusqu’alors ignoré, il en est une qui risque de s’adresser à quatre hommes.

    Quatre hommes qui coûtent à la nation dix millions par an. L’un d’entre eux a reçu de l’État plus de 85 millions d’euros au titre de sa retraite, selon les chiffres calculés par l’ancien député socialiste René Dosière, qui a aussi évalué ce que nous coûte ce dernier à 2,5 millions d’euros par an ! Eh oui, Valéry Giscard d’Estaing, à la retraite depuis 38 ans, coûte à la France 6.849 euros par jour ! À l’heure où les gilets jaunes demandent plus de justice sociale et plus de justice tout court, n’est-ce pas un privilège de trop ?

    Ils sont donc quatre anciens présidents de la République – Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande – à bénéficier des rivières de diamants de la part de la nation qu’ils ont été appelés à diriger.

    Le général de Gaulle auquel ces quatre hommes se réfèrent sans sourciller avait, lui, décidé de refuser de bénéficier de cette manne… républicaine. Ne serait-ce pas un signe important de solidarité que ses quatre successeurs encore en vie décident, à leur tour, d’abandonner leurs droits à cette rente à vie, dont le montant est une insulte à ce que touchent nos paysans et les plus modestes de nos retraités ? Et si, par bonheur, Emmanuel Macron n’est pas réélu en 2022, il sera le plus jeune retraité de France puisqu’il n’aura que 44 ans… Faudra-t-il que la République lui verse une pension hors-sol pendant une cinquantaine d’années ?

    Pourquoi ces anciens Présidents bénéficient-ils d’avantages aussi faramineux ? Comme une quinzaine de gendarmes chargés d’assurer la sécurisation de leurs résidences. Comme des locaux meublés et équipés. Comme un secrétariat de sept collaborateurs pendant les cinq premières années, nombre qui se réduira à trois jusqu’à leur mort ! J’allais oublier la voiture et son chauffeur !

    René Dosière estimait que, chaque année, VGE coûtait ainsi 2,5 millions d’euros, Sarkozy 2,2 millions et Chirac 1,5 million. De l’argent dont ils n’ont pas trop l’usage, au vu de leurs revenus ordinaires.

    Quant à Hollande, le jeune retraité, il touche, depuis mai 2017, 5.184 euros comme ancien locataire de l’Élysée, plus 6.208 euros comme ancien député, 3.473 euros comme ancien conseiller référendaire de la Cour des comptes et 403 au titre de diverses fonctions secondaires. Mais ce n’est pas fini, car la générosité de Marianne étant apparemment sans limite, le trésorier du Conseil constitutionnel va lui verser, à vie, un chèque de 12.000 euros bruts. Soit, au total, 27.000 euros par mois. Retraite nette annuelle de M. Hollande : 324.000 euros. Autant dire des broutilles auxquels nous devons rajouter tous les frais des nounous gendarmesques, des secrétariats, du chauffeur et de la voiture, etc. Ces chiffres donnés par l’iFRAP (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques) ne sont, hélas, pas contestables et montrent combien, en fin de compte, la politique rapporte gros. On peut donc comprendre la colère populaire qui ne concerne pas que ces parachutes dorés puisque Marianne réserve d’invraisemblables privilèges à des milliers de fonctionnaires dont certains sont rémunérés 300.000 euros par an, des députés, des sénateurs, des présidents de commission, etc.

    Alors, Messieurs les présidents de la République, faites un geste : abandonnez au Trésor public vos scandaleux avantages sonnants et trébuchants.

  • Aperçu à Bourges samedi

     

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    A Lyon, un lecteur n’a pas vu le même type de manifestants :

    Samedi dernier, j’ai participé à Lyon à l’acte IX des gilets jaunes. Il m’a semblé pouvoir compter plusieurs milliers de manifestants, plutôt sages et disciplinés. Les forces de l’ordre ont bloqué l’accès à l’hypercentre et obligé le cortège à sillonner les marges de la presqu’île. La relative tranquillité de cette après-midi m’a permis d’observer la foule.

    J’ai été frappé par la présence de l’extrême gauche. Antifas et cheminots estampillés CGT côtoyaient black blocs et anarchistes à dreadlocks. La droite forte, ou assimilée telle, était peu présente. Quelques jeunes de l’Action Française, deux trois identitaires et une poignée d’Enfants des Terreaux se couraient après, redoutant sans doute de se trouver coincés dans une ruelle par l’ultra gauche. M’a surtout étonné l’absence de militants de la Manif pour Tous. Un collègue et moi-même avons rejoint une famille que nous connaissions. Un militant de la première heure est venu nous saluer. Mais les visages que je croyais revoir en ce jour étaient bel et bien absents. Le peuple de France était pourtant là, dans sa vraie diversité. Des anciens brandissaient des pancartes soigneusement écrites. Des infirmières sous-payées hurlaient leur dégoût. Des handicapés en chaise étaient poussés par de bonnes âmes. J’ai même vu un Pasteur emmenant sur son vélo deux de ses enfants.

    Peut-on croire que la droite, en cet historique tournant, va encore laisser la question sociale à une gauche qui ne l’a jamais réglée ? Faut-il estimer que notre Eglise préfère la pauvreté des migrants venus de loin à l’angoisse des petites gens qui sont d’ici ? Doit-on en déduire que la dignité du peuple qu’on maltraite n’a rien à voir avec la dignité d’une vie que l’on bafoue ? Comment comprendre alors que ceux qui disaient il y a cinq ans ne rien lâcher jamais sont en train de lâcher aujourd’hui ceux qui se sentent lâchés de tous ?

    https://www.lesalonbeige.fr/apercu-a-bourges-samedi/

  • Acte 9 : Les Gilets Jaunes s’invitent au ministère des finances.

  • Le Samedi Politique avec Laetitia Dewalle : Toute la vérité sur les Gilets Jaunes

    Depuis deux mois, les gilets jaunes sont mobilisés face à Emmanuel Macron et son gouvernement. Désinformation, violences et revendications, Laetitia Dewalle, la porte-parole du mouvement dans le Val-d’Oise, rétablit la vérité sur TVLibertés.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-avec-laetitia-dewalle-toute-la-verite-sur-les-gilets-jaunes

  • La Logique du Gilet Jaune

  • CHAQUE SEMAINE, IL ORDONNE À LA POLICE DE TABASSER LES GILETS JAUNES

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